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Linux
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(15/11/2010 11:32:40)
Avec RHEL 6, Red Hat se prépare pour les prochains serveurs
Red Hat vient de livrer la version 6 de RHEL, sa distribution pour l'entreprise du système d'exploitation Linux. Une évolution que Paul Cormier, président responsable des produits et des technologies de Red Hat, présente comme le couronnement de dix années d'enseignements et de partenariats. Il positionne le produit à la fois comme un environnement de déploiement dans le cloud et comme une solution de remplacement pour Windows Server. « Nous voulons pousser Linux davantage dans chaque département informatique ; c'est un bon produit pour éroder l'écosystème serveur de Microsoft, explique-t-il dans un webcast présentant la mise à jour de l'OS.
L'offre est présentée comme très « optimisée pour les déploiements centralisés, à grande échelle ». Elle comporte plus de 2 000 packages d'installation et son volume de code s'est enrichie de 85% par rapport à la version précédente, indique de son côté Jim Totton, vice-président de la plateforme entreprise de Red Hat. L'éditeur dit avoir ajouté 1 800 fonctionnalités au système d'exploitation et corrigé plus de 14 000 bugs.
Plus de 3 500 modifications sur le kernel Linux
Les efforts de développement se sont concentrés sur l'amélioration du kernel Linux, avec plus de 3 500 modifications, assure Jim Totton. Des avancées ont été également réalisées sur la gestion de la consommation d'énergie. L'OS exploite les nouvelles techniques d'économie apportées par les processeurs Opteron séries 4000 et 6000 d'AMD. Il détecte à quel moment les serveurs ne sont pas utilisés et éteint certains composants pour qu'ils consomment moins d'électricité.
Les responsables de Red Hat ont aussi cherché à voir bien plus loin. La nouvelle version pourrait supporter jusqu'à 16 téraoctets de mémoire utilisable, même si aucun système physique ne peut actuellement exploiter autant de mémoire dans un seul serveur. RHEL 6 a été configuré pour piloter jusqu'à 4 000 processeurs à partir d'une seule installation de l'OS. La mise à jour de l'OS améliore sa gestion des architectures Numa (non-uniform memory access) en permettant au kernel d'appréhender les diverses ressources mémoire à travers une variété de processeurs. Des fonctions nécessaires avec les systèmes multicoeurs, multinoeuds, explique Jim Totton.
Parallèlement à cette mise à jour, Red Hat a également annoncé un programme de certification pour ses partenaires. Celui-ci délivrera des certifications qui assureront aux clients que les applications écrites pour RHEL 6 seront en mesure de fonctionner pendant toute leur durée d'utilisation de l'OS.
Hyper-V de Microsoft accompagne le développement d'OpenStack
« Cette association répond à la fois à la transformation de la plate-forme Hyper-V vers la prise en charge des environnements Open Source, mais aussi aux évolutions des clouds » souligne Alfonso Castro, directeur de la nouvelle stratégie Interopérabilité de Microsoft France. Concrètement, l'éditeur fournira des conseils techniques et d'architecture à Cloud.com. De son côté, Cloud.com développera le code supportant OpenStack sur Windows Server 2008 R2 Hyper-V. Le code du projet sera finalement enregistré dans l'annuaire de code public http://openstack.org. Pour autant précise Alfonso Castro, « il s'agit d'un transfert de technologie, nous mettons à disposition des ressources humaines et techniques, mais en aucun cas nous ne délivrons le code source de notre produit ».
Sur le plan des hyperviseurs, OpenStack est déjà compatible avec Xen, KVM et QEMU.
OpenStack a annoncé la semaine dernière les premiers éléments de ses travaux qui prendront leur essor en 2011. Ce projet est soutenu par de nombreux industriels, dont la NASA qui apporte son savoir-faire sur plusieurs briques technologiques. Cette dernière a rappelé d'ailleurs récemment que son objectif était d'améliorer la conquête spatiale et non devenir un fournisseur de cloud.
Mainframes : 57% des utilisateurs voient croître le nombre de Mips
Conduite auprès de 1 700 utilisateurs de mainframes, la dernière enquête réalisée par BMC Software montre d'abord que 84% des personnes interrogées s'attendent à voir progresser ou se maintenir le nombre de Mips (million d'instructions par seconde) sur ces plateformes. Ensuite, 57% estiment que ces environnements vont continuer à attirer de nouvelles charges de travail contre 4% seulement jugeant qu'ils ne sont pas viables et que leurs utilisateurs devraient songer à changer de stratégie dans les cinq ans. Un peu plus du tiers restant de l'échantillon (37%) considère qu'il s'agit d'une plateforme viable à long terme mais qu'elle se limitera aux applications existantes et n'en attirera pas de nouvelles.
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Ceux qui augmentent leur consommation de Mips invoquent d'abord la disponibilité de la plateforme (74%) comme principale raison à cela, puis sa robustesse sur le plan de la sécurité (70%) et l'environnement centralisé qu'elle procure (68%). Ils jugent aussi qu'elle est mieux adaptée aux exigences des débits transactionnels (65%). Lorsqu'on leur demande quelles sont leurs priorités sur l'année qui vient, ils sont 65% à citer la réduction des coûts informatiques. Ils énumèrent ensuite la reprise après sinistre (34%), la modernisation des applications (30%) et l'alignement entre les activités métiers avec la IT (29%).
Des outils d'administration pour les plateformes mixtes
L'augmentation de la consommation de Mips est principalement causée par celles des volumes transactionnels sur les activités existantes (à 66%), par le développement de l'activité (63%) et, enfin, par l'augmentation des bases de données existantes (52%). Le transfert de nouveaux traitements vers les environnements zOS est également cité par 34% des personnes sondées.
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Prêchant pour sa paroisse, BMC Software fait également apparaître la demande des utilisateurs pour des outils d'administration capables de prendre en charge des environnements mixtes faisant tourner à la fois z/OS et z/Linux, et éventuellement d'autres OS à venir. A ce sujet, son enquête détaille le recours aux processeurs spécialisés : zIIP (System z Integrated Information Processor) originellement utilisé pour les tâches liés à DB2 et qui s'est depuis étendu à d'autres domaines, IFL (Integrated Facility for Linux) pour les traitements sous Linux, et zAAP (System z Application Assist Processor) pour les flux Java et XML. Les utilisateurs de mainframes interrogés sont 32% à utiliser un ou deux processeurs zIIP, 20% à recourir à un ou deux processeurs zAAP et 29%, un ou deux processeurs IFL. De 7 à 9% exploitent 3 à 4 de ces processeurs, 5% de 5 à 8, 3% de 9 à 16 et environ 3% plus de 17. Ces moteurs ne sont pas tellement utilisés pour les nouvelles applications, rappelle BMC.
70% des personnes interrogées dans le cadre de cette enquête appartiennent à des entreprises situées sur le continent américain, 21% sont installées sur la zone EMEA et 9 en Asie Pacifique. Un tiers ne sont pas des clients de BMC Software. (...)
VMworld 2010 : La virtualisation en route pour les clouds
Pour Paul Maritz, CEO de VMware « nous avons atteint en 2009, un point de retournement où les machines virtuelles sont devenues plus nombreuses que les serveurs physiques (plus de 10 millions en 2009) » et d'ajouter « cela change la façon de concevoir l'IT sur l'ensemble de ces briques, datacenters, plate-forme applicative et portabilité sur les différents terminaux ». Lors de cette édition européenne, l'accent a été mis sur la virtualisation du datacenter et l'accompagnement des entreprises vers les différents types de cloud. Le CTO de VMware, Steve Herrod a résumé la situation en voulant « dompter le géant virtuel ».
Au niveau de l'infrastructure, le spécialiste de la virtualisation monte en puissance, que ce soit Vsphere, dont la plus récente version 4.1 autorise un plus grande nombre de déploiement de VM par cluster, ou Vcenter qui gère lui l'automatisation de cet environnement. On notera aussi que cette virtualisation doit profiter à tous, y compris aux PME, VSphere Essential est disponible au prix de 402 euros soit 13,50 euros par VM. Toujours sur le datacenter, Steve Herrod est revenu sur vCloud Director plus connu sous le nom de projet Redwood, un outil de gestion des clouds privés. Lors de la conférence inaugurale, il a annoncé la disponibilité d'un outil complémentaire vCloud Request Manager. Ce dernier affine les contrôles inclus dans vCloud Director et assure le lien entre le cloud privé et public. Ainsi, il pourra par exemple gérer l'attribution de licences des applications dans les clouds. Le monitoring des applications se fera par Alive VM, un logiciel issu de l'acquisition de la société Integrieren, le 31 août dernier.
Classes de services et sécurité
A l'intérieur du datacenter, VMware veut organiser la virtualisation en intégrant des classes de services. Il distingue ainsi certains blocs de machines virtuelles ou de pool de ressources virtualisées, auxquels on attribue un niveau : or, argent, bronze. L'administrateur peut ainsi cloisonner ou prioriser les ressources. C'est aussi une réponse à la question de la sécurité. Pour Paul Maritz, « c'est un élément essentiel pour que le voyage vers le cloud se déroule bien, la sécurité doit être intégrée de plus en plus au niveau de l'infrastructure ». Les outils comme Vshield et les différents partenariats passés répondent à cette problématique.
Sur la partie services et développement, VMware se repose sur VFabric, sa plateforme applicative cloud. Elle comprend la gestion d'applications, des données, la messagerie, l'attribution dynamique des montées en charge, les serveurs applicatifs. Part ailleurs, il intègre de multiples langages, Java, Ruby on Rails, PHP.
La dernière strate a bénéficié des attentions de VMware est celle du poste de travail et plus particulièrement des terminaux. VMware view 4.5 a déjà été présenté lors de la conférence américaine, mais Paul Maritz a parlé du projet Horizon, qui unifie l'ensemble des applications avec une même signature, un seul mot de passe, une seule authentification que l'on lance salesforce.com ou des Google Apps.
Le voyage vers le cloud entamé par EMC poursuit donc sa route avec VMware qui balise pas à pas la stratégie de médiation entre les différents clouds, publics, privés et hybrides.
(...)(12/10/2010 11:11:57)Tata Communications dévoile son offre cloud
Le service InstaCompute, lancé jeudi, par Tata Communications bénéficie des investissements de l'opérateur dans les infrastructures mondiales de télécommunications, de services managés et les datacenters, a déclaré Vinod Kumar, président et COO de Tata Communications lors d'une conférence de presse à Mumbai. La société dispose d'un réseau IP mondial qui s'étend sur six continents avec 150 noeuds et couvre les marchés développés et émergents, souligne-t-il. Il a également investi 20 milliards de roupies indiennes (451 millions de dollars) dans les datacenters en Inde et à l'étranger.
Les services d'infrastructure qui seront offerts comprennent de la puissance de calcul, du transfert de données et des services de stockage. L'entreprise a déjà exécuté des tests bêta avec sept clients en Inde, en Afrique du Sud et Singapour. Le modèle de tarification pay-as -you-use va libérer des capitaux que les entreprises pourront investir dans des domaines clés de leur entreprise, explique Vinod Kumar.
Une offre multi-cloud
L'entreprise démarre avec un modèle de cloud public et prévoit d'élargir son offre au 1er trimestre 2011 pour y inclure des clouds privés, a déclaré David Wirt, responsable mondial des services managés chez Tata Communications. La société étudie également l'opportunité d'offrir un cloud hybride et communautaire, a ajouté le responsable. Le cloud public actuel peut s'apparenter à un cloud privé pour les clients qui utilisent le réseau Multiprotocol Label Switching (MPLS) souligne-t-il. Les applications des clients qui fonctionnent sur leur propre infrastructure peuvent être déplacées vers le cloud si elles reposent sur des standards et des systèmes d'exploitation tels que Windows et Linux.
Le service sera proposé d'abord en Inde et à Singapour cette année. Des services similaires seront lancés aux États-Unis et en Europe, puis probablement en Afrique du Sud en 2011.
En complément, l'opérateur indien s'appuie aussi sur le partenariat avec Google pour intégrer les Google Apps dans son offre, InstaOffice, comprenant le partage de document, le chat, la messagerie en ligne. Sur le plan de la distribution, outre les ventes en ligne grâce à un site web dédié, Tata Communications travaillera avec des différents partenaires, mais envisage également de vendre en direct, précise Vinod Kumar.
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