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(20/01/2011 15:52:50)
Cobol fait irruption dans le cloud Azure et les JVM
Livrée cette semaine par Micro Focus, la plateforme de développement Visual Cobol R3 permet de créer des applications Cobol qui pourront ensuite être exploitées dans le cloud Azure, sans qu'il soit nécessaire de les réécrire. Pour cette version, l'éditeur a beaucoup travaillé à rapprocher le langage conçu pour les mainframes des environnements informatiques actuels, a expliqué Peter Anderton (en photo), directeur des solutions produits de Micro Focus. A telle enseigne que, selon lui, ce langage historique peut constituer un choix viable pour de nouveaux projets.
Il sera également bientôt possible de faire tourner des programmes Cobol dans une machine virtuelle Java (JVM), avec Visual Cobol R4 prévu pour mai prochain. L'éditeur a en effet développé un compilateur convertissant le code Cobol en bytecode Java pour qu'il puisse tourner sur n'importe quelle JVM. « La technologie est là, mais on ne peut pas encore l'exploiter à 100% », précise Peter Anderton. Toutefois, la R3 permet d'ores et déjà de commencer à travailler dans cette optique. « Dès maintenant, il est possible de juxtaposer Cobol et Java. L'interopérabilité entre les deux est tellement facile à réaliser. Vous pouvez donc bâtir des applications composites en choisissant le langage le mieux adapté à chacune des composantes ».
Visual Studio 2010, tremplin vers Azure
En utilisant l'environnement de Micro Focus, un développeur peut écrire une application en Cobol et la faire tourner, sans la modifier, sous Unix ou Linux, dans une instance ouverte sur Azure, dans un environnement Microsoft .Net 4.0, ou sur une machine virtuelle Java, affirme le directeur produit. La précédente version de Visual Cobol pouvait déjà être exploitée depuis Visual Studio 2010, de Microsoft. Avec R3, les développeurs peuvent aussi y recourir depuis l'environnement de développement intégré Eclipse. Pour les applications destinées à Azure, l'offre tire parti des capacités de Visual Studio 2010 de publier une application vers le cloud.
Avec Visual Cobol R3, les développeurs travaillant sous Linux et Unix peuvent écrire le code sur leur poste, puis le compiler et le débugger sur une machine distante ; une fonctionnalité baptisée Development Hub par Micro Focus. Sur cette version de la plateforme, l'éditeur a également étendu les fonctions de base de Cobol avec un ensemble d'appels de type C# et Java, avec l'idée que cela facilitera l'utilisation du langage par les familiers de Java et C#.
220 milliards de lignes de code en production
Créé en 1959, Cobol a été créé pour simplifier l'écriture de programmes en se servant d'une syntaxe plus accessible par les non-programmeurs. Un nombre très important d'applications ainsi conçues sont toujours à l'oeuvre aujourd'hui sur les mainframes et sur d'autres systèmes. Micro Focus les estime à 220 milliards de lignes de code. En dépit du fait qu'il soit connoté vieilli, « il permet de manipuler rapidement des structures de fichiers simples et de réaliser des opérations sur des jeux de données très volumineux », rappelle Peter Anderton. Il offre aussi une précision numérique encore difficile à obtenir avec d'autres langages. Par exemple, il peut effectuer des opérations mathématiques jusqu'à 38 décimales avec troncature. » Cobol est également facile à apprendre. « C'est l'un des plus faciles à comprendre », affirme le directeur produit de Micro Focus.
Illustration : Peter Anderton, directeur des solutions produits de Micro Focus (en haut)
Capture d'écran de Visual Cobol R3 (Cliquer sur l'image pour l'agrandir) (...)
Les appliances de datawarehouse de Microsoft-HP signent-elles la fin de Neoview ?
Lancée il y a plusieurs années, du temps où Mark Hurd était à la tête de HP, la plateforme Neoview destinée à la gestion des datawarehouses (entrepôts de données) n'a jamais réussi à gagner du terrain de manière marquante sur ce marché. Les appliances Microsoft-HP annoncées mercredi, viennent s'ajouter à la gamme de produits HP Enterprise Data Warehouse pour SQL Server commercialisés depuis novembre 2010. Les nouveaux matériels combinent les logiciels de Microsoft avec le hardware HP. Notamment un Data Warehouse Entreprise destiné aux petites et moyennes entreprises, un Business Decision Appliance for BI (business intelligence) et une plate-forme de messagerie pour Microsoft Exchange. Un autre matériel destiné à la consolidation des bases de données est également en cours de finalisation.
Même si HP n'a manifestement pas renoncé aux appliances dans sa stratégie produits, il semble que Neoview « appartienne déjà au passé, » selon James Kobielus, analyste chez Forrester Research. Il estime que cette solution a connu plusieurs difficultés. D'une part, les prix de HP sont restés « beaucoup trop élevés » ces dernières années, explique-t-il. De même, si Neoview n'est pas une plate-forme mal architecturée, « celle-ci n'a pas été vraiment conçue avec une technologie différente », estime le consultant. Des produits concurrents comme Oracle Exadata apportaient certaines innovations telles qu'un système de cache reposant sur de la mémoire flash. HP n'a pas non plus vraiment présenté Neoview comme ne solution sur laquelle ses partenaires pourraient développer des applications dédiées, complète le consultant.
Un produit voué à disparaître
Pour Curt Monash, analyste chez Monash Research, Neoview n'est rien d'autre qu'un lamentable échec. « Il est évident que le produit n'a jamais bien fonctionné », explique-t-il. « Une fois placé dans le monde entier au sein du premier cercle de clients fidèles à HP, qui ont accepté d'essayer le produit, il n'y a plus eu de signe visible dans l'évolution des ventes, et voilà un certain temps que d'autres vendeurs n'identifient plus Neoview parmi leurs concurrents. » Dans le secteur des bases de données analytiques, « les nouveaux produits ne se distinguent par rien d'autre que le prix et la performance, » ajoute Curt Monash. « Les vrais éléments de différenciation se bonifient avec la maturité du produit. Donc, lorsqu'un produit est lancé, s'il n'est pas au bon prix et pas assez performant, il n'apporte rien de plus. » « Je serais étonné de voir de nouvelles ventes ou des campagnes de marketing pour Neoview » soupçonne le consultant. Le porte-parole d'HP n'a pas souhaité commenter ces analyses. (...)
Cisco investit dans le fabricant de puces multicoeurs Tilera
Fondée en 2004, Tilera propose des processeurs multicoeurs pour la partie réseau, le sans fil et les infrastructures pour des applications multimédias. Ces produits sont basés sur l'architecture de la société iMesh, qui est conçu pour évoluer vers des centaines de coeurs RISC-basé sur une puce unique. On ne sait pas si Cisco va utiliser la technologie Tilera ou si son investissement est tout simplement qu'un placement. En cas d'intégration du savoir-faire de Tilera, les processeurs pourraient équipés une future génération de serveurs Cisco pour les datacenters et les environnements de cloud computing.
L'équipementier américain a investi ou acquis d'autres sociétés dans ce domaine depuis quelques années, comme Celeno, spécialiste des semi-conducteurs pour les réseaux multimédia résidentiels; Procket Network, qui propose des processeurs gérant les trafic haut débit pour les routeurs et CoreOptics, dédiée aux réseaux de transport optique 100 Gigabits . La technologie Procket est au coeur du processeur de Cisco QuantumFlow, qui a commencé avec le routeur ASR 1000 lancé en 2008 et est également inclus dans le routeur de coeur de réseau CRS-3.
Etendre sa gamme de produit
Tilera commercialise les processeurs multicoeurs depuis 2007 et dispose de deux produits: les puces TILE64 et TILEPro dont la commercialisation est prévue pour début 2011. Un premier serveur basé sur TILEPro 512 coeurs est maintenant disponible. Un autre processeur de la gamme TILE-Gx, qui comprend 100 coeurs, sera présenté ce trimestre.
En matière financière, Tilera dit qu'il est proche de l'équilibre opérationnel et s'attend à atteindre la rentabilité cette année. Le tour de table de 45 millions de dollars seront utilisés pour accélérer le développement de sa gamme de processeurs de quatrième génération, développez les ventes, le marketing et les nouveaux produits. Cet appel à investissement a été mené par Artis Capital Management. En plus de Cisco, les autres investisseurs sont WestSummit Capital Management et Comerica Bank, plus les actionnaires déjà présents Walden International, Bessemer Venture Partners, Columbia Capital et Samsung Venture Investment Co.
Tilera est basée à San Jose, avec des bureaux à Westborough, au Massachusetts, Yokohama, Shanghai et Beijing. (...)
Appels à projet sur le cloud, la e-education et la e-santé
Pour la e-education, cet appel concerne :
- Les nouveaux processus de production de ressources et services numériques pédagogiques innovants ;
- la recherche liée aux usages des différents outils, ressources ou plateformes ;
- la dématérialisation des équipements, des outils et des ressources destinés à l'enseignement des sciences expérimentales, aux enseignements technologiques et professionnels.
L'appel sur la e-santé porte sur le développement :
- de capteurs pour la rééducation, le suivi et l'alerte ;
- de solutions de domotique et d'objets communicants ;
- de dispositifs médicaux communicants.
Le troisième, a trait au soutien des technologies pour l'informatique en nuage :
- la personnalisation des services d'infrastructure à la demande,
- la gestion et la virtualisation des données au sein des infrastructures à la demande
Les entreprises ont jusqu'au 29 avril (12 heures) pour répondre : http://www.industrie.gouv.fr/pratique/aide/appel/appels-a-projet.php
Les entreprises sélectionnées seront dotés d'aides en R&D prévues dans le cadre des « investissements d'avenir » (ex grand emprunt).
Beanstalk, un outil qui fédère les services du cloud d'Amazon
AWS Beanstalk est maintenant disponible pour utilisation par les développeurs Java. Pour commencer, le développeur transmet une application Java à Beanstalk, qui gère automatiquement les détails du déploiement et de l'allocation de ressources comme la capacité de calcul, le load balancing entre les serveurs, l'évolutivité maximum et minimum, ainsi que la surveillance du bon fonctionnement de l'application.
L'outil s'appuie sur les services AWS, y compris EC2, S3, Simple Notification Service, Elastic Load Balancing et Auto-Scaling. Sans Beanstalck, les clients sont obligés de faire interagir individuellement les services AWS. Parfois, cela exige que les développeurs écrivent du code et intègrent des API pour appeler les services. « C'est un moyen de mettre en commun la puissance d'utilisation du cloud et cela continuera à l'avenir », a déclaré Adam Selipsky, vice-président d'Amazon Web Services. « Certains clients ou ceux intéressés par notre offre nous ont dit qu'ils ne disposaient pas des compétences technique pour écrire du code ou qu'ils ne le souhaitaient pas, car ils préfèrent passer leur temps sur d'autres choses » précise-t-il. Une fois qu'un client transmet l'application Java, elle sera opérationnelle et en ligne en quelques minutes. Les utilisateurs de beanstalk seront en mesure de changer de CPU, la mémoire d'un serveur individuel et de déployer un serveur avec un niveau différent de la disponibilité, sur la base des besoins d'une application. Les développeurs peuvent modifier les paramètres automatiques d'évolutivité pour ajouter de nouveaux serveurs plus rapidement ou lentement.
Une simplification à portée de beaucoup de monde
Les développeurs ne sont pas tenus d'écrire de code supplémentaire pour utiliser ce service. « Il suffit d'écrire votre application Java à partir du logiciel Apache Tomcat , comme vous le feriez pour la déployer sur n'importe quelle infrastructure, la transmettre et elle fonctionne. Cela devrait plaire aussi aux entreprises qui s'inquiètent du verrouillage des fournisseurs de cloud. Avec ce service, elles pourront retirer leur application et l'exécuter ailleurs. » souligne le dirigeant.
Il n'y a pas de coût d'utilisation pour Beanstalk, (seules l'utilisation des différents services d'AWS sont payantes) ainsi nommé parce que, comme l'histoire de Jack et le haricot magique, « l'ascension du haricot est facile au début et impossible à terminer », a déclaré Adam Selipsky. Alors que la version initiale est compatible avec les applications Java, Beanstalk est conçu pour être étendu et fonctionner avec d'autres langages de programmation, conclut Amazon.
(...)
Silver Peak arrive en France et se dote d'un responsable
Eric Leblanc vient de rejoindre le fabricant d'appliances réseaux d'optimisation WAN pour les data centers au poste de responsable France et Europe du Sud. Il a désormais pour mission d'assurer le développement commercial des solutions Silver Peak en France et en Europe du Sud en créant et développant un réseau de partenaires dans ces territoires.
Eric Leblanc apporte à Silver Peak 18 ans d'expérience dans les nouvelles technologies et le management au niveau international. Avant de rejoindre le spécialiste de l'optimisation WAN pour les datacenters, il dirigeait la société Need IT qu'il avait lui-même créée. Il a précédemment occupé différents postes de direction chez Packeteer, Radware et 3Com.
Microsoft concurrence Salesforce.com sur son terrain
Voilà plusieurs mois que Microsoft prépare le marché français à l'arrivée de son application de gestion de la relation client en ligne, hébergée sur ses propres datacenters (*). Cette fois, Dynamics CRM Online est officiellement disponible, quatre mois après la mise à disposition de sa version bêta. Solution reposant sur une architecture multitenant, elle est directement concurrente de celle de Salesforce.com, leader mondial incontesté du CRM en ligne. Un rival qui a « ouvert les mentalités » dans ce domaine, a-t-on reconnu ce matin chez Microsoft France.
Comme annoncé, cette version « dans le cloud » précède de quelques semaines le produit à installer sur site, Dynamics CRM 2011, entièrement iso-fonctionnel. Par ce décalage de date, l'éditeur entend manifester une forte implication dans le cloud. Mais il conserve néanmoins deux modes de commercialisation pour son logiciel de CRM, afin de laisser le choix de l'un ou de l'autre à ses clients. Ceux-ci sont même invités à panacher les deux modes entre leurs différents utilisateurs, voire, à passer de l'un à l'autre au fur et à mesure de leurs évolutions. « Il y a une symétrie de développement entre les environnements cloud et 'on premise', souligne Sophie Jacquet, chef de produit chez Microsoft France. On peut mixer les proportions de consommation pour les modifier. »
A noter que sur le marché français (notamment), la version sur site peut également être hébergée chez un partenaire.
Pas de mauvaise surprise sur le prix, assure Microsoft
Aux Etats-Unis, l'offre CRM en ligne de Microsoft existe depuis plus de deux ans. Elle tardait en revanche à arriver en Europe. Sa version bêta, proposée sur 40 marchés depuis septembre 2010, a été téléchargée par 11 500 clients. Lancée mondialement hier, l'application peut être testée gratuitement pendant 30 jours. Et pour tenter de mordre les talons de Salesforce.com, Microsoft propose un prix d'appel jusqu'au 30 juin prochain : 31 euros par utilisateur et par mois, avec un engagement de douze mois. « Sans mauvaise surprise », affirme Sophie Jacquet, en assurant que le logiciel peut s'utiliser tel quel, sans surcoût. Au-delà du 30 juin, le prix passera à 40,25 euros par utilisateur et par mois. En revanche, Microsoft ne fait encore pas d'offres préférentielles de migration pour attirer les clients de Salesforce.com vers son produit Online. (.../...)
(*) Les datacenters hébergeant Dynamics CRM Online sont situés aux Etats-Unis, en Europe et en Asie. Pour les clients français, l'éditeur s'appuie sur son site de Dublin.
Illustration : Tableaux de bord sur Dynamics CRM Online et interface Outlook pour les utilisateurs de la messagerie (crédit : Microsoft)[[page]]
L'un des intérêts de Dynamics CRM est de pouvoir s'utiliser avec le client de messagerie Outlook. Ce dernier permet notamment de travailler hors connexion sur les données clients, puis de les synchroniser de nouveau avec CRM Online à la connexion suivante. Néanmoins, Outlook n'est pas incontournable. Les utilisateurs qui n'en disposent pas sur leur poste de travail pourront se contenter de l'interface web de Dynamics CRM Online. Attention toutefois, le seul navigateur accepté est Internet Explorer (7, 8 ou 9). On peut aussi recourir à un add-on fourni par un partenaire pour se servir, par exemple, d'un client messagerie Lotus Notes. Par ailleurs, l'intégration avec les services bureautiques en ligne Office 365 est prévue pour ce premier semestre.
Cliquer ici pour agrandir l'image : le fameux « pipeline » servant à visualiser les opportunités de concrétisation d'affaires sur les prochains mois.
Des offres complémentaires sur la Marketplace
Parmi les nouveautés de Dynamics CRM Online, Sophie Jacquet met en avant les capacités de personnalisation accrue qui permettront aux grands entreprises d'adapter l'application aux flux métiers des grands comptes. A l'autre bout du spectre client, la nouvelle tarification rapproche le produit des PME, desquelles l'éditeur s'était un peu éloigné avec la version 4.0 de son logiciel de CRM. Au passage, la responsable produit rappelle que le logiciel est pré-paramétré dans différents domaines, mais que l'expertise sectorielle est laissée aux partenaires. L'accès à la Marketplace en ligne permet déjà de puiser dans des offres complémentaires. Parmi les apports de la CRM Online, Vincent Poncet, ingénieur avant-vente chez Microsoft, fait remarquer la multiplication des fonctions de reporting : « Les cockpits de pilotage sont omniprésents pour surveiller l'activité de CRM » (capture d'écran ci-dessus). Il rappelle aussi l'intégration avec les réseaux sociaux et les capacités de scripts avancées pour bâtir des scénarios, par exemple, pour qualifier les demandes sur la partie service client.
Logica suit un projet chez Servair
Partenaire privilégié de Microsoft sur sa stratégie cloud, Logica a déjà engagé des réflexions avec plusieurs clients autour de Dynamics CRM Online. Parmi eux figure notamment Servair (restauration pour les compagnies aériennes). « Nous procédons par atelier et au bout de trois semaines, il est déjà possible de montrer au client une application pilote qu'il peut utiliser », explique Jean-François Jarno, directeur associé de Logica Business Consulting. Il confirme par ailleurs que les entreprises intéressées par l'offre se penchent aussi sur les notions de réversabilité entre version online et version sur site.
Actuellement, la base installée de l'offre CRM de Microsoft, lancée depuis 2003, réunit 460 clients dans l'Hexagone. Elle en compte 23 000 dans le monde.
Illustration : Tableaux de bord en temps réel sur Dynamics CRM Online et interface Outlook pour les utilisateurs de la messagerie (crédit : Microsoft) (...)
L'optimisation WAN bénéficie au cloud computing
Une étude d'Aberdeen Group a constaté que les entreprises qui utilisent des techniques d'optimisation WAN bénéficieront de réduction de coûts. Dans le rapport, « Cloud Services Redefine the Need for WAN Optimization », le cabinet a déclaré que le coût moyen d'utilisation des services réseaux par employé dans un environnement de cloud computing est réduit de moitié par rapport à celui d'un employé sur site. En pourcentage, selon Aberdeen, cela représente une augmentation du coût pour un employé qui utilise le cloud de l'ordre de 3,9%, comparativement à une hausse de 5,8% pour un employé sur site.
En outre, l'étude a montré que l'optimisation des applications est amplifiée quand elle est appliquée à des environnements cloud. Par exemple, le cabinet d'analyse a constaté que ces technologies de type accélération ou compression sur un système de VoIP améliorent de 19% l'application en entreprise, mais de 30% lorsque l'entreprise utilise des services de cloud computing.
De plus en plus d'acteurs combinent optimisation et cloud
De plus, Aberdeen Group constate que l'optimisation WAN serait en mesure d'atténuer certains des risques liés à des domaines tels que la gestion de la complexité du système, la perte de données et la surveillance du réseau. En complément du rapport, on constate que la plupart des constructeurs intègrent dans leurs solutions réseaux des services d'optimisation d'applicatifs. De la même façon, les éditeurs de solutions d'optimisation se tournent vers le cloud, comme le montrent les annonces de Riverbed par exemple.
SAP réorganise ses directions opérationnelles au niveau mondial
L'éditeur allemand SAP vient d'annoncer plusieurs promotions au sein de son encadrement global pour, dit-il, simplifier la structure de sa société et accélérer sa vitesse d'innovation. Ainsi José Duarte (en photo), qui était jusque-là président de SAP pour la zone EMEA (Europe, Moyen-Orient, Afrique), devient président de l'activité Services à l'échelle mondiale. Ses responsabilités englobent les entités SAP Consulting, SAP Education, SAP Custon Development et SAP Maintenance Go-to-Market.
Prenant la suite de José Duarte, c'est désormais Franck Cohen qui présidera SAP EMEA. Il assurait jusqu'à cette date la direction des opérations de cette zone géographique.
Franck Cohen, président de SAP EMEA
Eric Duffaut est nommé président des réseaux de distribution et de l'écosystème, au niveau mondial (Global Ecosystem & Channels). A ce poste, il est chargé des relations avec l'ensemble des partenaires, intégrateurs, éditeurs de logiciels, revendeurs et OEM. Ses attributions incluent la place de marché EcoHub, ainsi que l'équipe chargée de commercialiser l'offre Business ByDesign (solution de gestion « dans le cloud » pour PME) qui doit renforcer son réseau de partenaires revendeurs.
Les équipes d'Eric Duffaut (ci-dessus) se concentreront notamment sur le développement de la co-innovation avec les partenaires et l'extension des approches de vente multicanales sur tous les segments de clientèle (des PME aux grandes entreprises). SAP entend améliorer sa couverture du marché.
La responsabilité des ventes mondiales est confiée à Robert Enslin, qui était jusqu'alors président de SAP Amérique du Nord. Il est remplacé à la tête des activités américaines par Robert Courteau. Enfin, Sanjay Poonen devient président de Global Solutions Go-To-Market ce qui couvre notamment les solutions analytiques et d'optimisation des performances, de la Business Intelligence et de l'EIM (Enterprise Information Management), de la gestion du risque et des solutions par industries A ce poste, il rendra compte conjointement aux deux co-PDG, Bill McDermott et Jim Hagemann-Snabe.
Illustration : José Duarte, désormais président de l'activité Services de SAP au niveau mondial (crédit photo : SAP) (...)
Les directeurs financiers des entreprises cloud ready ?
Sans grande surprise, les systèmes de comptabilité financière sont les applications que les directeurs financiers ont le plus réticence à voir dans le cloud. Ils sont 37% à ne pas souhaiter la disparition de ces applications au sein de l'infrastructure de leur entreprise, comparativement à 13% qui ne souhaitent pas voir leur site web supprimé. Toutefois, les directeurs financiers sont toujours très désireux de voir leurs sociétés aller vers le cloud - près des trois quarts d'entre eux voudraient sortir les datacenters de leur bilan - mais elles ne sont pas pressés, seulement un quart des répondants s'attendent à ce que cela se produise dans les cinq prochaines années.
Pas uniquement le ROI
Et, contrairement aux affirmations selon lesquelles les coûts sont le principal moteur pour le déploiement du cloud, l'enquête a révélé que la plupart des directeurs financiers sont à la recherche d'un fournisseur de services garantissant de la résilience et la protection des donnée plutôt qu'un impressionnant ROI (Retour sur Investissement). Keith Tilley, directeur général Royaume-Uni et vice-président exécutif Europe de SunGard Availability Services, a déclaré: « lorsque vous sélectionnez un fournisseur de cloud, il semble, à l'heure actuelle, que la garantie de la résilience et la sécurité des données est beaucoup plus important que d'atteindre un significatif retour sur investissement. Bien que cette prudence est tout à fait légitime, déplacer vos données ou l'infrastructure informatique dans le cloud ne devraient pas nécessairement être considérés comme un risque, bien au contraire »
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