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Infrastructure serveur
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(14/01/2011 17:29:25)
Logica et Microsoft renforcent leur partenariat autour d'Azure
Pour s'imposer comme l'un des acteurs majeurs sur le terrain du cloud, privé et public, Microsoft doit renforcer rapidement la notoriété de sa plateforme Azure. Il lui faut s'appuyer sur des alliés convaincus et expérimentés. Il vient ainsi de renforcer ses liens avec Logica en nouant, autour des solutions Windows Azure, Hyper-V Cloud et Office 365, un partenariat couvrant l'Europe, le Moyen Orient et l'Afrique. Sur ce terrain, la SSII s'est déjà engagée sur plusieurs projets de déploiement Azure en France avec des sociétés telles que Talentsoft, Backelite et Ventadis (voir encadré).
« Le cloud qui représente entre 2 et 3% du marché IT global va doubler dans les trois à quatre ans, et lorsque nous discutons avec nos clients, nous voyons que ces technologies répondent à leurs attentes », expose José Lopez (en photo), membre du comité exécutif de Logica France, responsable de l'activité conseil. Si la réduction des coûts apportée par le cloud est l'un de ses atouts, ce n'est pas le plus important, estime-t-il en soulignant qu'il constitue surtout une solution flexible. « Les clients sont en perpétuelle mutation. Ils reprochent toujours au système d'information d'être un frein, notamment lorsqu'ils doivent se séparer d'une de leurs activités ou qu'ils procèdent à une fusion. »
Etre en avance de phase sur les technologies Azure
En 2010, il y a eu une adoption très rapide des solutions de communication, de collaboration et de gestion de contenus dans le cloud, rappelle José Lopez. Cette tendance se confirme sur d'autres applications comme la gestion de la relation client (CRM) : « L'année dernière, dans ce domaine, nous n'avons signé que des projets portant sur des solutions en ligne ». Mieux encore, il indique que dans l'industrie, six ou sept gros clients de Logica, « des sociétés du CAC 40 », réfléchissent actuellement à mettre dans le cloud leurs applications de messagerie et de collaboration.
Dans ce contexte, face à des technologies qui avancent très vite, il est vital de tester les dernières évolutions avant leur disponibilité sur le marché. « Le partenariat avec Microsoft va, d'une part, permettre à nos experts d'être en avance de phase, explique José Lopez. D'autre part, il permettra à nos ingénieurs de disposer de la même formation que le personnel de l'éditeur et de présenter aux clients des roadmaps sur les produits ». La SSII prend des engagements vis-à-vis de Microsoft sur un nombre d'ingénieurs formés et d'experts de niveau international. Cet accord s'accompagne d'une campagne de publicité commune au niveau européen sous le slogan « Cloud Power ».
Pour appuyer le choix d'Azure, José Lopez rappelle aussi que, contrairement à Amazon et son cloud EC2 qui offre un environnement IaaS (Infrastructure as a service), Microsoft propose une solution qui propose aussi des outils de développement et des applications dans le cloud.
(*) Au niveau du groupe Logica, le chiffre d'affaires lié au cloud est évalué entre 5 et 10% du CA global.
Illustration : José Lopez, responsable de Logica Business Consulting en France et membre du comité exécutif de Logica France (crédit photo : Logica). (...)
Le BlackBerry Enterprise Server en mode cloud arrive chez RIM
S'ils ont montré à quoi ressemblerait la nouvelle architecture de BES dans le cloud, ceux-ci ont donné peu de détails sur la manière dont ils envisageaient son déploiement. « Le lancement de cette version dépendra des partenaires, par exemple des opérateurs de télécommunications pour l'hébergement du service BES, à moins qu'il ne soit hébergé par RIM lui-même, » a déclaré Pete Devenyi, vice-président de la plate-forme communications chez RIM. « Pour l'instant, nous ne sommes pas encore en mesure de dire comment celui-ci sera mis en place, » a t-il ajouté.
Selon les analystes présents à la conférence, un service cloud permettrait à l'offre BES de s'adresser à un éventail plus large d'entreprises, car certaines ne sont pas intéressées par l'achat de serveur physique. « Les petites entreprises pourraient investir dans un BES hébergé dans un cloud. Même les grandes entreprises pourront délocaliser une partie de leur infrastructure dans le cloud, » a encore déclaré Pete Devenyi lors d'un entretien.
Une unification des services dans le nuage
L'architecture créée par RIM pour installer BlackBerry Enterprise Server dans le cloud permet d'unifier la BlackBerry Messaging Interface avec les différents logiciels, mais aussi la base de données de BES. « L'interface permettra également à des éditeurs de tierce partie de proposer des options à l'intérieur de BES, » a ajouté Pete Devenyi. Considéré comme le fer de lance de la messagerie sécurisée au niveau mondial, BlackBerry Enterprise Server est largement utilisé par les entreprises financières mais aussi par toutes celles qui ont besoin de protections en matière de cryptage et de sécurité. Pour recevoir des emails et autres messages, les smartphones BlackBerry communiquent en permanence avec le serveur BlackBerry Enterprise Server situé dans le datacenter de leur entreprise. Selon RIM, il existe actuellement plus de 250 000 serveurs BES actifs dans le monde.
Annuels Intel : Résultats records en 2010 et optimisme pour 2011
Intel a déclaré un bénéfice net de 3,4 milliards de dollars pour le trimestre fiscal clos le 25 décembre 2010, en hausse de 48% par rapport au même trimestre en 2009. Le bénéfice par action est de 0,59 dollars, supérieur aux 0,53 $ prévus par les analystes interrogés par Thomson Reuters. En termes de revenus, le dernier trimestre a affiché 11,5 milliards de dollars, une augmentation de 8% par rapport au même trimestre l'an dernier. Les analystes avaient prévu des recettes à 11,37 milliards de dollars.
On note que l'activité Data Center d'Intel a enregistré 2,5 milliards de dollars de recettes pour le dernier trimestre, comparativement au 2 milliards de dollars du quatrième trimestre 2009. Le Data Center Group propose des produits pour les serveurs et les systèmes de stockage. « La croissance sur le marché des entreprises a été forte, en particulier sur le segment des serveurs, en raison d'une forte demande de la part des professionnels et des datacenters », a déclaré Stacy Smith, directeur financier d'Intel, dans un commentaire publié sur le site d'Intel. Le chiffre d'affaires de l'activité client PC a généré 8,03 milliards de dollars par rapport à 7,76 milliards de dollars au 4eme trimestre 2009.
Pour toute l'année fiscale 2010, Intel a engrangé un revenu de 43 milliards de dollars, en hausse de 24% par rapport à l'exercice précédent. Intel espère un exercice 2011 aussi fructueux. « 2010 a été la meilleure année dans l'histoire d'Intel. Nous pensons que 2011 sera encore meilleure », a déclaré Paul Otellini, CEO d'Intel, dans un communiqué. Pour le premier trimestre de 2011, le fondeur de Santa Clara prévoit un chiffre d'affaires d'environ 11,5 milliards de dollars. Stéphane Nègre, PDG d'Intel France souligne que cette perspective est exceptionnel au regard des effets saisonniers qui habituellement diminuent le chiffre d'affaires. Il a par ailleurs expliqué que le marché hexagonal avait également de bonnes performances sans dévoiler de chiffres, ni de pourcentage.
Sandy Bridge et mobilité
Les deux dernières semaines ont été très denses pour Intel. La société a annoncé la semaine dernière le lancement de sa dernière génération de processeurs Core basés sur l'architecture Sandy Bridge, qui comprennent un processeur et un circuit graphique sur une seule puce. Ces processeurs devraient représenter plus de 30% des revenus de la compagnie sur l'exercice 2011, a déclaré Paul Otellini. De plus, Intel et Nvidia ont également mis fin à une longue bataille juridique en signant un accord de licences croisées, en vertu de laquelle le fondeur de Santa Clara a accepté de payer au spécialiste des architectures graphiques 1,5 milliard de dollars. Intel va verser 3,6 millions de dollars par an à Nvidia jusqu'en janvier 2016.
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Si la position d'Intel reste dominante dans l'éco-système PC, elle tente maintenant de se faire une place sur le marché des smartphones et des tablettes, qui est largement dominé par ARM. Les tablettes embarquant un composant Intel Oak Trail sont attendues à la fin de ce trimestre. Dans le domaine du smartphone, il faudra attendre le Mobile World Congress de Barcelone, en février prochain, pour l'annonce d'une puce de faible puissance, connue sous le nom de code Medfield et basée sur un coeur Atom. Les smartphones intégrant des puces Atom devraient arriver plus tard cette année, a précisé Paul Otellini. Ce dernier a indiqué que la société va mettre en oeuvre toute sa technologie pour proposer des puces moins gourmandes en énergie. Ainsi, l'abaissement de la gravure en 22 nanomètres à la fin 2011 pourrait apporter une réponse et concurrencer ARM qui monte en puissance. Stéphane Nègre a rappelé que les laboratoires de recherche d'Intel sur les smartphones sont basés en France. Celui de Toulouse et de Sophia Antipolis sont en charge de la partie hardware et Montpellier est dédié à l'applicatif.
Bataille avec ARM à plusieurs niveaux
Microsoft a annoncé au CES que son prochain système d'exploitation Windows serait porté sur l'architecture ARM. Paul Otellini a déclaré que ce qui ressemble à un revers potentiel pour Intel pourrait en fait bénéficier la compagnie. « Ce rapprochement permettra de mieux comprendre les attentes et les besoins des terminaux mobiles et donc d'avoir une influence sur les prestations que nous fournissons », a suggéré le dirigeant d'Intel. Il constate que le soutien de l'OS de Microsoft pourrait être l'occasion pour ARM de progresser sur le marché du PC, même si ce marché a ses spécificités et ses exigences de performance, note Paul Otellini. Le PDG de ARM, Warren East, a toutefois déclaré la semaine dernière que son entreprise ne vise absolument pas le marché des ordinateurs, mais plutôt celui des serveurs avec des puces basse consommation en sus du segment des des tablettes et des smartphones. Les tablettes sous Windows 7 fonctionnant avec des puces Intel seront commercialisées à la fin de ce trimestre. Le fondeur développe conjointement avec Nokia son propre système d'exploitation mobile pour les terminaux mobiles appelé Meego (une base Linux en fait), qui devrait animer les tablettes plus tard cette année, a déclaré Paul Otellini.
Le fondeur souhaite aussi donner un second souffle au segment des netbooks en ajoutant des fonctionnalités à ses puces Atom et en essayant de baisser les prix des ses équipements sur les marchés émergents. Atom se révèle aussi être un succès dans les systèmes embarqués, selon le PDG d'Intel. « Nous gagnons des parts de marché sur ce segment par la volonté de changer de l'architecture des puces ARM et MIPS » a conclu malicieusement Paul Otellini. Stéphane Nègre rappelle que cette orientation s'est déjà traduite par l'intégration de puces Atom au sein de la Freebox Revolution. Il a indiqué que Bouygues Telecom et Orange allaient aussi intégrer ces processeurs dans leur box.
Illustration : Paul Otellini, CEO d'Intel, crédit Photo : D.R
(...)(13/01/2011 11:58:30)iPad, Oracle, Google : Wozniak revient sur l'année 2010
La reconnaissance vocale doit avancer pour être capable d'« interpréter une grande variété de commandes », a déclaré Steve Wozniak, lors d'un événement dans la Silicon Valley. Le gourou a également salué l'iPad Apple et considère les tablettes sous Android comme les principaux concurrents. Il émet des doutes sur les capacités de Microsoft a à devenir un acteur important sur ce marché. En ce qui concerne Windows, il porte « trop de sentiments négatifs » sur l'OS de Microsoft basé sur ses propres expériences.
Il s'est ensuite prononcé sur les acquisitions d'Oracle et sur Google. « Les opérations de croissance externe d'Oracle s'apparentent à la volonté de rivaliser avec HP » souligne l'ancien employé de HP. Il avoue sa préférence pour Google, qui a un modèle économique conçu comme celui de la télévision, dans lequel il offre des services gratuits et les monétisent avec de la publicité.
Le SSD et fier d'Apple
Pour les entreprises, Steve Wozniack souligne la tendance récente de passer à la technologie Flash NAND pour les disques durs. Déjà, un dixième du trafic Internet provient de puces NAND Flash au lieu de disques durs classiques, déclare le directeur scientifique de Fusion-io, spécialiste de cartes de mémoire cache en Flash.
Celui qui le premier a quitté Apple en 1981, pour ensuite y retourner au milieu des années 80, s'est déclaré fier des récents lancements de son ancienne société. Il a cité les succès du téléphone portable iPhone, le lecteur de musique iPod, la tablette iPad, et les magasins de détail en ligne d'Apple, mais les exégètes auront remarqué l'absence de l'Apple TV dans son concert de louanges. (...)
Sigma construit son 3ème datacenter
Cette activité représente près du tiers de son chiffre d'affaires, qui était de 49 millions d'euros (ME) sur l'exercice 2009. Ce troisième datacenter sera situé sur un autre lieu que les deux centres de données actuels, basés au siège de la société. Il aura aussi d'autres caractéristiques. « Des capacités supplémentaires pour anticiper la croissance de ce marché, nous explique Christophe Le Jeune, responsable du pôle infogérance de Sigma, mais aussi les derniers niveaux de services, une gestion de l'énergie différente (puisque les coûts de l'électricité vont augmenter de 10% dans les années qui viennent) et des possibilités de colocation, ce qui sera un atout supplémentaire vis-à-vis de nos clients ».
La société se montre particulièrement optimiste sur ce marché de l'infogérance d'infrastructures qui est son axe de développement privilégié. Elle s'adresse ainsi aux PME de plus de 200 postes, des entreprises le plus souvent multi-sites, et compte aussi quelques grands comptes, sachant que ces grands comptes sont plutôt l'apanage des grandes SSII. Sigma vise un marché intermédiaire où les PME régionales et multi-régionales foisonnent, ce qui explique ses croissances de 9% en 2009, de 15% en 2010, de 20% prévus en 2011 pour l'infogérance d'infrastructure.
Nos clients doivent avoir du haut de gamme
« Nous sommes parvenus sur ce marché, note Christophe Le Jeune, à nous différencier par notre capacité à prendre en charge l'infrastructure des systèmes d'information d'un client car nous avons des exigences de disponibilité très élevées. Nos clients doivent avoir du haut de gamme, sans en supporter le coût, telle est notre conception de l'infogérance ». Sigma propose également des services d'infrastructures à la demande, stockage à la demande, machine virtuelle, par exemple et de la gestion de parcs.
Sigma, outre son activité classique de SSII (conseil et intégration), celle d'infogérance qu'il développe fortement, édite des logiciels métiers et des logiciels transverses. Avec 41% du chiffre d'affaires, l'édition est d'ailleurs la première activité de Sigma, suivi du conseil et de l'intégration, 30%, et de l'infogérance, 29%. La société recherche des possibilités de croissance externe pour renforcer ses compétences dans l'infogérance à distance et l'intégration de systèmes. « Une entreprise proche de nos méthodes et avec une clientèle complémentaire « note Christophe Le Jeune.
Microsoft va remplacer Bob Muglia à la tête de sa division Serveurs
Bob Muglia (en photo), président de l'activité Serveurs et Outils de Microsoft, et cadre exécutif de longue date de l'éditeur de Redmond, va quitter son poste cette année. C'est ce qu'annonce un mémo adressé hier par Steve Ballmer à l'ensemble des collaborateurs, mémo également publié sur le site de la société. C'est le troisième dirigeant d'importance à quitter la société depuis l'été dernier. En septembre, le patron de sa division Business, Stephen Elop, a pris la tête du constructeur finlandais Nokia. Et en octobre, c'est l'artisan de sa stratégie cloud, le visionnaire Ray Ozzie, qui annonçait son départ « en retraite ». En mars déjà, Robbie Bach, président du groupe Loisirs et terminaux (Entertainment & devices), était parti.
Le titre du message de Steve Ballmer annonce la couleur. Des changements vont s'opérer au sein de l'activité dirigée par Bob Muglia : STB (Servers and Tools Business). En préambule, le patron de Microsoft rappelle que cette division ne pèse pas moins de 15 milliards de dollars et que, de fait, il y en a très peu de cette ampleur dans l'industrie logicielle (cf le classement publié la semaine dernière par PricewaterhouseCoopers). « Nous avons posé les fondations pour une génération entière d'applications métiers (...), estime Steve Ballmer. Nous sommes prêts à aller de l'avant dans l'ère du cloud computing », poursuit-il en évoquant la conférence PDC d'octobre dernier où l'avancement de la plateforme Windows Azure fut largement présenté.
Le bon moment pour changer de direction
Mais le patron de Microsoft explique aussi que « le meilleur moment pour penser au changement, c'est lorsque l'on se trouve dans une position de force. Or, c'est là où nous en sommes avec STB. Bob Muglia et moi avons parlé de l'activité en général et de ce qu'il était nécessaire de faire pour accélérer notre croissance. Dans ce contexte, nous avons décidé qu'il était temps, maintenant, de mettre en place une nouvelle direction pour STB. C'est simplement la reconnaissance que toutes les activités traversent des cycles et requièrent des talents nouveaux et différents pour les gérer à travers ces cycles. Bob a été un partenaire remarquable tout au long de ce processus et lui et son équipe de direction ont mis en place la bonne stratégie. ». En pointillé du mémo, on devine que Bob Muglia ne semble plus être la bonne personne, désormais, pour poursuivre le développement de l'activité.
Bob Muglia accueillera son remplaçant
« Dans la foulée de ce changement de direction, Bob a décidé de quitter Microsoft cet été, poursuit Steve Ballmer. Il continuera à gérer activement l'activité Serveurs et Outils pendant que je mène une recherche interne et externe pour le remplacer. Bob accueillera le nouveau responsable et sera chargé de projets supplémentaires pour moi. » Le patron de Microsoft rappelle également que Bob Muglia a fondé et dirigé l'activité Serveurs de l'éditeur depuis l'origine. « Il a conduit nos divisions Développeurs, Office et terminaux mobiles, ainsi que des pans importants de nos activités Windows NT et Online Services. »
Comme président de l'activité Serveurs et Outils, il a supervisé le développement de produits, parmi lesquels Windows Server, SQL Server, Visual Studio et System Center, notamment. Plus récemment, il a guidé l'entrée de la société dans le cloud computing et le lancement de la plateforme Azure.
Illustration : Bob Muglia, président de l'activité Serveurs et Outils (STB). Crédit photo : Microsoft
AMD remercie son PDG, Dirk Meyer
Dirk Meyer quitte la présidence d'un commun accord avec le conseil d'administration. AMD a nommé Thomas Seifert, directeur financier, comme directeur général par intérim. Ce dernier a rejoint AMD en 2009, il était auparavant COO et CFO de Qimonda AG. Le fondeur a indiqué qu'il ouvrait la procédure de recrutement d'un nouveau PDG.
Dirk Meyer a accédé au poste de CEO en 2008 en remplacement d'Hector Ruiz, alors que la société faisait face à des difficultés financières. Entré en 1995 chez AMD, il a été le principal artisan de la réorganisation de la société avec la création d'une entité indépendante sans moyen de production, GlobalFoundries. Plus récemment, après quelques retards, le groupe a présenté des puces basées sur l'architecture Fusion, qui associent un processeur et des composants graphiques dans une seule puce. Il a aussi négocié la fin des hostilités avec Intel et reçu une somme estimée à 1,25 milliards de dollars. Malgré ces annonces, la société traverse toujours des difficultés financières. En octobre, AMD a affiché une perte nette au troisième trimestre de 118 millions de dollars.
Donner un nouveau souffle
« Le Conseil estime avoir la possibilité de créer de la valeur accrue pour les actionnaires. Il faudra pour cela que l'entreprise ait une croissance importante, s'approche du leadership sur le marché et génère des rendements financiers supérieurs. Nous croyons qu'un changement de direction à ce moment permettra d'accélérer la capacité de l'entreprise à atteindre ces objectifs », a déclaré AMD dans un communiqué.
Pour rassurer les marchés surpris du départ du dirigeant, AMD a également annoncé qu'il s'attendait à un chiffre d'affaires d'environ 1,65 milliards de dollars pour le quatrième trimestre fiscal de 2010. Ce serait légèrement plus élevé que l'estimation des analystes interrogés par Thomson Reuters. La société annoncera ses résultats du quatrième trimestre le 20 janvier prochain.
Crédit Photo: D.R
(...)(11/01/2011 11:07:43)Salesforce.com rachète Dimdim pour communiquer en temps réel
Pour ajouter des fonctions de communication en temps réel à son outil de collaboration Chatter, lancé en juin et très vite adopté par de nombreux clients, l'éditeur californien Salesforce.com vient de s'offrir la société Dimdim pour 31 millions de dollars. Créée en 2007 par DD Ganguly et Prakash Khot, la start-up a développé des applications de conférence web, de présentation, de notification de présence et de partage d'écran et de messagerie, le tout accessible en mode hébergé à partir d'un navigateur. Elle est installée aux Etats-Unis, dans le Massachussetts, ainsi qu'à Hyderabad, en Inde.
Le succès rencontré par Chatter, aujourd'hui déployé par 60 000 clients selon Salesforce.com, incite ce dernier à renforcer cette solution avec laquelle il affiche l'objectif d'importer dans les entreprises le modèle popularisé par Facebook. En décembre, sur sa conférence Dreamforce, le spécialiste de la gestion de la relation client dans le cloud a annoncé la possibilité d'accéder gratuitement à son logiciel de collaboration sur l'invitation d'un utilisateur payant. Une option qui ouvre Chatter aux utilisateurs qui ne sont pas clients de l'application de CRM Salesforce.
Des comptes Dimdim encore ouverts quelques semaines
A l'attention des utilisateurs de son service, Dimdim explique sur son site que les comptes mensuels seront ouverts jusqu'au 15 mars et les comptes annuels jusqu'à la fin de la date d'abonnement prévu. Les documents chargés sur la plateforme ne seront plus accessibles après l'expiration de cette date. Quant au code Open Source proposé par Dimdim, il sera toujours disponible sur SourceForge.net, mais la société ne contribuera plus au projet.
Lors de sa précédente opération de rachat, en décembre, la société de Marc Benioff avait choisi d'acquérir Heroku, plateforme PaaS destinée au développement d'applications en Ruby. Sur Dreamforce, Salesforce.com a également dévoilé Database.com qui doit fournir à ses clients une infrastructure de base de données.
Illustration : capture d'écran de Dimdim (crédit : SourceForge.net)
Selon Forrester, l'écart se resserre entre serveurs x86 et RISC
Selon le rapport « x86 Servers Hit The Hight Notes » publié par le cabinet anglo-saxon Forrester, il y a eu un abandon progressif des serveurs Unix RISC au profit des systèmes x86 qui ont considérablement mûri ces dernières années. L'auteur de l'étude, Richard Fichera, explique notamment qu'auparavant les entreprises n'avaient pas d'autre choix que d'utiliser des serveurs Unix RISC haut de gamme pour certains traitements même si l'option était fort couteuse. Toutefois, le jeu a changé l'an dernier quand Intel a introduit ses puces Xeon 7500 et 6500. « Avec cette famille de processeurs, Intel a fondamentalement modifié la dynamique de ce segment du marché des serveurs. Ces processeurs permettent désormais aux fabricants de systèmes de construire des serveurs x86 qui sont des alternatives réalistes sur le marché des systèmes moyenne gamme RISC/Unix », écrit-il.
Mais il y a aussi d'autres facteurs à prendre en compte. Richard Fichera souligne que les fournisseurs de systèmes ont considérablement amélioré la qualité de leurs serveurs, notamment pour l'accès et la quantité de mémoire grâce à l'utilisateur de jeux de composants propriétaires. Il a également expliqué que les systèmes d'exploitation pour systèmes x86 se sont bonifiés au niveau des performances, de la stabilité et de la montée en charge.
Des systèmes RISC encore plus performants
Toutefois, le rapport continue de montrer que, malgré ces améliorations, il existe encore un écart considérable entre les solutions RISC et x86. L'analyste fait par exemple valoir que le benchmark applicatif Two-Tiers de SAP démontre que les systèmes x86 ont encore trois ou quatre ans de retard sur les meilleures offres RISC. «Les plates-formes x86 ont connu de nombreuses améliorations ces 10 dernières années et elles ont été proportionnellement plus élevées que celles des systèmes RISC. Il semble que, avec une petite marge d'erreur, le résultat x86 le plus haut est environ égal à la meilleure performance RISC des trois à quatre précédentes années ». L'analyste indique également que les solutions RISC ne sont pas équivalentes, certains constructeurs ne sont que 50% supérieurs aux serveurs X86. Plusieurs processeurs et OS sont aujourd'hui disponibles sur le marché : Sparc/Solaris, Power7/Aix, Itanium/HP-Ux...
Ce qu'il va être intéressant de suivre dans les prochains mois, c'est si l'arrivée des prochaines puces X86 d'Intel va changer la donne. Richard Fichera note sur un blog hébergé par notre confrère ComputerWorld que l'amélioration des performances des serveurs repose en grande partie sur le travail réalisé sur les processeurs et que l'arrivée des Xeon Sandy Bridge EP reposant sur le coeur du Core i7-2600K 32 nm devrait permettre d'accroitre les performances de 50 à 100%
Illustration : HP Proliant sur base Xeon 7500
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