Flux RSS

Infrastructure serveur

Si vous souhaitez recevoir toute l'information "Mot Clé" de notre feed RSS,Inscrivez-vous

2924 documents trouvés, affichage des résultats 611 à 620.

< Les 10 documents précédentsLes 10 documents suivants >


(25/02/2011 10:12:22)

Le Cebit 2011 très connecté et très cloud

Pendant européen du salon CES de Las Vegas, organisé en janvier, le CeBit de Hanovre est, depuis le milieu des années 80, l'événement high-tech référence du vieux continent. Cependant, la crise économique de 2008 a sérieusement réduit l'ampleur du show allemand. Cette année, environ 4 200 sociétés seront présentes à la Deutsche Messe, alors que l'édition 2006 comptait pas moins de 6 200 exposants. Ces dernières années, certains géants comme Samsung, Toshiba, ou Philips, ont même fait l'impasse sur l'événement. Les organisateurs se veulent toutefois rassurants. « Les entreprises ont de grandes attentes pour cette édition du CeBit » a souligné Ernst Raue, l'un des dirigeants du salon. « Elles sont déterminées à profiter de cet événement pour de nouvelles opportunités et une reprise de la croissance ».

Le salon, qui attire près de 700.000 visiteurs, a d'ailleurs été réorganisé en quatre plateformes bien distinctes ; CeBit pro pour les professionnels, CeBit gov pour le secteur public, CeBit lab pour la recherche et CeBit life pour les dernières tendances en matière d'électronique grand public.

Un monde ultra connecté et orienté cloud


Thème majeur de ce CeBit 2011, le Cloud Computing. Ce concept, traduit en français par « informatique dans le nuage » (ou « informatique dématérialisée »), repose sur les services et les technologies de l'information fournis par des ordinateurs et des serveurs répartis dans le monde, et reliés entre eux par Internet. Cette révolution annoncée permettrait aux entreprises de se passer de serveurs propres (elles utiliseraient la puissance de calcul et de stockage de machines distantes), et aux consommateurs d'utiliser des logiciels et de la mémoire accessibles à distance, et non plus stockés sur leurs ordinateurs. C'est d'ailleurs cette logique qui anime le futur système d'exploitation Google Chrome OS. Les PC et netbooks s'allumeront en quelques secondes, et la plupart des fonctionnalités (traitement de texte, multimédia, etc.) seront accessibles via Internet. La principale conférence du salon sera ainsi axée sur le « cloud », et pas moins de 1000 forums, débats et ateliers tourneront autour de cette notion.

De manière générale, de nombreuses annonces du CeBit devraient concerner des solutions connectées. Alan Mulally, PDG de Ford, doit notamment exposer les avancées du secteur automobile en matière de technologies embarquées : accès aux webradios, surf en WiFi depuis une tablette pour les passagers arrière, affichage des cartographies en ligne pour le conducteur, etc. Une « Smart Home », exposée sur le salon, servira aussi d'illustration concrète à une vie ultra connectée. La maison high-tech du futur permettra de contrôler ses équipements à distance, depuis son smartphone, de réduire sa consommation énergétique en fonction de ses besoins, mais aussi de profiter de réfrigérateurs, de pèse-personne ou de téléviseurs intelligents, ou de commander des appareils directement par la voix ou un geste de la main.

La 3D et les tablettes en vedette


Côté produits, le CeBit 2011 s'inscrit dans la lignée du CES de Las Vegas de la même année. Les tablettes, alternatives ou remplaçantes des ordinateurs portables, investiront les stands de nombreux constructeurs, tels qu'Asus, Acer, Toshiba ou AOC. Selon le cabinet IDC, le marché des tablettes tactiles, inauguré l'année dernière par l'iPad d'Apple, représentera plus de 44 millions de ventes cette année, contre 17 millions en 2010.

Autre tendance forte de ce salon, la 3D. Les images en relief sont désormais proposées dans la plupart des équipements high-tech : téléviseurs, appareils photo, caméscopes, PC portables, smartphones, tablettes, consoles portables, etc. Si les contenus sont encore peu nombreux, les fabricants proposent aujourd'hui aux consommateurs de créer leurs propres photos et vidéos en trois dimensions, et de les visualiser sur des écrans ne nécessitant pas de lunettes spécifiques. C'est le cas notamment sur la nouvelle gamme de produits de LG (téléphones mobiles et tablettes).

Le coup d'envoi du CeBit 2011 sera donné le lundi 28 février par la chancelière allemande Angela Merkel en compagnie du Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan, dont le pays est cette année l'invité d'honneur du salon.

(...)

(21/02/2011 17:44:11)

Le superordinateur Watson d'IBM a imposé sa loi à Jeopardy

Au total des deux parties, Watson a amassé un total de 77 147 dollars, comparativement à 24 000 dollars pour Ken Jennings et 21 600 dollars pour Brad Rutter. Ken Jennings détient le record du plus grand nombre de parties consécutives gagnées à Jeopardy, soit 74. Ses gains à vie se chiffrent à 2,5 millions de dollars. Brad Rutter détient quant à lui le record des gains à l'émission, soit 3,2 millions de dollars.

L'usine d'IBM Canada à Bromont a grandement contribué à cette victoire, puisque c'est à cet endroit que sont conçus de nombreux composants des 90 serveurs P750 utilisés dans la conception de Watson. Chacun de ces serveurs coûte environ 300 000 dollars. « Nous ressentons surtout une grande fierté. Ce fut très serré hier soir (mercredi), mais nous avons pu l'emporter, ce qui nous permettra de remettre la bourse du vainqueur (1 million de dollars américains) à des oeuvres de charité », raconte le directeur en chef d'IBM Bromont, Raymond Leduc, en entrevue.

Plus qu'une contribution matérielle, l'usine a également joué un rôle stratégique dans la mise au point de Watson: « Nous avons également participé au développement de la stratégie de vérification électrique et contribué à solutionner les défis thermiques liés à l'intégration de puces d'aussi grande puissance afin qu'elles offrent des performances sans faille dans les serveurs », explique Éric Paradis, spécialiste consultant en technologies de l'information chez IBM Canada à l'usine de Bromont.

Tout le monde a pu voir Watson en action

Pendant la deuxième portion de la première partie (mardi soir) et pendant la finale de mercredi, l'usine de Bromont a fonctionné à 50 % de sa capacité pour permettre à tous les employés de regarder les exploits de Watson en direct. « Nous avons divisé l'équipe en deux et tout le monde a pu voir Watson en action », précise Raymond Leduc.

Ce dernier affirme qu'IBM vise à présent d'autres applications pour son superordinateur, notamment au niveau médical. « L'ordinateur peut aider les médecins avec leurs diagnostics dans des cas très complexes. À ce niveau, nous discutons déjà avec le Columbia University Medical Center et avec l'University of Maryland School of Medicine », dit-il.

M. Leduc ajoute que les possibilités sont infinies avec Watson, qui pourrait également prendre en charge la planification des systèmes routiers des municipalités afin de mieux gérer les problèmes de circulation, ou même aider des clients avec leur service à la clientèle... « C'est très motivant car ça représente un futur très prometteur pour l'usine d'IBM Bromont », affirme-t-il.

IBM a choisi de remettre la bourse de 1 million de dollars aux organismes de charité Vision Mondiale et au World Community Grid. Ken Jennings et Brad Rutter ont reçu respectivement 300 000 dollars et 200 000 dollars pour leur participation à l'affrontement.

Denis Lalonde est rédacteur en chef du magazine canadien Direction informatique (publié à Montréal). (...)

(21/02/2011 17:01:24)

Intel veut recruter 4 000 collaborateurs aux Etats-Unis

Le groupe américain Intel qui emploie actuellement 82 000 employés, cherche à embaucher du personnel « permanent et hautement qualifié », comme l'a souligné son PDG  Paul Otellini lors d'un discours effectué à Hillsboro, dans l'Oregon. La semaine dernière, le président américain Barack Obama y a visité une usine de microprocesseurs dans le cadre d'une action visant  à promouvoir l'innovation et maintenir la compétitivité. La veille, il avait rencontré les dirigeants des plus grandes entreprises du secteur IT, notamment le PDG d'Apple, Steve Jobs, et Mark Zuckerburg, le patron de Facebook.

Les nouvelles recrues travailleront au développement des produits, à la recherche ainsi qu'au développement, sur des domaines qui couvrent l'exploration de nouveaux matériaux pour créer des transistors encore plus petits, jusqu'aux produits qui transforment la façon dont les soins de santé et l'éducation sont délivrés. Les candidats devront également travailler sur les technologies du futur, comme la réalité virtuelle ou des ordinateurs capables de deviner ou d'anticiper les besoins de l'utilisateur. La firme de Santa Clara a également annoncé qu'elle allait investir environ 5 milliards de dollars pour construire une usine de processeurs  à Chandler, en Arizona.

Des fonds pour construire  une usine dans l'Oregon

L'usine sera dédiée à la fabrication de puces pour les ordinateurs, l'électronique grand public et les appareils mobiles, Intel a ajouté dans un communiqué que la construction de l'usine commencerait au milieu de cette année et qu'elle devrait être achevée en 2013. Ces 5 milliards de dollars s'ajoutent aux 6  à 8 milliards de dollars engagés par le fondeur pour fabriquer des processeurs pour PC, smartphones, équipements électroniques grand public et systèmes embarqués. Les fonds serviront à construire une usine dans l'Oregon et à moderniser les structures qui conçoivent des processeurs utilisant le nouveau processus 22-nanomètres,  des puces plus rapides et moins gourmandes en énergie que celles à 32 nm. A l'époque, Intel avait déclaré que cet investissement de 6 à 8 milliards de dollars se solderait par 6 000 à 8 000 emplois créés dans le bâtiment aux États-Unis au cours de la phase de construction, et qu'il finirait à terme  par créer jusqu'à 1 000 emplois hautement qualifiés et à haut salaire dans le secteur de l'industrie.

Illustration : l'une des usines d'Intel (crédit : D.R.)

(...)

(21/02/2011 13:07:10)

Qualcomm propose de créer des jeux en réalité augmentée sur smartphone

Le fabricant américain de puces Qualcomm fonde de grands espoirs sur les jeux en réalité augmentée. Il fournira la première version de son kit de développement logiciel au deuxième trimestre de 2011. En attendant, il a fait plusieurs démonstrations en réalité augmentée pour les smartphones sous Android lors du salon des mobiles de Barcelone, le Mobile World Congress. 

Les jeux ont été développés en utilisant son kit de développement logiciel. La réalité augmentée se réfère à la façon dont le contenu généré par ordinateur est superposé à une vue via une caméra en direct du monde réel. On "augmente" ainsi ce point de vue avec des informations supplémentaires.

La plateforme de réalité augmentée de Qualcomm fonctionne par la reconnaissance visuelle d'éléments dans la vue filmée, auxquels on ajoute d'autres éléments calculés par ordinateur. D'autres systèmes peuvent utiliser un téléphone à récepteur GPS, une boussole et un accéléromètre pour déterminer où ils sont et dans quelle direction ils vont afin d'ajouter des informations de localisation pertinentes. 

Qualcomm a présenté un match de basket joué avec une impression de panneau de basket-ball fixé à un mur. Le logiciel identifie le panneau en images. Le but du jeu est de marquer. Comme les joueurs se déplacent autour de leur téléphone, ils peuvent tirer depuis des angles différents. Permettre aux joueurs de se déplacer dans le monde réel, avec l'adaptation des jeux à ces mouvements. C'est ce que la réalité augmentée ajoute à l'expérience, a déclaré Roy-Laurent Ashok Inigo, en charge du développement chez Qualcomm.  

Le fondeur a organisé un concours de jeux en réalité augmentée et a reçu une cinquantaine de demandes. Le gagnant de ce défi est un jeu appelé Paparazzi, où le joueur devient un paparazzi virtuel. Outre les jeux, Qualcomm prévoit que la technologie soit utilisée pour améliorer la publicité et l'éducation.

Photo : la réalité augmentée présentée par Qualcomm lors du salon du mobile de Barcelone (D.R.) (...)

(18/02/2011 17:17:59)

Annuels Bull : la croissance s'est accélérée au 2e semestre

(Mise à jour) Deux mois après avoir présenté sa stratégie BullWay, avec laquelle il affiche l'ambition de devenir, en trois ans, l'un des leaders européens des systèmes numériques critiques, Bull présente des résultats intéressants sur son exercice 2010. Son chiffre d'affaires a progressé de 12% à 1,24 milliard d'euros, à taux de change et périmètre courants par rapport à 2009 (+2,7% en organique, c'est-à-dire à taux de change et périmètre constants d'une année sur l'autre). Après un premier semestre en retrait, la croissance a repris au troisième trimestre (+4,1%) pour s'accélérer sur le quatrième (+11,6%). Sur l'année, les prises de commande se sont élevées à 1,31 milliard d'euros, soit une augmentation de 11,4% par rapport à l'an dernier (+3,7% en organique). 

« L'entreprise est mobilisée pour progresser », a commenté le PDG de Bull, Philippe Vannier, en faisant référence au programme BullWay dont l'organisation est en cours de déploiement. Il a également rappelé qu'un audit du groupe avait été réalisé avant l'été. Ces derniers mois ont donc constitué « une période assez particulière où l'on a pu tester la volonté des équipes à assurer cette transformation. » Et la période allant de juillet 2010 à l'été 2011 s'annonce comme une année de transition. Un plan d'embauche d'un millier de personnes(*) est prévu, la moitié des recrutements concernant la France, l'autre moitié devant s'effectuer à l'international.

L'offre HPC, cruciale pour l'avenir de Bull

La trésorerie opérationnelle de Bull à l'issue de 2010 est jugée satisfaisante par le PDG et son directeur financier, John Selman. Elle permet de couvrir les besoins non récurrents et les éventuelles acquisitions ciblées si des opportunités, notamment technologiques, se présentaient. Quant au bénéfice net « toujours insuffisant » selon le directeur financier, il a certes été multiplié par 4,6 en un an, à 6,5 M€, mais en partant d'un résultat net 2009 qui « n'était pas très élevé ».

En considérant séparément chaque catégorie d'activités de Bull, John Selman souligne que les solutions matérielles, produits traditionnels du constructeur, ont montré une croissance de 11% et une bonne dynamique commerciale au 2e semestre (le book-to-bill est de 1,04 et la marge brute est stable). L'offre HPC, « cruciale pour l'avenir de Bull » est désormais la plus importante. Elle a représenté 150 millions d'euros en 2010, ce qui représente une progression de 50%. Parmi les références de l'année, le groupe cite, pour son offre bullx, le Tera 100 mis en place au CEA, mais aussi Genci et Awe. Sur bullion, Xerox et sur novascale gcos, la CNAF.

gcos, encore bon pied bon oeil

A noter que l'activité liée à l'environnement gcos a cessé de décliner, a signalé Philippe Vannier en réponse à une question de l'assistance lors de la conférence de presse des résultats. Son chiffre d'affaires s'est établi à 60 M€ environ. « Ces serveurs ont comme atout leur extrême fiabilité. Nous avons pris des commandes de systèmes en 2010 et nous allons en chercher de nouvelles. Chaque année, cette activité baisse moins vite que prévu. Il va y avoir un plateau que j'espère à 40 M€ -et que nous souhaitons compenser par d'autres ventes ailleurs- mais pas en 2011. »



Excellentes performances pour l'activité Services...

MAJ (*) En tenant compte des départs, l'effectif devrait augmenter de 500 à 600 personnes. Aucun plan de départs n'est prévu, ceux-ci devraient se faire de manière plus individuelle.
[[page]]
Léger tassement pour l'activité Maintenance (-1,3%), mais avec une petite hausse des commandes (+0,5%) et une marge brute de 27,6%. L'activité Services & Solutions a, en revanche, enregistré « d'excellentes performances, à contre courant du marché », ne manque pas de souligner John Selman. La progression s'élève à 3,8% alors que Syntec numérique a fait état de 1% de croissance sur le marché des logiciels et services en 2010. La marge brute n'a pas augmenté autant que Bull l'aurait souhaité, notamment en raison de provisions que le groupe avait placées sur certains projets difficiles.

Bull mise sur les appliances DLP d'Amesys en 2011

Enfin, sur l'activité Securité et systèmes critiques, Bull annonce un chiffre d'affaires de 89 M€ et des prises de commandes de 90 M€ avec une marge brute à méthode constante de 29%. Dans ce domaine, des affaires ont été décalées, probablement sur 2011, espèrent les dirigeants. A cela s'ajoute par ailleurs l'offre de sécurité Data Leakage Prevention d'Amesys qui va être lancée. Ce produit de prévention des pertes des données permet une analyse en temps réel des données dans une appliance Bull. Trois gros clients français ont accepté d'être des partenaires de lancement de cette offre. Ce sont des machines assez conséquentes « sur lesquelles nous fondons certains espoirs », a confié le PDG.

Objectif : 700 M€ à l'international en 2013, soit 50% du CA

D'ici à 2013, Bull s'est fixé un objectif de chiffre d'affaires situé entre 1,35 et 1,45 milliard d'euros et un bénéfice avant impôt et taxes (EBIT) entre 50 et 60 M€. A cet horizon, le groupe souhaite réaliser 50% de son chiffre d'affaires à l'international, sans diminuer la partie réalisée en France. Aujourd'hui, le ratio est de 55% pour la France. « C'est un gros challenge », reconnaît Philippe Vannier qui rappelle que cela correspond, à terme, à environ 700 M€ d'un côté et de l'autre, soit 1,4 M€ au total. Mais le PDG semble confiant. « Notre position d'acteurs de niche [associant une offre d'infrastructures de puissance et des applications de sécurité] nous met dans une position favorable face à nos concurrents, ajoute-t-il Philippe Vannier. Comment, notamment, envisager le cloud sans solutions de sécurité ».
(...)

(18/02/2011 16:08:20)

Le processeur 10-core Xeon d'Intel disponible au premier semestre

Un porte-parole d'Intel a déclaré jeudi que son futur processeur 10-core Xeon, nom de code Westmere-EX, commencerait à être intégré à des serveurs au cours du premier semestre de cette année. Westmere-EX prendra ainsi la succession de la puce serveur la plus rapide d'Intel, nom de code Nehalem-EX, sur le marché depuis l'an dernier et qui supporte jusqu'à huit coeurs. Le fondeur n'a pas voulu donner de détails sur la vitesse d'horloge, mais avec plus de coeurs et une meilleure latence, le processeur Westmere-EX sera plus rapide que le Nehalem-EX.

Jusqu'à 160 threads simultanés

La puce Westmere-EX est destinée aux serveurs haut de gamme des centres de calculs sur lesquels tournent des applications de type bases de données notamment. Le processeur pourra équiper des serveurs à deux, quatre et huit sockets au maximum, et chaque noyau physique pourra exécuter deux threads. Au total, le Westmere-EX permettra aux serveurs d'exécuter jusqu'à 160 threads simultanément. Le futur processeur sera également compatible avec des sockets tournant avec les puces Nehalem-EX existantes, ce qui devrait rendre plus facile la mise à niveau des serveurs. Selon Intel, les systèmes à deux sockets tournant sur Westmere-EX pourront supporter jusqu'à 2 To de mémoire.

Westmere-EX : de l'AES-NI pour sécuriser les environnements virtualisés

Le 10-core Xeon sera gravé en 32 nanomètres (nm), une amélioration par rapport au Nehalem-EX, gravé en 45 nm. Il est basé sur l'architecture Westmere, qui est une évolution du procédé de fabrication de l'ancienne microarchitecture Nehalem. Les premières puces Westmere sont apparues au début de l'année dernière dans des ordinateurs portables et des ordinateurs de bureau, suivies peu de temps après par des puces serveurs basées sur la nouvelle architecture. Intel a également livré des processeurs pour PC basés sur la dernière microarchitecture Sandy Bridge (avec lesquels il a d'ailleurs eu quelques soucis maintenant résolus). Pour l'instant, les processeurs serveurs basées sur la plateforme Sandy Bridge ne sont pas disponibles.

L'architecture Westmere comprend quelques nouvelles fonctionnalités de sécurité telles que l'AES-NI (Advanced Encryption Standard-New Instructions) qui accélère le cryptage et le décryptage des données. Cette fonction pourrait contribuer à sécuriser les données dans les environnements virtualisés.

Dans le domaine de la puce serveur, Intel est en compétition avec Advanced Micro Devices. Ce dernier doit commencer à livrer son processeur 16-Opteron - nom de code Interlagos - basé sur la nouvelle architecture Bulldozer, dans le courant du troisième trimestre de cette année.

Illustration: Intel WES-EX (source : Intel)

(...)

(17/02/2011 16:40:10)

Dell introduit un serveur avec 96 coeurs Opteron

Le PowerEdge C6145 est l'un des serveurs les plus rapides jamais mis en place par la société, a déclaré Armando Acosta, chef produit PowerEdge-C chez Dell. Cette machine de type HPC (calculs hautes performances), comprend en effet deux noeuds serveurs de quatre sockets pouvant accueillir un maximum de huit processeurs AMD Opteron série 6100 avec 12 coeurs chacun. Soit 96 coeurs au total dans un châssis 2U !

Si ce serveur a été conçu pour exécuter des applications scientifiques ou mathématiques, il peut également être utilisé pour animer des plates-formes cloud et des environnements informatiques hautement virtualisés, précise Armando Acosta. Un châssis externe avec plusieurs processeurs graphiques peut également être connecté au serveur principal pour travailler sur des applications telles que le rendu vidéo. 

Un marché en pleine croissance

Il y a une demande croissante des clients pour plus de performances dans des serveurs qui consomment moins, a déclaré Tim Carroll, responsable mondial de l'activité informatique de recherche chez Dell. Des plafonds en consommation électrique ont été édictés pour les bâtiments écoresponsables, afin d'inciter les utilisateurs à rechercher les économies partout et notamment dans leur salle informatique. Dell collabore avec les fournisseurs de composants pour répondre à ces besoins en puissance et en performances tout en diminuant la consommation électrique de ses systèmes. Avec ce serveur HPC, la compagnie texane propose par exemple des barrettes mémoire Samsung de faible puissance et des puces AMD Opteron intégrant plus de coeurs que les processeurs Intel Xeon, plafonnant aujourd'hui à 8 coeurs. Pour l'instant, Dell  ne proposera pas ce serveur avec des puces Intel, a ajouté Armando Acosta. 

Les clients sont également à la recherche de solutions permettant d'ajouter des puces graphiques aux côtés de processeurs pour créer des clusters de puissance dédiés à certaines applications, précise encore le responsable de Dell. Les serveurs équipés de GPU apportent plus de puissance brute et consomment davantage d'énergie, mais ils permettent également de réduire le nombre de machines dans un datacenter. C'est une piste déjà exploitée sur les supercalculateurs (voir lien)  et de plus en plus utilisée dans les centres de calcul.

Mieux conjuguer CPU et GPU

Dell travaille ainsi avec ses clients pour mettre en place des bancs d'essai dans lesquels la puissance de calcul en parallèle des CPU et des GPU pourra être parfaitement regroupée, souligne Tim Carroll. Les clients peuvent utiliser des outils de programmation parallèle, comme Cuda de Nvidia ou la technologie OpenCL du consortium Khronos Group pour écrire leurs applications. La plate-forme Cuda est l'option la plus populaire en ce moment, indique Tim Carroll. 

Basé sur le châssis du C6105 présenté en septembre dernier et qui peut accueillir jusqu'à 48 coeurs de processeurs AMD dans un boîtier 2U, le C6145 supporte jusqu'à 1 To de mémoire avec un maximum de 96 coeurs de processeurs. Les dimensions du serveur sont de 44,8 centimètres (17,6 pouces) en largeur et de 79 cm (31,1 pouces) en profondeur. Comme AMD l'a précédemment annoncé, ce serveur est "socket compatible" avec la prochaine génération de puces Interlagos reposant sur l'architecture Bulldozer. Les processeurs Interlagos, qui succéderont donc fin 2011 aux Magny-Cours actuels, incluront jusqu'à 16 coeurs par processeur. Un châssis C410X externe avec des slots PCI-Express peut également être connecté au C6145 pour ajouter jusqu'à  32 processeurs graphiques. Le serveur est livré avec Suse Novell, Red Hat Enterprise Linux 5.5, Windows Server 2008 R2 ou Windows HPC Server 2008. Les responsables de Dell ont également précisé qu'ils avaient préféré AMD à Intel pour baisser le prix du serveur. Le C6145 est proposé à partir de 18 000 $ et sera disponible à partir du 28 février en France.

Un rachat pour quoi faire ?

Cette annonce  intervient également alors que circule une rumeur de rachat d'AMD par Dell portée par le blog de l'analyste financier Tiernan Ray, hébergé par le site du Barron's du groupe Wall Street Journal. Valorisé à 6,1 milliards environ, AMD n'est pas une cible évidente pour le Texan et on ne comprend pas bien quelle synergie pourrait en résulter. Dell travaillant principalement avec Intel pour la fourniture des composants nécessaires à ses PC, serveurs et contrôleurs. On se souvient également que Dell travaille depuis peu avec AMD (2006). Pendant près de 20 ans, le Texan avait refusé d'intégrer les circuits d'AMD sur ses machines...

(...)

(17/02/2011 12:13:43)

CA lance un service d'authentification cloud à plusieurs niveaux

Baptisée Advanced Authentication Cloud Service, la solution de CA Technologies est dotée d'un système de notation basé sur le risque, lequel lie le niveau d'autorisation à l'application que l'utilisateur souhaite ouvrir après être entré dans sa session initiale. Par exemple, un seul mot de passe peut être considéré comme suffisant pour utiliser certaines applications comme la messagerie, alors qu'une authentification plus élevée peut être requise si l'utilisateur souhaite accéder à des informations plus sensibles, comme une application de paie par exemple. « Quand l'utilisateur tape une URL, celle-ci vérifie son niveau d'authentification selon une échelle de risque, » a expliqué Lina Liberti, vice-présidente du marketing chez CA. Le niveau d'entrée initial via la plate-forme SaaS qui permet à l'utilisateur d'accéder à certaines ressources de l'entreprise, n'est pas forcément suffisant pour accéder à d'autres ressources et il est possible de lui demander de fournir un niveau d'authentification supérieur.

Une technologie par empreinte ADN de la machine

Le service est basé sur la technologie Arcot acquise par CA Technologies l'an dernier. Celle-ci a été depuis intégrée dans le produit et le service d'authentification SiteMinder Web proposé par l'éditeur. Auparavant, la technologie Arcot associée à SiteMinder ne comportait qu'un mode d'authentification à deux choix : «oui» ou «non». Cette manière de canaliser l'utilisateur n'était pas liée à des niveaux de risque estimés en fonction des différentes actions que l'utilisateur souhaitait réaliser, une fois entré dans le système. Par ailleurs, CA a annoncé que son service d'authentification cloud prenait désormais en charge ce qu'on appelle l'identification « sans étiquette ». Ce dispositif permet d'identifier la nature de l'appareil qui se connecte - que ce soit un PC, un smartphone ou tout autre appareil - grâce une méthode d'empreintes basée sur la collecte de données sur l'appareil. Cette méthode d'identification ne dépend pas de l'utilisation de cookies ou d'agents. « Il s'agit essentiellement de prendre une image instantanée de l'appareil, une sorte d'ADN de la machine, » a expliqué Lina Liberti. Celle-ci a précisé que la technique développée par l'éditeur fonctionnait avec « tout appareil à partir d'un moment où il intégrait une puce. » L'idée sous-jacente est que l'utilisateur est associé à l'appareil et que les informations d'identification peuvent être enregistrées et utilisées pour décider du niveau de risque accordé. En outre, CA indique avoir mis au point des applications pour smartphones, compatibles avec la technologie Arcot OTP, qui permettent d'ouvrir une session avec un mot de passe à usage unique.

Crédit photo : D.R.

(...)

(17/02/2011 10:21:27)

Groupama SI se dote d'un datacenter "bis" conçu par APL

Groupama SI (GSI), qui gère la totalité de l'informatique du groupe d'assurances Groupama, disposait d'un site historique à Bourges avec un datacenter de 750 m². Celui-ci avait déjà été doublé sur le même site avec un datacenter de 1600 m². En doublon distant des installations historiques, Groupama SI a créé un datacenter baptisé « M2 » situé dans la région de Rennes et d'une surface de 3250 m². Il est destiné à servir de secours au site historique et de plate-forme de développement.

Ce datacenter doit concilier trois impératifs : la très haute disponibilité, la flexibilité et l'efficience énergétique.

Le coefficient d'efficience énergétique ciblé est de 1,3 (rapport entre la puissance électrique totale consommée par l'ensemble des installations, notamment la climatisation, et la puissance électrique consacrée directement au seul calcul). Le refroidissement des installations est prioritairement confié à un système d'air frais extérieur (free cooling) renforcé par un refroidissement à l'eau glacée en cas de besoin, notamment si l'air extérieur est trop chaud. Toutes les installations techniques sont redondantes pour garantir la haute disponibilité. La mise en service complète de M2 est prévue pour 2012. Une première tranche a déjà été livrée et comporte quatre salles de 200 m². La densité de consommation électrique y est de 1,5 kW/m² évolutifs en 3 kW/m², les installations garantissant la qualité et la régularité du courant.

Les installations techniques de M2 sont conçues et réalisées par APL qui avait été aussi en charge des évolutions du site historique depuis plusieurs années. Le coût du projet n'a pas été précisé.

Crédit photo : IGN
(...)

< Les 10 documents précédentsLes 10 documents suivants >