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(06/07/2011 16:22:59)

Accès aux données dans le cloud : l'UE confrontée au Patriot Act américain

Cette question a été soulevée suite à un aveu fait la semaine dernière par Microsoft : l'entreprise pourrait déplacer les données de clients européens vers un nouveau service cloud sous autorité américaine. La firme de Redmond pourrait également être contrainte par le Patriot Act de garder le secret sur tout transfert de ce type. Cette mesure est en totale contradiction avec la directive européenne, qui stipule que les entreprises doivent informer les utilisateurs dans le cas où ils divulguent des renseignements les concernant. « Est-ce que la Commission considère que le Patriot Act américain a effectivement force de loi sur la directive européenne concernant la protection des données ? Que va faire la Commission pour remédier à cette situation et s'assurer que les règles décidées par les Européens pour la protection des données soient effectivement appliquées ? Que va-t-elle faire pour que la législation de pays tiers ne prévale pas sur la législation européenne ? » a demandé Sophia In't Veld, membre de la commission pour les libertés civiles au Parlement.

Dans le passé, la commissaire Viviane Reding, en charge du dossier pour la protection des données, s'était dite favorable à un projet de loi sur la protection des données privées proposé par les sénateurs John Kerry (Démocrate, Massachusetts), et John McCain (Républicain, Arizona), estimant que c'était une solution possible. « Je me réjouis qu'un projet de loi allant dans ce sens, à l'initiative des Démocrates et des Républicains, soit présenté devant le Congrès américain. La Commission partage également l'objectif principal du projet de loi : renforcer la confiance des individus dans les nouvelles technologies grâce à des normes adaptées, » avait- t-elle déclaré.

Des données de clients déjà transférées aux Etats-Unis

Microsoft aurait déjà pu transférer les données européennes aux États-Unis en vertu de l'accord Safe Harbor. Mais les experts juridiques estiment que cet accord « vaut à peine le papier sur lequel il est écrit. » Celui-ci comporte le respect de sept principes, dont la protection raisonnable des données, et une application clairement définie et effective. Cependant tout cela perd toute valeur si le Patriot Act est invoqué. « Je crains que l'accord Safe Harbor n'ait désormais très peu de valeur, dans la mesure où il apparait que les entreprises américaines qui proposent de conserver les données dans un cloud européen soient encore obligées d'autoriser l'accès à ces données au gouvernement américain sur la base du Patriot Act », a déclaré Theo Bosboom, un avocat expert dans les questions technologiques au sein du cabinet Dirkzager Lawyers. «  Les Européens feraient mieux de conserver leurs données en Europe. Si un partenaire européen propose une solution cloud en Europe et offre la garantie que les données resteront au sein de l'Union européenne, alors c'est sans aucun doute, sur le plan juridique, le meilleur choix. »

Ce conseil risque très certainement d'être mal perçu par les nombreux acteurs du cloud computing enregistrés aux États-Unis, parmi lesquels on trouve Amazon, Google, IBM ou Microsoft. Le nouveau service cloud de Microsoft, dont le lancement est prévu la semaine prochaine, sera découpé en régions géographiques indiquant où les données des clients sont physiquement stockées. Mais le géant de l'informatique ne peut garantir que les informations concernant les utilisateurs européens ne soient pas divulguées : « Dans un nombre de circonstances limitées, Microsoft peut avoir besoin de livrer des données sans votre consentement préalable, en particulier pour répondre à des exigences légales, ou pour protéger les droits ou la propriété de Microsoft. »

Un accord nécessaire entre l'UE et les Etats-Unis

De son côté, Sophia In't Veld espère que la commissaire Reding va réagir rapidement à cette question essentielle : « Ce qui est en jeu, c'est de savoir si l'Europe a ou non la capacité d'appliquer ses propres lois sur son propre territoire, ou si les lois d'un pays tiers prévalent. » Elle espère également que la commissaire Reding fera en sorte que les États-Unis et d'autres pays respecteront les lois de l'UE sur le territoire de l'UE : « Je ne pense pas que les États-Unis apprécieraient beaucoup que les Européens (ou d'autres autorités non américaines) puissent avoir accès à des bases de données sous juridiction américaine, » a-t-elle déclaré.

 

(...)

(06/07/2011 10:33:00)

Comment bien maitriser l'externalisation de ses solutions

« L'externalisation croit, notamment du fait du cloud computing, mais aussi sous la pression de la nécessité de répondre aux attentes de l'entreprise au plus vite et au plus efficient » a diagnostiqué Marie-Noëlle Gibon, présidente de l'Ae-SCM (association de promotion du référentiel eSCM) en ouvrant un colloque commun AeSCM/AFAI (Association Française de l'Audit et du Conseil Informatique) le 4 juillet 2011. Or, par définition, l'entreprise ne contrôle pas ce qui est externe à elle. Il convient malgré tout de le maîtriser tout en maintenant une relation équilibrée et durable.

Les directions métiers ou les clients de l'entreprise ne doivent en effet pas avoir à s'apercevoir que telle ou telle fonction est externalisée. L'intégration interne/externe doit être « sans couture ». Or, comme le reconnaît volontiers Marie-Noëlle Gibon, en plus des risques inhérents à tous les projets informatiques, « l'externalisation comporte ses risques propres ».

Passer en mode SaaS pour aller plus vite

Hubert Tournier, adjoint au DOSI du Groupement des Mousquetaires, a ainsi expliqué l'attrait du cloud computing : « les DSI autant que leurs clients internes peuvent chacun utiliser des solutions sur étagères, notamment du SaaS, pour aller plus vite. » Il existe cependant une tendance gênante : la remise en concurrence permanente. Il y a là une perte de temps considérable à chaque fois.

De nouveaux prestataires apparaissent pour répondre à cette demande encore mouvante, parfois des éditeurs classiques qui découvrent ainsi un nouveau mode de relation avec leurs clients. Mais, selon Hubert Tournier, une relation contractuelle sur huit se termine très mal de manière prévue assez en amont. Il y a, de ces faits, un manque de confiance entre clients et fournisseurs.

Une mutualisation de la confiance

Or, pour conquérir cette confiance, les clients cherchent à auditer au maximum leurs prestataires pour vérifier qu'ils utilisent bien les meilleures pratiques et les dispositifs de contrôle interne appropriés. Pour éviter de subir un grand nombre d'audits, ce qui est toujours consommateur de ressources, les fournisseurs ont tendance à opter pour des certifications. Celles-ci sont censées permettre, en quelque sorte, de mutualiser la confiance en évaluant une seule fois un prestataire. Pour Pascal Antonini, président de l'AFAI, « les référentiels permettent aux clients et aux fournisseurs de s'entendre, notamment grâce à un vocabulaire commun. »

L'AFAI et l'Ae-SCM ont ainsi travaillé sur la double certification eSCM et SAS70, les intérêts et limites de la convergence de ces deux référentiels. ESCM concerne en effet les achats IT et SAS70 toutes les externalisations. « SAS70 est un standard d'audit de toute externalisation, l'IT comme les autres » mentionne Serge Yablonsky, président d'honneur de l'AFAI. La conjonction des deux permet de préciser le champ à auditer dans les externalisations IT. SAS70 évolue en ce moment vers une nouvelle norme, ISAE 3402, plus complète.

Des réticences persistent

Cette démarche a cependant aussi ses inconvénients : outre son coût direct, toute certification prend du temps. Et les clients ne sont pas tous sensibles aux charmes d'un référentiel unique, exigeant malgré tout un audit propre, ce qui anéantit l'intérêt de la démarche. En fait, le véritable problème à résoudre reste une maturité dans la relation client-fournisseur. « Ce rapport doit évoluer en solidarité professionnelle » juge Hubert Tournier. (...)

(05/07/2011 15:06:08)

Transformation de l'Etat : IBM dévoile son rapport remis au président Sarkozy

Ce document de travail IBM d'une vingtaine de pages a été réalisé à l'occasion de la rencontre du président d'IBM, Sam Palmisano, et du président Sarkozy en mars dernier. Juste avant le centenaire de Big Blue, Sam Palmisano souhaitait en effet autre chose qu'une simple rencontre informelle avec le président français. D'où l'idée de proposer un document de travail sur la modernisation de l'Etat. Une équipe d'IBM France menée par Silvano Sansoni, directeur secteur public, et Pierre Lhoste, responsable du développement de l'activité secteur public, a rédigé six propositions tirant parti des bonnes pratiques du secteur privé. À la clef, pas moins de 2 milliards d'euros d'économie par an : 150 millions avec la dématérialisation des notes de frais, 600 millions en repositionnant les fonctions RH sur les activités à valeur ajoutée grâce à la dématérialisation des processus de gestion du personnel, 400 millions grâce aux nouvelles technologies de l'information et l'industrialisation des processus de formation, 500 millions en réduisant les paiements indus et en luttant contre la fraude, 150 millions en consolidant les datacenters, 100 millions en pilotant mieux les projets informatiques et enfin 150 millions en optimisant la gestion des actifs de l'administration.

2 milliards d'économies à la clef selon IBM

Difficile, de savoir quel accueil a été réservé à ce document. Impatient, le PDG d'IBM France, Alain Benichou nous avait confié en avril dernier son étonnement quant à l'absence de réaction à l'Élysée. Depuis les choses semblent s'être arrangées puisque le palais a organisé un rendez-vous entre IBM et les services de François Baroin pour présenter le rapport. « Le rythme est celui de l'administration, l'Élysée nous a ouvert les portes de Bercy. S'ils retiennent une idée de ce document, ce sera déjà bien » confie Silvano Sansoni.  « Nous avons discuté très longuement avec la Disic, sans engagement de leur part. On propose de gros projets, c'est stimulant. Il s'agit de faire des économies, mais aussi d'innover. Ca document fait suite à notre étude CIO Study avec 2 sources de travail : nos collaborateurs et nos partenaires ». À la question de savoir où se trouvait la France sur l'échelle de la modernisation des systèmes d'information, Silvano Sansoni place notre pays au niveau des États-Unis - notamment pour la modernisation du poste de travail - mais derrière les pays nordiques. « Il y a eu beaucoup d'avancées en France ces dernières années, notamment au niveau des services rendus aux usagers. Fin 2011, 98% des services publics seront accessibles en ligne contre 30% en 2007 ».

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Dans son document de travail, IBM met l'accent sur la formation des agents publics pour favoriser leur mobilité et accompagner la réduction des effectifs. Plusieurs points très importants sont mis en avant par Pierre Lhoste comme la formation individuelle des agents et l'e-learning, l'approche globale de la formation, l'utilisation de serious games pour la formation en ligne, mieux suivre les dépenses engagées pour la formation des agents (4 milliards d'euros pas an au budget de l'État) ce qui pourra permettre de réduire de 10% cette enveloppe et enfin utiliser des outils d'analyse des compétences pour une meilleure gestion provisionnelle.

L'analytique contre les fraudeurs

De nouvelles opportunités sont également proposées à l'État par exemple les technologies analytiques pour réduire les risques de fraude dans une approche globale de profilage, de cotation des risques avec des modèles prédictifs mathématiques. Au Royaume-Uni, IBM a déjà installé une solution de ce type pour le DWP (le ministère du Travail et des pensions) pour lutter contre la fraude au Pôle emploi britannique. Et lors du dernier sommet de l'OTAN, IBM a stimulé les collaborations entre les participants - plusieurs milliers de personnes - avec une de ses sessions Jam -  pratiques empruntées à l'univers du jazz et transformées en forums de discussion rassemblant divers interlocuteurs - ouvertes depuis 2007 aux entreprises et aux acteurs publics. Enfin, toujours à titre d'exemple, la ville de Besançon a adopté un outil IBM pour la gestion de son patrimoine.

Court et synthétique, le document de travail d'IBM n'est pas très innovant, beaucoup de ces recettes ont déjà été utilisées dans le secteur privé. Il souligne  simplement le retard de l'État dans bon nombre de domaines. À l'heure de la révolution des services, les investissements publics se font toujours dans des conditions ubuesques (35 pages par exemple pour un appel d'offres sur des serveurs qui seront presque obsolètes au moment de leur livraison).

 

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(05/07/2011 15:10:33)

Secteur public : un Disic pour mieux piloter les projets informatiques de l'Etat

Responsable d'une équipe composée d'une vingtaine de personnes, Jérôme Filippini a commencé par expliquer sa mission de directeur interministériel des systèmes d'information et de communication de l'État (Disic) en affirmant qu'il n'était pas là pour simplement émettre des avis et des préconisations, mais bien pour coordonner les différents services. « En France, il a été décidé de créer la Disic, une structure de coordination quand d'autres pays, comme le Canada, on fait d'autres choix avec une DSI unique, une direction informatique centralisée qui alimentera les ministères. »  Nos expériences à l'étranger nous démontrent que la DSI centrale est l'élément clef pour moderniser  les services de l'État » nuance toutefois Silvano Sansoni.

« La Disic est une vraie autorité et pas seulement un outil de coordination, précise adroitement l'amiral Pénillard. Quand il y a une grande réorganisation, un DSI dans chaque ministère me semble préférable. Le Disic conduit l'orchestre».  On revient de loin et on avance, précise le Disic, pour qui 3 choses on radicalement changé :  « placer auprès du 1er ministre, le Disic peut provoquer les arbitrages nécessaires, notre structure est encore légère avec une vingtaine de personnes et je n'anime pas le club des DSI publics. Nous devons auditer, expertiser et recommander des avis qui ne sont pas toujours bienvenus dans les ministères, mais la crédibilité de la Disic dépendra la qualité de ses avis. Nos attributions sont uniques, nous pouvons arrêter un projet ou demander de le faire autrement.» Parmi les programmes supervisés par la Disic, citons la création d'un réseau unique entre les ministères, la rationalisation du parc de datacenters pour préparer le grand cloud privé de l'État... Pour valider ces projets, Jérôme Filippini explique avoir validé une feuille de route non auprès des différents DSI publics, mais directement par leur patron dans les ministères.

Faire mieux avec moins

Au ministère de la Défense, l'amiral Pénillard avoue très adroitement qu'ils leur manquaient un ennemi, un aiguillon intrinsèque pour progresser : « aujourd'hui, je ne vois rien d'autre que la pression financière et la cybercrimalité. C'est une formidable opportunité que nous pouvons exploiter pour avancer. Nos SI ne sont plus défendables sans une simplification de nos systèmes stratifiés ». Une simplification qui est passée par une cloudification des services. « Nous sommes passés de 1500 à une quarantaine de serveurs pour 4500 applications. La virtualisation des applications a permis de les rendre plus mobiles. Nous n'avons pas de grand changement à venir, mais il faut reconnaître que chacun des métiers fait la même chose que les autres. Chorus s'est pas exemple imposé à tout le monde. Il est aujourd'hui nécessaire d'aligner les processus et de mieux formaliser les besoins des métiers.

Mais le principal enjeu dans le secteur public reste la baisse des budgets. « L'obsession comptable est partout et notamment dans la formation des agents publics. La mobilité des fonctionnaires est un des principaux freins dans les ministères, un frein à l'innovation. Il est nécessaire de s'adapter à ce qui va changer de plus en plus, ajoute l'ancien DSI du ministère de l'Intérieur, Jérôme Filippini. Il est également nécessaire d'attirer les talents et d'avoir les moyens de les recruter. De les garder ensuite avec une rémunération au mérite ».

Illustration principale : de gauche à droite, Silvano Sansoni, directeur secteur public chez IBM, Jérôme Filippini, DSI de l'État rattaché Secrétariat général du Gouvernement, et l'amiral Christian Pénillard, Disic du ministère de la Défense.

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(05/07/2011 09:36:43)

BMW remplace un mainframe par des serveurs Linux

Les coûts de maintenance d'un système propriétaire mainframe sont tels qu'une migration vers des systèmes ouverts est toujours envisagée un jour ou l'autre. BMW a récemment opéré une telle migration en moins d'un an pour 900 programmes Cobol, 330 masques et 1770 traitements batchs.

Le système d'origine était un mainframe propriétaire Unisys. La migration a été opérée vers des serveurs Suse Linux dotés de Micro Focus Enterprise Server. La base de données a été remplacée par une solution Oracle. Le système transactionnel a été remplacé par le CICS de Micro Focus et les batchs ont été migrés vers Unix Shell Script. Enfin, les masques ont été convertis. L'ensemble du projet a été mené avec des procédures automatisées à base de règles. Le coût du projet n'a pas été précisé.

Illustration principale : Mainframe ClearPath d'Unisys, crédit D.R. (...)

(04/07/2011 15:31:11)

Office 365 : les clients BPOS devront attendre pour migrer

Lancé en grande pompe à New York par le PDG de Microsoft, Steve Ballmer, Office 365 est désormais officiellement disponible. Mais les clients de la version précédente BPOS, devront attendre au moins deux mois avant de se joindre à la fête. En effet, pour encadrer au maximum le passage vers Office 365 des clients BPOS (Business Productivity Online Suite), Microsoft a choisi une approche assez sélective, proposant la migration à un nombre de clients limités. Si tout se passe bien avec cet échantillon, la firme de Redmond prévoit d'étendre, dans une certaine mesure, la migration vers Office 365 à davantage de clients BPOS à partir du mois de septembre, comme l'a indiqué l'entreprise dans un communiqué.

À cette date, Microsoft évaluera toutefois, pour chaque client BPOS, à quel moment effectuer la transition, en fonction des réponses qu'ils apporteront à une enquête préalable pour estimer le degré de préparation et d'autres critères techniques, comme l'a indiqué Microsoft. « Notre objectif est de fournir à nos clients la meilleure expérience possible au moment de la transition vers Office 365. Le processus de migration en une fois est une étape importante pour le déploiement du service et nous voulons faire en sorte que tout se passe pour le mieux, » indique encore le communiqué. « Nos clients ont des besoins différents et travaillent dans des environnements différents. Grâce à ce pilotage préparatoire, nous sommes en mesure d'améliorer nos services et notre support et nous assurer que cette transition se passe le mieux possible. C'est aussi ce qu'ils attendent de Microsoft. » Par contre, les nouveaux clients et ceux qui veulent migrer leurs comptes et leurs données depuis des suites non-Microsoft peuvent s'abonner dès maintenant à Office 365.

Des clients déçus par les contraintes de Microsoft

Cette solution ne convient pourtant pas à certains clients BPOS qui auraient souhaité migrer vers Office 365 sans délai et ont fait part de leur déception sur un forum de discussion. « Bon, et bien je suppose que la solution consiste soit à résilier le service et à se réabonner tout de suite, soit tout simplement à mettre fin à son abonnement et à aller voir ailleurs. Entre l'incapacité croissante et significative de l'équipe chargée du support technique à, tout simplement, offrir du soutien et cette solution, il devient difficile d'être satisfait du service, » écrit un client BPOS sur le forum. « Impossible de discuter avec cette logique commerciale - ils ont déjà récupéré notre argent. C'est beaucoup plus important pour eux de vendre le service à de nouveaux clients pour gagner d'autres abonnés. Si seulement les responsables marketing avaient pris la peine de réfléchir à ce qui se passe quand ils rendent la clientèle dépendante... » 

La suite collaborative et de communication Office 365 basée sur le Cloud, inclut les versions en ligne des éditions 2010 de Microsoft Exchange, SharePoint, Lync et Office. Elles sont proposées sous forme d'options selon la configuration, toutes facturées sur la base « par utilisateur et par mois ». Selon les observateurs du secteur, Office 365 est un concurrent beaucoup plus solide pour les Google Apps et autres rivaux, comparé à BPOS qui ne contient pas les composants Office et dont les applications sont basées sur les éditions 2007 de leurs équivalents sur site.

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Selon une porte-parole de Microsoft, la volonté de réaliser la transition de BPOS vers Office 365 avec précaution n'est pas nouvelle. Le calendrier avait été présenté avant la disponibilité générale du produit dans le cadre du programme pilote. Toutefois, à en juger par les réactions de surprise exprimées dans les forums de discussion, ce programme est une nouvelle pour certains clients. Ceux qui ont suivi en direct le lancement d'Office 365 n'en étaient pas plus informés. Steve Ballmer n'a pas spécifiquement abordé la question et le message essentiel de l'événement incitait plutôt les clients à adopter le produit immédiatement. « Étant donné le battage que Microsoft a fait autour d'Office 365, ils réalisent que la transition doit être parfaite, ou alors Microsoft et son PDG auront une autre entaille dans leur récente histoire du cloud » a souligné Rebecca Wettemann, analyste chez Nucleus Research. « En terme de réputation dans le domaine du cloud, Microsoft ne peut se permettre aucun accroc. Il est donc logique qu'elle favorise dans un premier temps les nouveaux clients plutôt que de se casser éventuellement les dents sur des migrations plus complexes depuis BPOS, » a-t-elle ajouté. 

Certains observateurs du secteur ont souligné que la mise en oeuvre d'Office 365, et plus particulièrement la migration à partir de BPOS, ne semble pas être un processus simple ou qui va de soi, surtout si on la compare à des suites semblables construites spécifiquement pour le cloud, comme les Google Apps. Un argument de vente majeur pour Office 365 est sa capacité d'interagir et de se synchroniser avec les applications desktop et serveur de Microsoft. Cela permettrait aux entreprises de fonctionner dans un environnement hybride pour la communication et la collaboration. Ce qui, en théorie, les ferait profiter du meilleur des deux mondes, sur site et dans le cloud selon le concept « logiciels plus services » de Microsoft. Mais pour que ce modèle hybride fonctionne avec Office 365, le logiciel sur site doit répondre à de nouvelles exigences de mise à niveau.

C'est parce que BPOS travaille avec certaines anciennes versions de logiciels sur site qu'Office 365 ne peut pas se connecter. Ce qui signifie que la migration doit être précédée par une série de mises à jour des logiciels bureau et serveur sur les sites des clients. Par exemple, Office 365 nécessite au moins la version desktop Office 2007 SP2. Sinon, les Office Web Apps - la version en ligne d'Office - d'Office 365 ne seront pas capables de se connecter avec le logiciel de bureau. Cela signifie donc qu'Office 365 ne fonctionne pas avec Outlook 2003 ou les versions antérieures.

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(01/07/2011 14:33:31)

Les données arrivant sur le cloud d'Amazon ne sont plus facturées

Amazon a annoncé qu'elle supprimait les frais de tous les transferts de données entrantes sur Amazon Web Services (AWS), collant ainsi à l'annonce de Microsoft. C'est la semaine dernière que la firme de Redmont avait fait part de son intention de réduire les frais des données entrantes sur Azure. Sur les deux services, ces modifications s'appliquent à partir d'aujourd'hui. Ces changements pourraient avoir un effet incitatif sur certaines entreprises, préoccupées par les coûts que représente le transfert de grandes quantités de données, et les amener vers le cloud. Selon Amazon, ces modifications s'appliquent à tous les clients AWS, où qu'ils se trouvent. « Cela signifie qu'ils peuvent télécharger plusieurs pétaoctets de données sans avoir à payer de frais de transfert pour les données entrantes, » a déclaré Jinesh Varia, évangéliste pour AWS, dans un blog.

« L'annonce faite la semaine dernière par Microsoft a eu un impact immédiat sur l'un de mes clients, une entreprise de presse anglaise, Press Association Sport, » fait remarquer l'évangéliste. Le groupe devait estimer la quantité de données, texte et contenu multimédia, qu'il téléchargeait chaque mois, comme l'avait déclaré son directeur technique dans un blog de Microsoft. « La suppression du coût met fin aux défis liés à l'estimation de la quantité de données téléchargées et n'est plus un obstacle pour le groupe qui peut transférer autant de data que nécessaire, » a-t-il déclaré. Amazon a également réduit d'autres coûts de transfert de données. Ainsi, à compter d'aujourd'hui, Amazon a baissé le prix de la bande passante pour les transferts de contenu à travers son réseau de diffusion CloudFront.

Amazon devrait continuer à baisser ses prix à mesure que son service prend de l'ampleur. « Au fur et à mesure que la plate-forme AWS se développe, notre mode de fonctionnement gagne en efficacité. Nous voulons faire profiter les clients de ces bénéfices en leur réduisant leurs coûts, » a déclaré Werner Vogels, CTO d'Amazon, dans un blog.

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(01/07/2011 09:59:10)

Orange lance son cloud pro pour les PME

Orange  a tout pour réussir dans le cloud : les datacenter, le maillage commercial (agences et partenaires en indirect) et un réseau d'accès sur tout le territoire. Il lui manquait l'offre. L'opérateur avait lancé il y a deux ans, le Forfait Informatique. Pour 99 euros par mois, une PME (de 3 à 800 personnes), pouvait accéder en mode SaaS à ses logiciels bureautiques, l'offre comprenant également la connexion et un terminal.

Cette fois, Orange vise tous les applicatifs dont peut avoir besoin une petite entreprise. Son offre cloud pro, encore en version béta, concerne toute entreprise constituée en société ou pas.  Les professionnels, associations, auto-entrepreneurs sont également concernés. Orange leur présente des offres applicatives amenées par des partenaires éditeurs : la facturation de Cegid (Yourcegid), la comptabilité avec EBP (itool), l'achivage (Xambox), la conférence en ligne (Arkadin) etc ...

Une facturation plus souple

La facturation se calcule en ligne, suivant la commande passée, sans forfait donc. Le client ne s'engage pas au delà d'un mois. Modularité et simplicité sont les maîtres mots aux yeux d'Orange. Les partenaires en indirect sont également impliqués. « Une présentation leur a été faite il y a  quinze jours et ils commencent à vendre » nous explique Luc Bretones, ancien directeur des ventes indirectes de l'opérateur, devenu, pour préparer cette offre, « directeur domaine pro et PME ». En dehors du web et du canal indirect, les clients peuvent également faire le 10 16 pour accéder au « cloud pro ».

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Cette offre va évoluer. En terme commercial, l'été se passera à ajuster l'offre et ses modalités en fonction des retours clients et de ceux des réseaux  de vente. A l'automne, Orange lancera une forte campagne de commercialisation. D'autres éditeurs vont rejoindre l'offre. Au premier rang desquels  Microsoft. Seesmic sera également au rendez-vous avec ses réseaux sociaux, Sugarsync pour l'archivage, Viadéo, DailyMotion.

Orange a d'ailleurs créé un site spécial, Orangepartner.com, pour que des éditeurs, qui ont une offre SaaS, prennent connaissance des possibilités pour eux de s'associer à cette offre et de devenir partenaires d'Orange.

L'opérateur affirme avoir de grandes ambitions sur le sujet. « Nous sommes, ne l'oubliez-pas, la première messagerie en France, nos clients auront un accès depuis leur messagerie aux applicatifs, tous les états de la messagerie pourront remonter dans l'applicatif en cloud du client », note Luc Bretones. Sa présence, sa base installée en télécoms ou en messagerie place effectivement Orange en bonne position, l'opérateur procède néanmoins sur ce sujet par paliers successifs.


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(30/06/2011 15:48:27)

Teratec 2011 : Le HPC bientôt partagé entre CPU, GPU et MIC

Dans une ambiance surchauffée - la grande salle non climatisée était un vrai four - éditeurs, constructeurs, fondeurs, centres de recherche et intégrateurs ont pu présenter et discuter de leurs solutions dédiées au HPC lors du forum Teratec 2011. Et même si le représentant du gouvernement à une nouvelle fois fait faux bond - attendu le 28 juin à 17h, Éric Besson, ministre de l'Industrie a simplement envoyé une vidéo tout comme Christine Lagarde en 2010. Dans ce message enregistré, le ministre a souligné les atouts de la France dans le calcul intensif et rappelé la nécessité d'encourager les coopérations entre la recherche et l'industrie dans ce domaine. Ce discours convenu et l'absence même du ministre ne sont pas vraiment une surprise sur le forum, de nombreux participants ne croyaient pas vraiment à sa venue.

Intel met en avant son MIC tueur de GPU

Pour revenir au HPC, de nombreux exposants présentaient leurs solutions logicielles et matérielles pour accompagner la croissance du marché. Chez Dell, par exemple, Marc Mendez Bermond, expert consultant en HPC, suit avec attention l'évolution du marché du calcul. « Avec une base installée confortable  - 38 Téraflops viennent d'être livrés à l'université de Bordeaux - 120 à 150 Téraflops livrés chaque trimestre, Dell se distingue de ses concurrents. Nous ne sommes pas présents sur le supercomputer, mais plutôt proche des laboratoires de recherche. Notre base nous différencie de nos concurrents qui viennent du haut de gamme qui essaient de descendre ». Aujourd'hui, les clients cherchent tous la même chose, à savoir passer de 1 à 10 Pétaflops en 2012.


Carte Intel MIC Knight Ferry


« Tout le monde demande une solution pour aller plus vite que le CPU », nous explique Patrice Gommy, directeur marketing de SGI France. Et les solutions se partagent aujourd'hui entre CPU, GPU et MIC (Many Integrated Core), le petit dernier d'Intel présenté au dernier salon Supercomputing à Hamburg. Sur le stand du fondeur à Teratec, la carte MIC Knight Ferry qui intègre 32 puces Pentium-M à 1,2 GHz, capable de traiter 4 threads par cycle d'horloge, était mise en avant pour justement contrer les plates-formes GPU. Exploitable avec les mêmes outils de développement (C, C++ et Fortran) que ceux destinés aux puces x86, l'architecture MIC, qui reprend certains éléments du projet Larrabee, se distingue nettement des Cuba, DirectCompute et OpenCL utilisés sur GPU. C'est en tout cas le but d'Intel : proposer une plate-forme aussi performante que le GPU mais beaucoup plus facile à programmer.


Tableau de bord pour suivre l'activité des 32 puces du MIC d'Intel

À Hamburg, Intel avait dévoilé un châssis bi socket Xeon équipé de huit cartes MIC délivrant une puissance de calcul de 7,3 Gigaflops. Attendus dans 12 à 18 mois chez Bull, HP, SGI et SuperMicro, les cartes MIC commercialisées, reposeront sur la deuxième génération de produit baptisé Knight Corner et gravé en 22 nm 3D TRI-gate pour atteindre la frontière de l'exaflops (un trillion d'opérations par seconde). Et avec les directives OpenMP (Open Multi-Processing), il sera possible de forcer la main au système pour décharger les processeurs du serveur et exploiter directement les cartes MIC.

Le GPU pousse ses pions

En attendant la disponibilité de cette plate-forme, les clients ne négligent pas les solutions GPU. Le stand de Nvidia était très fréquenté le 28 juin dans l'après-midi. « Le GPU offre une puissance de calcul à un prix très avantageux, indique Marc Mendez Bermond de Dell, et ce, même si l'efficience est toujours meilleure sur le CPU : 90% contre 60% environ pour le GPU ». De nombreux partenaires comme l'INRIA ou ClusterVision et surtout les fondeurs travaillent à l'amélioration des algorithmes pour augmenter le rendement.  « Aujourd'hui, le marché de la production se partage entre CPU, 90%, et GPU, 10 %, et celui de la recherche est quant à lui dominé à 70% par le GPU » nous assure Marc Mendez Bermond. Et ce principalement sous Linux. « On a une paire de projets par an sous Windows en HPC », poursuit le consultant.  Et dans le cadre de son projet datacenters d'un milliard de dollars, Dell proposera lui aussi du HPC dans le cloud comme chez Amazon, SGI, IBM et Microsoft.

Enfin signalons pour conclure que le prix Bull-Joseph Fourier 2011, décerné conjointement par Bull et GENCI, a été décerné à Julien Bohbot chef de projet et ingénieur de recherche à l'IFP Energies Nouvelles. Monsieur Julien Bohbot est récompensé pour ses travaux de parallélisation des applications utilisées pour la simulation de la combustion des moteurs automobiles. Ses travaux laissent envisager d'importants progrès dans l'amélioration des codes visant à réduire les émissions de polluants.

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(29/06/2011 17:39:17)

Air France victime d'une panne informatique

La compagnie aérienne a annoncé sur son site Internet qu'une panne informatique a eu lieu tôt ce matin. Elle a entrainé des bugs sur l'ensemble du réseau (site de réservation, planning du personnel d'Air France et des sites marchands du groupe).

« Plus de cent techniciens ont été immédiatement appelés pour résoudre ce problème et la panne a été réparée » peut-on lire sur le site internet du groupe Air France. La compagnie aérienne a indiqué que des mesures commerciales ont été prises. Nous avons contacté Air France et nous attendons leur réponse.

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