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(06/12/2010 17:42:29)
Dossier : Les 10 tendances IT en 2011
2011 sera peut-être la première année faste d'après crise pour le secteur IT, le Syntec Numérique (ex Syntec Informatique) table d'ailleurs sur une reprise sensible de 3% pour le secteur des logiciels et services, contre 1% pour 2010. Fort de ce constat, notre rédaction a dressé une liste des 10 tendances et innovations technologiques qui devraient s'affirmer l'année prochaine. Sans surprise, la mobilité continuera son expansion avec l'arrivée des premières offres 4G en fin d'année et la prolifération des applications mobiles. Les plateformes matérielles évolueront aussi avec les nouveaux processeurs Intel et AMD. Les applications en ligne vont se multiplier, les réseaux sociaux professionnels vont se verticaliser par métiers et le cloud computing va se privatiser surtout chez les grands comptes...
>> Sommaire du dossier
(...)(26/07/2011 16:20:46)
Après Microsoft, Bob Muglia rejoint Juniper Networks
Bob Muglia a retrouvé du travail. Après avoir été évincé au bout de 23 ans de carrière chez Microsoft, l'ancien responsable de la division Serveurs et Outils de la firme de Redmond rejoint la direction de Juniper Networks en tant que vice-président en charge des solutions logicielles. Il rapportera directement à Kevin Johnson, actuel PDG de Juniper Networks et ancien de Microsoft. Ce dernier a indiqué dans un communiqué « comme notre stratégie de croissance est centrée sur les systèmes et logiciels, nous nous réjouissons de l'arrivée de Bob Muglia qui aura un rôle central dans l'extension de notre position de leader dans les solutions logicielles pour les réseaux ». Il apportera son expertise et son savoir-faire, lui qui a été un des artisans de la plateforme cloud Azure.
Pour mémoire, en janvier dernier Brad Brooks, responsable du marketing de la version grand public de Windows, quittait Microsoft pour rejoindre lui aussi Juniper Networks
(...)(25/07/2011 13:56:37)La consolidation des datacenters gouvernementaux américains en avance
Le plan, annoncé l'an dernier, prévoit la fermeture d'au moins 800 datacenters, car le président Barak Obama estimait qu'ils faisaient « double emploi ». La Maison Blanche a déclaré cette semaine que 373 datacenters seront fermés à la fin 2012, en avance par rapport au plan initial. Le programme doit être normalement finalisé d'ici trois ans. Vivek Kundra, l'ancien DSI de la Maison Blanche, avait indiqué que ce programme de consolidation « permettra d'améliorer la sécurité des données du gouvernement et de rendre ces informations plus accessible pour le peuple américain ». Un des plus grands datacenter concerné par le programme est une installation de 18 000 m², soit la taille de plus de trois terrains de football américain et qui appartient au Homeland Security (département de la sécurité intérieure) dans l'Alabama.
Le Royaume-Uni souhaite s'inspirer du succès de l'initiative américaine. Le gouvernement a expliqué que les 8 000 datacenters actifs pourraient être réduit à 12, permettant d'économiser jusqu'à 500 millions de livres. Mais le programme baptisé G-cloud semble avoir été mis en veilleuse. En France, la DISIC a commencé ce travail comme l'indiqué son directeur, Jérôme Filippini, « « Nous sommes passés de 1500 à une quarantaine de serveurs pour 4500 applications.
Une vigilance sur la consommation énergétique
En plus de la fermeture des datacenters, le gouvernement a demandé à chacun des ministères de produire une analyse détaillée de l'utilisation des centres de calculs et afin de savoir comment réaliser des économies supplémentaires. En effet, de nombreuses installations ne sont utilisées qu'à 27% de leur capacité informatique et les contribuables paient la facture pour l'ensemble des infrastructures, des bâtiments et d'énergie. Sur ce dernier point, la consommation énergétique d'un datacenter est 200 fois celle de l'espace d'un bureau standard, précise la Maison Blanche dans un communiqué.
Entre 1998 et 2008, le nombre de datacenters du gouvernement américain est passé de 432 à plus de 2 000. Le gouvernement a constaté que « cette prolifération des infrastructures » avait créé des « systèmes et des applications redondants et inutiles », au moment où on demande au secteur privé de réduire son empreinte carbone. (...)
Annuels Microsoft : Trimestriels et année en forte croissance
Pour l'exercice annuel se terminant le 30 juin 2011, Microsoft a généré 69,94 milliards de dollars de chiffre d'affaires en progression de 12% par rapport à 2010. Le bénéfice net affiche une hausse de 23% sur un an à 23,15 milliards de dollars. Pour le quatrième trimestre de l'exercice 2011, Microsoft a enregistré des revenus de 17,37 milliards de dollars, soit une augmentation de 8 % par rapport au 4ème trimestre 2010. Le bénéfice net s'établit à 5,87 milliards de dollars, en croissance de 30%.
Dans le détail, l'activité Microsoft Business affiche un chiffre d'affaire trimestriel de 5,8 milliards de dollars (+7%) et pour l'annuel de 22 milliards de dollars (+16%). Ces bons résultats s'expliquent par le lancement récent d'Office 2010, dont l'éditeur a vendu 100 millions de licences. Cette activité a éclipsé les revenus de la division Windows et Windows Live qui ont diminué de 2% (19, 02 milliards de dollars) sur l'année et de 1% (4,74 milliards de dollars) sur le dernier trimestre.
La division Tool & Server progresse fortement avec un chiffre d'affaires annuel de 17 milliards de dollars (+11%) et 4,6 milliards de dollars pour le trimestre (+ 12%). Cela s'explique par une demande accrue pour Windows Server, System Center, et SQL Server.
La division Entertainment and Devices est celle qui a affiché le plus forte croissance des revenus à 8,9 milliards de dollars (+ 45%) sur l'année fiscale et 1,5 milliards de dollars (+30%) sur le trimestre. Les ventes de la console de jeu Xbox, de l'accessoire Kinect et les services associés sont les moteurs de cette performance.
Porté par les produits entreprise
Peter Klein, directeur financier de Microsoft s'est déclaré satisfait des résultats en insistant sur « la réponse favorable du marché au lancement des produits et les fortes ventes » et d'ajouter « nous allons continuer nos investissements et à nouer des alliances stratégiques, pour renforcer nos opportunités de croissance à long terme. »
Illustration: Peter Klein, CFO de Microsoft
Crédit Photo: Microsoft
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Globalement, le marché entreprise a fourni plus de croissance à Microsoft que le marché grand public. Pour ce dernier, le chiffre d'affaires a reculé de 8 % tandis que les ventes pour les PC d'entreprise ont augmenté de 27%. La firme de Redmond estime que le marché mondial des PC a reculé de 2% au cours des 12 derniers mois, en raison d'une faible demande des pays développés.
En plus des ventes de Windows 7, d'autres produits Microsoft ont particulièrement bien marché auprès des entreprises. Ainsi, Microsoft Dynamics a progressé de 19% et dispose maintenant d'une base de 2 millions d'utilisateurs. Les ventes Premium de Windows Server et System Center ont augmenté de 20%. Enfin les services Premium sur SQL Server ont vu leur revenu croître de près de 20%. « Les entreprises utilisent la technologie Microsoft pour virtualiser leur centre de données et construire des environnements de cloud privé», a précisé Bill Koefoed, responsable chez Microsoft des relations avec les investisseurs.
Office 365, Skype, etc
Microsoft a les yeux tournés vers les produits récemment lancés et qui ont un fort potentiel de chiffre d'affaires dans les années à venir. L'une de ces solutions est Office365, qui a été lancé le mois dernier. « Avec Office365, nous avons créé de nouveaux débouchés pour Microsoft Office et nos partenaires », a annoncé Peter Klein en soulignant que ce service va « augmenter les revenus et profits par poste. Cela nous donne une occasion d'adresser une partie de la population qui n'utilise pas de PC ». Un autre point positif semble être Azure. Peter Klein a mentionné des clients importants qui utilisent des services cloud de Microsoft, dont Boeing, Pixar et Toyota. Il n'a pas cependant pas révélé les revenus générés par Azure.
Le directeur financier est également convaincu que l'acquisition encore en cours de Skype portera ses fruits. « Avec Skype, nous allons améliorer la qualité de la communication en temps réel pour les consommateurs et les entreprise, cela générera des opportunités de revenus pour Microsoft », a-t-il déclaré. Peter Klein n'a pas parlé du tout de Windows Mobile 7, ni du partenariat avec Nokia, lors du webcast sur les résultats. Toutefois, il a répondu à une question d'un analyste sur l'OS concurrent Android. Il a expliqué que cet OS avait violé certains brevets de Microsoft et que la firme de Redmond devrait demander le paiement des licences pour cette utilisation frauduleuse. Peter Klein a refusé de préciser comment le montant de ces droits impacterait les résultats financiers de l'entreprise.
Illustration: Peter Klein, CFO de Microsoft
Crédit Photo: Microsoft
(...)(21/07/2011 15:56:40)
Trimestriels Intel : le fondeur résiste bien à l'érosion des netbooks (MAJ)
Si les livraisons de microprocesseurs Atom ont diminué au cours du deuxième trimestre fiscal 2011, Intel a annoncé une forte croissance de ses bénéfices et tente de se diversifier en reprenant pied sur les marchés des smartphones et des tablettes. Les revenus issus de la plate-forme Atom (processeurs et chipsets) sont tombés à 352 millions de dollars, en baisse de 15% par rapport à la même période 2010.
Intel avait commencé à livrer ses puces Atom basse consommation pour netbooks en 2008 et aujourd'hui le fondeur tente se refaire sur le marché des tablettes et des smartphones avec une nouvelle génération de processeurs Atom, plus économes en énergie.
Globalement les ventes de PC ont baissé au cours du deuxième trimestre. Les dépenses des consommateurs n'ont pas augmenté et comme le marché des tablettes a explosé et volé la vedette aux netbooks, il n'est pas très difficile de comprendre comment se sont opérés les transferts. Selon IDC, les ventes mondiales de PC ont atteint 84,4 millions d'unités au cours du deuxième trimestre, en croissance de seulement 2,6% par rapport à l'année précédente. Intel est obligé d'accélérer la cadence pour concurrencer les puces ARM qui équipent la plupart des terminaux mobiles. Depuis son retrait de ce marché avec la revente de ses puces Xscale PXA - sur base ARM - pour téléphones et PDA à Marvell en 2006, le fondeur n'avait quasiment plus aucune présence sur ce segment en plein essor.
Bénéfices en hausse de 10%
Après les ajustements et les charges liées aux récentes acquisitions, le bénéfice de du fondeur s'établit à 3,2 milliards de dollars, ou 0,59 dollar par action, au deuxième trimestre clos le 2 juillet. Soit 10% de plus que l'an passé à la même période.
Sur la base GAAP/IFRS (principes comptables généralement reconnus aux USA et en Europe), Intel a enregistré un bénéfice net de 3 milliards de dollars, ou 0,54 dollar par action, en croissance de 2%. Les analystes interrogés par Thomson Reuters tablaient sur un bénéfice de 0,51 dollar par action.
Intel a enregistré des revenus d'un montant de 13,1 milliards de dollars sur une base non-GAAP, soit plus 22% par rapport au deuxième trimestre de l'année dernière. Sur une base GAAP, le CA atteint 13 milliards de dollars, plus 21%. Les analystes attendaient des revenus de 12,82 milliards de dollars.
Illustration principale : Paul Otellini, CEO d'Intel, crédit photo D.R.
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Malgré la faible croissance du marché des PC ce dernier trimestre, les revenus de la division PC Client ont augmenté de 11% d'une année sur l'autre. Le chiffre d'affaires du groupe Datacenter, les serveurs, a augmenté de 15% par rapport à 2010.
Les revenus tirés des marchés PC professionnels et serveurs sont restés solides en raison d'une forte demande des entreprises et d'une activité soutenue dans les centres de calcul pour répondre aux besoins croissants du trafic Internet, a déclaré dans un communiqué Paul Otellini, CEO d'Intel. Le segment des netbook a toutefois été faible, mais comme le marché des PC est globalement resté grâce aux achats des entreprises, a précisé Paul Otellini lors d'une téléconférence. La demande pour les processeurs grand public - les Core i3, i5 et i7 - représente deux tiers des ventes totales de puces Intel, a ajouté le PDG.
La hausse des ventes de PC aura été de 8% environ par rapport à l'année entière, ce qui est légèrement en dessous des prévisions antérieures d'Intel, selon Paul Otellini. Cependant, le fondeur de Santa Clara a conservé une croissance à deux chiffres de son chiffre d'affaires grâce aux marges plus élevées réalisées sur les ventes aux entreprises, a indiqué le CEO américain. Les marges sur les produits Atom sont moins élevées, car ces puces équipent majoritairement des netbooks petits prix.
Les ultrabooks après les netbooks
Le marché des netbooks a été laminé par le très bon accueil réservé aux tablettes et par la baisse des prix des PC portables équipés d'écrans de taille normale dixit Paul Otellini. Ce trimestre, Intel a toutefois livré sa première puce Atom dédiée aux tablettes, connue sous le nom de code Oak Trail, mais selon Paul Otellini, les tablettes restent des dispositifs additionnels qui répondent à des besoins spécifiques. «C'est un dispositif que certaines personnes vont utiliser [comme] un équipement autonome, mais beaucoup de gens vont l'utiliser comme un périphérique additionnel » a ainsi déclaré le CEO.
Après les netbooks, Intel a décidé de promouvoir le segment des ultrabooks, dont la société espère faire la prochaine génération d'ordinateurs nomades. En mai dernier, le fondeur avait décrit ces ultrabooks comme des PC minces et légers qui incluent certaines fonctionnalités des tablettes. Optimiste, Paul Otellini a déclaré que les ultrabooks compteront pour 40% des ventes de portables d'ici la fin de l'année prochaine, et l'accueil du marché a été encourageant. « Le projet ultrabook est très proche de Centrino », a encore indiqué le dirigeant. Avec la plate-forme Centrino, Intel avait réussi à bouleverser le marché du PC connecté, et Paul Otellini a déclaré que le développement des ultrabooks est un projet d'ingénieurs pour amener le marché des PC dans une nouvelle direction. Et pour ne pas changer le prix des PC, la firme californienne conçoit des composants plus petits qui équiperont des ordinateurs minces et abordables.
Les récentes acquisitions d'Intel, McAfee et Infineon Wireless Solutions, ont enregistré de de bons résultats et contribué à hauteur d'un milliard de dollars au CA global du fondeur, a indiqué Paul Otellini. Intel et McAfee proposeront un peu plus tard dans l'année le premier produit combinant les fonctionnalités des puces maison et du logiciel de sécurité de l'éditeur. Plus de détails sur ce produit seront fournis à l'occasion du prochain Intel Developer Forum, qui se tiendra à San Francisco du 13 au 15 septembre.
Enfin, pour le troisième trimestre 2011, Intel attend des revenus d'un montant de 14 milliards de dollars - plus ou moins 500 millions $ - sur une base GAAP/IFRS.Sur une base non-GAAP, Intel prévoit des recettes de 14,1 milliards de dollars.
Trimestriels EMC : De très bons résultats portés par les Big Data et le cloud
Au deuxième trimestre 2011, le chiffre d'affaires consolidé d'EMC a progressé de 20% pour atteindre 4,85 milliards de dollars. Les analystes attendaient un chiffre d'affaires de 4,73 milliards de dollars. Le bénéfice par action a lui aussi augmenté de 20% à 0,24 dollars. A noter que les résultats de la filiale VMware ont été publiés un jour avant ceux d'EMC et ont enregistré une croissance de 37% de son chiffre d'affaires. Cela représente la plus forte progression sur l'ensemble des activités d'EMC. La division sécurité, RSA, a augmenté de 13%. L'activité stockage a progressé de 19% avec 15% de hausse pour les produits haut de gamme Symmetrix Vmax et 27% pour les solutions milieu de gamme VNx.
Joseph Tucci, PDG d'EMC a attribué ces bons résultats à la demande des clients pour le cloud et les solutions Big Data. Compte tenu de la forte croissance, David Goulden directeur financier d'EMC a indiqué que la société a relevé ses perspectives financières annuelles avec un chiffre d'affaires consolidé de plus de 19,8 milliards de dollars. Au premier trimestre, EMC avait estimé ses revenus annuels à 19,6 milliards de dollars.
Sur la répartition géographique des revenus, le marché américain a progressé de 17% à 2,5 milliards de dollars et représente 52% du chiffre d'affaire global. Hors Etats-Unis, les recettes ont atteint un niveau record de 2,3 milliards de dollars, avec une forte croissance en Amérique Latine (+43%), la zone Asie-Pacifique (+34%) et l'Europe, le Moyen-Orient et l'Afrique (+20%).
Illustration principale : Joe Tucci, PDG d'EMC, crédit Photo D.R
(...)(20/07/2011 15:51:12)
Dell acquiert sa brique réseau avec Force10 Networks
Au regard des différents concurrents, Dell se devait d'acquérir une compétence dans la partie réseau pour proposer une offre complète pour les solutions à destination des datacenters. Beaucoup d'analystes s'attendaient à l'acquisition de Brocade, y compris parmi les salariés de l'équipementier réseau. Ce dernier a noué des partenariats forts avec Dell. Au final, le constructeur américain a choisi de racheter Force10 Networks, pour proposer une solution tout en un, stockage, serveur et réseau. Le montant de la transaction n'a pas été dévoilé, mais le chiffre d'affaires de Force10 Networks est d'environ 200 millions de dollars, dont 80% est réalisé sur le territoire américain avec une présence dans 60 pays.
Une tendance qui s'accélère
Avec cette acquisition, Dell va pouvoir proposer dans un proche avenir une offre tout en un, composée de serveurs, de solutions de stockage Equalogic ou Compellent et des produits F10 Networks pour l'infrastructure réseau. Cette partie du datacenter devient un enjeu important pour les constructeurs d'équipements, mais aussi de composant. Intel a annoncé son intention d'acquérir Fulcrum Microsystem, fabricant de puces réseaux. Si on ajoute à cela les anciennes acquisitions de 3Com par HP, Blade Networks par IBM, le mouvement s'accélère pour lancer des offres concurrentes au géant Cisco, qui a quelques faiblesses sur le plan stratégique.
Intel souhaite racheter le fabricant de puces réseaux Fulcrum
Intel souhaite acquérir la société Fulcrum Microsystem. Cette dernière est connue pour fabriquer des puces pour les commutateurs disposant de ports 10 et 40 Gigabit Ethernet à destination des datacenters. Ses puces sont réputées pour avoir une faible latence. Intel va coupler cette technologie avec ses adaptateurs et contrôleurs Ethernet pour apporter des informations supplémentaires sur la sécurité, la qualité de service, la gestion, etc, mais aussi améliorer le dialogue entre les différents équipements des centres de calcul.
Intel n'a pas dévoilé le montant de la transaction. Fulcrum est basée à Calabasas, en Californie, et a été fondée en 1999. L'acquisition prévoit le transfert d'une majorité des salariés de Fulcrum au sein de l'activité datacenter d'Intel à Portland.
« Nos clients cherchent à acheter du calcul, du réseau et du stockage au sein d'un seul produit », a déclaré Steve Schultz, directeur marketing chez Intel. « C'est un jeu de construction que nous n'avions pas dans notre portefeuille de produits. » Le dirigeant fait référence à l'initiative de plusieurs constructeurs comme Cisco avec EMC et VMware, Hewlett-Packard, IBM et Juniper Networks de construire des plates-formes tout en un.
Interopérabilité et opportunité
La clé de ce genre d'initiatives est que le réseau et les serveurs dialoguent ensemble pour qu'ils puissent travailler plus étroitement, a déclaré Zeus Kerravala analyste au Yankee Group. Comme les serveurs dédiés cèdent la place à des machines virtuelles pouvant être déplacés pour une meilleure efficacité, les administrateurs informatiques sont obligés de mettre à jour manuellement des politiques de réseau, ajoute le consultant. Un tel effort est à la fois fastidieux et sujet aux erreurs humaines, principales causes d'indisponibilité du réseau.
Autre point d'intérêt soulevé par cette probable acquisition, si Intel fabrique des puces pour serveurs et pour commutateurs, les petits constructeurs d'équipements réseaux seront en mesure d'offrir une meilleure coordination avec les produits d'autres fournisseurs qui embarquent des composants Intel. Il faudra pour cela que le fondeur assure un haut niveau d'interopérabilité. « Cela donne aussi une occasion pour Intel de rivaliser avec Cisco » souligne Zeus Kerravala. Le consultant pense notamment à Arista Networks, spécialiste de commutateurs haut de gamme pour les datacenters. La société est d'ailleurs partenaire d'Intel et de Fulcrum. Zeus Kerravala conclut : « Intel a essayé de prendre place dans l'infrastructure réseau dans le passé, avec peu de succès. Elle a plus de chance de réussir aujourd'hui en raison de la relation plus étroite entre l'informatique et le réseau ». Cette acquisition accélère le mécano industriel sur le marché informatique après le rachat de 3Com par HP, de BladeNetworks par IBM et plus récemment de Force10 Networks par Dell.
Illustration: Une puce réseau de Fulcrum
Crédit Photo: Fulcrum Microsystem
(...)
SeaMicro installe 768 coeurs Atom dans un micro-serveur
Les transactions sur le web sont généralement traitées par les centres de calcul, qui concentrent les serveurs équipés de puces x86 tels que les Intel Xeon et les AMD Opteron. Mais il y a un intérêt croissant pour les puces basse consommation pour netbook tels que les Atom pour gérer des services web comme la publicité. Des processeurs de petite taille, mais en plus grand nombre a déclaré Andrew Feldman, PDG de SeaMicro. Mais à la différence des puces Atom traditionnelles, celle utilisée par SeaMicro est basée sur le jeu d'instructions x86-64. «Chaque puce est bonne pour certaines opérations. Celle-ci est particulièrement bonne et efficace pour le traitement des opérations web et le trafic Internet », a poursuivi Andrew Feldman.
Beaucoup de charges de travail dans le cloud nécessitent le déplacement et le stockage de données sur Internet, ce qui nécessitent des quantités de traitement modestes, souligne Nathan Brookwood, analyste chez Insight 64. La démarche de SeaMicro consiste dès lors à fournir de meilleures performances par watt grâce à un plus grand nombre de puces Atom. « Si vous avez 10 blocs de données à déplacer, vous n'avez pas besoin d'un processeur puissant pour le faire», avance le consultant.
Une approche différente dans les datatcenters
Les entreprises doivent également garder à l'esprit que certains niveaux de puissance minimum sont imposés dans les datacenters. Il est possible de traiter des transactions dans un cloud avec des puces Xeon et des machines virtuelles, mais une plate-forme sur base Atom pourrait être plus efficace rapporté au ratio puissance/consommation avec ses coeurs plus petits, poursuit Nathan Brookwood. Et pour ce faire, SeaMicro n'est même pas obligé de placer des machines virtuelles dans chaque coeur de processeur.
Le SM10000-64HD de SeaMicro est une mise à niveau du serveur SM10000-64 équipé de 512 coeurs Atom. Avec ses 768 coeurs, il offrira plus de performance avec une consommation énergétique contenue a affirmé Andrew Feldman de SeaMicro. Le nouveau serveur offre plus de puissance (x 1,5) et consomme un peu plus (x1,25) que la précédente version. Le SM10000-64HD repose toujours sur des puces Intel Atom N570 (384 puces double coeur avec un jeu d'instructions x86-64/VT-x/HT), qui fonctionnent à une vitesse d'horloge de 1,66 GHz.
6 puces Atom par carte mère
La puissance du serveur et les performances avantageuses proviennent bien sûr du nombre de coeurs supérieur, mais également de la réduction du nombre de composants, a précisé le dirigeant. Le SM10000-64HD intègre 64 cartes mères (voir illustration principale), comme le précédent modèle, interconnectées via un switch fabric capable de transférer les données à une vitesse de 1,5 térabit par seconde. La capacité maximale en mémoire vive plafonne à 1,5 To (4 Go par puce). Le serveur affiche une dimension de 17,5 pouces (44 cm) en hauteur et intègre les parties stockage et connexions réseau Ethernet. Une puce a également été ajoutée pour sécuriser le trafic IP vers le cloud.
Illustration principale : Carte mère SeaMicro avec 6 puces Atom N570, crédit photo D.R.
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Après les puces Intel, SeaMicro envisage aussi d'utiliser les processeurs ARM dans ses serveurs. Et selon Andrew Feldman, il serait également possible de mélanger des puces ARM et Intel dans un même serveur ! Une affirmation bien péremptoire à l'heure ou les puces pour serveurs d'ARM ne sont toujours pas disponibles. Et quel jeu de composant serait utilisé pour mixer ARM et x86. On se souvient toutefois qu'il y a 11 ans, IBM avait développé un jeu de composant baptisé Summit pour gérer des puces IA-64 Merced et des processeurs PowerPC.
«Le marché appartient aujourd'hui à Intel, car Intel propose les produits. En tant que leader, la balle est dans le camp d'Intel », a déclaré Andrew Feldman. Mais l'arrivée d'ARM est un changement bienvenu, car il apportera une concurrence à Intel, a-t-il ajouté. Les processeurs ARM sont considérés comme plus efficaces en terme de rapport puissance/consommation que les puces Atom et équipent la majorité des smartphones et des tablettes dans le monde. ARM n'a cependant pratiquement aucune présence sur le créneau des serveurs, même si l'entreprise considère ce marché comme une opportunité. Le fondeur Marvell a déjà annoncé une puce pour serveur quad core cadencée à 1,6 GHz et basée sur une architecture ARM en novembre de l'année dernière, et le constructeur spécialisé Calxeda a promis un serveur basse consommation sur base ARM, même si aucune date de disponibilité n'a été annoncée.
ARM est toutefois confronté à un défi logiciel de taille puisque la plupart des programmes pour serveur ont été conçus pour fonctionner sur des puces x86. Demander aux clients de recompiler le code de ces applications est un travail de titan a concédé Andrew Feldman.
Le serveur SM10000-64HD est disponible mondialement à partir de 237 000 dollars.
NetApp propose son logiciel de gestion de stockage OnCommand
La création de clouds privés, publics ou hybrides passe par plusieurs axes chez NetApp. Pour Eric Antibi, directeur technique de NetApp France « les efforts passent par une meilleure administration des données et une extension des partenariats ». La première annonce repose sur le logiciel de gestion OnCommand, qui permet de contrôler, d'automatiser et d'analyser l'infrastructure de stockage. « Ce logiciel apporte notamment la création d'un catalogue de services de stockage pour prioriser les applications depuis des environnements NetApp ou non » précise le responsable et d'ajouter « Oncommand Insight fournit en complément des analyses pour remonter des informations comme des mesures basées sur l'utilisation, la planification et la modélisation de performances ».
Des partenariats dans les services et les infrastructures
En parallèle, le spécialiste du stockage étoffe ses partenariats avec les fournisseurs de services, une trentaine proposant environ 50 services clouds dans le monde. Eric Antibi vante aussi les partenariats en matière d'infrastructure, « en novembre dernier, nous avons lancé les solutions FlexPod avec Cisco et VMware pour proposer aux clients une offre tout en un [[NDLR : pour concurrencer d'autres initiatives comme VCE d'EMC ou Blade Matrix chez HP]] ». NetApp a étoffé aussi ces accords en lançant des solutions FlexPod optimisées pour les applications SAP, mais aussi pour accompagner la virtualisation avec Citrix Xen Dekstop et plus récemment Microsoft Hyper-V.
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