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Infrastructure serveur
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(30/08/2011 16:01:55)
Les analystes prévoient une chute des prix des mémoires DDR3
Le prix des barrettes de mémoire DDR3 va reculer au cours des deux prochains mois, en raison d'une offre excédentaire et du ralentissement des ventes de PC, prévoit iHS iSuppli. Selon le cabinet, le prix des DDR3 tournait autour de 4,70 dollars au troisième trimestre, l'an dernier, alors que le marché n'était pas saturé et que leur adoption progressait pour remplacer les mémoires DDR2 qui les ont précédées. Leur prix pourrait encore chuter pour atteindre 1,25 dollars au quatrième trimestre, a estimé Mike Howard, analyste senior DRAM chez iSuppli.
Selon lui, le ralentissement de la demande en PC a conduit à faire baisser les tarifs des mémoires DDR3, cette année, et les fabricants de PC ne sont pas disposés à ajouter davantage de mémoires dans leurs ordinateurs car ils essaient d'augmenter la rentabilité sur un marché à faible marge. Pour l'analyste, certains fabricants de mémoire commercialiseront rapidement les stocks excédentaires sur le marché ce qui pourrait également contribuer à faire baisser les prix. « C'est un double coup dur », a déclaré Mike Howard. «La croissance du marché des PC s'est ralentie et les utilisateurs ne sont pas exigeants en termes de mémoire. »
Le cabinet iSuplly a également précisé que certains de principaux fabricants de mémoire DRAM, à savoir Samsung, Hynix Semiconductor, Elpida Memory, Micron et Nanya, avaient subi des problèmes de rendement et d'approvisionnement qui ont contribué à faire chuter les prix. « Le marché des DRAM s'est effondré à la fin de 2008 et la surproduction d'aujourd'hui est le résultat du cycle précédent » , a ajouté Mike Howard. « Le ralentissement économique a incité les fabricants à réduire la production de DRAM à la fin de 2008. Mais, comme la demande pour les PC est repartie l'année suivante, la production de mémoires a également augmenté. La demande pour les mémoires a été relancée en partie à cause de cela et de la sortie de la version 64 bits de Windows 7 en 2009 qui requérait davantage de mémoire. »
Des ventes de PC affectées par le succès des terminaux mobiles
L'analyste a également rappelé que les ventes de PC avaient commencé à ralentir au second semestre l'année dernière en partie à cause de la demande croissante pour les tablettes et les smartphones, qui utilisent différents types de mémoire tels que les mémoires DDR2 et les mémoires flash NAND non volatiles. La dispersion du marché des DRAM a incité les fabricants de mémoire à changer leurs business models et à se concentrer davantage sur des mémoires pour tablettes et les smartphones.
Les fabricants de PC ont également envisagé d'utiliser des mémoires mobiles pour une nouvelle catégorie d'ordinateurs portables de faible puissance, les Ultrabooks, qui ont été présentés comme une alternative aux tablettes PC, a poursuivi Mike Howard. Ils ont considéré que les mémoires LP DDR2 correspondaient à la ligne à la fois mince et légère des Ultrabooks, et que cela pourrait finalement nuire à la demande en mémoires DDR3.
Les DDR4 devraient arriver plus tôt que prévu
La poursuite de la baisse du cycle concernant les mémoires DDR3 pourrait aussi accélérer le développement des DDR4, successeurs plus rapides et plus efficaces en terme de puissance. « Les DDR4 arriveront chez les clients en 2014, soit une année plus tôt que prévu », prévoit Mike Howard. « Les serveurs seront les premiers à les adopter, et ils joueront un rôle accru dans la conduite de la demande pour ce type de mémoire. Le cloud va également renforcer l'installation de mémoire DDR4 dans les serveurs ».
Toutefois, pour accompagner la croissance du marché des terminaux mobiles, l'accent sera également mis sur le développement des mémoires DDR3 qui succéderont aux DDR2, prévoit l'analyste. On s'attend à ce que les mémoires DDR3 soient largement diffusées, soit à peu près en même temps que les DDR4, en 2014.
Illustration: Crédit photo: D.R
(...)
VMworld : Dell lancera un service de cloud public cette année
Le service sera basé sur la plateforme vCloud de VMware, hébergée dans le data center de Dell situé à Plano, au Texas. Les clients pourront louer des capacités de calcul et de stockage en pay-as-you-go, ou en souscrivant à des contrats à long terme incluant du hardware réservé ou dédié. Dell proposera également des services de conseil aux entreprises pour les aider à construire des clouds privés dans leurs propres centres de calcul, également avec vCloud. Enfin, le constructeur proposera des clouds «hybrides» avec le logiciel Connector de VMware, qui permet de relier des environnements cloud privés et publics. Les annonces officielles de ces offres doivent être faites lors de la conférence VMworld de VMware de Las Vegas (29 août - 1er Septembre 2011).
Ces offres vont intensifier la concurrence entre Dell, IBM et Hewlett-Packard, ces derniers proposant aussi des services de cloud publics. Et elles vont mettre également Dell en compétition avec des prestataires de services comme Amazon Web Services, Verizon Business et Terremark - dont certains sont également ses clients. « Dell est obligé d'entrer dans le secteur des services pour rester compétitif dans une industrie où les services cloud sont devenus la norme », a déclaré Arun Taneja, fondateur et analyste-conseil de Taneja Group. « Dans les trois ans qui viennent, tous les grands constructeurs informatiques offriront des services cloud sous une forme ou une autre », a-t-il prédit. « La particularité de Dell se trouve dans son offre de services de sécurité gérés, résultant de l'acquisition de SecureWorks l'année dernière », a déclaré Mark Bilger, vice-président et CTO de Dell Services. « Ils seront proposés en standard et non en option », a-t-il précisé.
Un programme bêta dans quelques semaines
Ce service, au nom à rallonge de Dell Cloud with VMware vCloud Datacenter Service, « vise principalement les grandes et moyennes entreprises », a déclaré le CTO de Dell Services. Un programme bêta sera lancé dans quelques semaines et la disponibilité générale est prévue pour le quatrième trimestre de cette année, aux Etats-Unis, et l'année prochaine, en Europe et en Asie. Dell prévoit d'ajouter une offre Platform-as-a-Service (PaaS) l'an prochain, sur la base de Microsoft Azure et d'un autre service de cloud computing basé sur une plateforme Open Source - sans doute OpenStack ou Eucalyptus - « mais la décision n'a pas encore été prise », comme l'a indiqué Mark Bilger.
Grâce à son acquisition de Perot, Dell fournit déjà des services d'hébergement d'applications qui lui rapportent près d'1 milliard de dollars de revenus chaque année. « Au moment où les contrats de ces clients arrivent à échéance, Dell espère pouvoir les reporter sur son cloud public normalisé », explique le CTO de Dell Services. « L'environnement basé sur VMware est plus moderne et devrait entraîner une réduction de coûts, aussi bien pour Dell que pour ses clients », a t-il ajouté. Mais de nombreux clients de Perot venaient du secteur de la santé, et Dell aura besoin de rendre son service compatible HIPPA (Health Insurance Privacy And Portability Act) avant de pouvoir les transférer. « Ce sera fait l'année prochaine », a affirmé Mark Bilger.
Dell va proposer trois niveaux de service : « Pay-as-you go », dont le prix par machine virutelle coûtera le plus cher, « Réservé », qui garantit la disponibilité du serveur, et « Dédié », qui attribue ses propres serveurs au client. Pour ces deux derniers niveaux, le client devra s'engager pour une durée d'une année. Dell n'a pas voulu dévoiler le prix de ses offres. Mais Mark Bilger a indiqué que les services seront « compétitifs » avec ceux des concurrents, et qu'ils comporteront « une petite prime », puisque les fonctions de sécurité « sont incluses ».
vCloud, un changement stratégique
Le choix de vCloud est un changement stratégique pour Dell qui a passé la dernière année à construire sa propre pile de virtualisation, son Système Virtuel Intégré (VIS) et son logiciel Advanced Infrastructure Manager (AIM). Dell vendra désormais ces logiciels avec VMware. « Les clients devront utiliser la même plateforme logicielle pour leurs clouds privés et publics, afin de pouvoir les relier dans un cloud hybride », a expliqué le CTO de Dell Services. « Mais nous envisageons d'offrir dans l'avenir une solution permettant le mélange et la compatibilité entre plateformes différentes, y compris pour nos technologies AIM et VIS, et de les relier à notre cloud public », a-t-il ajouté.
« Le partenariat avec de gros éditeurs comme VMware est important pour Dell », a déclaré Jeffrey Kaplan, directeur général de ThinkStrategies. « Ceux-ci conviennent également que le cloud est un domaine important pour l'avenir des entreprises », a t-il ajouté. « Pour réussir, il faut qu'elles puissent non seulement construire leurs propres solutions, mais elles doivent aussi faire équipe avec les leaders de l'industrie et c'est ce que fait Dell avec ces offres ». Le groupe texan a même fait mieux que ce qu'avait prévu Jeffrey Kaplan pour se réinventer comme entreprise de logiciel et de services. « Je n'étais pas très favorable à l'acquisition de Perot, mais ils ont vraiment atteint leur objectif », a reconnu l'analyste. « Les services seront hébergés sur des serveurs blade Dell M610, intégrant des processeurs Intel Xeon six coeurs », a expliqué Mark Bilger. « Dell va déployer son hardware en blocs de 17 racks, associant 192 serveurs lames et 2 300 processeurs physiques », a t-il ajouté.
Illustration : Le datacenter de Dell à Plano, au Texas (crédit : D.R.)
VMworld : VMware veut virtualiser les bases de données pour le cloud
Lors de VMworld, qui se déroule à Las Vegas du 29 août au 1er septembre, VMware a annoncé un service nommé, vFabric Data Director. Postgres sera la première des bases de données portée sur cette solution, mais d'autres SGBD sont prévues, a déclaré David McJannet, directeur cloud et des services applicatifs chez VMware. « De nombreuses entreprises ont des centaines de grandes bases de données qui ne sont pas bien gérées, ni très sécurisés », précise le dirigeant et d'ajouter « en utilisant un conteneur virtuel pour construire une brique unique, elles auront fait un pas de géant pour réduire la dispersion des bases de données ».
VFabric Postgres comprend une copie de la base de données Open Source PostgreSQL intégrée dans une machine virtuelle VMware. Avec ce logiciel, les administrateurs peuvent configurer les bases de données de manière standardisée et proposer des modèles aux développeurs et aux utilisateurs, confirme David McJannet. Ils pourront aussi offrir les SGBD en self-service depuis un portail web. Le dirigeant souligne, par ailleurs, que VFabric Postgres « réduit le temps de travail pour préparer une base de données pour une utilisation dans un cloud reposant sur les solutions VMware. La gamme VFabric fonctionne sur des applications basées sur Spring.
D'autres entreprises sur le sujet
L'éditeur prévoit de publier de nouvelles versions logicielles en même temps que les mises à jour de Postgres. Néanmoins, les administrateurs devront déplacer les données de l'ancienne base vers la plus récente ou mettre à jour la base de données depuis le conteneur virtuel. Ce n'est pas la première entreprise à offrir une version cloud-ready de Postgres. La semaine dernière, EnterpriseDB a annoncé le prochain lancement d'un logiciel capable de gérer plusieurs instances de Postgres, appelé Postgres Plus Cloud Server.
VFabric Postgres sera disponible sur Cloud Foundry, plateforme cloud de VMware, ainsi que dans un logiciel indépendant.
Silver Peak propose une solution d'optimisation WAN en téléchargement gratuit
Le logiciel gratuit de Silver Peak, baptisé VX-Xpress, est basé sur la plate-forme, Virtual Acceleration Open Architecture (VXOA), annoncée plus tôt dans le mois. VXOA fonctionne sur les différentes produits d'accélération WAN de l'entreprise, NX, VX et VRX. VX-Xpress est une solution d'entrée de gamme destiné aux entreprises qui débutent dans l'optimisation WAN ou pour des sites distants( filiales, succursales, etc) de grandes sociétés. Elle utilise les mêmes techniques que les produits haut de gamme en utilisant l'accélération du protocole TCP. Elle gère des débits WAN jusqu'à 4 Mbit/s et 8 000 sessions simultanées.
Une appliance basée sur VX-Xpress peut être utilisée pour optimiser les applications de sauvegarde et de récupération sur des solutions de backup asynchrone ou des outils de réplication de plusieurs constructeurs : EMC, Hitachi Data Systems, Dell, NetApp, Hewlett-Packard et IBM. Une telle aapliance peut servir pour accélérer certaines applications, comme le partage de fichiers sous Windows, Exchange, SharePoint, Lotus Notes / Domino, Siebel, SAP et Oracle. La virtualisation n'est pas oubliée en prenant en charge les outils de VDI, Citrix XenApp, Sunray, et le Remote Desktop Protocol (RDP), ainsi que les applications non-TCP, comme la voix sur IP (VoIP) et le streaming vidéo.
Une version limitée mais alléchante
« Nous avons limité VX-Xpress au point à point, de sorte que seulement deux appliances virtuelles peuvent parler aux autres périphériques. Il n'intègre pas non plus notre logiciel de gestion, qui s'adresse à des réseaux de grandes tailles comprenant une multitude d'équipements », a déclaré Larry Cormier, vice-président senior en charge du marketing mondial chez Silver Peak. Il ajoute « vous pouvez obtenir cette solution sans vous enregistrer ».
Silver Peak espère qu'en offrant gratuitement un service d'optimisation WAN, les entreprises découvriront les avantages technologiques et deviendront de potentiels clients. Pas question par contre pour la société d'offrir un support sur ce logiciel gratuit, mais elle mise plutôt sur la mise ne place d'une communauté d'utilisateurs partageant leurs expériences et proposant des suggestions.
Mise à jour de la version datacenter
En parallèle, Silver Peak a également annoncé des améliorations sur son logiciel d'optimisation WAN VRX-8 pour les datacenters. Cette solution, lancée en fin d'année dernière, peut être exécutée sur des serveurs x86 standard et peut gérer des débits allant jusqu'à 1 Gbit/s. La récente version ajoute le support pour les réseaux de grandes tailles et celui de plusieurs hyperviseurs. Sur ce dernier point, VRX-8 ajoute Citrix, Xen Server et KVM.
L'éditeur indique également avoir élargi le nombre d'applications pris en charge. Enfin, le logiciel peut gérer de 8 à 256 000 sessions simultanées. Larry Cormier explique que ces extensions sont possibles car « les plateformes x86 sont devenues plus puissantes avec des processeurs multi-coeurs et donc des capacités de calcul pour l'optimisation WAN. » Le prix du VRX-8 est de 69 995 dollars.
Marcelo Alé (LeShop.ch) : La distribution à l'heure de la mobilité et du cloud
Vous avez débuté votre carrière en Argentine; comment avez-vous rejoint l'aventure LeShop?
L'histoire n'est pas aussi mystérieuse qu'elle n'en a l'air. A la fin des années 90, je travaillais pour LeShop en Argentine, dont j'ai été le premier employé et où je m'occupais de la logistique et des systèmes. Nous avons commencé à partir de rien, alors que l'entreprise en Suisse était déjà opérationnelle, avec quelques dizaines de commandes quotidiennes. C'était l'époque de la nouvelle économie, les gens étaient ambitieux et les financements abondants. C'est aussi à cette époque que j'ai rencontré Christian Wanner, co-fondateur de LeShop. Ensuite il y a eu l'explosion de la bulle Internet et LeShop a fini par abandonner ses activités à l'étranger. LeShop Argentine a trouvé d'autres investisseurs et a continué d'opérer. Début 2002, l'Argentine a vécu une crise, similaire à celle que connaît la Grèce actuellement, et il a fallu investir pour maintenir l'entreprise à flot. J'ai alors décidé de rejoindre LeShop Suisse qui était justement à la recherche d'un CIO et qui s'intéressait aux systèmes logistiques que nous avions développés en Argentine.
Quelles étaient les particularités de ce système logistique?
Au début, LeShop en Suisse était très focalisé sur Internet. Tout tournait autour du site web - c'est l'époque qui voulait ça. On pensait que le profit allait venir de la personnalisation des prix et des commandes en fonction du client, la logistique jouant un rôle secondaire. LeShop employait d'ailleurs à l'époque la plateforme Broadvision, qui était plus conçue pour la publication que pour l'e-commerce. Le système avait donc des limites. Il permettait d'imprimer les picking lists utilisées par les manutentionnaires, mais l'ordre des produits reposait sur un simple circuit en U au sein des stocks. Autre exemple, la plateforme ne prévoyait pas le suivi de l'état des stocks, de sorte qu'on avait simplement ajouté une colonne dans le descriptif des produits ou les stocks étaient saisis manuellement. En Argentine, nous avions pris des libertés et privilégié une autre approche, en concentrant dès le départ nos efforts sur l'optimisation de la logistique, y compris au niveau informatique. Il nous a fallu du temps pour nous rendre compte que c'était là que résidait en fait notre coeur de métier. Il y avait un blocage; l'idée de se focaliser sur des processus physiques n'était guère séduisante et semblait venir d'une époque révolue d'avant internet.
Nous avons donc développé notre propre système logistique à partir des bases, en essayant de minimiser les mouvements et les kilomètres parcourus, en différenciant les produits selon leur rotation pour éloigner les moins fréquemment achetés du chemin principal parcouru par les manutentionnaires lors de l'assemblage des commandes. Ces choix se sont avérés avantageux et, lorsque j'ai rejoint LeShop en Suisse, nous avons redéveloppé un système logistique entièrement en Java - tout comme notre site web - en nous inspirant de ces expériences, à l'instar de l'emploi de terminaux RF par les manutentionnaires.
Pour lire la suite de l'entretien, cliquez ici
Le PaaS d'Heroku s'ouvre aux applications Java
Rachetée l'an dernier par Salesforce.com, la plateforme « as a service » d'Heroku va commencer à supporter les applications écrites en Java. Après avoir commencé par accueillir des applications développées en Ruby, l'offre cloud en mode PaaS s'était ensuite ouverte à Node.js et Clojure.
Sur le blog d'Heroku, Adam Wiggins, l'un des fondateurs de la société, rappelle que Java figure parmi les langages de programmation les plus populaires. De nombreux fournisseurs de PaaS ont commencé de la même façon par supporter un seul langage avant d'en inclure d'autres.
Cette évolution est assez logique, dans la mesure où la plateforme Force.com de Salesforce.com s'appuie largement sur Java, rappelle Bill Lapcevic, vice président du développement de l'activité de New Relic, une société qui propose aux développeurs des outils de gestion de la performance, notamment pour les applications fonctionnant sur Heroku. Pour lui, le support de Java met la PaaS dans une meilleure position vis-à-vis des actuels clients de Salesforce.com.
Ce faisant Heroku entre davantage en concurrence avec Amazon Web Services, ce dernier qui, avec Elastic Beanstalk, a lui aussi commencé à proposer sa première offre PaaS pour Java. Pour le moment, Heroku devrait disposer d'un avantage, estime Bill Bapcevic. Selon lui, si Amazon est un expert dans la gestion d'infrastructure, il est moins engagé dans l'assistance au déploiement d'applications.
Le service Java d'Heroku sera d'abord proposé dans un mode bêta public.
L'Université de Perpignan se dote d'un datacenter modulaire Bull
L'Université de Perpignan Via Domitia accueille près de 10 500 étudiants répartis dans 5 UFR et 3 Instituts (IAE, IUT et un institut catalan transfrontalier). Pour répondre aux besoins en terme de puissance informatique, l'université a inauguré un nouveau centre de calcul le 8 juillet 2011.
Après appel d'offres, l'établissement a choisi d'installer un Mobull du groupe Bull fourni par ServiWare, une filiale du constructeur. Le Mobull est un container au format standard ISO 45 d'une puissance de 227 teraflops/container ne nécessitant que très peu d'infrastructures sur place et pouvant être mis en service en huit semaines. Chaque container est isolé, étanche et intégré (y compris du point de vue du refroidissement à très haut rendement énergétique), pouvant être installé autant à l'extérieur sur un parking que dans un bâtiment.
Le coût du projet n'a pas été précisé.
Illustration: Mobull de Bull
Crédit Photo: Bull
(...)(25/08/2011 09:11:09)IBM brille sur le marché des serveurs au second trimestre
Alors que le marché mondial du PC n'a affiché qu'une croissance molle (+2,3%) au second trimestre 2011, celui des serveurs a fait montre d'une santé insolente. Entre avril et juin derniers, sa hausse en valeur s'est élevée à 17,9%, à période comparée de 2010, pour un chiffre d'affaires 13,2 Md$. Le nombre d'unités livrées dans le monde est monté à 2,1 millions, soit 8,5% de mieux qu'en 2010. Pour mettre en exergue cette performance, IDC, qui publie ces statistiques, indique qu'il s'agit des plus importants volumes trimestriels jamais dégagés par le marché des serveurs toutes années confondues. Les revenus qui en découlent sont quant à eux les plus hauts depuis trois ans.
Tous les segments de produits progressent
Ce tableau idyllique est renforcé par le fait que tous les segments de produits ont contribué, pour le troisième trimestre consécutif, à la croissance globale du marché des serveurs au second trimestre. Les ventes de plates-formes d'entrée de gamme se sont ainsi appréciées de 16,6% en valeur, celles de systèmes de milieu de gamme de 16,7% et celles des serveurs haut de gamme de 22,8%.
Analysée par type de processeurs, la croissance est là aussi à tous les rendez-vous. De fait, les systèmes à base de processeurs X86 ont vu leur ventes atteindre 8,4 Md$ (+15,1) pour 1,9 millions serveurs livrés (+5,4%). En parallèle, le marché des serveurs non-X86 (processeurs RISC, EPIC, CISC) a cru de 23,3% à 4,8 Md$.
En revanche, on constate une plus forte disparité de la hausse des ventes en fonction des systèmes d'exploitation embarqués, même si, là encore, la croissance est partout : +1,5% à 2,9 Md$ pour les serveurs Unix, +12,4% à 5,9 Md$ pour les serveurs Windows, +47,5% à 2,7 Md$ pour les serveurs Linux.
Le dernier angle de vue qui peut-être encore choisi pour analyser le marché des serveurs est celui des facteurs de forme et plus particulièrement celui des serveurs lames. Ce format représente désormais 15,2% (soit 2 Md$, en hausse de 26,9%) des revenus totaux issus des ventes de serveurs au deuxième trimestre et 21,2% du chiffre d'affaires des ventes de plates-formes X86.
IBM détrône HP
Premier fabricant de serveurs lames dans le monde, HP a en revanche perdu sa place de numéro un toutes catégories confondues au second trimestre. La croissance de ses ventes de serveurs n'ayant atteint que 9,3%, sa part de marché a reculé à 29,8%. De quoi permettre à IBM de se hisser sur la première marche du podium avec des ventes en hausse de 24,5%, aboutissant à une part de marché de 30,5%. Un chiffre atteint grâce à une augmentation des ventes de mainframes. "Ces chiffres étaient en fait légèrement mieux que ce qu'on attend ", a déclaré Jed Scaramella, analyste chez IDC. Toujours en troisième et quatrième position, Dell et Oracle n'ont toutefois par réussi à maintenir leurs parts de marché respectives qui reculent légèrement faute d'une croissance forte de leur vente. Cinquième du classement, Fujitsu enregistre de son côté des ventes en valeur en hausse de 133,6% pour une part de marché multipliée par deux à 6,5%.
Amazon dote son cloud d'un service de cache in-memory
Le service ElastiCache augmente les performances des applications web en leur permettant de récupérer des informations par « un système de cache en mémoire plus rapide que les bases de données sur disques ». Les avantages de ElastiCache sont les mêmes que d'autres services de cloud computing où les utilisateurs n'ont pas à se soucier de l'allocation des infrastructures ou l'installation et la maintenance des logiciels de cache.
Selon Amazon, ce service peut aider à améliorer la latence et le débit pour les réseaux sociaux et les sites de partage de jeux et de médias.
Créer des grappes de noeuds
ElastiCache est basé sur Memcached - un projet Open Source déjà utilisé par des sites comme Wikipedia, Flickr, Twitter et Youtube. L'originalité du service d'Amazon est la possibilité de créer en quelques minutes des clusters (grappes) de cache composés de un ou plusieurs noeuds de cache. Chaque noeud se voit affecter une capacité de RAM entre 1,3 et 68 Go. Amazon permet aux utilisateurs d'exécuter un maximum de 20 noeuds cache.
Le prix du service ElastiCache est de 0,095 et 2,24 dollars par heure. Le prix est calculé en fonction de la taille des noeuds cache utilisés. Le service est actuellement disponible aux États-Unis et sera proposé dans les autres pays dans les mois à venir.
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