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(08/09/2011 10:15:05)

HP dévoile son cloud public en version bêta

Après plusieurs mois de réflexion, HP dévoile enfin son offre de cloud public avec une offre IaaS en version bêta, nommée HP Cloud Services. Celle-ci comprendra, Cloud Compute et Cloud Object Storage, qui fournira des ressources de calcul et de stockage depuis les datacenters d'HP. Le constructeur va utiliser l'ensemble des outils OpenStack pour ces services. HP a en effet rejoint le projet OpenStack en juillet dernier. Pour la période en bêta, HP ne facturera pas les deux services. Par contre en version finale, les clients seront facturés sur un mode pay-as-you-go.

HP souhaite fournir ces services pour un large éventail d'utilisateurs potentiels, y compris les développeurs, les éditeurs de logiciels indépendants et les entreprises. La société affirme que l'utilisateur peut disposer des ressources en quelques minutes. Le service de stockage peut être utilisé pour sauvegarder des informations, du contenu statique sur le web, ou pour stocker de grands ensembles de données, soit pour une consommation privée ou publique. Les utilisateurs peuvent également télécharger rapidement des machines virtuelles sur le cloud de HP pour utiliser des ressources informatiques. Sur ces deux services, les clients peuvent gérer leur travail grâce à un portail web et des API basées sur REST (Representational State Transfer).

Elargir l'expérimentation

HP a déjà testé les services avec quelques utilisateurs et monte à présent en puissance pour réaliser des expérimentations supplémentaires. La société signale que, lors de la version bêta, les clients ne devraient pas déployer de services de production. HP n'a pas révélé le tarif envisagé pour ses services, ni quand ils seront disponibles à grande échelle. La société rejoindrait alors d'autres vendeurs de IaaS, comme Amazon, IBM, Microsoft et Rackspace.

Cette offre n'est pas la première incursion de HP dans le pay-as-you-go. En 2005, le constructeur avait lancé un projet pour le calcul et les applications, appelé Infrastructure Provisioning Service et Application Provisioning Service

Pour utiliser ce cloud, les utilisateurs peuvent s'inscrire sur le site de Hewlett-Packard. Les utilisateurs recevront des factures factices, mais ils ne seront pas débités. Pour cette phase de test , HP offrira tout de même un support par téléphone, chat, web et courriel.

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(06/09/2011 17:01:09)

Entretien Yukihiro Matsumoto : « nous travaillons pour adapter Ruby aux terminaux mobiles »

Le langage Open Source Ruby a été créé par le développeur Yukihiro « Matz » Matsumoto en 1995. Aujourd'hui devenu un classique parmi les langages de programmation, il est utilisé par des sociétés comme SalesForce.com, Twitter et sert de base pour le framework d'applications Web, Ruby on Rail. Pour élaborer Ruby, Yukihiro Matsuomoto a combiné plusieurs langages tels que Perl, Smalltalk, Eiffel, Ada et Lisp.

Dans une interview à nos confrères de InfoWorld.com, le fondateur explique son intention d'augmenter la présence de Ruby sur les plate-formes mobiles et donne des détails sur l'histoire du langage.

Pourquoi avez-vous inventé Ruby?

J'ai commencé à développer à l'âge de 15 ans et j'ai toujours été intéressé par les langages de programmation en général. Je me suis spécialisé en informatique pour les étudier. Après cela, je voulais créer mon propre langage de programmation. Au début, c'était surtout conçu comme un langage de script. En 1995, beaucoup de personnes estimaient que la programmation orientée objet était trop compliquée pour faire du script. Mais je voulais vraiment que mon langage soit orienté objet.

Pour lire la suite, cliquer ici

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(06/09/2011 15:49:23)

L'iCloud d'Apple utiliserait les infrastructures d'Azure et d'AWS

Depuis juin, des rumeurs circulent selon lesquelles Apple aurait décidé de s'appuyer sur les ressources de Microsoft et d'Amazon plutôt que de développer sa propre infrastructure pour son offre iCloud. Le site britannique «Register.com» cite une source proche de Microsoft indiquant que la rumeur est fondée, et que les partenaires auraient signé un accord de confidentialité concernant ce projet. En s'appuyant sur les services de deux des plus grands fournisseurs, Apple évite de dépendre d'une seule société en cas de défaillance. «Register.com» souligne néanmoins le défi posé par l'hébergement de données clients dans deux clouds différents.

Une solution temporaire ?

A noter que même si Apple semble aujourd'hui avoir renoncé à utiliser sa propre infrastructure cloud, la firme de Cupertino construit actuellement un gigantestque centre de calcul en Caroline du Nord, pour un coût estimé à 500 millions de dollars. Une fois ce centre opérationnel, rien ne dit qu'Apple ne reprendra pas à son compte la gestion de son service iCloud. L'accord conclu avec ses deux concurrents ne serait donc qu'une solution «de secours» temporaire.

Le site «Business Insider» avance trois hypothèses :

- La plus vraisemblable, Apple sauvegarderait la plupart des contenus dans ses propres centres de calcul, et n'utiliserait AWS et Azure que comme solution de sauvegarde ou pour des fonctionnalités limitées, comme le streaming de contenus vidéo ou audio.

- Apple s'appuierait sur les services d'autres fournisseurs le temps d'étendre ses propres capacités et expertises. Une analyse curieuse quand on sait qu'Apple a débauché Kevin Timmons, le responsable des datacenters de Microsoft, pour travailler sur les infrastructures d'iCloud.

- Enfin, l'explication la plus loufoque, la firme à la pomme construit un centre de calcul de 46 000 mètres carrés pour intimider ses concurrents et ne compterait pas l'utiliser.


ICTJournal.ch

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(06/09/2011 13:58:37)

Semestriels Lefebvre Software : +20% sur les ventes de licences

L'éditeur français Lefebvre Software, spécialisé sur les solutions de gestion financière et des RH, annonce un chiffre d'affaires en progression de 30%, à 19,3 millions d'euros, sur le premier semestre 2011 (clos fin juin). En septembre 2010, il avait racheté l'offre Arcole, vendue par Ares.

Présidé par Viviane Chaine-Ribeiro, le groupe Lefebvre Software ne communique pas de résultats détaillés, mais indique avoir enregistré sur ses ventes de licences une hausse de 20%, à périmètre constant, et de 29% au total entre début janvier et fin juin. Son activité services a également crû de façon sensible (+28% dans l'ensemble), la partie services récurrents progressant notamment de 65% sur le semestre. Cette dernière partie regroupe les offres d'externalisation, les contrats d'infogérance et d'assistance au paramétrage, ainsi que les solutions proposées en mode hébergé (en ASP).

L'éditeur signale sur la période une augmentation des projets portant sur les solutions d'aide à la décision, en particulier appliquées aux RH, avec 21 nouvelles signatures. La mise en conformité réglementaire et législative des produits a également contribué aux bons résultats, les solutions SEPA (Single Euro Payments Area) ayant généré 79 ventes. En dépit des événements conjoncturels de l'été, Viviane Chaine-Ribeiro envisage la fin de l'exercice avec confiance, « la poursuite d'une activité soutenue » semblant se confirmer.

En vue, des solutions dans le cloud public

Mi juin, Lefebvre Software a réuni ses utilisateurs pour la 5ème édition des Interactives, sa journée clients. A cette occasion, la société a annoncé sa stratégie dans le domaine du cloud computing. Un premier volet, orienté cloud privé, s'appliquera aux actuelles solutions de l'éditeur. « Nos logiciels seront modifiés ou adaptés pour supporter des déploiements mutualisés et sécurisés en environnements virtualisés », a expliqué Viviane Chaine-Ribeiro, lors d'un entretien accordé fin juin. Le second volet de la stratégie concernera le cloud public, avec un paiement à l'usage. « Nous avons annoncé la création d'un catalogue d'offres et de fonctions plus spécialisées », a rappelé la présidente de Lefebvre Software en précisant que le droit d'usage sera calculé au volume, à l'utilisateur. Dans un premier temps, l'éditeur mettra à disposition, sur Microsoft Azure, un outil destiné à gérer les écritures « interco » [intercompany], c'est-à-dire internes à une entreprise ou à un groupe. L'offre sera suivie d'une gestion des immobilisations (facturée suivant la taille de l'entreprise), une solution qui se prête aussi à un usage ponctuel.

Une offre rebaptisée Talentia

Avant l'été, l'éditeur a par ailleurs regroupé l'ensemble de ses offres sous un nouveau label, Talentia, avec des déclinaisons par produits : Talentia RH, Talentia Assets, Talentia SaaS et Talentia Finance. Cette dernière gamme a évolué vers une version 2.0, full web. Après le succès de son portail décisionnel RH, Lefebvre Software a annoncé la préparation d'un portail décisionnel pour la finance. Une première ébauche en a été présentée sur les Interactives avec une sortie prévue pour la fin de l'année. Ce portail vise tous les utilisateurs ayant besoin d'indicateurs financiers, principalement pour faire du contrôle et de l'audit. Le même module fonctionnera avec les offres des clients Lefebvre Software, quelle que soit leur origine : Iris Finance, Comptarel ou Arcole. Une équipe transversale travaille à leur intégration avec l'ensemble de l'offre. Cela signifie que les clients pourront les utiliser à l'avenir, même s'ils utilisent d'autres produits. « L'investissement du client ne sera plus lié à Lefebvre Software, ce qui nous permettra aussi de nous adresser à d'autres entreprises, souligne Viviane Chaine-Ribeiro. Nos produits seront prêts à fonctionner avec tout logiciel de finance et de paie comme une solution complémentaire. » Elle rappelle qu'en période de crise, les clients ne cherchent pas à révolutionner leur back-office.

Illustration : L'offre logicielle de Lefebvre Software est maintenant rassemblée sous le label Talentia (crédit : Lefebvre Software)

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(05/09/2011 16:44:12)

Kroll Ontrack, une histoire de la récupération de données

C'est dans un cadre bucolique que se trouve Kroll Ontrack. Cette société d'origine américaine a vu le jour en 1985 et a ouvert son bureau Français en 1998 à Verrières le Buisson. Le coeur de métier de Kroll Ontrack est la récupération de données sur n'importe quel support de stockage physique, mais aussi sur des environnements virtuels. Paul Dujancourt , PDG France, « nous nous adressons aux entreprises avec un service client ouvert toute l'année et en 24/24, car dans le cadre de pertes de données, la réactivité est un élément très important ».

Les bureaux français comprennent un laboratoire que le dirigeant nous fait visiter. Le dirigeant explique « nous intervenons sur différents systèmes de stockage allant du disque dur, au SSD, à la clé USB et des bandes magnétiques. Les causes de pertes de données sont variées virus, catastrophes naturelles, mais surtout et de plus en plus des erreurs humaines et des pannes matérielles ». Plusieurs options sont possibles, le diagnostic et la réparation peuvent se faire à distance via un logiciel EasyRecovery. Dans le laboratoire, les supports envoyés par les entreprises clientes sont d'abord doublement étiquettés pour éviter des risques d'inversion, la hantise de Paul Dujancourt. Ensuite, un fichier image des données est créé grâce à un logiciel conçu par Kroll Ontrack. « Il faut faire très vite, car le support peut tomber définitivement en panne et il est alors très dur de faire quelque chose », souligne le responsable.

Pannes physiques et techniques


En cas de pannes techniques ou de dommages, les ingénieurs les démontent sur une table sans poussière (avec de l'air pulsé) et tente de réparer et de le faire redémarrer pour travailler sur les données. Parfois les dommages peuvent être spectaculaires comme dans un incendie ou dans la mer « nous avons eu le cas d'un disque dur plongé dans la mer depuis un certain temps. Nous avons été obligés de le passer dans plusieurs bains pour éliminer le sel et les organismes vivants qui se sont développés pour travailler sur les données [NDLR, il s'agissait d'une demande judiciaire, Kroll onTrack dispose d'une activité Forensic sur ce sujet]. Il s'agit d'un processus très long et très coûteux. On découvre parfois des choses surprenantes comme une fourmi sur une tête de lecture » se rappelle Paul Dujancourt.

Intervention sur disque dur

Intervention sur disque dur

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Autre souci, trouver les mêmes supports pour des pièces détachées ou même connaître des spécifications précises « nous disposons entre les différents laboratoires d'un catalogue de produits qui permet d'obtenir des supports particuliers » et d'ajouter « les constructeurs de disque dur par exemple modifient leurs spécificités en cas de vente OEM, il faut savoir s'adapter et trouver la bonne solution». Le chiffrement des données pourrait être un obstacle, mais Paul Dujancourt est intraitable « il faut que le client nous donne la clé ou bien alors nous lui fournissons les données récupérées cryptées pour qu'ils puissent les déchiffrer lui-même ».

Et le cloud ?


Et le cloud, avec la virtualisation des capacités de stockage, le métier de Kroll onTrack pourrait disparaître. Il semble que cela ne soit pas le cas « nous intervenons sur les environnements virtuels. Il faut comprendre que derrière les offres cloud et de virtualisation, il y a des supports physiques » précise Paul Dujancourt. Il cite ainsi en exemple une entreprise de logistique qui a formaté une LUN de 600 Go et a créé une machine virtuelle sur le volume. Une récupération à distance a été privilégiée et les ingénieurs ont reconstruit le système de fichier VMFS en récupérant l'ensemble des 300 fichiers du volume d'origine. Au total plus de 448 Go ont été reconstruits. Le dirigeant de Kroll Ontrack se veut donc confiant sur l'avenir de la société à l'heure où le cloud pose des questions sur la pérennité des données. Il n'exclut pas un jour de signer des partenariats avec les grands fournisseurs de cloud.



Illustration: Salles blanches

Crédit Photo: Kroll onTrack

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(05/09/2011 10:50:04)

Nouvelles Frontières consolide l'hébergement de ses activités web

Pour servir deux millions de visiteurs uniques mensuels, Nouvelles Frontières disposait de quatre hébergeurs pour ses différents sites web et les redondances de sécurité associées. Le voyagiste français souhaitait développer son activité sur le web, mutualiser au maximum ses services et infrastructures, afin d'en diminuer les coûts et de gagner en souplesse dans une activité à forte saisonnalité. Outre ses activités d'organisation de voyages, le groupe gère une compagnie aérienne (Corsairfly), des hôtels-clubs et deux enseignes de distribution (Nouvelles Frontières et Havas Voyages).

Pour atteindre ses objectifs, Nouvelles Frontières a choisi un nouvel hébergement unifié entièrement fourni par Interoute. Celui-ci couvre la boutique en ligne, le site institutionnel et le site d'enchères ainsi que les outils de routage des newsletters et de gestion des e-mails entrants, les services VIP et les services de l'enseigne Havas. L'ensemble des applications a été déployé dans des environnements virtuels. 

2 à 3 jours gagnés par cycle de développement

La newsletter est traitée en deux fois moins de temps avec deux fois moins de serveurs, explique la société. Chaque machine virtuelle est hébergée sur le matériel adapté en fonction de sa criticité et du niveau d'exigence des applications concernées. Le coût est ainsi optimisé. De plus, les opérations de tests peuvent s'effectuer sur de nouvelles machines virtuelles dédiées avant le passage en production. Nouvelles Frontières estime avoir gagné deux à trois jours par cycle de développement avec cette seule évolution. De la même façon, en cas de besoin, de nouvelles machines virtuelles peuvent être déployées en quelques instants.

Côté réseau, Nouvelles-Frontières dispose en standard d'une bande passante de 100 Mb/s. Cette bande passante peut évoluer en cinq minutes jusqu'à 1 Gb/s. Les pics de trafic constatés ont déjà atteint 500 Mb/s. Le coût du contrat n'a pas été précisé.

Illustration : le site web de Nouvelles Frontières (crédit : D.R.)

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(05/09/2011 11:00:22)

Les usages numériques imposent leur rythme aux ERP, relève Markess

Que deviennent les ERP à l'heure du cloud, de la mobilité et des réseaux sociaux. Comment la progression de ces usages dans l'entreprise se répercute-t-elle sur ces vénérables outils de gestion. En préambule aux salons Solutions qui s'ouvriront début octobre au Cnit de la Défense (**), le cabinet d'analyse Markess International a livré cette semaine les premiers éléments d'une étude menée auprès de 160 décideurs et 40 offreurs. « Nous avons voulu comprendre ce qui se passait à travers un ensemble de signaux que nous avions identifiés au fil de nos différentes études », a exposé Emmanuelle Olivié-Paul, directrice associée. Même s'il y a beaucoup de « buzz » autour des médias communautaires, le nombre d'inscrits sur les LinkedIn et Twitter (plus de 100 millions pour chacun), Facebook et autres, illustre l'importance qu'ils ont prise, y compris dans l'univers professionnel. «Il y a un avant et un après réseaux sociaux d'entreprise », constate l'analyste. «  Est-ce que ces données doivent être intégrées avec le système d'information ? Ce n'est pas vraiment le cas pour l'instant ».

La mobilité constitue un autre axe d'influence. L'ère post-PC se profile.  Les utilisateurs vont se servir de plusieurs terminaux -PC, smartphones, tablettes-   et les éditeurs doivent en tenir compte : « on n'accède pas de la même façon à l'ERP avec un terminal mobile et un PC », rappelle la directrice associée de Markess. Et dans ce sillage, les données de géolocalisation des utilisateurs et des autres éléments d'interaction vont être combinées à celles du système d'information. 

Des ERP de plus en plus interdépendants

Avec le développement du cloud computing, les pratiques d'achat des logiciels se transforment. L'entreprise peut s'abonner à des services applicatifs, plutôt que d'acheter des licences et certaines applications deviennent plus accessibles aux PME. « Quand nous interrogeons les organisations, les DSI qui s'accaparent le cloud computing pensent à mettre en place des catalogues de services qui vont leur permettre de gagner en agilité et de s'adapter aux demandes des directions métiers », souligne Emmanuelle Olivié-Paul en évoquant aussi l'innovation collective et la possibilité d'accéder à des places de marché pour trouver des briques technologiques existantes et réaliser des mashups.   (.../...)

Illustration : Le cabinet Markess International met en évidence le rôle croissant du numérique au sein de l'architecture de gestion de l'information des entreprises.

(*) ERP, Enterprise resource planning, également appelés PGI pour progiciels de gestion intégrés.


(**) Du 4 au 6 octobre 2011, les salons Solutions organisés par Infopromotions à Paris regroupent ERP'2011, e-Achats, Demat, CRM/BI, GPAO, OnDemand, BPM, Gestion de projets et Salon Document Numérique. S'y adjoint le traditionnel Serveurs et applications consacré à l'environnement « i » d'IBM (quelquefois mieux connu sous le nom d'AS-400). Au total, 170 exposants, 7 000 visiteurs attendus, 35 heures de conférences et tables rondes prévues en deux jours et demi, avec une orientation bonnes pratiques illustrée par des binômes client/fournisseur. Au menu : Apps et mobilité, Comment basculer en mode SaaS en PME, les bases de données In Memory et la pénétration de la BI à tous les niveaux, la gestion du risque fournisseur en mode e-achats, "Social CRM et Digital marketing", dématérialisation (autour de la confiance numérique, du stockage à valeur probante, to procure to pay...).[[page]]

L'analyste insiste également sur les enjeux de la dématérialisation, en termes de flexibilité, pour retrouver rapidement l'information et y accéder à distance. Le poids des contenus numériques s'alourdit dans la gestion des systèmes d'information. Markess International pointe notamment trois segments de logiciels et services en forte croissance en France : celui de la dématérialisation (+15,4% par an entre 2010 et 2012), celui des solutions d'archivage et de conservation de contenus électroniques (+18,3%) et celui des solutions de sécurisation des échanges électroniques (+16,4%). 

La croissance est bien moindre sur le marché français des ERP (environ 3%). La pression s'accentue donc sur ces derniers pour qu'ils évoluent à mesure que s'accroit l'interdépendance avec les autres applications (logiciels métiers, gestion de contenus, solutions de dématérialisation, archivage, RSE, sites web, messagerie, outils mobiles...). Bien souvent, ce sont les limites des PGI sur certains processus qui ont conduit les entreprises à se tourner vers des logiciels « Best of Breed » pour certains enjeux métiers, en choisissant parfois des solutions en mode SaaS. Dans le domaine de la dématérialisation, par exemple, certains se sont adressés à des spécialistes de ces questions de préférence à leur fournisseur d'ERP.

Des ERP sous contraintes, une étude de Markess
Cliquer ici pour agrandir l'image

« Il est clair que les processus aujourd'hui ne sont plus seulement gérés par les ERP mais par des applications multiples qui vont interagir entre elles », explique le cabinet d'études. D'où, aussi, l'existence de risques, inhérents aux ruptures dans le flux des données qui existent entre ces applications.  C'est donc sans grande surprise que 88% des 160 décideurs interrogés par Markess évoquent des évolutions indispensables pour leurs progiciels de gestion intégrés.

Passer à un modèle orienté services

Pour les éditeurs d'ERP, ces évolutions impliquent de réviser leurs architectures techniques pour être en mesure de combiner SaaS et solutions sur site (« on premise ») et de passer à un modèle « orienté service » auquel sont associés des contraintes d'administration de plateforme, d'accès sécurisé et de disponibilité de l'application (mise en place de SLA, service-level agreement). Cela les oblige aussi à modifier leur mode de facturation et donc, leur façon de comptabiliser les revenus. A cela s'ajoute la redéfinition des relations avec les partenaires, prestataires ou distributeurs.  Aujourd'hui, la pénétration dans les entreprises des ERP en mode SaaS est inférieure à 5% en France, contre 31% pour l'ensemble des applications en mode SaaS (dont le CRM, le Spend management, la gestion commerciale, la RH, le collaboratif...).

Markess International termine l'analyse des derniers entretiens menés cet été et livrera courant septembre les résultats définitifs de son étude intitulée « Attentes des entreprises pour les ERP/PGI face aux nouveaux enjeux ».

Illustration : Le cabinet Markess International met en évidence le rôle croissant du numérique au sein de l'architecture de gestion de l'information des entreprises.

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(02/09/2011 10:14:51)

DreamForce 2011 : Le CRM reste le coeur des services de SalesForce.com

La seconde journée de DreamForce 2011 s'est de nouveau ouverte sur la keynote de Marc Benioff, CEO de SalesForce.com. Au programme de cette matinée, on retrouve de nouveau la transformation de l'entreprise qui doit promouvoir les échanges entre ses employés et suivre les discussions de ses clients. On en viendrait presque à oublier que le CRM est la base de l'activité de SalesForce. Un doute vite dissipé avec Jean-Louis Baffier, vice-président en charge des ventes EMEA, qui nous a expliqué que SalesForce.com est une plate-forme collaborative à plusieurs étages. « Le succès du client est dans l'ADN de SalesForce.com. La relation avec le client reste au coeur de notre métier, mais aujourd'hui notre réponse est plus large que le simple CRM. Notre plate-forme doit donc s'ouvrir ».

L'enrichissement des profils stockés sur Data.com est assuré par les informations récoltées et recoupées sur les réseaux sociaux, mais également par l'accord passé avec Dun & Bradstreet qui fournit des données sur les entreprises et sur ses employés. Rappelons que Data.com s'appuie sur Jigsaw, une acquisition antérieure de Salesforce.com. Des coordonnées exactes sont un élément essentiel pour les vendeurs et les directeurs des ventes qui utilisent des logiciels de CRM quand ils prospectent de nouvelles pistes d'affaires ou tentent de renouer avec d'anciens clients. Le partenariat avec Dun & Bradstreet offre aux utilisateurs de Data.com un accès à 200 millions d'entreprises, selon un communiqué. Ces informations sont « intégrées de façon transparente » avec les données de contacts de Jigsaw et sont accessibles à la demande depuis l'outil CRM Salesforce.com.

La qualité des données est un des chevaux de bataille de l'éditeur californien, mais comment garantir un bon suivi des informations partagées sur les réseaux sociaux. C'est ici qu'entre en action Radian6, l'analyseur de médias sociaux racheté par SalesForce en mars dernier. « Toutes les pratiques marketing actuelles ne vont pas assez vite depuis l'arrivée des réseaux sociaux. Nous devons fournir un outil marketing travaillant à la bonne vitesse et à une grande échelle », assure Jean-Louis Baffier.

Facebook, à la fois partenaire et client

Lors de son keynote, Marc Benioff a accueilli un grand nombre d'invités et de clients comme Tim Campos, CIO de Facebook. Ce dernier avoue volontiers que « Facebook est une jeune compagnie qui a grandi très vite en innovant, mais tout va plus vite aujourd'hui ». Si le poids lourd des réseaux sociaux est un des gros clients de SalesForce.com, curieusement ses solutions BI et ERP ne sont pas dans le cloud mais bien ancrées sur des plates-formes traditionnelles principalement fournies par SAP.

Un des produits phares de cette matinée était bien Heroku, la plate-forme PaaS Ruby qui vient de s'ouvrir à Java. Et c'est justement cette solution qu'a choisie Warner Bros pour diffuser ses films en VOD sur Facebook.


George HU, vice président en charge du marketing produits chez SalesForce.com et Tim Campos, CIO de Facebook

Cette matinée a également été l'occasion de réunir sur scène deux anciens d'Oracle, Marc Benioff, bien sûr, et Charles Philips, aujourd'hui CEO d'Infor. Pour arriver sur le segment des ERP, SalesForce.com pouvait partir de zéro, racheter un des acteurs du marché ou nouer un partenariat avec un éditeur. Marc Benioff a finalement décidé de se lier financièrement et technologiquement avec Infor, troisième fournisseur de l'industrie après SAP et Oracle. Si Salesforce.com a soigneusement évité de laisser entendre qu'il désirait construire une suite complète d'ERP, le partenariat annoncé démontre qu'il reconnaît les opportunités possibles avec ses solutions CRM, son outil collaboratif et sa plate-forme de développement d'applications.

Illustration principale : Charles Philips, CEO d'Infor, et Marc Benioff, CEO de SalesForce.com

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Infor a prévu de proposer trois applications regroupées sous l'appellation InForce, reposant sur la plate-forme de développement de Salesforce.com. La première, InForce EveryWhere, permettra aux utilisateurs de Salesforce.com CRM d'afficher des informations provenant des applications ERP d'Infor, telles que les transactions et les données des clients. La deuxième application prévue, InForce Order Management, fournira des capacités complètes de gestion. Enfin, la troisième, InForce Marketing, est une application d'automatisation du marketing.

Ces deux derniers produits seront également intégrés à Salesforce.com. Inforce Everywhere est attendue à la fin de l'année, tandis qu'InForce Marketing et Order Management seront disponibles en 2012. Malgré nos questions, il n'a pas été possible de connaître le montant de l'investissement de SalesForce.com dans Infor mais il faut préciser que l'éditeur californien a également pris des parts dans une start-up baptisée Kenandy qui développe un ERP dans le cloud.  Sandy Kurtzig, CEO de Kenandy, est d'ailleurs apparue sur scène au côté de Marc Benioff  pour présenter sa plate-forme. Tous les oeufs ne sont donc pas dans le même panier chez SalesForce et l'intérêt pour un ERP maison dans le cloud est loin d'être écarté.

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