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(05/11/2009 17:36:44)

L'Afdel adhère au CICF Informatique pour y renforcer le poids du logiciel

« Entrer dans les instances qui permettent de peser sur la convention collective Syntec-CICF afin d'y intégrer davantage les métiers du logiciel était l'une des préoccupations de l'Afdel », a rappelé hier Patrick Bertrand, président de l'association française des éditeurs de logiciels. C'est désormais en très bonne voie. A l'occasion de son assemblée générale annuelle, à Lyon, ce mercredi 4 novembre, l'Afdel a annoncé son adhésion à CICF Informatique, l'un des onze syndicats constitutifs de la Chambre de l'Ingénierie et du conseil de France. L'association professionnelle d'éditeurs, créée il y a quatre ans, pourra ainsi intégrer les instances paritaires (organisations syndicales et patronales) qui gèrent la Commission de la convention collective nationale 'applicable au personnel des bureaux d'études techniques, des cabinets d'ingénieurs-conseils et des sociétés de conseil du 15 décembre 1987', dite 'Syntec-CICF'. Faire entendre les besoins des éditeurs en matière de formation Dans ces instances, la fédération CICF dispose de 40% des sièges patronaux (soit 4 sièges), aux côtés de la Fédération Syntec (6 sièges), explique son président François Amblard. Elle y cogère également la Commission paritaire nationale de l'emploi et le Fafiec, c'est-à-dire le fonds d'assurance formation de l'ingénierie, de l'informatique, des études et du conseil. « Nous souhaitons participer à l'offre de formation de la branche via le Fafiec et faire comprendre qu'il faut affecter massivement des budgets vers les éditeurs de logiciels », a expliqué Patrick Bertrand en rappelant qu'en tant qu'association professionnelle, l'Afdel ne pouvait avoir jusqu'alors de relations avec les partenaires sociaux. Par son adhésion au CICF, l'Afdel va pouvoir bénéficier d'une représentativité dans ces instances syndicales. Elle proposera dans la foulée de nouveaux services à ses adhérents, notamment l'accès à des rencontres thématiques et une hot-line. Le syndicat CICF Informatique a été créé il y a trois ans au sein de la chambre syndicale CICF, elle-même fondée en 1912. Il couvre quatre lignes de métiers : le conseil en système d'information, l'ingénierie système, l'infogérance Web et l'édition de logiciels. Ses cinq commissions thématiques se répartissent les questions de communication, de gestion (juridique, référentiel des métiers...), de compétence (formation, recrutement...), d'économie (marchés, financement...) et de développement durable (Agenda 21 TIC, Green IT...). Rassemblant une centaine de membres, CICF Informatique pèse environ 8% du CICF. En 2009, il a participé à la refonte du référentiel des métiers des TIC. (...)

(20/10/2009 16:59:24)

SAP BusinessObjects et Centrale Paris ont inauguré leur chaire de Business Intelligence

La Business Intelligence est devenue une discipline de recherche. Pour Bernard Liautaud, fondateur de la société Business Objects il y a dix-neuf ans (à droite sur la photo), l'inauguration le 14 octobre d'une chaire d'enseignement et de recherche dans le domaine de la BI, par SAP et l'Ecole Centrale Paris, c'est un peu une consécration. C'est ce qu'il a confié à cette occasion, avec un sourire, en appréciant que la BI ait acquis « ses lettres de noblesse ». Ce qui se présentait au départ comme « une innovation simple, une surcouche de 'requêtage' au-dessus d'une base de données, pour qu'un utilisateur dialogue avec son système d'information dans son langage de tous les jours (...) est devenue une manière d'optimiser le fonctionnement de l'entreprise. Des entreprises sur le point de faire faillite ont retrouvé une nouvelle vision avec la BI », n'hésite pas à affirmer l'entrepreneur français, qui siège depuis juin 2008 au directoire de l'éditeur allemand SAP, acquéreur de Business Objects en septembre 2007. Un professeur de classe internationale La chaire de Business Intelligence inaugurée la semaine dernière est opérationnelle depuis mai 2008. Elle est axée sur la gestion des données, méta-données et connaissances, ainsi que sur la visualisation de l'information et les interactions utilisateur/machine. Cette chaire est intégrée au laboratoire de Mathématiques Appliquées aux Systèmes de Centrale Paris. D'ici la fin de l'année, elle aura accueilli huit stagiaires de 3e année, six doctorants et trois post-doctorants et participé au dépôt de plusieurs brevets, ainsi qu'à plusieurs projets nationaux et européens. Les membres de la chaire travaillent avec l'entité Academic Research Center de SAP BusinessObjects. « Cette chaire nous permet de recruter un professeur de classe internationale qui nous apportera excellence et visibilité », a estimé lors de l'inauguration Hervé Biausser, directeur de Centrale Paris (à gauche sur la photo ci-dessus). Construites sur un modèle de co-innovation entre une entreprise, qui investit pendant cinq ans, et l'Ecole Centrale, ces chaires « sont extrêmement précieuses, car elles nous permettent de hisser la qualité de l'équipe d'enseignants de l'école », a insisté Hervé Biausser. Il rappelle par ailleurs que les projets de Centrale sont « tirés par l'aval, par les besoins des entreprises ». Prendre le temps de la recherche en BI A l'initiative de cette chaire de recherche, Hervé Couturier, vice-président exécutif de SAP Technology Development, y voit l'opportunité de renforcer la puissance de frappe intellectuelle de SAP et d'étendre ses possibilités de recrutement. Centralien lui-même, à l'instar de Bernard Liautaud, Hervé Couturier chapeaute 5 000 personnes, ingénieurs et développeurs, dont 500 en France. « Nous embauchons entre 250 et 300 ingénieurs par an. Ce que nous faisons en France est nécessaire, mais pas suffisant. Les ingénieurs en Inde, au Canada, en Bulgarie ou en Israël sont aussi bien formés que les Français. En nous associant à l'Ecole Centrale, je souhaite participer au rayonnement de l'ingénierie française ». Il rappelle aussi que, dans l'entreprise, il faut aller le plus vite possible, de l'idée à l'objet, pour arriver sur le marché et vendre un produit ». Cette chaire permettra à l'inverse de prendre le temps d'approfondir la recherche dans ce domaine. Quelques minutes plus tôt, Pascal Rialland, DG de SAP France, confiait que 50% des ventes de logiciels chez SAP sont désormais réalisées autour des technologies Business Objects, contre 1/5e seulement lors du rachat de BO en 2007. Pour Bernard Liautaud, si la BI est la ligne de produit qui a la plus forte croissance chez SAP, « nous sommes encore au tout début de cette transformation ». Le fondateur de BO évoque les perspectives que laisse entrevoir la fusion entre la BI classique et les moteurs de recherche, c'est-à-dire l'accès à l'information de type 'search' qui fait maintenant partie de la vie quotidienne des internautes. « Il y a énormément de sources disponibles à exploiter pour disposer d'informations en temps réel de façon quasi instantanée sur tout type de terminal ; des informations associées de telle façon qu'elles deviennent une vraie intelligence. » L'intérêt de la chaire de recherche accueillie par l'Ecole Centrale, a-t-il rappelé, c'est aussi de pouvoir travailler et avancer sans être entravé par « les considérations purement commerciales de l'entreprise ». L'un des défis de Business Objects, aujourd'hui, c'est de conserver « la capacité d'innovation que nous avions lorsque nous étions une start-up », reconnaît Bernard Liautaud. « On peut créer pour cela de petites structures dédiées, ou faire intervenir des stimuli externes comme avec Centrale. » Il serait d'ailleurs ravi d'étendre le partenariat noué avec l'Ecole Centrale à l'Allemagne ou aux Etats-Unis, avec Stanford ou le MIT. Une représentation sémantique unifiée des données structurées et non structurées La chaire SAP BusinessObjects de Business Intelligence est dirigée par Marie-Aude Aufaure (voir photo), professeur à l'Ecole Centrale Paris en science informatique, au sein du Laboratoire de Mathématiques Appliquées aux Systèmes. « La BI vise à aller de la donnée à la décision en générant de la connaissance », a-t-elle rappelé en préambule de la leçon inaugurale qu'elle a donnée ce mercredi 14 octobre. Elle a d'abord retracé, de façon générale, quels impacts avaient sur la BI les récentes évolutions de la société de l'information. Celles-ci impliquent de transformer toutes les données -y compris non structurées- en information, de favoriser la simplicité d'utilisation sur les nouveaux terminaux tels que l'iPhone, de faciliter la collaboration et de s'intégrer avec les processus métier. Autant d'évolutions qui fournissent des problématiques à explorer au niveau de la chaire de BI. Plus technique, la deuxième partie de l'intervention de Marie-Aude Aufaure s'est penchée sur l'élaboration d'une représentation sémantique unifiée des données structurées et non structurées. (...)

(14/10/2009 18:07:16)

France Télécom : La CFE-CGC/Unsa quitte la table des négociations

Ce matin, mercredi 14 octobre, la CFE-CGC/UNSA de France Télécom s'est expliqué face à la presse sur les raisons qui lui ont fait quitter la table des négociations avec la direction. Le syndicat souhaite que les discussions ne se résument pas à la gestion du stress mais s'attachent à définir un véritable projet industriel. La CFE-CGC/UNSA estime qu'il faut traiter à la fois la question sociale et la question économique, et ne pas les isoler. Les négociations en cours ont été déclenchées à la suite des 24 suicides d'employés qui se sont déroulés chez France Télécom en 18 mois. « Les négociations ne sont pas des négociations, résume Sébastien Crozier, élu au Comité Central d'Entreprise (CCE). Nous voulons des interlocuteurs crédibles. Nous voulons l'ouverture de champs de discussions pas seulement sur la question sociale mais aussi autour de la financiarisation de l'entreprise. Nous voulons un accord de l'Etat pour dire que l'on veut clairement se débarrasser des gens et ne pas leur donner de pseudos temps partiels -assumer un plan de retraite et ne pas exercer de harcèlement moral sur les gens dont on ne veut plus. Nous ne voulons plus de statuts privés appliqués à des fonctionnaires qui n'y ont pas droit. Nous voulons l'interdiction des délocalisations. En résumé, on quitte les négociations parce qu'on pense qu'on se fout de notre gueule. » « Ce n'est pas avec des négociations qui ne portent que sur le stress que l'on va régler le problème, insiste le syndicaliste. Si on s'enferme dans ce type de discussions, tout recommencera dans quelques mois. Il faut évoquer le projet industriel de l'entreprise. » Changer d'interlocuteur, pour commencer Le syndicat souhaite ainsi, pour commencer, changer d'interlocuteur pour ce type de négociations et ne plus se trouver face à Didier Lombard, qui prend sa retraite de PDG dans quelques mois et « n'et pas un interlocuteur crédible. ». « Nous voulons que l'actionnaire, l'Etat, soit présent, ajoute Sébastien Crozier. » « Chez Bouygues, compare Sébastien Crozier, l'actionnaire, c'est la famille Bouygues. Ils ont 15 ou 16%. L'avantage, c'est qu'ils ont un vrai projet industriel. Ils n'ont pas délocalisé leurs centres d'appel. Ils ne vivent pas au rythme des actions. On peut nous dire que c'est une entreprise paternaliste, bien sûr. Mais on préfère le paternalisme à l'hystérie financière. Sans vouloir rester 30 ou 40 ans dans la même entreprise, les gens veulent retrouver un projet à partager. » Et à la question de savoir si il préférerait parler avec Stéphane Richard, tout nouveau numéro 2 de l'opérateur, le syndicaliste répond plutôt favorablement même si il tempère en rappelant que celui-ci est tout nouveau dans l'entreprise. « Si il a l'intelligence de planifier un vrai plan industriel - et vu sa carrière, on peut l'imaginer- c'est une bonne idée. » Les syndicalistes posent donc aussi la question de la politique de recrutement. « La moyenne d'âge est de 48 ans, et la moitié des employés a plus de 50 ans. Il faut recruter des jeunes. Et pas en CDD, ni en temps partiel, ni en apprentissage. 400 à 500 personnes partent chaque mois et pour 2009, il n'y a que 900 recrutements prévus. » Et le syndicat a rappelé qu'il réclamait l'interdiction des délocalisations, en particulier pour les centres d'appel. « L'arrêt des mobilités était évidemment indispensable, a par ailleurs asséné Sébastien Crozier, avant de rappeler qu'un fonctionnaire d'Etat n'a pas le droit de refuser la mobilité. Historiquement, un pacte social qui faisait qu'au cours de sa carrière, on se rapprochait géographiquement de chez soi. France Télécom a usé et abusé de cette disposition. » Le site RéagirEnsemble du syndicat inaccessible car considéré comme pornographique [[page]] Pour le syndicat, la médiatisation des suicides et des conditions de travail chez France Télécom a libéré la parole dans l'entreprise. C'est une des raisons pour laquelle l'organisation syndicale a lancé le site ReagirEnsemble, afin de recueillir des témoignages. « Depuis une semaine, le site est censuré en tant que 'site pornographique ', s'exclament les syndicalistes, copie d'écran en main, pour preuve. » En fait, le site créé par le syndicat, est inaccessible à un grand nombre de salariés parce que le système le référence comme un site pornographique. Des mesures de sécurité informatique renforcées expliquent ce filtre abusif, mais pour autant, la CFE-CGC s'étonne que la question ne soit toujours pas résolue. Qui plus est, « les mails syndicaux sont désormais considérés comme du 'junk mail' ! Nous nous battons depuis une semaine pour que cela soit rétabli. » La CFE-CGC/UNSA a profité de la conférence de presse pour préciser que Louis-Pierre Wenes, directeur général adjoint démis de ses fonctions début octobre, conservait bel et bien des fonctions rémunérées de conseiller spécial du PDG de France Télécom. Le syndicat exige néanmoins qu'il n'obtienne ni retraite chapeau, ni bonus. A la suite d'une nouvelle tentative de suicide chez l'opérateur, Xavier Darcos, ministre du Travail avait malgré tout déclaré sur Canal+ penser « qu'à la fin de l'année nous serons en situation que ce que nous voyons aujourd'hui ne se produise plus, puisque France Télécom a une feuille de route qui oblige à ouvrir des négociations sur toutes les questions de stress au travail, d'équilibre vie professionnelle/vie privée, sur les mutations (...) Donc, j'ai l'impression que les choses sont en train de se stabiliser et progressent très sensiblement". (...)

(13/10/2009 16:50:39)

Grand emprunt : l'Afdel rappelle les sept priorités de l'édition de logiciels

L'Afdel (Association française des éditeurs de logiciels) vient de récapituler dans un document les propositions d'investissement qu'elle a transmises à la Commission du Grand Emprunt national. Elle y suggère sept axes d'action susceptibles de générer des leviers de croissance dans son secteur de prédilection. Au premier rang de ses priorités, elle place la création de grands partenariats public-privé (PPP) pour concevoir, construire et mettre en oeuvre les « grandes centrales numériques de calcul et de stockage » requises par le déploiement du cloud computing. En s'appuyant sur une infrastructure physique et logicielle « d'échelle réellement industrielle », ces centrales numériques permettront de développer un nouvel écosystème, argumente l'Afdel, en proposant de nouveaux services en ligne pour les entreprises, l'éducation, la recherche, les administrations et les citoyens. L'Afdel souhaite ensuite la création d'un système de financement spécifique pour les PME et les start-up du logiciel, qui pourrait être soutenu par les investisseurs institutionnels que sont le FSI (Fonds stratégique d'investissement) et CDC Entreprises. L'association suggère aussi de créer, en partenariat avec Oseo, un « fond de garantie pour permettre aux PME du logiciel d'accéder à la commande des grands donneurs d'ordre ». Une autre de ses propositions, déjà évoquée à plusieurs reprises par différentes associations, concerne le soutien à l'usage des TIC en TPE et PME. Moderniser les SI des collectivités locales avec des logiciels standards La modernisation des systèmes d'information des administrations figure également parmi les priorités suggérées, avec trois angles d'attaque : l'archivage et l'identification électronique « en adaptant le contexte réglementaire qui en freine le développement », l'importance des technologies de sécurité telles la cryptographie dans le déploiement de l'e-administration, et l'utilisation de logiciels standardisés (de préférence aux solutions spécifiques) dans la modernisation des SI des collectivités locales. Les métiers du logiciel requièrent des compétences pluridisciplinaires qui nécessitent la mise en place de formations prenant mieux en compte les différentes phases de la mise sur le marché d'un logiciel qui va bien au-delà du développement de lignes de code. L'Afdel aimerait voir se constituer des projets s'apparentant à des Universités du logiciel (formations de type Mastère). Enfin, l'Afdel propose, sur le modèle de l'appel à projet « Serious Game », un appel à projets dans le domaine des « Green Software », c'est-à-dire des logiciels utilisés pour soutenir les objectifs de développement durable des industriels, dans les processus d'éco-responsabilité et dans la gestion de l'énergie (smart grid, réseau de distribution de l'électricité 'intelligent'). (...)

(09/10/2009 16:23:24)

80% des jeunes diplômés de 2008 en TIC ont trouvé un emploi, selon l'Apec

La spécialité informatique s'en sort visiblement mieux que les autres disciplines au sein de la population des jeunes diplômés issus de l'enseignement supérieur en 2008. Sur les 4 000 diplômés, de niveau Bac+4 et plus, interrogés par l'Apec au printemps dernier, 80% de ceux ayant choisi les disciplines informatique, télécommunications et technologies multimédia occupaient un poste. Sur l'ensemble de l'échantillon considéré, ce taux ne s'élevait qu'à 68%, huit mois donc, après la sortie de ces jeunes diplômés du système éducatif. Seuls deux autres secteurs affichent un taux équivalent ou supérieur à celui des TIC : d'une part le médical (qui regroupe aussi la pharmacie, le paramédical et le social), avec un taux de 80%, et d'autre part, les diplômés issus des IUFM, en poste pour 98% d'entre eux. La proportion de jeunes diplômés occupant une fonction dans l'informatique ne s'élève toutefois qu'à 7% de l'ensemble, tandis que 21% ont un poste en recherche et développement et 25% dans la santé, le social, la culture ou l'enseignement. Moins d'un mois pour trouver ce premier emploi Malgré leur taux d'emploi de 80%, élevé comparé aux autres disciplines, la promotion 2008 des jeunes diplômés des TIC ressent tout de même les effets de la crise. Ce taux a en effet baissé par rapport à celui des promotions 2007 et 2006 qui atteignaient respectivement une proportion de diplômés en poste de 91% et 90%. De fait, le volume d'offres publiées par l'Apec et ouvertes aux débutants a globalement baissé de 38% entre janvier et août 2009. A la rentrée 2009, les jeunes diplômés pouvaient postuler à 5 000 offres (3 354 au 9 octobre 2009), alors qu'un an plus tôt, ils avaient accès à 7 220 offres proposées par les entreprises. L'Apec souligne que la durée médiane de recherche, pour ceux qui ont signé un contrat, ne dépasse pas un mois. La moitié des jeunes en poste a donc « mis moins d'un mois pour trouver ce premier emploi » et l'autre moitié plus d'un mois. Mais la part des CDI (contrats à durée indéterminée) a baissé de 7 points par rapport à l'an dernier et la proportion de jeunes ayant un statut de cadre a également reculé, de 6 points. Les jeunes de la promotion 2008 ayant trouvé un emploi considèrent, dans 65% des cas, que cette fonction correspond à leurs qualifications. Ils étaient 70% à le penser sur la promotion 2007. Rémunération : les diplômés d'école d'ingénieurs sont les mieux lotis Enfin, le salaire médian a également baissé pour l'ensemble des jeunes diplômés de 2008, par rapport à 2007 : 26 400 euros bruts annuels (une moitié d'entre eux touchant davantage et l'autre moitié un salaire inférieur). Le salaire médian de la promotion 2007 s'élevait à 27 300 euros bruts par an, mais il n'atteignait que 26 000 euros pour la promotion 2006. En revanche, note l'Apec, le salaire moyen reste quasi-identique : environ 27 000 euros bruts par an (27 300 euros en l'an dernier, 26 100 euros il y a deux ans). Les diplômés des écoles d'ingénieur sont parmi les mieux lotis. Leur salaire moyen se situe sensiblement au-dessus de la moyenne, à 31 700 euros bruts annuels. Les diplômes issus d'écoles de commerce les suivent de près, avec 31 200 euros bruts annuels. La rémunération moyenne des universitaires se situe en revanche au-dessous de la moyenne, à 25 900 euros. Pour épauler les jeunes diplômés dans leur recherche d'emploi, l'Apec leur propose des tutoriels et des modules de e-learning. En novembre et décembre 2009, l'Apec Booster Tour tournera dans huit villes avec l'objectif de les aider à développer leur réseau professionnel. Rendez-vous le 10 novembre à Toulouse, le 17 à Nantes, le 20 du côté de Lille et Roubaix, puis en décembre, le mercredi 2 à Marseille, le 7 à Bordeaux, le 10 à Strasbourg, le 15 à Lyon et, enfin, le 17 à Paris. A noter aussi que LeMondeInformatique.fr propose un comparateur de salaire en ligne permettant d'évaluer les rémunérations qu'il est possible d'attendre selon les secteurs et les spécialisations. (...)

(08/10/2009 17:09:41)

Concours d'innovation : 24 heures chrono pour concrétiser un projet à l'Estia

Il reste quelques jours encore pour s'inscrire au « 24 h de l'Innovation 2009 », troisième édition d'un concours organisé par l'école d'ingénieurs Estia (école supérieure des technologies industrielles avancées, créée en 1985 à l'initiative de la CCI de Bayonne Pays Basque). L'épreuve se déroulera du vendredi 23 octobre à 14 h jusqu'au lendemain à 14 h. En 24 heures 'chrono', des équipes pluridisciplinaires d'élèves ingénieurs et d'étudiants d'écoles de commerce et de designers, mais aussi de professionnels, devront apporter une solution concrète sous forme de produits, logiciels ou services, à des projets qui ont été préalablement soumis par des entreprises, des laboratoires et des inventeurs. Un appel à projets a été lancé à cet effet auprès d'universités, d'associations, de PME et de grands groupes. « De nombreuses idées ont déjà été déposées, confie Jérémy Legardeur, enseignant-chercheur à l'Estia engagé dans l'organisation du concours. Nous devrons sans doute procéder à des arbitrages pour être certain que chaque proposition ait une chance d'avoir une équipe. » Il est encore possible, néanmoins, de soumettre d'autres idées. Quant aux participants, ils peuvent s'inscrire jusqu'au 20 octobre 2009. Un projet en cours d'industrialisation chez Quicksilver Tout étudiant suivant une formation impliquée dans le développement de produits logiciel, mécanique ou électronique est concerné. Les équipes participantes pourront ainsi rassembler des compétences qui couvrent l'informatique, la conception mécanique, l'électronique et l'automatique, tout autant que le design, l'ergonomie, le marketing, la communication, les questions juridiques ou, encore, la protection industrielle. A l'issue des 24 heures imparties pour plancher sur les idées déposées auprès de l'Estia, chaque équipe disposera de trois minutes pour présenter le résultat de sa réflexion devant un jury. Des prix seront attribués aux dix meilleurs dossiers. Les trois premiers pourront être ensuite financièrement soutenus par Oseo, « pour le compte d'une entreprise qui aura déposé un projet », précise Jérémy Legardeur, afin de pouvoir lancer la phase de pré-développement du projet. A la suite des précédentes éditions, un produit est en cours d'industrialisation pour le fabricant de sportwear Quicksilver et le groupe pétrolier Total étudie la possibilité d'un dépôt de brevet. Les organisateurs des « 24 h de l'Innovation » attendent quelque 250 participants pour constituer les équipes accueillies sur le site de l'Estia(*). S'y joindront, par l'intermédiaire d'un système de multivisioconférence, plusieurs écoles en France (notamment l'Ensam d'Aix-en-Provence et l'Institut polytechnique de Grenoble), mais aussi en Espagne et au Canada. (*) Le campus de l'ESTIA est situé sur la technopole "Izarbel" de la Côte Basque, à Bidart, près de Biarritz. (...)

(07/10/2009 16:36:56)

Les femmes ingénieurs ne sont que 13% dans le secteur des TIC

En France, la proportion de femmes formées dans les écoles d'ingénieur n'augmente plus depuis cinq ans, alors qu'elle était en constante progression depuis plusieurs décennies. C'est l'un des indicateurs, jugés préoccupants, que met en évidence l'étude 'Mutationnelles 09'. Cette radiographie de la situation des femmes ingénieurs et scientifiques en France, réalisée par le cabinet de conseil Global Contact pour Orange, s'appuie sur les enquêtes du Cnisf (conseil national des ingénieurs et scientifiques de France) et de Trendence (baromètre étudiants), ainsi que sur la base Eurostat de la Commission européenne. En 2007, les femmes ont représenté 24,4% du nombre de diplômés dans les écoles d'ingénieurs, contre 24,6% en 2003 (19,2% en 1991 et 4,2% en 1964). Cette légère baisse s'est poursuivie en 2008. Aux Etats-Unis, le recul est plus marqué encore : entre 2003 et 2007, la proportion de femmes ayant obtenu un « bachelor » (nécessaire à l'obtention d'un master) dans le domaine de l'ingénierie est passé de 20,4% à 18,1%. Moins de femmes dans les TIC... L'an dernier, les femmes représentaient 17,4% de l'ensemble des ingénieurs en France : 118 000 sur 681 400 diplômés (dans l'Europe des 27, leur part oscille entre 15 et 16%). 62% d'entre elles ont moins de 35 ans, les femmes constituant 37% de l'ensemble des ingénieurs de moins de 30 ans. Leur origine sociale est similaire à celles des hommes ingénieurs. Dans les deux cas, relève l'étude, plus de 50% d'entre eux ont un père cadre supérieur avec, chez les femmes, une part plus importante de mères actives. Lorsque les femmes ingénieurs sont mariées (72%), elles ont dans 74% des cas un conjoint également ingénieur ou cadre. L'agronomie et la chimie sont les filières de spécialisation où les femmes ingénieurs sont le mieux représentées : 43% pour la première filière, 33% pour la deuxième. En revanche, les sciences et technologies de l'information et de la communication (STIC) figurent parmi les secteurs où les femmes ingénieurs sont les moins nombreuses en France : 13% seulement en 2007. On retrouve ces orientations dans différents pays développés. ... bien plus dans l'environnement L'étude de Global Contact note par ailleurs une percée des filières liées à l'environnement et au développement durable. Aux Etats-Unis, dans ce secteur, la proportion de femmes ingénieurs atteint déjà 41%. A l'inverse, toujours outre-Atlantique, elles sont moins de 18% dans le secteur de l'informatique. L'écart se creuse davantage encore pour les STIC en France si l'on zoome sur les femmes ingénieurs qui ont moins de trente ans : elles ne sont que 12,5% à être intéressées par les technologies de l'information dans cette classe d'âge, contre 17,4% en moyenne. La tendance se confirme sur les jeunes générations. Citant le baromètre étudiants Trendence 2009, l'étude 'Mutationnelles 09' montre que les jeunes gens en écoles d'ingénieurs sont 13,1% à être attirés par le secteur SSII & Logiciels, tandis que les jeunes filles ne le sont qu'à 5,7%. Elles sont à l'inverse 28% à s'intéresser à l'énergie et à l'environnement, contre 21,6% de leurs collègues masculins. Les femmes ingénieurs trouvent plus rapidement un emploi mais elles sont moins payées [[page]] Les femmes ingénieurs trouvent plus rapidement un emploi Les femmes ingénieurs dénichent plus vite un poste. Seules 4% d'entre elles étaient encore en recherche d'emploi au moment de l'enquête, contre 9,6% pour l'ensemble des ingénieurs. 32% des diplômées des promotions 2000 à 2008 ont été embauchées par l'entreprise où elles ont effectué leur stage ou leur apprentissage. Si les fonctions exercées apparaissent assez similaires entre hommes et femmes ingénieurs, ces dernières ne sont que 1,8% à se retrouver à la tête d'une direction générale (contre 8,4% des hommes) et elle sont moins représentées dans les systèmes d'information (16,2% contre 17,9%). Au contraire, elles sont plus fréquemment employées dans les services d'études, recherche et conception (37,6% contre 33% pour les hommes). Toujours moins payées que les hommes Dans le domaine des nouvelles technologies, l'étude constate « une diminution significative de l'écart femmes/ensemble des ingénieurs dans le domaine d'Internet et multimédia », qui passe de -3% à -0,9%, et dans l'informatique de gestion où l'écart passe de 6% à 3,4%. Plus de la moitié des femmes ingénieurs animent une équipe et sont reconnues pour leur expertise technique, mais seules 32% exercent des responsabilités hiérarchiques. 45% d'entre elles travaillent dans le secteur tertiaire et 45% dans l'industrie. Sans surprise, elles sont en moyenne moins payées que leurs homologues masculins. En 2008, en France, rappelle l'étude, le salaire médian des ingénieurs diplômés ayant un statut de cadre était de 55 000 euros pour les hommes et de 42 871 euros pour les femmes. Le salaire moyen, lui, s'élevait à 64 550 euros pour eux et à 48 915 euros pour elles. (...)

(30/09/2009 10:44:48)

Le deuxième salon de l'emploi Monster promet 4 500 offres en IT

Quatre mois après la tenue d'un premier salon de l'emploi à Paris, Marseille, Lyon et Nantes, le site de recrutement en ligne Monster renouvelle l'expérience demain, jeudi 1er octobre, au Palais des Congrès de la Porte Maillot. Le succès de la première édition (au total, les quatre dates avaient totalisé 7 000 visiteurs dont 3 500 sur Paris) a conduit l'organisateur à doubler le nombre des entreprises participantes, ainsi que la surface réservée pour ce nouvel « Objectif plein emploi » parisien. Cette fois-ci, soixante recruteurs seront présents sur le salon, parmi lesquels figurent une dizaine d'acteurs du secteur de l'informatique, comme Ausy, Cegid, Eurogiciel, Osiatis, SQLI, Cegedim, GFI Informatique, Neurones, Sopra Group ou encore, Steria. La participation à la manifestation est gratuite pour les recruteurs et pour les visiteurs. « Sur les 30 000 offres d'emploi qui correspondent au plan de recrutement annuel des entreprises présentes, 4 500 offres sont proposées pour le secteur IT, à pourvoir d'ici fin 2009, précise Catherine Reichert, porte-parole de Monster. Elles concernent tous les profils, de junior à senior, de Bac+2 à Bac+5. Les recruteurs recherchent tout autant des ingénieurs spécialisés dans les systèmes réseaux et télécoms que des chefs de projets J2EE, .Net, Lamp [Linux, Apache, MySQL, PHP], des consultants en maîtrise d'ouvrage sur la finance, ou encore des techniciens ». Catherine Reichert ajoute que le salon propose également davantage d'ateliers de groupe (sur les CV, par exemple) et de conférences à l'attention des jeunes diplômés, notamment sur la discrimination ou sur les candidatures à l'international. « Nous avons aussi doublé le nombre de coaches ». Quinze personnes proposeront ainsi du conseil personnalisé aux candidats. Spécialistes de Catia, Nastran, Patran ou Samcef Parmi les recruteurs, la SSII Ausy, spécialisé dans le conseil et l'ingénierie en technologies avancées, estime que l'activité redémarre. « Des choses se préparent chez nos clients et chez nous, confirme Didier Lichtensteger, directeur des ressources humaines d'Ausy. Nous avons prévu 500 recrutements sur l'année 2009 et nous sommes dans les objectifs. Nous sommes plutôt optimistes sur le respect des engagements de croissance que nous nous sommes fixés. » Sur le salon, la SSII va s'intéresser à deux types de métiers, explique le DRH. « D'une part, les environnements complexes et industriels, le logiciel embarqué et le logiciel critique, avec des ingénieurs en électronique et en mécanique qui vont travailler sur des outils tels que Catia, Nastran, Patran ou Samcef [outils de calcul et de design mécanique]. D'autre part, nous recrutons autour des systèmes d'information en distinguant l'applicatif et l'infrastructure. » Ausy recherche ainsi des compétences en environnement virtualisés, en développement Web, en sécurité informatique et en développement d'applications faisant appel à Java, C#, C++ et .Net. Sans oublier tout ce qui touche aux bases de données, principalement Oracle, Sybase et SQL Server. Des fonctionnels, experts de la retraite et de la prévoyance « Nous avons aussi une forte présence sur le fonctionnel, ajoute Didier Lichtensteger, ce qui nous amène à rechercher des consultants avec des compétences sur la retraite, la prévoyance, la banque finance, ou encore le secteur média et télécoms avec dans ce domaine une expertise, entre autres, sur la facturation et la gestion de la relation client. » Enfin, la DRH d'Ausy s'intéresse aussi aux spécialistes du décisionnel (business intelligence), tant du côté infrastructure (intégration de données, MDM, qualité des données, datawarehouse) que sur l'assistance à maîtrise d'ouvrage et la maîtrise d'oeuvre. « Nous avons notamment la capacité à mener des projets comportant des engagements de résultats, précise Didier Lichtensteger et nous accompagnons nos clients à l'international avec des équipes installées en Roumanie, en Russie, en Pologne, en Inde et au Vietnam. Les équipes sont réparties en fonction des projets et des compétences. » Dans ce cadre, certains des candidats recherchés sont susceptibles d'encadrer des projets à l'étranger. (...)

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