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Emploi
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(19/11/2008 14:54:27)
L'Apec prudente sur les intentions d'embauche des entreprises européennes dans l'informatique
Malgré les mauvaises nouvelles qui se sont accumulées depuis le début de l'année 2008 dans plusieurs pays de la zone euro, les perspectives d'évolution de l'emploi ITvarient fortement selon les pays. C'est ce que montre la dernière enquête sur l'emploi des cadres menée en juin dernier par l'Apec auprès de huit pays européens (Allemagne, Belgique, Espagne, France, Italie, Luxembourg, Pays-Bas, Royaume-Uni). En France, les informaticiens pourraient représenter trois embauches sur dix L'étude montre qu'en Espagne, au Royaume-Uni et en Italie, pays dans lequel le marché de l'emploi cadre s'avère figé, les intentions d'embauches pour la période 2008-2009 ne sont pas très élevées dans l'informatique. A l'inverse, la France et la Belgique semblent davantage épargnées du fait d'un secteur industriel encore porteur. Ainsi, dans l'Hexagone, les ingénieurs et les cadres informaticiens pourraient représenter trois embauches sur dix, soit le taux le plus élevé des huit pays étudiés par l'Apec. A l'inverse de la France et de la Belgique, où 23% des recrutements concerneront les informaticiens, les intentions d'embauches dans cette filière sont beaucoup plus mesurées en Espagne (4% seulement), en Allemagne (6%), ainsi qu'en Grande-Bretagne et en Italie (9%). En France, en Allemagne et en Espagne, les postes relatifs aux études et R&D devraient également rester des priorités en termes d'intentions d'embauche. Au final, la part des recrutements d'informaticiens entre 2008 et 2009 devrait progresser de deux points, et celle des cadres des études et de la R&D, gagner un point. Mais cet optimisme apparent doit être néanmoins relativisé, estime l'Apec : l'association pour l'emploi des cadres considère que, depuis le recueil de ces prévisions, la conjoncture a continué à se dégrader rapidement, et que les besoins exprimés alors par les entreprises risquent d'être revus à la baisse. (...)
(18/11/2008 17:12:34)Citigroup supprime 52 000 emplois dont une forte proportion dans l'informatique
Les informaticiens du secteur bancaire sont à leur tour victimes de la crise financière. Ainsi, la banque américaine Citigroup, particulièrement touchée, a annoncé lundi qu'elle allait tailler massivement dans ses effectifs, y compris dans l'informatique : « la disparition de quelque 52 000 emplois est programmée dans les prochains mois et cela concernera une forte proportion d'informaticiens », a déclaré Vikram Pandit, PDG de Citigroup, à l'occasion d'une présentation destinée aux investisseurs de l'entreprise et publiée sur le site Internet de la banque. Il y a quelques temps déjà que l'établissement envisage de réduire les coûts de sa division informatique qui emploie actuellement 25 000 personnes. L'an dernier, le groupe avait annoncé une série de mesures destinée à la restructurer. Celles-ci portaient notamment sur la consolidation des datacenters, un meilleur usage des technologies existantes, une optimisation des réseaux voix et données, et une uniformisation des processus de développement d'applications. « La simplification et l'uniformisation de l'informatique sera essentielle pour accroître l'efficacité de l'entreprise tout en réduisant les coûts », avaient déclaré les dirigeants de la banque en avril 2007, date à laquelle 17 000 emplois avaient été supprimés. Cette idée semble avoir inspiré les nouveaux dirigeants de la banque qui comptent sur ce nouveau plan de transformation pour dégager 3 Md$ d'économies d'ici trois ans, dont près de 1 Md$ proviendra directement de l'informatique. (...)
(18/11/2008 14:55:06)Infosys, confiant sur ses commandes, table sur 25 000 embauches cette année
La SSII indienne Infosys joue la carte de l'optimisme, en dépit du contexte économique actuel. Selon le site Timesofindia, Kris Gopalkrishnan, l'un de ses fondateurs, a en effet déclaré dimanche dernier, à l'occasion d'un Forum économique mondial, que le groupe n'avait souffert d'aucune baisse de ses prix, en dépit de la crise financière. Même si le PDG de la SSII estime que le ralentissement touche tout le monde et pas uniquement le secteur de l'IT, cela ne l'empêche pas d'être confiant sur son carnet de commandes, ni sur ses perspectives de recrutement. Signature de nouveaux contrats au cours du deuxième trimestre «Nous continuons à embaucher. Nous allons recruter 25 000 collaborateurs sur l'année, a indiqué le PDG d'Infosys. Nous avons signé avec nombre de nouveaux clients au cours du deuxième trimestre et nous sommes donc confiants sur les opportunités du marché des services informatiques ». Le directeur d'Infosys estime que l'industrie des services informatiques va sortir renforcée après la crise « parce que le modèle de prestation global, et le secteur des services IT en particulier, ont atteint une envergure, une maturité et une force certaines ». Nilekani Nandan, co-fondateur d'Infosys, considère pour sa part que la croissance du secteur des technologies de l'information sera ralentie en Inde, conséquence d'une crise sans précédent à laquelle l'économie mondiale est confrontée, mais que la confiance sera bientôt de retour. En octobre dernier, Infosys avait toutefois revu à la baisse ses prévisions de ventes pour l'exercice 2008-2009, avec un chiffre d'affaires estimé à 4,8 Md$, soit une croissance inférieure à 15%. A la même époque, la société indienne décidait de se retirer définitivement de la course au rachat de la SSII britannique Axon, spécialiste du monde SAP. (...)
(17/11/2008 16:47:05)Sun coupe dans ses effectifs et réorganise sa branche logicielle
La crise économique et des résultats financiers plutôt désastreux ont contraint Sun Microsystems à réduire une nouvelle fois sa voilure. Le constructeur californien a en effet annoncé qu'il allait supprimer entre 15% et 18 % de ses effectifs dans le cadre d'un plan de restructuration visant à économiser entre 700 et 800 M$ par an. Si l'on comptabilise les coupes annoncées par Sun au cours des dernières années, les réductions se montent à environ 21% de l'effectif de l'entreprise depuis mi-2007. En parallèle, Sun entend réorganiser sa branche logicielle : elle sera désormais divisée en différentes nouvelles unités, Application platform software, Systems platforms, et Cloud computing & Developer platforms. Concomitamment, Rich Green, actuel patron de la division Software de Sun, a décidé de quitter l'entreprise. Grand avocat de Java, Rich Green était revenu chez Sun en 2006, après une éclipse de deux ans, et avait supervisé le passage de Java en Open Source. L'Open Source, fer de lance de la nouvelle branche logicielle Chacun des nouveaux départements concentrera ses activités sur l'avancée des offres Open Source de Sun. D'abord, dans le groupe Application Platform Software, Java, la base de données MySQL, et le serveur d'applications GlassFish. La division Systems Platform, pour sa part, se chargera des produits de virtualisation et de gestion, ainsi que du système d'exploitation Solaris. Enfin, l'entité Cloud computing & developer platforms travaillera sur des produits de cloud computing, ainsi que sur l'environnement de développement Netbeans et les produits StarOffice KA (la version Sun d'Open Office). Grâce à ces mesures, le PDG Jonathan Schwartz entend accélérer la sortie d'importantes innovations dans le monde des plateformes Open Source. "Aujourd'hui, nous avons pris des mesures décisives afin d'aligner la stratégie de Sun avec les réalités économiques du marché et d'accélérer notre capacité à innover en matière de plateformes open source », a justifié le PDG de Sun dans une déclaration censée rassurer les marchés financiers. Sun a en effet enregistré 1,68 Md$ de pertes au trimestre dernier, et son action a dégringolé de 17 $ au début de l'année à environ 4 $ aujourd'hui. (...)
(14/11/2008 14:25:51)Deuxième grève depuis la rentrée chez GFI Informatique
Les salariés de GFI France étaient en grève hier, jeudi 13 octobre, suite à un appel de l'intersyndicale CFDT, CFTC, CGT, FO et SUD. Ils protestaient pour la seconde fois en un peu plus d'un mois contre les disparités de conditions de travail d'une agence à l'autre. Les salaires sont également remis en question, certains employés n'auraient pas été augmentés depuis 15 ans et des inégalités de traitement persistent entre les hommes et les femmes (un écart de 10% en moyenne). Statu quo sur le dispositif d'écoute Lors de la rencontre entre syndicats et direction qui a eu lieu le 6 novembre, Jacques Tordjman, PDG de GFI Informatique, a confirmé qu'il allait redistribuer 25% du résultat net de la société aux actionnaires et qu'il n'entendait pas revoir la politique salariale de la SSII. « Les relations avec la hiérarchie se sont dégradées au cours de ces derniers mois», déplore Alexis Zadounaïsky, délégué syndical SUD du groupe GFI. Quant à la mise en place du dispositif d'écoute des employés, suite à trois suicides, « il est resté à l'état d'annonce », regrette Alexis Zadounaïsky. (...)
(14/11/2008 12:41:58)Grève HP/EDS : "même les cols blancs se mobilisent"
« Mieux suivie que ce qu'on attendait », c'est ainsi que Jean-Paul Garagnon, délégué syndical central SUD pour EDS France qualifie la grève HP / EDS d'hier, jeudi 13 novembre. Les rassemblements ont eu lieu un peu partout en Europe, essentiellement à Issy-les-Moulineaux (92), siège social d'HP (200 personnes), à Grenoble (450 personnes), à Sophia-Antipolis (150 personnes) ou encore à San Cugat en Espagne (450 personnes, soit près de 75% des salariés). « Même les cols blancs d'HP, peu adeptes de ce genre de manifestation, ont répondu présent », insiste Jean-Paul Garagnon. Suite à l'annonce de la suppression de 9 330 postes en Europe (sur 24 600 dans le monde), dont 580 en France, les salariés des deux sociétés se sont mobilisés pour manifester leur inquiétude et leur colère. Pour les employés des deux groupes, aucun argument économique ne justifie la stratégie du groupe, les résultats d'HP étant dans le vert. EDS se sépare de son centre de services iSeries et AS/400 [[page]]EDS a par ailleurs officiellement annoncé qu'il cédait son centre de services iSeries et AS/400 (environnements directement concurrents de ceux d'HP) à ECS, filiale à 100% du groupe Société Générale. Ce centre emploie actuellement 43 personnes. Prévue depuis le printemps dernier (soit avant la finalisation du rachat d'EDS), cette vente correspond - selon les syndicats - à un abandon progressif des activités ne faisant pas partie de la stratégie de développement d'HP. D'autres pôles pourraient ainsi être touchés en France, pour les mêmes raisons. Cela pourrait être le cas par exemple de l'assistance technique, de la régie en clientèle (site de Rennes, qui emploie 280 personnes) ou encore de la gestion d'infrastructures, autant d'activités pour lesquelles une mutualisation des compétences ne présente aucune valeur ajoutée pour HP. Les employés attendent désormais avec impatience, le 24 novembre, date à laquelle le constructeur publiera ses résultats annuels. (...)
(12/11/2008 16:47:23)Trimestriels : GFI Informatique peu affecté par la crise
GFI Informatique a publié des résultats trimestriels conformes aux attentes : le chiffre d'affaires est en progression de 13,5% à 180,6 M€. La SSII française affirme être capable de traverser la crise grâce à la mise en place d'un plan de « développement durable et profitable » dès le mois d'avril, à l'issue d'un premier trimestre difficile. GFI Informatique avait alors dû faire face à des frais inattendus (5 M€) pour contrer l'OPA hostile de Fujitsu Services lancée en mai 2007. Pour accompagner sa croissance, GFI recrute 200 collaborateurs qui iront renforcer les agences du grand Sud (Lyon, Grenoble, Aix-en-Provence, Montpellier) et de l'Est de la France (Belfort, Metz, Nancy, Strasbourg). Les profils recherchés sont variés. Pour le pôle Intégration de systèmes (nouvelles technologies J2EE, .Net, PHP, Java, grands systèmes, ERP), GFI recrute des chefs de projets, des consultants SAP et Business Objects, des développeurs, des ingénieurs études et développement, des techniciens helpdesk... En Infrastructure et production (dans les environnements Windows, Unix, Linux et Oracle), GFI recherche des analystes programmeurs, des architectes et des analystes fonctionnels. Deux sessions de recrutement sont organisées au sein du siège social de GFI Informatique, dans le 8e arrondissement de Paris, les 14 et 28 novembre prochains. Le groupe compte actuellement 10 051 salariés contre 9 484 il y a un an. En France, GFI Informatique emploie 6 096 collaborateurs, soit 204 personnes de plus qu'en septembre 2007. (...)
(12/11/2008 12:40:42)Les SSII indiennes réduisent leurs prévisions de recrutement de 38%
Les SSII indiennes recruteront moins de personnes que prévu. Ganesh Natarajan, président du Nasscom (syndicat indien des entreprises du logiciel et des services informatiques) a déclaré que les SSII et les opérateurs de centres d'appels comptaient embaucher 200 000 personnes d'ici à mars 2009 contre les 276 000 initialement annoncées, soit une baisse de 38%. Cela représente par ailleurs une chute de 20% par rapport à l'exercice précédent (250 000 recrutements). « Ce ralentissement reflète la baisse des prévisions de croissance des grandes SSII indiennes, suite à la crise économique qui sévit aux Etats-Unis », a expliqué Ganesh Natarajan. Ces entreprises sont fortement positionnées sur le marché américain de l'externalisation de processus métier, notamment dans le secteur de la banque et de la finance. Pas étonnant donc qu'elles soient directement touchées par la crise financière. Le Nasscom prévoit un taux de croissance des logiciels et services situé entre 21% et 24% pour les SSII indiennes en 2008, contre les 28% enregistrés il y a un an. Wipro repousse l'ouverture d'un centre de développement logiciel à Atlanta [[page]]Ce tassement des embauches traduit également les craintes des SSII indiennes quant aux déclarations de Barack Obama. Le futur président américain n'a pas caché lors de sa campagne électorale qu'il envisageait de supprimer les allègements fiscaux aux entreprises qui externalisent leurs emplois. Wipro, troisième SSII indienne, a par ailleurs annoncé qu'il allait retarder l'ouverture de son centre de développement logiciel à Atlanta , annoncé en février 2007. Ce centre, qui était censé permettre à la SSII d'asseoir sa présence outre-Atlantique, devait employer 1000 personnes d'ici trois ans (Wipro compte déjà 6000 salariés aux Etats-Unis). « Nous avons besoin de connaissances précises des métiers de nos clients, et nous devons géographiquement nous rapprocher d'eux », déclarait alors la SSII. Frappé par le ralentissement économique (si le CA a progressé de 36% au deuxième trimestre, à 1,38 Md$, le bénéfice ne gagne qu'un petit point) Wipro revoit donc son calendrier. (...)
(10/11/2008 17:10:58)Satyam rachète un centre de développement de Motorola
Satyam, quatrième SSII indienne, va racheter le centre de développement logiciel de Motorola situé en Malaisie. Les 128 salariés que compte celui-ci intégreront le pôle télécommunications de la SSII, où ils continueront à travailler sur les problématiques liées aux normes GSM et CDMA (Code division multiple access). L'acquisition devrait être conclue à la fin de l'année. Son montant n'a pas été communiqué. Avec une perte de 397 M$ au troisième trimestre 2008 (contre un bénéfice de 60 M$ un an plus tôt), Motorola cherche des moyens de faire des économies. La société américaine souhaite réduire ses coûts de 800 M$ en 2009, notamment en taillant dans les effectifs. 3000 emplois sont concernés, ce qui porte le nombre total de suppressions de postes à 13 000 depuis janvier 2007. Les prochaines coupes pourraient toucher le site de R&D rennais (150 salariés). La direction envisage purement et simplement de le fermer. Motorola s'est par ailleurs récemment défait de son activité de biométrie, qu'il a revendu à l'équipementier aéronautique et télécoms français Safran. Dans un marché de la mobilité en léger repli, Motorola souffre d'un important ralentissement de son activité. Il a vu sa part de marché fondre de près d'un tiers, passant de 14,5% à 10% en un an, selon Gartner. Il perd ainsi sa troisième place, détrôné par Sony Ericsson. Motorola cherche à se séparer de son activité « terminaux mobiles » pour se concentrer sur les plateformes Android de Google et Windows Mobile de Microsoft. (...)
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