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(10/03/2009 15:33:36)

Le PDG d'IBM a maintenu sa rémunération à 21 M$ en 2008

L'année 2008 fut plutôt bonne pour IBM et, partant, pas mauvaise non plus pour son PDG, Sam Palmisano, qui a vu sa rémunération globale maintenue à un niveau confortable. Selon les calculs réalisés par l'agence Associated Press (AP), le Chairman et CEO (président du conseil d'administration et directeur exécutif) d'IBM aurait touché cette année 20,97 M$, un chiffre en légère hausse par rapport à 2007 (20,91 M$) et 2006 (18,77 M$). Cette rémunération se compose de quatre grandes parties, explique IBM dans la documentation remise chaque année aux actionnaires. Un salaire fixe, de 1,8 M$, qui représente peu ou prou 10% de la rémunération. Plus une prime en cash de 5 M$, accrue cette année de 500 000 dollars selon AP, l'objectif fixé étant dépassé. Viennent ensuite un bonus calculé par rapport à la performance financière de l'action (environ 40% de la rémunération), et un certain montant payé en actions (17%). En 2008, IBM a su se recentrer sur les marchés les plus rentables. La division matériels et systèmes d'exploitation a marqué le coup, mais les divisions middleware et services ont clairement progressé et amélioré la marge brute. L'entreprise dirigée par Sam Palmisano a ainsi terminé l'année sur un bénéfice net de 12,33 Md$, pour un chiffre d'affaires de 103,6 Md$. La rémunération du PDG de HP est passé de 25 à 42,5 M$ Avec une rémunération de 21 M$, Sam Palmisano se situait en 2007 encore au coude à coude avec Mark Hurd, son alter ego de HP, qui affichait environ 25 M$ de rémunération totale (pour un salaire de base de 1,4 M$). Mais en 2008, est-il écrit dans la documentation de HP à destination de ses actionnaires, Mark Hurd a notamment touché les bénéfices d'un programme d'incitation, et sa rémunération totale s'est élevée à 42,5 M$. Ce qui reste encore loin du CEO le mieux payé des Etats-Unis, Larry Ellison, et ses 84,6 M$ (selon des calculs d'AP, encore). Qu'on se rassure, Sam Palmisano n'est pas si mal loti. A côté de son salaire et de ses primes et bonus, le CEO d'IBM souscrit à une sorte de plan d'épargne d'entreprise, sur lequel il verse chaque année une partie de sa rémunération. Avant d'être nommé à son poste, en 2003, il avait déjà accumulé plus de 8 M$. A fin 2007, son avoir se montait à plus de 39 M$. (...)

(10/03/2009 15:30:16)

Index Freelance.com : les spécialistes de la modélisation et de Merise entrent au top 10

L'index du site Freelance.com, qui propose aux entreprises les services d'informaticiens indépendants, signale l'arrivée de deux compétences au top 10 des spécialités les plus recherchées sur des missions de courte durée : il s'agit des spécialistes de l'outil de modélisation Mega (édité par la société du même nom) et des experts de la méthode Merise. Dans ces deux catégories, les besoins des entreprises sont centrés sur des profils d'analystes confirmés. Au rang des spécialités qui restent relativement constantes, les compétences Unix conservent la tête du classement, place occupée très brièvement par les spécialistes de SAP et d'Oracle au cours du mois de janvier, de même que les développeurs Java/J2EE et Cobol, et les administrateurs des bases de données Oracle. Les pourcentages indiquent la proportion des offres nécessitant la spécialité ou la compétence donnée sur l'ensemble des offres à pourvoir, soit un panel représentatif de 338 offres de projets informatiques disponibles au 9 mars 2009. Sur le même sujet : - le 10 février : Index Freelance.com : la demande en spécialistes d'Unix reprend (...)

(06/03/2009 17:13:09)

SSII et éditeurs souhaitent faire évoluer leurs équipes vers des métiers porteurs

Les entreprises de l'IT profiteront-elles de la crise pour repenser leurs recrutements et revoir la gestion prévisionnelle de leurs compétences ? Oui, ont clamé à l'unisson les responsables de la formation de Microsoft, Business Objects, SAP, HP Software ou encore de Steria, lors d'un débat organisé mardi dernier par le groupe Fitec, un organisme délivrant des formations destinées aux métiers du conseil. « La chute soudaine de l'activité a contraint les entreprises du secteur à devoir geler leurs embauches, a indiqué d'emblée Fabien Laberthonnière ressource manager chez Steria. Rendus frileux, les employés bougent moins, du coup le turnover a tendance à chuter. En conséquence, les entreprises n'ont d'autre choix que de devoir s'appuyer sur leurs équipes existantes. Elles doivent donc veiller à adapter leur GPEC (gestion prévisionnelle de l'emploi et des compétences) en fonction des besoins actuels et futurs de leurs clients. » Un point de vue partagé par Sandrine Lafuente, responsable commerciale du département formation de SAP, alors que l'éditeur prévoit de supprimer quelque 3 000 emplois courant 2009 : « Aujourd'hui, l'heure n'est plus aux recrutements, soulignait t-elle. Ceci étant dit, nous devons préparer la sortie de crise en réfléchissant à des nouveaux métiers et en repositionnant nos compétences en interne, au travers d'actions de formations communes adaptées à des domaines porteurs. » Valérie Rigogne, responsable commerciale formation chez Business Objects, faisait remarquer pour sa part que les consultants métiers (en finance, CRM, décisionnel) étaient devenus très difficiles à trouver depuis 2008 : « Nous sommes confrontés à une situation de pénurie alors que nous avons grand besoin de consultants ERP pour répondre à l'augmentation de notre base installée », indiquait t-elle Recentrer les compétences vers de la virtualisation ou du groupware Ses intégrateurs étant régulièrement confrontés au manque de consultants ERP métiers, Microsoft avait pris les choses en main en lançant un programme de formation autour de son PGI Microsoft Dynamics AX. Alors qu'Université.net ambitionnait de former des développeurs à .Net, ce cursus baptisé « La Dynamique des talents » visait à recruter, le plus rapidement possible, des profils fonctionnels, issus du contrôle de gestion ou de la gestion commerciale, pour assurer le déploiement des solutions de l'éditeur. « Outre le recentrage de nos compétences internes vers des ERP métiers, nous devons amener nos équipes à évoluer vers d'autres technologies comme la virtualisation, le groupware ou la mise en place de portails tels que Sharepoint pour renforcer notre compétitivité », soulignait pour sa part Laurent Penisson, responsable du programme partenaires chez Microsoft. « Il y a actuellement trop peu de compétences techniques et commerciales sur le marché du conseil, déplorait de son côté Philippe Croix pour HP Software. En outre, les compétences ne pourront pas évoluer sans des cursus évolutifs adaptés aux métiers porteurs et aux nouvelles priorités des clients ». L'éditeur a donc décidé de s'engager aux côtés du groupe Fitec et d'autres éditeurs en créant une gamme de formations produits et métiers destinées au monde du consulting et spécialisées sur des domaines comme la supervision et l'hypervision de systèmes, le test, la gestion des actifs, la qualification logicielle, et le provisioning, notamment.. (...)

(05/03/2009 16:33:58)

Cadremploi et Keljob s'installent dans Facebook

Les réseaux sociaux seraient t-ils devenus le nouveau terrain de chasse des recruteurs ? Il semblerait que oui, à en juger par la présence de plus en plus marquée des professionnels du recrutementsur des sites communautaires. Ainsi, après l'Apec et l'annonce de son partenariat avec LinkedIn c'est au tour des sites d'emploi Keljob et Cadremploi d'annoncer le lancement de deux applications sur l'incontournable réseau social Facebook (6 millions d'utilisateurs en France). L'un des modules permettra aux entreprises enregistrées sur Facebook de mettre à disposition des visiteurs les offres d'emploi qu'elles proposent déjà sur Keljob ou Cadremploi. Il suffira aux entreprises de saisir leur code client pour que l'application se charge automatiquement de reprendre leurs annonces, puis de les publier sur leur « profil » Facebook. Un accès automatique aux petites annonces depuis le profil La seconde application permettra aux utilisateurs du réseau social, qu'ils soient inscrits ou non sur l'un des deux jobboards, de télécharger sur leur profil une application leur permettant de consulter, directement depuis Facebook, les offres d'emploi correspondant à leurs critères de recherche. Les offres d'emploi correspondantes s'afficheront ensuite quotidiennement sur leur page personnelle. Ces outils pourraient intéresser en particulier la filière informatique : « les informaticiens font partie de ceux qui utilisent le plus les réseaux communautaires », indiquait Jean-Pascal Szelerski, directeur des sites Web de l'Apec lors de l'annonce du partenariat avec LinkedIn. (...)

(03/03/2009 17:08:59)

Microsoft crée 3 000 emplois en R&D pour pallier ses suppressions de postes

Le géant des logiciels Microsoft a affirmé vouloir investir dans ses activités de recherche et développement pour compenser les quelque 5 000 suppressions de postes annoncées fin janvier. Dans un discours prononcé hier à l'occasion du Cebit de Hanovre , Kevin Turner, directeur des opérations (COO - Chief Operating Officer) de l'éditeur a déclaré qu'il faudrait jusqu'à 3 000 collaborateurs de plus à l'entreprise pour qu'elle puisse poursuivre ses efforts de recherche et de développement. Il a également ajouté que Microsoft comptait investir 9 Md$ dans sa R & D cette année, soit 1 Md$ de plus qu'en 2008, et que la création de nouveaux postes s'imposait dans des domaines porteurs tels le cloud computing ou encore le SaaS (Software as a service). En conséquence, l'éditeur entend réaligner ses équipes en fonction de ses nouvelles priorités. En tablant sur la création de 2 000 à 3 000 nouveaux postes dans des secteurs porteurs, Microsoft veut « profiter de nouvelles opportunités à forte croissance ». Sans détailler la nature de ces opportunités. (...)

(02/03/2009 15:48:54)

L'hébergeur OVH recrute une vingtaine d'informaticiens dans le Nord et à Paris

A l'heure où les acteurs de l'IT ont tendance à ralentir leurs embauches dans l'Hexagone, certains, comme l'hébergeur OVH, font figure d'exception en tablant sur des recrutements. Cette PME française (200 personnes) spécialisée dans l'hébergement et la fourniture de solutions Internet, vient en effet d'annoncer l'ouverture d'une vingtaine de postes pour son siège social de Roubaix (Nord) et ses bureaux parisiens. Les profils recherchés pour le Nord sont des candidats de niveau Bac +4/5 (école d'ingénieur ou équivalent) expérimentés, qui viendront renforcer les effectifs du laboratoire de R & D du groupe : il s'agit de chefs de projets/développeurs, de développeurs (PHP, Javascript, Ajax, Perl et XSLT) et d'administrateurs systèmes (VOIP). Des postes de conseillers techniques sont également ouverts à Roubaix aux candidats de niveaux Bac +2 spécialisés en informatique de gestion. Enfin, la société recrute des techniciens d'infrastructure pour ses bureaux parisiens. OVH propose également des offres de stages (avec possibilité d'embauche à la clé) en administration télécoms, systèmes et réseaux, développement et maintenance, à Paris et également dans le Nord. (...)

(27/02/2009 17:48:38)

Cisco supprime 2 000 postes et évoque une restructuration limitée

En annonçant un projet de restructuration qui se soldera par la suppression de 1 500 à 2 000 postes, Cisco Systems intègre la longue liste des contributeurs aux plans sociaux. Selon nos confrère du Wall Stret Journal, les premiers départs ont eu lieu cette semaine, l'équipementier ayant décidé d'engager le processus en supprimant 250 emplois à San Jose (Californie), son siège social, et également à l'international. L'entreprise a indiqué que ces coupes faisaient partie du cours normal de ses affaires et qu'elle souhaitait davantage se concentrer sur des domaines d'activité à forte croissance. Dans une déclaration, le PDG, John Chambers, a précisé que la société évaluait constamment ses priorités et qu'elle avait également pour habitude d'aligner ses ressources dans le cadre de son processus de gestion. Le patron de Cisco a rappelé que cette réorganisation faisait partie d'un projet de réalignement des équipes qui avait déjà été évoqué à l'occasion de la publication des résultats du deuxième trimestre. Selon lui, l'équipementier ne compte pas procéder à une large vague de suppressions de postes car si c'était le cas, les coupes se seraient montées à 10% des effectifs de l'entreprise, qui compte actuellement 67 000 salariés. 1 Md de dollars économisés d'ici fin 2009 Comme beaucoup d'acteurs du secteur des TIC, Cisco est durement touché par la récession mondiale. Au cours de son deuxième trimestre 2009, les revenus de l'équipementier ont reculé d'environ 7,5% par rapport à l'année précédente, à 9,1 Md$, en raison de la baisse de la demande de ses clients. Plutôt que d'engager de grosses réductions d'effectifs pour contrôler ses coûts, Cisco a préféré mettre l'accent sur la réduction de ses dépenses et entend économiser 1 milliard de dollars d'ici à la fin de l'exercice 2009. Pour atteindre cet objectif, Cisco a donc fait une pause sur ses recrutements, mais a également prévu de réduire le budget de ses voyages, de ses événements, de ses équipements et de son marketing, notamment. Reste à savoir quelles seront les conséquences de ce plan dans l'Hexagone, la direction de Cisco France n'ayant pas été en mesure de répondre à notre demande. (...)

(27/02/2009 14:25:59)

Près de mille chômeurs supplémentaires dans l'informatique en janvier

Le nombre d'informaticiens demandeurs d'emploi ne cesse d'augmenter depuis l'été 2008. La tendance s'est poursuivie en janvier 2009, avec près d'un millier de chômeurs supplémentaires inscrits dans la catégorie « Professionnels informatiques ». Selon les dernières statistiques mensuelles sur le chômage publiées par la Dares (Direction de l'animation de la recherche, des études et des statistiques du ministère de l'emploi), 21 821 demandeurs d'emplois ont ainsi été enregistrés dans la profession en début d'année, contre 20 845 au cours du mois de décembre. Cela correspond à une hausse d'environ 5%, plus élevée que celle constatée sur l'ensemble du marché du travail (+ 4,3%). La situation pourrait bien s'aggraver en 2009 dans l'Hexagone, certaines grandes SSII ayant décidé de freiner leurs recrutements en local quitte à les augmenter dans des zones à bas coûts. (...)

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