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Emploi
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(09/04/2009 12:28:32)
Palmarès des salaires : les informaticiens gagnent en moyenne 36 000 euros par an
Si vous êtes DSI, en Ile-de-France, doté d'un bagage Bac+6 et d'une expérience de plus de 10 ans vous avez toutes les chances de remporter le jackpot. Mais vous avez plus de chance d'être dans la moyenne des informaticiens, avec un salaire de 36 109 euros. C'est ce que révèle le comparateur de salaires que LeMondeInformatique.fr met désormais à votre disposition. Nourri depuis 2003, il a recueilli les informations de plus de 6 000 personnes (salaire annuel brut, poste occupé, secteur d'activité, expérience, école, niveau d'études...). Au palmarès des postes les mieux payés dans les métiers de l'informatique en 2008 on retrouve sans surprise les directeurs des systèmes d'information, avec une moyenne de 65 535 € par an sur l'ensemble de l'Hexagone. Ils sont suivis par les directeurs de projets (53 417 €) et les responsables de projet architecture et intégration de grands systèmes (51 333 €). En bout de classement on retrouve les techniciens micro/réseau/messagerie, exploitation et téléassistance avec respectivement 24 178 €, 22 388 € et 21 085 €. L'écart se creuse entre l'Ile-de-France et le reste du territoire Pour un même poste il existe d'importantes disparités entre l'Ile-de-France et la province. Un expert en sécurité des systèmes d'exploitation gagne par exemple 60 000 € par an en IDF (deuxième meilleur salaire sur cette région) contre 37 000 € pour le reste de la France. L'Ile-de-France paie en moyenne ses informaticiens 10,46% de plus que le reste de la France . Toutefois, sur l'ensemble du tableau, la profession la plus mal payée est celle de technicien téléassistance... en Ile-de-France. En région, on observe aussi de grandes variations des rémunérations. Le salaire moyen en Ile-de-France paie est de 39 884 € par an. L'herbe est beaucoup moins verte dans le Limousin et ses 20 400 € annuels (43,51% de moins que la moyenne), la Picardie (27 153 €) et la Basse-Normandie (27 289 €), une région qui était pourtant en tête des régions les plus rémunératrices en 2004 (13,68% de plus que la moyenne nationale), devançant même l'Ile-de-France. On remarque d'ailleurs une nette dégradation des salaires en province. En 2004, quatre régions avançaient des salaires supérieurs à la moyenne française (la Basse-Normandie, l'IDF, les régions PACA et la Haute-Normandie), et en 2008 seule l'Ile-de-France était au-dessus de la moyenne. En termes de métier, le conseil, l'administration de la direction informatique, l'expertise et le commerce/marketing proposent tous un salaire moyen de plus de 40 000 €. C'est presque deux fois plus que les métiers du support et de l'assistance aux utilisateurs (22 832 €). (...)
(07/04/2009 09:47:01)NKM confirme une proposition de loi sur le télétravail pour mai
Comme elle l'avait confié au MondeInformatique.fr dans un entretien le 4 mars dernier, la secrétaire d'Etat au Développement de l'économie numérique et à la prospective Nathalie Kosciusko-Morizet a confirmé qu'une proposition de loi sur le télétravail sera présentée au parlement. Ce sera chose faite dès le mois de mai, à l'occasion d'une semaine parlementaire consacrée à l'emploi. Les textes comprendront diverses réglementations facilitant le dispositif mais aussi des déductions fiscales pour les employeurs qui le mettront en oeuvre. La proposition devrait prévoir aussi bien le travail à distance à temps complet que la possibilité de simplement passer quelques jours par semaine à travailler hors du bureau, ou même le fait de passer quelques heures chez soi afin de partir en dehors des heures de pointe et des périodes d'embouteillage. La ministre a aussi évoqué le développement d'espaces réservés aux télétravailleurs à l'instar des cybercentres que le département du Cantal a mis en place récemment. (...)
(06/04/2009 14:30:43)De 100 à 150 collaborateurs de Teleperformance France en télétravail
Le spécialiste de la relation client Teleperformance France met en place une plateforme qui va permettre à certains agents de ses centres de contacts de travailler à domicile à partir du second semestre de cette année. Cette démarche, menée conjointement avec SFR, concernera 100 à 150 personnes. Les postes seront pourvus, sur la base du volontariat, par des salariés des centres Teleperformance France, ou par création d'emplois. La société emploie actuellement 8 500 collaborateurs sur le territoire français. Les personnes travaillant depuis leur domicile seront équipées d'un TP Pack réunissant un boîtier de type client léger pour la connexion à l'application centrale, une caméra Web, un écran LCD, un clavier, un commutateur KVM et une souris (le collaborateur peut utiliser ses propres périphériques -écran, clavier, souris- s'il le souhaite). La connexion s'établit après identification visuelle de la personne. La communication s'appuie sur des logiciels de dialogue en direct (chat), de vidéoconférence et de présentation en ligne (webinar). Cette possibilité d'exercer une activité professionnelle à distance apporte une certaine flexibilité dans l'organisation du travail. Teleperformance France dit vouloir aussi faciliter l'accès à l'emploi à des personnes en situation de handicap ou résidant dans des zones géographiques éloignées des bassins d'emploi. Pour ce projet de déploiement, la société s'appuie sur l'expérience de ses filiales américaine et italienne dans le domaine, ainsi que sur des projets pilotes menés dans l'Hexagone en 2007. (...)
(03/04/2009 17:52:42)Chez Minalogic, PME et laboratoires de recherche peuvent officiellement échanger leurs cerveaux
Minalogic, pôle de compétitivité spécialisé dans les nanotechnologies et les logiciels embarqués, a présenté il y a deux jours une convention permettant aux entreprises et aux organismes publics de prêter ou d'emprunter des compétences. Différent du portage salarial ou des regroupements d'employeurs, ce modèle s'appuie sur l'article 42 de la loi 2006-1770 relatif au développement de la participation et de l'actionnariat salarié, loi qui a été votée le 30 décembre 2006. Quelques lignes dans la définition des pôles de compétitivité « dont personne n'a eu l'idée de se servir jusqu'à présent » avance Nicolas Leterrier, délégué général de Minalogic, situé dans l'Isère et regroupant 98 entreprises (78% de PME). Cette loi autorise les organismes publics et privés à procéder à des prêts de personnel sous trois conditions : les échanges se font à titre expérimental sur une durée limitée (jusqu'au 31 décembre 2010), dans le cadre d'un pôle de compétitivité et concernent uniquement les personnes titulaires d'un CDI ou bénéficiant d'un contrat de droit public. La « transaction » ne doit évidemment pas porter préjudice aux intérêts du salarié : il conserve le même contrat, la même fonction, le même salaire, la même mutuelle et le périmètre de ses déplacements est limité. Pas question de changer de région par exemple. Il est toujours payé par son employeur qui de son côté se fait reverser le salaire et les charges par l'entreprise qui exploite les compétences de son employé. Ces prêts reposent sur le volontariat. Le salarié peut refuser sans que cela lui porte préjudice comme le précise le texte. Traverser la crise sans tailler dans la masse salariale Pour Nicolas Leterrier, cette convention revêt un triple intérêt. « A court terme, elle permet aux PME de traverser la crise sans se défaire de leurs compétences internes, tout en allégeant la charge salariale », explique-t-il. A moyen terme, cette solution offre aux entreprises la possibilité de bénéficier d'expertises dont elle ne dispose pas en interne pour développer un projet collaboratif. A plus longue échéance, cette mutualisation permet de préparer la sortie de la crise, en accélérant l'innovation et en maintenant les pools de personnel qualifié. Soitec, spécialisé dans l'isolant sur silicium, a d'ores et déjà indiqué qu'il s'intéressait à cette nouvelle convention. En proie à des difficultés financières, la société grenobloise a annoncé qu'elle comptait par ailleurs se séparer de près de 10% de ses effectifs (soit une centaine de salariés). Le prêt de personnel est présentée comme une solution préférable à la suppression d'un plus grand nombre de postes. Pour le moment, l'initiative est aussi saluée par les syndicats : « tout sauf le licenciement », implore Jean-Pierre Gilquin, secrétaire général de FO Isère, qui ajoute toutefois une réserve « cette mesure n'est pas inintéressante, à condition qu'elle recueille l'accord du salarié et que le billet de retour soit clairement indiqué. »Toujours selon le syndicat, cette convention devrait essentiellement concerner des salariés issus de la R&D « habitués à fréquenter différents centres de recherche et universités, et pour qui les déplacements ne sont pas rédhibitoires », mais beaucoup moins le personnel employé dans les centres de production. (...)
(31/03/2009 11:30:03)Sun poursuit son plan de restructuration : 1 500 nouvelles suppressions de postes
1 500. C'est le nombre de postes que Sun Microsystems supprime cette semaine, en application d'un plan de restructuration annoncé il y a quelques mois. Parmi les emplois concernés figure une partie des équipes en relation avec la clientèle, dont celles en charge de la vente directe. Les licenciements devraient donc contribuer à rendre Sun davantage dépendant de son réseau de distributeurs pour écouler ses produits. Selon le cabinet d'analyse financière Wedge Partners, de 25% à 50% des effectifs en contact avec la clientèle pourraient faire les frais de cette restructuration. Une fourchette bien trop élevée, rétorque Sun, qui ne fournit cependant pas de taux officiel. En novembre 2008, Sun avait annoncé la préparation d'un plan de réorganisation censé aboutir à la suppression de 15% à 18% des effectifs totaux, soit environ 6 000 postes. En privant ainsi ces salariés de leur emploi, le fournisseur espère économiser entre 700 M$ et 800 M$ par an. En janvier dernier, une première vague de 1 300 départs était annoncée en application du plan, un 'effort' qui se poursuit donc cette semaine. Dans cette épreuve, Sun se veut généreux en affirmant que les suppressions de postes concernent tous les niveaux de hiérarchie, dont les vice-présidents et les directeurs. Parallèlement, Sun reste en contact officieux avec IBM, qui pourrait, selon les nombreux bruits de couloirs entourant ce dossier, débourser 6,5 Md$ pour se payer le fournisseur. (...)
(26/03/2009 17:47:25)IBM supprime des milliers d'emplois aux Etats-Unis et se renforce en Inde
C'est désormais officiel : la direction d'IBM prévoit de se séparer d'un grand nombre de salariés américains et de transférer des emplois en Inde. Cette information a été confirmée par la direction de Big Blue aux Etats-Unis, sans qu'elle ne livre toutefois le nombre exact des postes supprimés. «Il s'agit d'une action qui concerne l'Amérique du Nord, et nous ne sommes pas en mesure de communiquer sur le nombre d'emplois qui seront réduits à la suite de cette décision », a déclaré un porte-parole d'IBM Etats-Unis mardi dernier. Pour le Wall Street Journal, il pourrait s'agir de 5 000 suppressions de postes Outre-Atlantique au sein d'IBM Global Services, la division services du constructeur. Le syndicat Alliance@IBM Communication of Workers, indiquait de son côté que plus de 4 000 postes avaient déjà été supprimés, sur les quelque 16 000 emplois qui pourraient passer à la trappe au niveau mondial. Comme d'autres multinationales, IBM est fortement représenté en Inde : dans ce pays, l'activité services compte pas moins de 80 000 employés. L'entreprise n'a pas cessé de renforcer ses forces vives en Inde et dans d'autres zones à bas coûts, tout en réduisant ses effectifs aux États-Unis En février dernier, IBM avait dévoilé son programme Project Match, plan destiné à faciliter la transition de certains salariés vers l'international. Celui-ci prévoyait le versement d'une aide financière pour compenser les frais liés au déménagement et à l'obtention de visas. Mais si ces derniers optent pour l'expatriation, ils abandonneront leur salaire actuel au profit de la rémunération locale en vigueur. (...)
(20/03/2009 18:13:20)Le CE d'HP France consulté sur la baisse des salaires
Les 17 et 18 mars, un projet de baisse des salaires basé sur le volontariat a été présenté aux comités d'entreprise d'HP France. La direction du groupe envisage de diminuer la rémunération de base de ses principaux managers de 5 à 10%, à compter du 1er mai. De plus, et à partir du 1er octobre 2009, une baisse de 5% sera suggérée aux cadres et une diminution de 2,5% aux non cadres. Les comités d'entreprise seront consultés pour chaque étape du projet. Reste que les salariés français ne seront pas tenus d'accepter comme l'a précisé la direction d'HP. Chaque salarié restera libre d'accepter ou non la proposition de modification de son contrat de travail et aucun licenciement pour motif économique consécutif à ce refus n'est donc envisagé. Tous les salariés d'HP se verront proposer la modification de leur contrat de travail par courrier recommandé. Ils disposeront d'un délai de réflexion d'un mois pour faire connaître leur réponse. L'absence de réponse dans un délai d'un mois vaudra acceptation de la modification proposée. Une proposition rejetée en bloc par la CFTC Cette proposition a été rejetée en bloc par la CFTC d'HP, qui a exprimé son refus en appelant la profession à participer massivement à la journée d'action du 19 mars. Sur son blog, la fédération estime que le côté définitif et disproportionné de ces propositions par rapport aux rémunérations des dirigeants est inacceptable. La CFTC a fait le calcul et estime qu'on va demander aux non cadres et aux cadres de baisser respectivement leurs salaires de 2,5% et 5%, alors que les 20% de réduction « apparente » du salaire de Mark Hurd ne représenteraient en fait que 0,7% de réduction de ses revenus 2008. Le syndicat considère également que ces mesures de restriction salariales toucheront plus durement les bas salaire, déjà mis à l'écart du système de bonus et de stock options, et toutes celles et ceux qui n'ont pas bénéficié d'augmentation de salaire. D'ailleurs, la CFTC d'HP a sondé les salariés sur cette proposition de baisse des salaires, et d'après les résultats, 92% (sur 1 000 votants) se sont déclarés contre. Le syndicat, qui s'est appuyé sur le bilan social 2008 d'HP France, constate que si les dix salaires les plus bas ont augmenté de 2,6%, ceux des dix managers les plus hauts ont augmenté de 27% soit dix fois plus relativement. Sans oublier les menaces qui pèsent actuellement sur l'emploi (580 suppressions de postes) à la suite du rachat de l'entreprise EDS. (...)
(20/03/2009 16:10:17)Manifestation du 19 mars : une mobilisation sans précédent dans l'IT
Le PDG d'IBM France n'avait pas aimé la manifestation commune HP-EDS-IBM du 29 janvier et l'avait fait savoir. Qu'importe, celle du jeudi 19 mars a rassemblé encore plus d'informaticiens : un chiffre historique dans le secteur IT, puisqu'ils n'étaient pas loin de 500 à battre le pavé hier à Paris entre République et Nation : salariés et syndicalistes d'IBM, d'HP et d'EDS, rejoints par les informaticiens d'Altis, de Sun Microsystems, de Bull et d'Ilog, s'étaient rassemblés en masse pour défendre leurs emplois et leurs salaires. Preuve de leur ras-le-bol, le slogan commun « A nous la crise, à eux les profits, ça suffit ». « Nous sommes descendus dans la rue pour obtenir des garanties sur les emplois, à l'heure où les délocalisations sont de plus en plus présentes, indique Gérard Chameau, délégué syndical central de l'antenne CFDT d'IBM. Nous voulons également mettre fin à l'explosion du stress et des pathologies qui en découlent, et nous dénonçons également la politique salariale qui entraîne des pertes cumulées du pouvoir d'achat, alors que les bénéfices et les dividendes atteignent des sommets. » Des centaines d'informaticiens dans la rue à Grenoble et à Lyon La question des salaires a également conduit les salariés d'HP à participer à une nouvelle journée d'action, le CE ayant été officiellement informé par la direction d'une baisse des rémunérations suggérée à l'ensemble des salariés. « Nous rejetons la proposition de la direction qui vise à baisser la rémunération de base de ses principaux managers de 5 à 10%, et à appliquer à tous les autres salariés une baisse allant de 2,5% à 5% », s'insurge Jean-Paul Vouiller, délégué syndical CFTC chez HP. De son côté, la CFTC Altis (anciennement IBM Semi-conducteur à Corbeil) défilait avec une banderole avec pour mot d'ordre "Altis SC 3 000 salariés sans avenir, merci IBM", tandis que chez Bull, les revendications portaient sur la dénonciation par la direction d'un accord d'entreprise portant sur la suppression de jours de congé. Le mouvement a également été suivi en province, où des rassemblements avaient été lancés à l'initiative des syndicats d'HP, d'EDS et d'IBM : ainsi, à Grenoble, une centaine d'informaticiens ont manifesté sous les bannières respectives des organisations CGT, CFDT, CGC, CTFC, de même qu'à Bourgoin-Jallieu et Villefontaine (Isère), et aussi à Lyon, preuve du durcissement du climat social dans la filière IT. LeMondeInformatique.fr attend vos réactions sur le Forum. (...)
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