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Emploi
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(20/05/2009 17:11:07)
Encore en baisse au T2, HP prévoit 6 400 suppressions de poste de plus
HP continue l'année 2009 à la baisse. Et sans la prise en compte d'EDS, racheté l'été dernier, HP aurait vécu un deuxième trimestre bien pire. En fait, le CA baisse de 3% et le résultat net de 17%. Dans la foulée de ces mauvais résultats, dont l'annonce a poussé l'action à la baisse, le groupe a annoncé la suppression de 6 400 emplois supplémentaires. Cette réduction s'ajoute aux 25 000 suppressions de postes dans le cadre de l'intégration d'EDS à HP. Sur le continent américain, HP a vu son CA augmenter de 9% (44% du CA). Mais l'activité en Europe (39% du CA total) a baissé de 11%. Mark Hurd, PDG du groupe, affirme ne pas voir d'embellie à l'horizon. D'où des prévisions très conservatrices pour le troisième trimestre. Il anticipe un CA stagnant, voire en baisse légère. Les perspectives de CA annuelles sont aussi en berne (- 4 à 5% de CA). Ce trimestre, ce sont encore les activités centrées autour du matériel qui affichent les plus mauvais résultats. Sur l'ensemble de ses divisions, HP constate une baisse du CA plus nette sur les produits professionnels que sur ceux destinés au grand public. Les services sauvent la mise Sous l'effet de l'intégration d'EDS, l'activité services d'HP voit son CA bondir de 99%. HP se garde bien de communiquer des chiffres à périmètre comparable. L'activité service représente désormais 31% du CA total d'HP et, grâce à une marge de 13,8%, génère plus de 38% de son résultat opérationnel. L'impression reste la vache à lait Même si la division impression affiche une très nette baisse d'activité (-22%), elle contribue à hauteur de 21% au CA total. 69% de son activité en provenance de la vente de consommable propriétaire lui permet d'afficher une marge record de 18% et de contribuer à hauteur de 35% au résultat opérationnel. La division entreprise sauvée par le stockage La division entreprise, qui regroupe tous les types de serveurs commercialisés par HP et ses systèmes de stockage, enregistre la plus forte baisse d'activité (-27%). Sur fond d'une marge en nette baisse à 7%, son résultat opérationnel s'effondre de plus de 61%. Si cette division contribue à hauteur de 12% au CA total, elle n'apporte que 8% au résultat opérationnel. L'activité centrée sur les serveurs X64, qui génère un quart du CA de cette division, a enregistré une baisse d'activité de 29%. A noter que les serveurs lames ne subissent qu'une baisse de 12% de leur CA. Le stockage, qui représente 57% du CA de cette division, enregistre la baisse de CA la moins importante (-22%). L'informatique personnelle sauvée par les portables La division systèmes personnels enregistre une baisse de près de 19% de son CA alors que le volume des livraisons reste étal. Les portables, qui pèsent 57% du CA de la division, enregistrent une baisse de CA de 13% malgré une hausse de 14% des livraisons. Côté PC de bureau, c'est la chute sur les deux tableaux : -24% du CA et -13% des livraisons. Cette division, qui représente 30% du CA total du groupe, ne contribue qu'à hauteur de 12% à son résultat opérationnel en raison d'une marge de moins de 5%. Le logiciel baisse mais pèse davantage dans le résultat opérationnel Quant à l'activité logiciel, si son CA en baisse de 15% pèse moins de 4% du CA total, elle voit, grâce à une marge de 17,8%, son résultat opérationnel progresser de 51%. Ce qui porte sa contribution au résultat opérationnel total à 5%. (...)
(14/05/2009 15:48:01)Martin Hirsch évoque zéro recrutement par les membres du Syntec cette année
Les salons de l'hôtel Lutetia ont été le théâtre, le 12 mai, d'une révélation avec Martin Hirsch, le Haut commissaire aux Solidarités actives contre la pauvreté et à la Jeunesse, dans le premier rôle. Invité à s'exprimer à l'occasion du forum annuel de l'Association nationale des DRH, l'ancien patron d'Emmaüs a dévoilé les prévisions de recrutement du Syntec : « Habituellement, rapportent nos confrères de Marianne2.fr, ils embauchent chaque année 8 000 diplômés sur les 24 000 qui sortent avec un diplôme d'informatique. Et en 2009, ils m'ont dit qu'ils n'en prendraient aucun ! » Contacté par LeMondeInformatique.fr, le syndicat du secteur informatique ne souhaite pas confirmer les chiffres avancés par Martin Hirsch. « En temps normal, nous recrutons entre 45 000 et 50 000 personnes, soit entre 10 000 et 15 000 nouveaux postes. Cette année, il y aura très peu de recrutements, et ils seront restreints à des postes très ciblés. » Selon le Syntec Informatique, cette tendance s'explique par le ralentissement économique généralisé qui se traduit par une absence de croissance des effectifs en poste ainsi que par une diminution du turnover dans les entreprises : « le volume global des recrutements se contracte car les gens ne partent pas et le volume d'affaires ne justifie pas de création de poste ». Cependant, l'organisation syndicale refuse d'être aussi catégorique que le Haut commissaire quand celui-ci table sur aucune embauche. Selon le Syntec informatique, aucun chiffre ne pourra être avancé avant la publication des résultats d'une enquête conduite, sur ce sujet, avec l'association Pascaline, créée par le syndicat et regroupant quelque 65 écoles et formations universitaires. Les conclusions de cette étude sont attendues avant l'été. (...)
(13/05/2009 12:06:14)Sue Oliva prend la tête de Sun France
En plein rachat par Oracle, Sun Microsystems restructure sa direction en Europe. Sue Oliva est nommée présidente France et vice-présidente Europe du Sud du groupe. Employée chez Sun depuis 1987, elle remplace Jean-Philippe Chiarella, qui occupait ces fonctions depuis septembre 2007. Sue Oliva aura pour mission de réorganiser les filiales France, Espagne, Italie et Portugal du constructeur. Cette nomination pourrait cependant représenter les prémices d'une restructuration de plus grande envergure. Les analystes de Wall Street estiment en effet que le rachat de Sun par Oracle pourrait se solder par la suppression de 10 000 postes dans le monde, le géant Californien souhaitant rationnaliser les coûts de base. Pas question pour autant de se défaire des activités matérielles de Sun. Interrogé par Reuters, le PDG Larry Ellison a balayé les inquiétudes de certains analystes en affirmant qu'Oracle ne s'intéressait pas seulement au système d'exploitation Solaris, mais également aux serveurs et aux microprocesseurs Sparc de Sun, qui ne seraient donc pas menacés. [mise à jour] Contacté par LeMondeInformatique.fr, Bruno Hourdel, directeur marketing chez Sun France a tenu a préciser que « cette nomination n'a rien à voir avec le rachat par Oracle. Elle était prévue depuis longtemps et s'inscrit dans la réorganisation présentée en novembre dernier par Jonathan Schwartz ». Selon lui, Sue Oliva a été choisie pour ses compétences multinationales (d'origine anglaise, elle vit en France depuis deux ans). Jean-Philippe Chiarella s'était lui-aussi vu proposer le poste mais il « ne répondait pas à ses aspirations personnelles ». L'ancien patron de Sun France quitte donc définitivement la société. En France on ignore encore dans quelle mesure les coupes toucheront la masse salariale, mais Sun promet davantage de précisions pour juin. (...)
(12/05/2009 17:27:07)Logica mise sur le sport pour draguer les jeunes talents
Entre 3 000 et 4 000 étudiants sont attendus samedi 16 mai au Stade Charléty (Paris 13e) pour la première édition du Challenge du monde des grandes écoles, un événement coorganisé par Logica. Ce type de manifestation sportive n'est pas une première pour la SSII. Le Challenge prend en réalité le relais du tournoi de football initié par Unilog il y a neuf ans. Témoin du climat économique difficile, le groupe Anglo-néerlandais mutualise ses ressources avec quatre grandes entreprises françaises (Axa, GDF Suez, Lagardère et la Société Générale) en organisant un événement « certes conjoint, mais unique en France », affirme Fabrice Losson, directeur recrutement et responsabilités d'entreprise chez Logica. Quelque 36 bus en provenance de Marseille, Lille, Lyon ou encore Nancy ont été affrétés pour l'occasion. Une remise de prix (d'un montant de plus de 20 000 €) récompensera les meilleures écoles parmi les 64 participantes (300 ont postulé pour participer à cette journée). Logica espère pérenniser cet événement dans les années à venir, voire lui donner une dimension européenne. Logica victime de la pénurie de profils spécialisés Compétitions sportives, rencontres métiers et tables rondes rythmeront la journée. Les débats s'articuleront autour de quatre grands thèmes comme l'intégration des minorités dans le monde du travail. Cette discussion sera co-animée par Alain Séguy, directeur « mission emploi handicap » chez Logica, un pôle créé il y a deux ans. Les autres tables rondes évoqueront la responsabilité sociale de l'entreprise, la problématique du premier emploi et la conciliation entre performance individuelle et succès collectif dans l'univers du sport et du business. Les cinq partenaires de l'événement disposeront chacun d'un stand où ils pourront accueillir les étudiants et leur faire passer des « speed-entretiens ». D'après Logica, de nombreux anciens des écoles se sont inscrits pour participer à cette journée, ce qui permettra à la SSII de mettre à jour sa base de données RH. Comme d'autres sociétés de services informatiques, Logica se plaint de la difficulté de recruter certains profils ainsi que de la baisse du turn-over, un phénomène sur lequel la SSII tablait pour renouveler régulièrement ses effectifs. « En temps de crise, les salariés sont figés dans un attentisme craintif et n'osent plus changer d'employeur. Certaines expertises, déjà rarissimes sur le marché, sont quasiment impossibles à dénicher », déplore Fabrice Losson. Logica n'est pourtant pas totalement étranger à cette cristallisation. En 2008, le groupe est parvenu bon an mal an à maintenir ses résultats dans le vert en freinant ses recrutements en France et en gonflant ses équipes de support offshore au Maroc. Elle a également supprimé 1 300 emplois en Europe au cours de l'année. (...)
(11/05/2009 17:54:33)Les salariés d'Altis manifestent devant le siège d'IBM
Quelque 300 salariés d'Altis Semiconductor ont manifesté la semaine dernière leur inquiétude et leur mécontentement devant le siège social d'IBM, au pied de la Tour Descartes à La Défense. Créé en 1964 par Big Blue, Altis est à vendre depuis près de trois ans. Aux salariés qui se sont déplacés, IBM s'est contenté de confirmer qu'une restructuration attendait Altis Semiconductor après sa vente, et ce quel que soit son repreneur. En août 2007, il était question d'un rachat par le Suisse AES, filiale d'un groupe russe. Ensuite silence radio pendant plusieurs mois avant d'apprendre que la direction actuelle d'Altis souhaite reprendre la société avec le soutien d'investisseurs français. Au final, les 1364 salariés d'Altis ne savent toujours pas comment, par qui, quand et à quelles conditions se fera le rachat. « Ce n'est pas la vente d'Altis qui inquiète le plus les employés mais le flou complet qui règne autour et qui traduit le profond mépris d'IBM à notre encontre », s'indigne Didier Lecas, délégué syndical CFTC chez Altis. Daniel Chaffraix, PDG de la filiale française de Big Blue, a promis qu'il se déplacerait dans les huit jours au sein même des locaux d'Altis, à Corbeil-Essonnes. Il devrait - enfin - apporter des précisions sur le projet de vente. (...)
(07/05/2009 18:56:16)Les salariés de Fujitsu France se mobilisent contre le plan social
Pour la troisième fois depuis début avril, les salariés de Fujitsu Technology Solutions France se sont réunis mercredi 6 mai en assemblée générale alors que les élus du comité d'entreprise se rencontraient de leur côté. Au coeur des débats, la suppression de deux tiers des postes en France (sur 170 salariés), annoncée le 1er avril. Les employés de FTS se sont mobilisés pour créer le Collectif de salariés FTS, insatisfaits de l'action de leurs représentants. Ils ont également mandaté un avocat spécialisé pour éplucher le plan social présenté par la direction. Hier, l'huissier mandaté par le collectif salarial a également déposé une assignation en justice auprès de la direction de Fujitsu France. Selon les représentants syndicaux (CFTC, CGT) et le collectif, le plan proposé par Fujitsu ne respecte pas la législation française (conditions de départ jugées insuffisantes) et comporte plusieurs incohérences avec la stratégie même du groupe. « Le plan en cours concerne la branche FTS de Fujitsu (anciennement Fujitsu Siemens Computer), mais étant donné les doublons qui existent entre ce pôle et celui de Fujitsu Services, il paraît évident que les deux seront touchés. Cette restructuration videra donc Fujitsu de compétences clés », indique un délégué syndical. Fujitsu prévoit par ailleurs la réorientation complète de sa stratégie commerciale. La France devrait se concentrer uniquement sur les PC moyen et haut de gammes, un secteur peu générateur d'image, de services et de marge. D'autres pays touchés par la réorganisation du groupe ont également manifesté leur inquiétude (Italie, Belgique, Allemagne, Hollande). Selon les syndicats, il n'est pas impossible que les salariés se regroupent pour mettre en place des actions au niveau européen. (...)
(06/05/2009 17:05:27)Microsoft supprime encore 3000 postes et pourrait aller au-delà
Dans un mail adressé à l'ensemble des salariés, Steve Ballmer a confirmé hier que Microsoft poursuivait le plan de suppressions de postes présenté en janvier dernier et pourrait même aller plus loin. L'éditeur avait annoncé qu'il allait tailler dans les effectifs à hauteur de 5%, soit environ 5 000 postes. La deuxième charrette devrait toucher 3000 personnes dans le monde, qui s'ajoutent aux 1 400 déjà remerciées en début d'année. Steve Ballmer a indiqué qu'il allait surveiller de près l'impact de la récession économique sur le groupe et que de nouvelles décisions pourraient être prises, sans toutefois préciser quel délai de réflexion il se donnait. Initialement, ce plan de restructuration devait s'étaler sur 18 mois, mais il est fort probable que Microsoft atteigne ses objectifs avant, sans doute pressé par les mauvais résultats du troisième trimestre 2009. Pour la première fois depuis sa création, il y a 23 ans, Microsoft a vu son chiffre d'affaires baisser (-5,6%), et ce malgré les mesures de réduction des coûts mises en place en octobre 2008. Peu touchée par cette deuxième vague, la filiale française de Microsoft ne s'émeut pas de cette annonce. Seuls deux postes (à envergure internationale) sont concernés sur les 1 300 que compte l'éditeur dans l'Hexagone. « Les personnes touchées seront reclassées, comme en janvier », indique Pascal Vaché, délégué syndical CFTC et représentant du personnel chez Microsoft France. Selon lui, la France dispose par ailleurs d'un statut particulier auprès de Microsoft, car cette filiale reste rentable avec une croissance du chiffre d'affaires de l'ordre de 10%. (...)
(29/04/2009 16:14:13)Les recrutements dans l'IT en baisse de 7% en 2009 selon le Pôle Emploi
Selon des estimations réalisées par le Pôle Emploi à la fin de l'année 2008 (mais présentées seulement maintenant), le secteur informatique devrait continuer à recruter en 2009. Le Pôle emploi - qui réunit désormais l'ANPE et les Assedic - table sur un peu plus de 36 700 recrutements, soit « seulement » 7% de moins que l'an dernier, alors que d'autres secteurs sont frappés beaucoup plus violemment par la crise. Ces embauches concerneront essentiellement les cadres et les ingénieurs. Du côté de la Dares (Direction de l'animation de la recherche, des études et des statistiques du ministère de l'Emploi), impossible d'en savoir davantage puisque les deux derniers rapports ne mentionnent plus le nombre de demandeurs d'emploi par métier. On sait uniquement que la France compte désormais plus de 2 248 200 demandeurs d'emplois (+1,1%). Les derniers chiffres précis concernent le mois de janvier. Le chômage des informaticiens avait alors enregistré une hausse de 5% (21 821 personnes). La situation pourrait s'être aggravée depuis, vu les vagues de licenciements et les gels d'embauches auxquels on assiste depuis le début de l'année. Dernier coup dur pour les SSII, les négociations sur le chômage partiel entre le Syntec informatique et les syndicats ont échoué le 22 avril dernier, alors que le secteur en attendait beaucoup, notamment pour trouver une alternative à des licenciements massifs. (...)
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