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Développement
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(11/10/2011 11:25:22)
Adobe MAX 2011 : L'éditeur acquiert Nitobi, créateur de l'outil de développement mobile PhoneGap
Adobe a annoncé lors de son évènement MAX à Los Angeles l'acquisition de Nitobi. Cette dernière produit PhoneGap, une plateforme Open Source pour la création d'applications mobiles multi OS avec des éléments HTML5 et JavaScript. L'éditeur précise qu'avec ce rachat les développeurs auront le choix entre deux solutions pour le développement d'applications mobiles, l'une utilisant HTML5 et JavaScript avec PhoneGap et l'autre en utilisant Flash avec AIR. PhoneGap a été téléchargé plus de 600 000 fois à ce jour et des milliers d'applications sont disponibles sur l'ensemble des places de marché mobile (iOS, Android, BlackBerry, etc.)
Nitobi est basée à Vancouver et les employés devraient rejoindre Adobe. Si les termes financiers du rachat n'ont pas été rendus publics, l'opération devrait être finalisée à la fin du mois d'octobre.
Des développeurs mitigés sur cette acquisition
L'annonce de cette acquisition a été commentée par les développeurs utilisant les produits Adobe. Owen RJ, planificateur d'expérience et propriétaire d'une agence de design des interfaces utilisateurs constate « c'est une très bonne nouvelle de faire avancer ensemble HTML5 et les applications Flash ». Steve Lund, développeur et consultant auprès de la société Digital Primates estime « nous avons le projet d'une application pour une entreprise qui souhaite la porter sur le web, sur l'iPad, sur Android, sur la TV, elle veut la même expérience sur l'ensemble des supports. De plus en plus de sociétés ont besoin de cela. »
Par contre, Danny Jackson, responsable d'une agence de design interactif indique : « Quand j'ai entendu l'annonce, j'ai pensé que cela pourra faire évoluer PhoneGap. Pour le moment, la solution fonctionne bien, mais elle est loin de faire toutes les choses nativement sur mobile. Pour certains projets, on constate une certaine latence sur iOS et pour Android, c'est encore pire. Au point, que nous nous sommes interrogés pour revenir sur AIR ».
Adobe MAX 2011 : les créatifs du web jugent Adobe Flash Player 11 et AIR3
Selon les développeurs réunis à Los Angeles la semaine dernière à l'occasion de la conférence Adobe MAX, le lancement d'Adobe Flash Player 11 et de AIR3 va améliorer grandement l'expérience utilisateur et rendre le jeu en ligne beaucoup plus attrayant. Parmi les nouveautés d'AIR 3, ils citent en priorité les extensions natives qui vont leur permettre de tirer parti des bibliothèques existantes pour les applications, mais aussi des fonctionnalités des plates-formes et des terminaux, comme par exemple l'usage des capteurs (gyroscopes, magnétomètres, capteurs de lumière, etc), les écrans multiples, le mode de paiement intégré, le contrôle du toucher, des actions kinesthésiques et des vibrations, les informations sur le périphérique, ou encore les communications par contact NFC (Near Field Communications).
Pour Steve Lund, de la société de conseil et de développement Digital Primates, « les extensions natives ouvrent la voie à des fonctions passionnantes. » Son entreprise travaille avec une société qui développe des applications médicales, et qui commence déjà à investir l'espace mobile. «L'accès aux extensions natives va nous permettre de créer une interface directe entre une tablette et certains dispositifs. Leurs clients sont très excités par les nouvelles possibilités, » a-t-il ajouté.
AIR pour Android, Windows, MacOS, et iOS
Adobe a également introduit dans AIR la prise en charge de la version « captive » du moteur d'exécution, ce qui offre aux développeurs plusieurs options de packaging d'applications et leur permet d'intégrer automatiquement AIR 3 dans leurs applications Android, Windows, MacOS, et iOS afin de simplifier le processus d'installation. « Cela va permettre à nos clients de faire de belles économies, puisque nous pourrons développer un produit unique et le déployer sur de nombreuses plateformes», a déclaré Danny Jackson, représentant de Rain, une société de développement basée dans l'Utah. « Au cours des deux dernières années, nous avons développé pour iOS et pour Android. Et, sur le fond, les deux plates-formes ne partagent aucun code, si bien que l'on doit refaire deux fois le travail. Nos clients vont donc être heureux et nous devrions même avoir plus de travail ! » a-t-il ajouté. «C'est AIR qui va servir à créer du contenu Flash », a déclaré RJ Owen, Experience Planner chez Effective UI. « Désormais, Flash Player va essentiellement être utilisé pour la vidéo et les jeux 2D/3D sur le web. Et AIR va permettre de faire tourner les applications en mode natif, aussi bien sur les appareils mobiles que sur ordinateur, » a-t-il expliqué.
Support de l'accélération matérielle
Autre nouveauté pour la plateforme Flash, la possibilité d'utiliser l'accélération matérielle pour le rendu des graphismes 2D et 3D via l'API Stage 3D (anciennement Molehill). Comparé au Player Flash 10 et à AIR 2, les performances de rendu de Stage 3D sont jusqu'à 1000 fois plus rapides, ce qui permet d'envisager de nouveaux types de jeux avec une qualité équivalente à celle des consoles et des applications immersives avec un rendu à à 60 images/seconde. « Adobe Flash Player 11 apporte des fonctionnalités uniques, dont Stage 3D, le support 64-bit en natif et le décodage bitmap asynchrone. Cela permet de tirer parti des composants 2D et 3D pour offrir la meilleure expérience de jeu possible, » affirme Anton Volkov, CTO de Alternativa, le créateur du jeu Tanki Online. « Désormais, nous pouvons créer des jeux avec des images beaucoup plus nettes, plus brillantes, et beaucoup plus réalistes, pour une expérience plus riche que celle offerte par les jeux en ligne traditionnels. Cela incitera les joueurs à revenir encore et encore, » a-t-il ajouté.
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Pendant la keynote, Emmy Huang, responsable produit pour les solutions gaming chez Adobe, a montré le framework Starling, qui permet de créer un contenu 2D dans Stage 3D qui profite de l'accélération du processeur graphique. « Starling permet d'utiliser le GPU pour accélérer de manière incroyable les graphismes 2D. » Cette fonctionnalité fera son apparition dans la future version de Flash Professional, nom de code Ruben. Andrew Stalbow, directeur général de Rovio, a révélé qu'une version Flash de Angry Birds avec un tout nouveau moteur était en développement. «Nous sommes ravis de pouvoir porter l'expérience de ce jeu dans Flash, » a déclaré le DG de Rovio. « Le framework de Starling nous permet vraiment de créer de superbes effets spéciaux. Les nouvelles explosions, la fumée et les effets d'éclairage que l'on pourra voir, tout cela est rendu possible grâce à cette technologie. Elle permet vraiment à notre jeu de fonctionner sans à-coups à 60 images/seconde. La puissance du GPU nous permet d'améliorer l'expérience 2D et d'offrir les meilleures performances et les meilleurs effets visuels aux utilisateurs d'Angry Birds. Comparativement, nous avons cinq fois plus de particules dans nos explosions et dans nos effets spéciaux, que dans les versions existantes ! »
Plus de 3D dans Flash
La société française Digitas fait partie des autres entreprises à avoir eu accès à une pré-version de la technologie Stage 3D. Cette semaine, elle a livré une application pour Flash Player 11 et AIR 3 offrant une expérience utilisateur très interactive pour le Nissan Juke. « En tant qu'outil de développement, la différence avec Flash Player 10 ne vient pas tant de Flash. Mais elle vient de la 3D, » a déclaré Julien Terraz, Creative Technologist chez Digitas France. « Il faut gérer les assets 3D et les concepts en 3D. Mais on peut désormais réaliser du 3D dans Flash de la même manière que l'on crée des jeux 3D. On envoie le même genre d'informations au GPU. Voilà ce que permet Flash aux développeurs de solutions interactives, » a-t-il déclaré. « Ces possibilités concernant la 3D et l'accélération 2D par la GPU sont une grande nouvelle », a ajouté RJ Owen. « Mais ce qui est vraiment intéressant, ce sont les limites définies par Adobe pour Flash. Depuis 4 ou 5 ans, Adobe nous dit que « Flash sait tout faire, que Flash est la réponse à toutes nos expériences interactives. » Aujourd'hui, Adobe a l'air de dire que «Flash est idéal pour les jeux et la vidéo nécessitant une protection DRM. » Mais pour l'expérience web en général, pour un site, l'éditeur nous oriente vers le HTML. Aujourd'hui, Adobe a replacé Flash dans son véritable contexte, » a-t-il estimé.
Les dernières versions de Flash et d'AIR affichent aussi le support pour la vidéo HD de qualité cinéma, l'optimisation 64-bit en natif, la vidéoconférence HD, et une puissante architecture capable de tirer parti des éléments natifs des périphériques et des plates-formes.
Stage 3D pour plates-formes mobiles Android, Apple iOS et BlackBerry Tablet OS, sera disponible avec la version de production de Flash Player 11 et d'AIR 3, attendue pour le premier semestre 2012.
(...)(06/10/2011 16:29:28)JavaOne 2011 : Oracle sort JavaFX 2.0 et dévoile ses projets pour Java 9
Les prochaines mises à jour de Java - Java 8 et Java 9 - promettent un meilleur support pour le traitement multicoeur et pour la prise en charge de grandes quantités de données, tandis que JavaFX 2.0 se resserre sur les développeurs Java Entreprise et les applications métier orientées données.
Pour Java 9, Oracle a annoncé le développement d'un ensemble ambitieux de fonctions. Parmi les capacités envisagées, on note notamment une machine java virtuelle (Java Virtual Machine - JVM) auto régulée, une meilleure intégration des éléments natifs, et un meilleur support mémoire pour traiter de grandes quantités de données. Cet intérêt d'Oracle pour l'analyse de quantités massives de données et le fait que l'éditeur cherche à élargir les limites de Java, ne sera pas pour déplaire. « Deux gigaoctets, c'est parfois insuffisant pour un ensemble de données, » a déclaré Mark Reinhold, architecte en chef pour la plate-forme Java chez Oracle, se référant aux contraintes actuelles de la JVM. Parmi les autres fonctionnalités envisagées pour Java 9, on trouve le support du protocole méta-objets, qui permet d'améliorer l'intégration entre objets de différents langages, et l'architecture multi-tenant, qui permet de faire cohabiter plusieurs applications ensemble.
Java 8 attendue en 2012
Oracle a encore du temps devant lui pour étoffer sa liste de choses à faire pour Java 9. D'ici là, Java 8, prévue pour l'année prochaine, est censé apporter des fonctionnalités comme la modularisation via le projet Jigsaw, et les expressions Lambda via le projet Lambda, ce dernier visant à améliorer le support pour les programmations multi-coeurs. Quant à la version 7 à venir de Java EE (Enterprise Edition), elle montre un penchant pour le cloud computing et devrait permettre à des vendeurs d'ajouter des fonctionnalités comme le JAX-RX (une API Java pour Restful Web Services) s'ils le désirent.
JavaFX, rival d'Adobe Flash et de Microsoft Silverlight pour le web marchand et les appareils mobiles, mais en retard par rapport à eux, cherche aussi à se faire une place dans le domaine des applications clientes pour l'entreprise. Avec la version 2.0, JavaFX se pose comme un ensemble de bibliothèques et d'API Java qui permettent aux développeurs de créer des clients riches en Java pur - mais aussi en utilisant d'autres langages JVM comme Groovy et Scala. La version 2.0 apporte également un meilleur support des graphismes et des effets 3D, l'accélération graphique par GPU, l'intégration dans les applications Swing, et un langage de balisage basé sur XML pour définir des interfaces utilisateur de type FXML. En outre, JavaFX 2.0 permet aux développeurs d'intégrer du contenu web dans des applications JavaFX, lesquelles traiteront le HTML et le JavaScript en utilisant WebKit.
Quel accueil chez les développeurs ?
Mais, la question de savoir si les développeurs Java auront vraiment envie de développer des clients riches avec JavaFX, au lieu d'utiliser les technologies propres aux navigateurs internet, reste posée. On peut s'attendre à ce qu'Oracle continue à faire avancer JavaFX tout en brandissant le drapeau du HTML5. JavaFX devrait donc perdurer pendant un certain temps, quitte à ne satisfaire que les passionnés de Java.
(...)(04/10/2011 12:46:35)Adobe Max 2011 : l'éditeur propulse ses services Creative dans le cloud
L'éditeur Adobe saute le pas du cloud en proposant plusieurs logiciels phares de la marque en mode hébergé. Nommés Creative Cloud, ces services visent en particulier les créateurs de contenu numérique, comme l'a indiqué Adobe. C'est Kevin Lynch, CTO d'Adobe, qui a annoncé ces offres lors de la conférence Adobe Max, qui se tient actuellement à Los Angeles.
L'offre, dont la disponibilité a été programmée pour début 2012, comprendra, pour commencer, trois types de services. Le premier est dédié à la fourniture de polices de caractères pour les sites web. Le second est destiné à aider les créateurs dans le processus d'édition numérique. Le troisième, basé sur Business Catalyst, est destiné à la création et à la gestion de sites web. Mais l'éditeur compte ajouter d'autres services, intégrant notamment des produits comme Photoshop, InDesign, Illustrator, Dreamweaver, Premiere Pro et After Effects.
Le service cloud permettra aux créateurs de contenu d'enregistrer leur travail sur les serveurs d'Adobe. Ils pourront s'y connecter ensuite pour accéder à leurs fichiers à partir d'un large éventail de plates-formes desktop et mobiles. L'offre comporte un espace de stockage de 20 Go. Elle permet aussi aux créateurs de communiquer entre eux à travers un forum dédié.
Une orientation résolument tablette
En ce qui concerne les polices de caractère, Adobe va s'appuyer sur Typekit, un service de polices web par abonnement acquis par l'éditeur. Depuis sa création en 2009, Typekit a livré plus de 3 milliards de polices pour alimenter les sites web d'entreprises comme le New Yorker, le New York Times et Twitter. Le service de publication numérique hébergé pourra accompagner les éditeurs qui souhaitent publier leurs revues et leurs journaux sur le web, ou les aider à adapter leurs éditions pour qu'elles soient lisibles sur des tablettes tactiles.
Le service d'Adobe leur permettra également de stocker leurs publications dans tous les formats au sein d'un pool central. « Aujourd'hui, la suite d'Adobe est utilisée par un millier de publications pour créer des versions pour tablettes de leurs produits, » a déclaré Kevin Lynch. En plus d'Adobe Creative Cloud, l'éditeur a également livré une application de création de contenu pour tablettes, appelée Adobe Touch Apps.
Les tarifs de Creative Cloud n'ont pas été annoncés. Sa disponibilité est prévue pour novembre 2011.
Illustration : Creative Cloud
Crédit Photo: Adobe
(...)(04/10/2011 11:45:47)Juniper lance une offre cloud de réseaux virtuels pour les tests
Juniper a présenté Junosphere Lab, un environnement virtuel pour la conception, le test et l'exploitation des réseaux utilisant des éléments du constructeur. Junosphere Lab est une offre cloud, conçue pour permettre aux entreprises et les clients des fournisseurs de services, de créer et exécuter des environnements réseaux à la demande pour modéliser, tester et planifier à une échelle impossible à supporter sur un environnement physique.
Les entreprises peuvent «louer» les réseaux de Junosphere Lab pour 50 dollars par jour, soit 5 dollars par machine virtuelle, avec un minimum de 10 VM. Le constructeur souligne que le coût est plus bas que l'exploitation d'un laboratoire physique sur site. Avec le laboratoire virtuel, les clients peuvent déployer des services plus rapidement, améliorer la planification et mieux se préparer aux changements du réseau, précise l'équipementier.
Un connecteur et des partenaires technologiques
Les entreprises peuvent également utiliser cette offre comme un substitut ou un complément à à leur laboratoire physique. Pour ce faire, Juniper a également introduit Junosphere Connector, une application optionnelle qui permet de relier les deux types d'environnement.
L'offre comprend et fonctionne avec des applications et des produits de partenaires de Juniper, comme la gestion du trafic et la simulation de Cariden Technologies, la modélisation d'application par Mu Dynamics, Spirent pour le test et la validation de la performance sur des environnements virtualisés et dans le cloud, enfin Wandl s'occupe de la planification de réseau, la conception et l'optimisation.
Junosphere Lab est disponible dès maintenant.
Canon et Oracle veulent relier numérisation et bases de données
Canon et Oracle ont signé un partenariat pour une plus grande intégration de certaines activités. Ainsi, la filiale IT Solutions de Canon va vendre une plateforme qui interconnectera facilement les copieurs imageRunner Advance avec les bases de données Oracle, ainsi qu'avec WebLogic (serveur d'application) et d'autres produits. Cette plateforme sera commercialisée en janvier 2012 au Japon et dans le courant du premier semestre aux Etats-Unis et en Europe.
Les entreprises japonaises comme Canon sont traditionnellement fortes dans le développement d'équipements technologiques, mais elles accusent un retard dans le domaine du logiciel. Or le rapport entre la numérisation de documents et les bases de données devient un élément crucial pour le marché de la photocopieuse d'entreprise et les fournisseurs de solutions d'impression en général.
Canon va proposer au sein du partenariat des solutions comprenant la reconnaissance optique de caractères (OCR) pour l'enregistrement de documents et des fonctionnalités avancées capables de combiner et de diviser des fichiers PDF. A l'avenir, la firme japonaise va travailler avec Oracle sur le développement du middleware pour son service de stockage en ligne. Enfin les deux sociétés vont collaborer sur le langage Java. Canon a longtemps utilisé Java pour sa plateforme de gestion des applications tierces au sein de ses copieurs multifonctions.
(...)
Sur Lesjeudis.com, les entreprises recherchent toujours des profils IT rares
La crise n'a pas encore d'effet sur les perspectives de recrutement des entreprises IT et de leurs clients. Les recruteurs se sont pressés sur le salon du recrutement informatique Lesjeudis.com qui a eu lieu le 22 septembre à Paris. La manifestation poursuit son chemin, à en juger par la présence de quelque 80 exposants, des SSII, en grande majorité, comme Atos Origin, Cognitis, Devoteam, Euriware, GFI Informatique, HelIce, Logica, Neurones, SII, ou encore Steria. A leurs côtés, quelques entreprises du secteur public (La Poste), bancaire (BNP Paribas, Crédit Agricole, Société générale) et énergétique (GDF Suez).
L'édition de rentrée des Jeudis.com a été marquée par quelques nouveautés : la présence d'ateliers de « coaching » pour aider les candidats à rédiger leur CV , à préparer leurs entretiens, et à soigner leur e-réputation. Des conférences portant sur différentes thèmatiques comme le web 2.0, les métiers du conseil en SI, l'intégration des jeunes diplômés et leurs carrières, ou le cloud computing ont été organisées. Enfin, la procédure de dépôt des CV en ligne a également été simplifiée.
20 000 offres d'emploi et 4 000 visiteurs attendus
Au vu de l'affluence, les candidats sont toujours aussi nombreux à miser sur une visite pour décrocher un entretien ou mener une simple veille technologique : 2 400 candidats s'étaient préenregistrés pour postuler aux 20 000 offres d'emploi émanant des exposants. Au final, le salon devrait réunir entre 3 000 à 4 000 visiteurs. Les postes à pourvoir - ouverts aux jeunes diplômés Bac+4/5, et aux expérimentés étaient des plus variés : administrateurs, architectes , chefs de projet, consultants, ingénieurs études et développement, ingénieurs systèmes, techniciens, ingénieurs commerciaux, etc.
« Nous ne ressentons pas les effets de la crise et nous n'avons pas modifié notre plan de recrutement », a déclaré un chargé du recrutement chez Neurones (1 100 embauches annoncées en 2011). « Nous recherchons aussi bien des techniciens de support help-desk, que des spécialistes des infrastructures ou du développement applicatif. Nous avons rencontré environ 200 candidats depuis ce matin, majoritairement des personnes en recherche d'emploi, des stagiaires et également des jeunes en apprentissage. » Même son de cloche chez Osiatis (800 recrutements en 2011). « Nous avons maintenu nos volumes de recrutement », a indiqué Sonia Cuny, chargée du recrutement. « Nous sommes en quête de candidats qui possèdent une expertise dans le domaine des infrastructures et des applicatifs, et nous peinons à trouver des profils expérimentés sur ces segments. »
Recruter avec ou sans mission
GFI a également décidé de poursuivre ses embauches. « Nous comptons sur le salon pour nous aider à trouver des développeurs Java expérimentés », précise José Lopez, directeur d'agence. « Si nous trouvons les bons candidats, nous les intégrerons dans nos équipes, même s'il n'y a pas de missions à clé. » De son côté, Logica a indiqué avoir de gros besoins sur Java/J2EE, la BI et le CRM, tandis que Steria confiait rechercher des administrateurs réseaux, des ingénieurs d'étude et des consultants en MOA. Enfin, Euriware signalait des difficultés de recrutement sur des postes de consultants ERP confirmés.
« L'informatique reste un secteur porteur », conclut Guillaume Faux, organisateur desJeudis.com. « Nous n'avons enregistré aucune annulation pour cette édition de rentrée. Le salon a par ailleurs été marqué par une forte proportion de jeunes étudiants de dernière année à la recherche de stages, qu'ils doivent impérativement trouver pour le début du mois de décembre. »
Source illustration : Lesjeudis.com
Tribune de Georges Jacovlev : Faut-il distinguer maitrise d'ouvrage et maitrise d'oeuvre ?
Un ami, qui intervient comme consultant dans une grande banque française me confirme, lors d'une rencontre récente, que, dans toutes les banques dans lesquelles il est intervenu, la distinction entre maîtrise d'ouvrage (MOA) et maîtrise d'oeuvre (MOE ) n'existe pas. Pire, elle est conçue comme sacrilège, car elle risque, selon ce que pensent les managers de la banque, d'inciter les clients de l'informatique à formuler leurs expressions de besoins « dans leur coin », sans réfléchir en commun avec la MOE pour trouver la solution qui intègre les exigences des uns et des autres. D'ailleurs, me dit mon interlocuteur, cette façon commune de penser est totalement en phase avec ce que disent les Anglo-saxons, qui ne connaissent que la notion de « bonnes pratiques », mais pas du tout la distinction entre MOA et MOE. D'ailleurs, l'anglais ne dispose pas d'un mot spécifique pour traduire l'idée de MOA.
Cette non-distinction me rappelle la difficulté que nous autres consultants en systèmes de management rencontrons quand nous voulons expliquer la différence entre processus et procédure. Alors que c'est très simple : un processus répond à la question « quoi faire ? », il fait donc apparaître des valeurs ajoutées, alors que la procédure répond à la question « comment le faire ? » Ce qui fait que la présentation graphique d'un processus est une succession de boîtes, à la manière d'un diagramme PERT, alors que le graphe d'une procédure présente des boîtes et des losanges, lesquels marquent les choix à faire.
Même si ce débat est déjà ancien, c'est l'arrivée de la version 2000 de la norme ISO 9001 qui permet de clore définitivement le débat. En effet, la grande nouveauté de cette version de la norme est qu'elle présente une vision systémique de l'entreprise alors que la version précédente, qui date de 1994, en présentait une vision cartésienne. Cette grande nouveauté, c'est la référence aux processus de l'entreprise. Cette norme, donc, explique qu'il y a deux visions complémentaires de l'entreprise : la vision selon sa structure, qui est souvent représentée sous forme d'organigrammes, et la vision transversale, selon les processus de celle-ci, qu'on regroupe traditionnellement en trois catégories : les processus de pilotage, les processus de réalisation et les processus support. Ces deux visions sont orthogonales, ce qui signifie qu'en général elles ne peuvent pas se superposer. L'exception se trouve dans le cas où l'entreprise choisit une structure décalquée sur le découpage en processus, ce qui peut être le symptôme d'une méconnaissance de l'approche processus.
Pour poursuivre la lecture de la tribune de Georges Jacovlev, expert en architecture fonctionnelle des systèmes d'information, rendez-vous dans notre espace Blog experts. (...)(19/09/2011 16:36:08)
Google va dévoiler le langage Dart à la conférence Goto en octobre
C'est au Danemark, dans le cadre de la conférence développeurs Goto, organisée à Aarhus du 10 au 12 octobre prochain, que Google a prévu de présenter Dart, un nouveau langage de programmation interprété, structuré pour le web. Sur l'agenda, on peut vérifier que le keynote d'ouverture est en effet confié à deux collaborateurs de Google, Lars Bak et Gilad Bracha. Spécialiste des machines virtuelles, le premier s'est vu confier, depuis son arrivée chez Google à l'automne 2006, la mise en oeuvre de V8, le moteur d'accélération JavaScript utilisé dans Chrome. Précédemment, chez Sun Microsystems, il avait fait partie de l'équipe de HotSpot (JVM) au sein de laquelle il avait développé une machine virtuelle Java ME pour les terminaux mobiles. Gilad Bracha est lui aussi passé par Sun. Co-auteur des spécifications de Java, il fait des recherches dans le domaine des langages orientés objet. Il est le créateur de Newpeak, un langage qui s'inspire de Self et Smalltalk. Avant de rejoindre Sun, il a travaillé sur Strongtalk, nous apprend encore sa biographie.
La petite histoire dit qu'il y a un peu moins d'un an, un mail interne à Google aurait filtré au dehors. Il laissait entendre que la société préparait un concurrent à Javascript avec l'objectif de corriger des faiblesses de ce dernier, a récemment signalé le site The Register en soulignant que l'on ne sait pas vraiment si le message en question est authentique. Les failles évoquées entraveraient le développement d'applications web complexes auxquelles Google se consacre. Selon le mail, Javascript serait devenu un « labyrinthe confus » de frameworks dotés de différentes fonctionnalités. Le langage préparé par Google, alors baptisé « Dash », s'est apparemment transformé en Dart depuis lors.
Illustration : Agenda conférence GOTO Aarhus 2011 / Lars Bak (à gauche) et Gilad Bracha (à droite), ingénieurs chez Google
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