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(14/09/2011 16:13:11)
Windows 8 se dévoile encore un peu plus
A la veille de l'ouverture de la Build Professional Developers Conference de Microsoft à Anaheim, en Californie, l'éditeur a montré aux journalistes et aux analystes, la version bêta de la prochaine génération de son système d'exploitation Windows 8 (voir encadré page 2 pour trouver les liens de téléchargement). L'éditeur avait déjà rendu public un certain nombre de fonctionnalités de cet OS sur son blog et lors de précédentes manifestations. Néanmoins, cette présentation a permis de voir comment les différents éléments travaillaient ensemble.
Pour Steven Sinofsky, président de la division Windows, le prochain système d'exploitation est une « refonte audacieuse » de Windows. L'expérience utilisateur du futur OS sera fondamentalement différente de celle de toutes les versions précédentes. Notamment, les utilisateurs ne percevront plus l'écran comme un « bureau ». Ils n'y trouveront pas non plus de menus dans lesquels ils auront à chercher les fonctions d'une application. Ce changement a été possible grâce à la nouvelle interface utilisateur, appelée Metro, où l'on retrouve beaucoup de l'interface créée par Microsoft pour Windows Mobile 7 avec ses applications accessibles via des tuiles tactiles.
Icône et Tuile, une subtile différence
Selon Microsoft, la distinction entre tuile et icône est subtile mais importante. « Les tuiles sont plus expressives que les icônes, » a expliqué Jensen Harris, directeur du management des programmes pour Windows. « Auparavant, les icônes représentaient des applications. » Les tuiles « live » peuvent être mises à jour avec de nouvelles informations. Ainsi, une application météo peut afficher la météo en temps réel, un client de messagerie peut indiquer le nombre de nouveaux emails arrivés. Les tuiles peuvent aussi être organisées en groupes pour faciliter l'accès aux applications. Jensen Harris a ainsi montré comment les utilisateurs pouvaient agréger les différentes applications ensemble, par jeux, sites de réseaux sociaux, sites utilisés dans le cadre professionnel et ainsi de suite.
Grâce au multitouch, l'utilisateur peut zoomer en élargissant pour voir tous les groupes, ou zoomer en se rapprochant pour n'en voir qu'une partie, un processus connu sous le terme de « zoom sémantique. » Comme les tuiles, les groupes peuvent être déplacés. Les applications peuvent également être retrouvées grâce à une fonction de recherche.
Des limitations pour ARM
Le bureau traditionnel de Windows reste présent dans l'OS, surtout dans le cas d'applications de précision, comme les appelle Steven Sinofsky, c'est à dire celles dont l'usage demande une action plus précise de la souris. Notamment, Adobe Photoshop et le Gestionnaire de tâches de Microsoft font toutes deux parti de cette catégorie. L'interface desktop devient « juste une autre application. » Cependant, « les applications de bureau traditionnelles ne seront pas capables de fonctionner sur des machines à base de processeur ARM, » a précisé Steven Sinofsky lors d'une séance de questions-réponses.
« Dans la mesure où ces applications ne pourront pas profiter de fonctionnalités avancées propres au processeur ARM, comme la capacité d'ajuster la consommation d'énergie quand elles ne sont pas actives, il serait peu judicieux de fournir un moyen d'exécuter de telles applications sur ces machines à base de processeurs ARM, » a t-il déclaré. Néanmoins, les applications basées sur Metro pourront fonctionner indifféremment sur des machines x86 ou ARM. L'interface de Métro intègre dans un même système les commandes propres à chaque plate-forme matérielle.
Pour créer des applications Métro, les développeurs peuvent utiliser soit le framework XAML, ou un ensemble de standards web, comme le HTML5, le CSS et JavaScript. « Les applications seront elles-mêmes « immersives », en ce sens qu'elles pourront occuper tout l'écran, » a déclaré Jensen Harris. « Le bureau chromé qui encadre les applications traditionnelles a été supprimé, » a t-il ajouté. En glissant le doigt vers le bas, l'utilisateur aura accès à la liste de fonctions de l'application dans la moitié inférieure de l'écran. Les utilisateurs pourront également accéder à un ensemble d'utilitaires communs, disponibles pour les applications Metro, en faisant glisser leur doigt vers la gauche. Ils verront alors se dérouler un ruban comportant un certain nombre d'icônes, que Jensen Harris appelle « Charms ».Charms contient des fonctions communes à toutes les applications, comme le « Partage » (Sharing), la recherche (Research) ou la commande des périphériques, les imprimantes par exemple.
Illustration principale : Microsoft a présenté un prototype de tablette Samsung équipée de Windows 8
Crédit photo : Agence IDG News Service
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Microsoft fournira une interface aux développeurs Metro afin que leurs applications puissent interagir avec ces utilitaires. Par exemple, avec la fonction « Partage » de Charm, le directeur du management des programmes a montré comment partager une page web avec un contact grâce à un site de réseau social comme Facebook. L'utilisateur déroule le ruban pour accéder à « Partage ». Là, il trouve la liste des applications dont le contenu peut être partagé. « Chaque application a ses propres jeux de configurations - des contrats - lui permettant d'accepter des données partagées, et permettre à d'autres applications d'envoyer des données, » a t-il précisé.
Sécurisation multiple et orientation cloud
L'authentification de l'utilisateur peut se faire de différentes manières : par mot de passe classique, par un identifiant entièrement numérique, ou à l'aide d'un mot de passe « image ». Dans ce dernier cas, l'utilisateur doit, dans une image familière - la photo d'un proche par exemple - tracer avec le doigt des lignes imaginaires entre différentes parties du visage, un peu comme un puzzle à points. L'accès à la machine lui sera accordé s'il effectue la bonne séquence de mouvements.
Le Cloud va également jouer un rôle dominant dans le prochain OS. Chris Jones, le vice-président Corporate de Microsoft a montré comment le système pouvait communiquer avec les services Live et SkyDrive de Microsoft. Windows 8 sera capable d'unifier des données hébergées dans le Cloud et émanant de différentes sources. Le client de messagerie sera capable de gérer les messages de clients multiples, et l'application Calendrier pourra afficher plusieurs Calendriers en une vue unique. La liste de contacts pourra combiner les contacts de multiples services.
Le client de messagerie instantanée pourra également s'associer à de multiples services. SkyDrive offrira un moyen de synchroniser les informations entre plusieurs appareils. Les photos, par exemple, pourront être téléchargées automatiquement à partir d'un téléphone ou d'un appareil photo numérique et être partagées avec d'autres. Les utilisateurs pourront même utiliser SkyDrive pour accéder à des données sur un ordinateur distant. (...)(13/09/2011 17:14:28)
IBM et SAP lancent une offre CRM en mode SaaS (MAJ)
« L'idée de cette offre packagée CRM dans le cloud vient de France et sera peut-être étendue à l'Europe après un processus d'approbation », nous a indiqué Nicolas Sekkaki, directeur général de SAP France et ancien IBMiste. La solution CRM RDS de SAP est en fait complètement portée par IBM qui va assurer la mise en oeuvre et la customisation (de 6 à 8 semaines), la cohérence du projet avec les applications existantes, la réversibilité et le support technique. La commercialisation du package est quant à elle assurée par IBM et SAP. Aucun revendeur n'est pour l'instant associé à ce programme, l'offre devant être rôdé avant d'envisager d'autres modes de distribution. « On encourage nos partenaires à couvrir d'autre besoin comme la mobilité par exemple », souligne le dirigeant de l'éditeur allemand.
La mobilité et l'accès de ce CRM sur des tablettes - comme chez SalesForce.com - ne sont en effet pas encore assurés spécifiquement par SAP. Il est toujours possible de consulter le CRM dans un navigateur sur une tablette mais aucun accès spécifique n'a été développé. Nicolas Sekkaki préfère insister sur les forces de sa solution « On ouvre aujourd'hui un canal on demand en gardant le lien avec le back office et la supply chain des clients. À l'heure où les SI des entreprises sont transpercées de manière transverse par un méli-mélo d'applications on demand, il est nécessaire d'apporter un peu de maturité au marché. Le cloud doit être un outil maitrisé pour assurer la cohérence des données et des usages dans l'entreprise ».
Une offre testée en France pour commencer
« Notre ambition est de réussir à faire fonctionner cette offre en France. On va être regardé comme une initiative intéressante au niveau monde » a expliqué Philippe Jarre, responsable de l'activité IBM Technology Services en France [le précédent poste de Nicolas Sekkaki]. Fort de cette proximité, cette offre a été développée en 4 mois avec IBM assure encore Nicolas Sekkaki, et d'autres solutions SAP pourraient suivre dans les prochains mois. Le dirigeant a déjà identifié deux autres offres qui pourraient rejoindre CRM RDS à court terme et une dizaine à long terme en France et en Europe. « Ces innovations sont dans l'usage on demand... on va regarder comment le marché accueille cette annonce pour voir si d'autres domaines peuvent être explorés. D'ailleurs, on ne s'interdit pas de faire évoluer cette annonce avec IBM ou d'autres partenaires ».
IBM et SAP proposent cette offre CRM RDS, qui reprend certaines fonctionnalités de CRM 7.0, à partir de 105 euros par utilisateur et par mois pour un engagement de trois ans avec un minimum de 100 utilisateurs. Des tarifs un peu plus chers sont bien sûr disponibles pour des contrats allant de 12 à 36 mois. Point étonnant à l'heure du cloud, cette offre n'est pas multitenant. IBM assurera la gestion de l'infrastructure avec des instances virtuelles sur des serveurs AIX équipés de DB2. « Les clients n'auront pas de questions à se poser » assure Philippe Jarre, « IBM prendra en charge le quotidien de cette offre ». Et comme, cette offre CRM RDS ne repose pas sur une instance multitenant, les mises à jour fonctionnelles et de sécurité seront assurées pour chaque client par IBM.
À la question de savoir si les coûts techniques se seront pas démesurés avec une instance unique par client, Fady El Kaddoum, responsable des offres se services Cloud chez IBM, nous a assuré que « les outils d'administration et d'automatisation d'IBM peuvent assurer sans problèmes la supervision et la maintenance de ces systèmes ».
Signalons enfin pour conclure que certaines solutions de SAP (RDS principalement) sont également disponibles en mode PaaS chez d'autres partenaires, Amazon Web Service et, SaaS, chez T-Systems par exemple.
Illustration principale : Philippe Jarre, directeur général en charge de l'activité IBM Technology Services en France, et Nicolas Sekkaki, directeur général de SAp France
(...)(12/09/2011 10:57:02)Le middleware d'Oracle s'épanouit dans le cloud privé
Il y a un an, Oracle annonçait Exalogic Elastic Cloud. Cette solution associe étroitement ses logiciels middleware avec une architecture matérielle maison (basée sur des serveurs Sun), adaptée aux projets de cloud privé ou public. Plus généralement, elle fournit une infrastructure pour consolider les systèmes d'information des entreprises par sa capacité à regrouper des centaines ou des milliers d'applications Java et non-Java. L'offre a été lancée en France cette semaine, à Paris.
L'option cloud privé est assez populaire en Europe, a relevé à cette occasion Andrew Sutherland (en photo), senior vice-président Fusion Middleware, chez Oracle Europe. Pour lui, il y a bien plus à gagner que la virtualisation de l'environnement et la réduction des coûts opérationnels en allant vers ces infrastructures. Disposer de davantage d'élasticité pour proposer des applications à la demande constitue un autre objectif. « Nous avons noté quatre changements significatifs sur la feuille de route cloud des entreprises. Le premier porte sur la structuration et l'allocation des ressources IT, pour pouvoir construire des applications beaucoup plus rapidement », a-t-il exposé. Il faut ensuite améliorer le développement d'applications et mieux gérer ses processus métiers clés. Le troisième changement passe par l'installation d'interfaces favorisant la collaboration. Enfin, le quatrième porte sur l'utilisation de standards de sécurité au sein du cloud et dans la gestion des ressources.
Une Commission Middleware à l'AUFO
Autant de points sur lesquels l'offre Fusion Middleware d'Oracle apporte des réponses, a souligné Andrew Sutherland. Cette famille de produits, dont le socle repose sur le serveur d'applications WebLogic, récupéré de BEA Systems, compte aussi Coherence, une solution de gestion en grille de la mémoire, à mettre à profit en cas de montées en charge des applications critiques. On y trouve également une suite de gouvernance SOA pour construire un catalogue de services réutilisables, des logiciels de développement, des outils de gestion des identités, d'intégration des données et une solution de BPM (gestion des processus métiers). Parmi les composantes de Fusion Middleware figurent enfin des applications : Business Intelligence, gestion de contenus, solutions de portail et fonctions de collaboration avec la suite WebCenter.
Une offre à multiple facettes à laquelle l'association des utilisateurs francophones d'Oracle, l'AUFO, a décidé de consacrer une Commission, actuellement en cours de création. C'est Blaise Rogations, directeur de projet chez Alcatel Lucent, qui va la piloter. La première réunion est prévue pour le 3 novembre prochain, à Paris.
A la DGAC, le portail vide la messagerie des pièces jointes
La journée consacrée par Oracle à Fusion Middleware a aussi donné lieu à quatre témoignages d'entreprises dont deux portant sur la suite collaborative WebCenter. Jean-Pierre Debenoist, sous-directeur de la SDSIM à la DGAC (Direction générale de l'Aviation civile), a expliqué comment, à la suite du projet de portail mis en place il y a un an, il considérait être passé de la gestion de dossiers techniques à la conduite de changement. Avec ses 11 500 agents, la DGAC comporte trois directions métiers et conserve une culture par silos assez forte. Le portail représentait un défi technique pour l'intégration d'applications car le parc est très hétérogène. « Le portail, c'est l'aspirateur d'applications », résume de façon imagée Jean-Pierre Debenoist. L'accès s'y fait de façon personnalisé et personnalisable.
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« Nous avions à la DGAC beaucoup de réseaux, souvent informels. Désormais, lorsqu'il faut créer une communauté, c'est la DSI qui la met en route et qui reste membre de fait. » Le portail donne accès à de nombreux documents, grâce à la brique ECM ajoutée. « C'est une valorisation de notre patrimoine de connaissances », explique le responsable IT. Il présente aussi l'intérêt de rendre les flux RSS accessibles à tous, chaque manager se chargeant de vérifier les abonnements. « Cela permet de donner un degré de liberté tout en restant dans un cadre en termes de communication. Cela nous a permis de centraliser. »
Parmi les effets intéressants qui n'avaient pas été prévus, la DSI constate que la messagerie se vide de toutes les pièces jointes qui posaient tant de problèmes de stockage. « Nous renvoyons sur le portail, explique le sous-directeur de la SDSIM. Nous n'avons pas voulu imposer l'outil, mais le rendre incontournable. »
Interrogé sur le choix d'Oracle, Jean-Pierre Debenoist dit l'avoir fait d'abord par souci de cohérence. « On sait que lorsque l'on ajoutera une brique, elle pourra rentrer dans le mur. » Il ajoute que ce choix correspondait aussi aux besoins de sécurité qui avaient été définis. « Nous disposons par ailleurs d'un support garanti dans la durée. Lorsque l'on analyse le coût complet, oui, la licence est plus chère, mais il y a la pérennité. Cela me permet aussi de créer des pôles de compétences et de limiter les interventions extérieures par rapport à des solutions en Open Source. Il y a moins de coûts d'intégration ».
WebCenter en PME pour un intranet multicanal
Pour un autre secteur d'activité, celui des mutuelles, un représentant de Thelem-Assurances (360 collaborateurs, 254 M€ de chiffre d'affaires, 419 000 sociétaires) a présenté un projet d'intranet multi-canal également basé sur WebCenter. « Pour proposer davantage de services à nos clients, nous nous appuyons sur un réseau de partenaires qui impose au système d'information d'être très agile pour les échanges », a expliqué Lionel Machado, responsable du département Etudes et Projets de la société. « Nous venions du mainframe. Nous n'avions pas d'expert Java. Soit nous décidions de développer un socle technologique, soit nous faisions le choix de construire au-dessus d'une solution. » Une dizaine de portails devrait être atteinte en deux ans.
L'entreprise avait besoin d'une solution robuste qui supporte la charge, qui soit reconnue sur le marché et pérenne, récapitule Lionel Machado en rappelant qu'Oracle a fait le choix de conserver les technologies qu'il avait acquises. « Nous avons retenu l'option de mutualiser au maximum les compétences. Désormais, nous pouvons poursuivre nos projets autour de l'e-commerce et des développements Internet et y répondre avec une seule équipe. Avec quelques licences, nous arrivons largement à tenir la charge et les montées de framework sont assez faciles à faire. »
Google voulait co-développer Android avec Sun et partager les revenus
Les preuves, qui comprennent des courriels et des présentations de dirigeants de Google, apportent un éclairage nouveau sur les négociations de Google avec Sun dans les débuts du développement d'Android. Elles ont été déposées par Oracle le mois dernier, mais publiées simplement aujourd'hui. Les documents montrent par exemple que Google a souhaité aller vite pour mettre sur le marché Android, car il craignait que Microsoft domine le marché des OS mobiles. C'est à cette époque que Google a aussi envisagé de vendre un service de téléphonie mobile auprès de ses utilisateurs.
Un courriel daté de 2006 entre Andy Rubin, responsable de l'activité mobile chez Google et les fondateurs de la société (Larry Page et Sergey Brin), montre qu'ils étaient près de convaincre Sun. « Au départ ils étaient peu réceptifs et nous avons été obligés de faire preuve de pédagogie. Maintenant nous sommes à un point où ils ont théoriquement accepté d'ouvrir Java et en plus ils ont le souhait d'élargir la relation et de devenir un client du système Google Android », écrit Andy Rubin. Il ajoute « Sun est prêt à s'éloigner du modèle de licence J2ME qui lui rapporte 100 millions de dollars par an pour un modèle que nous élaborerons ensemble. C'est un grand pas pour Sun, et un point très important pour Android et Google. » Andy Rubin fait apparemment référence à la somme issue de la licence Java vendue auprès de tiers.
Contrat de 3 ans et partage de revenu
Par ailleurs, une présentation non datée du responsable de l'activité mobile et de l'équipe Android a donné des détails de l'offre de Google. Elle proposait en effet que Sun devienne un partenaire fondateur de l'Open Handset Alliance, le groupe de sociétés qui ont participé au lancement d'Android. La présentation explique que Sun et Google auraient été «engagés dans une relation de co-développement. » La proposition comprenait un contrat de trois ans entre les sociétés dans lesquelles « Sun rend Java Open Source dans le cadre de la plateforme Android » et les entreprises auraient travaillé ensemble pour livrer l'OS mobile sur le marché.
La proposition comprenait une redevance de 25 à 50 millions de dollars reversée à Sun. De plus, Google était prêt à partager les revenus issus d'Android avec Sun. Par contre, aucun des documents n'indiquent pourquoi la proposition a échoué. Google n'a pas immédiatement répondu à une demande de commentaires sur ces documents.
Les SDK Android et iOS pour le cloud Amazon sont disponibles
Amazon veut faciliter le travail des développeurs d'applications mobiles qui utilisent ses services de cloud computing. Auparavant, les programmeurs devaient réaliser ce travail eux-mêmes, rappelle l'éditeur. Aujourd'hui, avec les SDK Amazon pour iOS et Android, ils pourront créer des API au sein des applications mobiles pour appeler des solutions proposées par AWS (Amazon Web Services). La liste des requêtes est longue : Elastic Compute Cloud (EC2), Simple Storage Service (S3), la base de données SimpleDB et l'envoi de messages via Simple Notification Service (SNS) ou Simple Queue Service (SQS). Amazon a donné des exemples d'applications pour chaque service : téléchargement de photos, de vidéo et d'autres types de contenu pour S3, partage de jeux et des meilleurs scores sur SimpleDB.
Un système de token temporaire pour sécuriser les applications
Amazon a également renforcé la sécurité en intégrant dans les applications mobiles un système d'identification et d'autorisation temporaire à ses services. Cette fonctionnalité est assurée par Security Token Service d'AWS. Elle distribue via une machine automatique des tokens aux applications mobiles pour accéder aux ressources du cloud d'Amazon.
Les SDK pour iOS et Android peuvent être téléchargés depuis le Mobile Developper Center de l'éditeur. Les développeurs peuvent trouver des exemples de code, de la documentation, des outils et des ressources supplémentaires pour les aider à construire des applications mobiles sur Amazon Web Services.
Université d'été 2011 : Les outils de la DSI présentés aux décideurs
Trois jours pour transmettre aux porteurs de projets, qu'ils interviennent à un niveau stratégique, tactique ou opérationnel, un état de l'art sur les méthodes, pratiques et technologies qui peuvent contribuer à la réussite de leurs objectifs de transformation. Pour sa deuxième année, l'Université d'été organisée par le cabinet Daylight Group, avec l'ENSIIE et l'IAE de Lille, propose en douze sessions, du 12 au 14 septembre, un concentré des fondamentaux à l'oeuvre dans les directions des systèmes d'information, expliqués par des experts de ces sujets et des hommes du métier. Le programme couvre l'essentiel des modèles utilisés. En partant de référentiels, normes ou méthodes tels que CMMi, ITIL / ISO 20 000, CobiT / Val IT, PMBok, Prince 2 ou eSCM, qui rassemblent les meilleures pratiques autour du développement logiciel, du système d'information et de sa gouvernance, de la gestion de projets ou des relations clients/fournisseurs. Jusqu'aux méthodes de programmation agiles Scrum et XP (Extreme programming).
Des sessions sont également consacrées à la Business Intelligence et au cloud computing, respectivement animées par Louis Naugès, PDG de Revevol, et Fernando Iafrate, Senior manager BI chez Disney (*). La session sur le cloud computing abordera notamment la bureautique 2.0 et les applications en mode SaaS (software as a service). Celle consacrée à la Business Intelligence comportera un focus sur le Yield Management et l'optimisation des performances opérationnelles.
Les pièges à éviter et des cas pratiques
« Pour chaque session, nous demandons à l'expert de présenter le référentiel ou la méthode en question, ses conditions de mise en oeuvre, les pièges à éviter, et de le positionner par rapport au corpus global de modèles, le tout illustré par un cas pratique », détaille Fadi El Gemayel, PDG du cabinet de conseil en ingénierie organisationnelle Daylight Group. « L'objectif, en termes de pédagogie, ce n'est pas de sortir de ces sessions avec un savoir-faire opérationnel, mais de donner au chef de projet ou au décideur stratégique les moyens de discerner et de comprendre dans quel cas ces différents outils peuvent être utiles à son entreprise ou à son projet », ajoute-t-il. « Ce sont des sessions de culture générale sur lesquelles nous avons mis un point d'honneur à recruter ceux qui nous semblaient vraiment être les meilleurs dans leur discipline, un processus de relecture des supports par un comité technique ayant par ailleurs été mis en place pour s'assurer que la personne qui vient assister à une demi-journée en tire une véritable valeur ajoutée. » Les notes attribuées aux sessions sont affichées instantanément à leur issue. L'édition 2010 a recueilli un taux de satisfaction de 90%.
L'édition 2011 se clôt le mercredi à 19 heures sur une table ronde, ouverte au grand public, sur le thème « Projets, organisation et SI, au coeur de la compétitivité française ». Cette discussion réunira, aux côtés du PDG de Daylight Group, le directeur du Pole de recherche en économie et gestion de l'Ecole Polytechnique, Pierre-Jean Benghozi, ainsi que Francis Massé Secrétaire Général de la DGAC, Michel Volle, président du groupe de travail « Informatisation » de l'Institut Montaigne.
Un observatoire des projets
Que ce soit au niveau de l'échelon politique ou de l'échelon stratégique, les décideurs manquent de vision sur ce qu'ils peuvent faire avec l'organisation et les systèmes d'information, constate le PDG de Daylight. « Et s'ils ont des idées, ils ont des difficultés pour mener les projets de transformation, ce qui conduit à des taux d'échec qui sont inacceptables. On reste prisonnier d'un cadre où les systèmes d'information sont considérés comme un problème d'informaticiens. On est très loin de ce qu'on pourrait faire. »
Fadi El Gemayel rappelle qu'il existe toujours un cloisonnement entre quatre catégories d'intervenants : les politiques, les décideurs « au sens stratégique du terme », les praticiens qui ont le savoir-faire sur le terrain et les scientifiques. « Ce sont des populations qui se parlent très peu. Eventuellement deux à deux, mais jamais toutes en même temps. Cela pose un véritable problème à l'échelle de l'économie française », estime-t-il. Les projets de transformation, à composante SI et organisation, sont un levier de compétitivité française qui est très peu pris en compte. On compte très peu d'entreprises ou d'administrations qui ont de véritables directions de l'organisation avec une vraie stratégie pour déployer les processus et être performant. »
Pour disposer de données plus précises, le cabinet de conseil a lancé un « observatoire des projets ». A partir d'un questionnaire, adressé à des décideurs en SI d'entreprises privées et publiques de plus de 250 salariés, il permettra d'étudier le niveau de réussite et de maîtrise de ces projets et de faire le lien avec les moyens, l'organisation et les méthodologies déployés en regard. « Les premiers résultats dont on dispose montrent que trop de projets échouent parce que l'on ne met pas les moyens pour les faire réussir », expose Fadi El Gemayel. Les résultats complets de cet observatoire seront communiqués à la fin de l'année par Daylight.
(*) Pour consulter le programme des sessions et s'inscrire : http://www.universite-des-projets.org.
(*) L'Université d'été 2011 est organisée par Daylight Group, en partenariat avec l'ENSIIE, école d'ingénieurs spécialisée en informatique, l'IAE de Lille, CIO-Online et Le Monde Informatique. Elle prévoit d'accueillir une trentaine de participants.
Illustration : Fadi El Gemayel, PDG de Daylight (crédit : D.R.)
Des développeurs indépendants misent sur Windows Phone 7
Alors que de nombreux développeurs ont juste retravaillé leurs applications Android et iOS pour qu'elles fonctionnent sous Windows Phone 7, quelques indépendants ont choisi de se concentrer exclusivement sur l'OS mobile de Microsoft. Certains expliquent que la concurrence dans le monde WP7 est moindre comparé aux autres OS. D'autres s'y sont lancés parce qu'ils connaissent bien les outils de Microsoft. D'autres encore ne s'intéressent pas au fonctionnement d'iOS ni à celui d'Android. Quelle qu'en soit la raison, Microsoft cherche à les recruter. De son succès sur ce terrain dépendra celui de sa plateforme mobile.
Avec un peu plus de 30 000 applications disponibles pour Windows Phone 7, et seulement 2% du marché américain des smartphones, Microsoft est un très petit poisson dans un environnement très concurrentiel, rappellent nos confrères de PC World. Mais il grossit. Selon le décompte fait par l'éditeur, WP7 a récupéré près de 5 000 « apps » au cours des deux derniers mois. Bien sûr, ce n'est rien comparé au demi million d'apps sous iOS, ni même aux 200 000 que l'on peut trouver sous Android. Malgré tout, l'augmentation du nombre d'apps pour WP7 montre que certains développeurs jugent que la plateforme vaut la peine de s'y intéresser.
Un millier « d'évangélistes » WP7 dans le monde
Quand l'OS mobile est arrivé l'an dernier sur le marché, on disait que Microsoft offrirait l'équipement gratuit, garantirait les revenus et, même, rétribuerait les développeurs pour bâtir des apps pour sa plateforme, chose qu'Apple et Google n'ont jamais eu à faire avec iOS et Android. Chez Microsoft, on ne fait aucun commentaire sur l'éventuelle rétribution de développeurs. En revanche, l'éditeur ne cache pas qu'il cherche à attirer ces derniers avec l'aide de plus d'un millier de personnes chargées d'évangéliser sur la question à travers le monde, selon Matt Bencke, responsable des apps Windows Phone chez Microsoft. Ces « globe-trotters » vont chercher des recrues dans les conférences développeurs iOS et Android, dans les écoles, ou en organisant des concours de développement. « La dure réalité de notre monde concurrentiel fait que nous devons aller les chercher où ils se trouvent », souligne Matt Bencke. « Nous avons réalisé qu'il s'agissait un peu d'une course aux armements et que le nombre d'applications totalisées avait de l'importance ».
Cette méthode d'évangélisation obtient un certain succès. Elle a donné lieu à Thumba, une application de retouche photo qui concurrence la plupart des outils équivalents sur iOS et un bon nombre de ceux disponibles pour Android. Il y a quelques années, ses développeurs, Pieter Voloshyn, ainsi que Luiz Thadeau et Jhun Iti, travaillaient sur le prototype d'un logiciel d'édition de photos utilisant Silverlight, à l'Université Méthodiste de Sao Paulo. Un évangéliste de Microsoft installé au Brésil a entendu parler de leur projet et les a contactés, fournissant à chacun un terminal sous Windows Phone 7 et leur permettant de proposer leur application avant l'ouverture de la boutique en ligne, en 2010.
Microsoft a de la puissance sous le pied
Pieter Voloshyn indique que l'équipe n'a pas reçu d'argent de Microsoft pour développer l'application. Néanmoins, ils ont réuni une somme importante en la vendant (elle coûte 0,99 dollar). Les développeurs sous WP7 gardent généralement 70% des gains provenant de la boutique en ligne. Même s'il ne peut pas vivre de cette application, Pieter Voloshyn relate que ce qu'il a perçu l'a aidé à payer son mariage et sa lune de miel. Il ne s'émerveille pas de la position de Microsoft sur le terrain du smartphone, mais avoir été recruté par l'éditeur a constitué une expérience positive. « Je pense que les trois acteurs principaux du marché vont se partager le leadership ». Selon lui, si Microsoft arrive tard dans le jeu, il le fait bien et il a encore de la puissance sous le pied. Cela dit, lui-même n'utilise pas de téléphone sous WP7, arguant du prix trop élevé de ces modèles au Brésil, en raison des taxes. Etonnamment, même parmi les développeurs, Microsoft doit se battre pour que l'utilisation quotidienne d'un smartphone sous WP7 passe au rang des priorités.
L'histoire de Calum McLellan est un peu différente. Ce Néo-zélandais vivant en Allemagne travaille pour un éditeur local sur un système de gestion de données. Il a voulu essayer de créer des applications mobiles et pensé avoir assez de temps libre pour coder un peu le soir. « J'envisageais de le faire sur Android l'an dernier, puis WP7 est sorti », a-t-il expliqué à PC World. « Je connaissais bien Windows Presentation Foundation, Windows Communication Foundation et Silverlight. Je m'étais détourné d'Android en raison du nombre d'apps disponibles, de leur qualité moyenne assez pauvre et du manque de support aux développeurs. Je ne voulais pas travailler avec Apple parce que c'est très difficile pour quelqu'un qui ne dispose pas d'un Mac. Et, selon moi, ces trois plateformes mobiles sont les seules méritant d'être prises en considération actuellement ».
Des gains plutôt modestes
Malgré un emploi du temps professionnel de 45 heures par semaine, Calum McLellan a conçu l'application Feed Me, un lecteur de flux RSS qu'il a livré début 2011. Il indique qu'il passait environ 10 heures par semaine sur l'app et près de 30 à 40 heures juste avant la livraison d'une mise à jour. Il prévoit d'en sortir une nouvelle avant l'arrivée de Mango, la version 7.5 de l'OS, attendue pour cet automne.
Mais a-t-il gagné de l'argent ? « Pas encore », avoue-t-il en ajoutant qu'il espère en récupérer d'ici deux ans. Les publicités qui apparaissent sur son application gratuite lui ont permis de récupérer un peu d'argent, mais il lui faut un compte dans une banque américaine pour pouvoir le retirer (jusqu'à ce que le service de placement de publicités atteigne l'Europe, ce qui devrait se faire dans quelques mois). Quoi qu'il en soit, les gains sont modestes, si l'on considère la part de marché de Windows Phone. Il considère toujours que WP7 est une meilleure plateforme parce que, à l'instar de l'iPhone, il ne s'agit pas d'un environnement Open Source susceptible d'ajustements (cf les risques de fragmentation autour de l'OS de Google). « J'ai passé pas mal de temps avec Android l'an dernier, comparant les deux OS », explique-t-il, indiquant s'être débattu avec Android. « Windows Phone m'a fait gagner du temps ». Malgré tout, les faibles gains financiers sont préoccupants, pas uniquement pour les développeurs, mais aussi pour Microsoft, qui veut clairement que les concepteurs d'apps gagnent gros. L'éditeur prévoyait une ruée vers l'or des développeurs. Mais où est-elle cette ruée ? « Nous voyons de nombreux signes positifs et nous avons déjà des développeurs qui gagnent beaucoup d'argent. Nous nous situons au début de la ruée vers l'or ».
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Si Calum McLellan peut être considéré comme un développeur agnostique côté plateforme, mais qui aurait choisi entre Windows Phone 7 et Android, Geert van der Cruijsen, pour sa part, est devenu un développeur WP7 parce qu'il avait déjà beaucoup travaillé avec les outils de création sous Windows. Ce Néerlandais est consultant chez Avenade, une société qui conçoit des logiciels à partir des technologies de Microsoft. Celle-ci a organisé un concours pour voir qui pourrait réaliser la meilleure app WP7 et il est arrivé deuxième du classement avec son app Social Lookout. Celle-ci permet à son utilisateur de suivre des tags et des tendances sur les réseaux sociaux, plutôt que des personnes. Après le concours, son auteur l'a soumise à la boutique WP7. Depuis, il a travaillé sur plusieurs autres idées d'apps WP7 en dehors de ses heures de travail, notamment sur sa récente app PinPin ATM Locator.
WP7, une plateforme plus facile à programmer qu'Android
Néanmoins, Geert van der Cruijsen reste pragmatique quant au potentiel de Windows Phone. « Je ne vois pas WP7 rattraper Android de sitôt. » Il pense que l'OS mobile de Microsoft a plus de potentiel qu'iOS, excepté sur l'aspect « tendance » et la facilité d'usage. Mais son activité de développement d'apps reste un passe-temps pour lui et ne lui a pas fait gagner d'argent, bien qu'il travaille, pour le futur, sur des applications payantes et supportées par la publicité.
A l'instar de Calum McLellan, il se plaint de la facilité avec laquelle les utilisateurs moyens peuvent se perdre dans le trop plein de fonctionnalités de la plateforme Android. « Elle est vraiment ouverte, donc elle a davantage de potentiel, mais c'est aussi un danger parce qu'elle peut devenir trop difficile à utiliser pour des non techniciens », considère-t-il. En ce moment, c'est la plateforme qui a le vent en poupe sur les smartphones, mais Calum McLellan et Geert van der Cruijsen préfèrent fournir aux consommateurs des apps qu'ils n'auront pas à bidouiller, souscrivant à l'idée que l'on peut aussi offrir du potentiel lorsque les choix sont limités.
Mango, deuxième round pour Microsoft
Par ailleurs, Geert van der Cruijsen estime que Mango constitue le deuxième round pour l'OS. « L'interface utilisateur Metro apporte vraiment quelque chose et j'apprécie que l'OS intègre beaucoup de choses que vous utilisez souvent, comme Facebook et Twitter ». Heureusement, il y a parmi les développeurs de WP7 une passion pour les bonnes applications, même si Microsoft continue à lutter pour faire de son téléphone un terminal omniprésent. Pour Matt Bencke, c'est évident, « les développeurs méritent de gagner de l'argent. L'investissement est plutôt raisonnable que vous soyez débutant ou expérimenté, nous nous démenons pour vous aider. »
Entretien Yukihiro Matsumoto : « nous travaillons pour adapter Ruby aux terminaux mobiles »
Le langage Open Source Ruby a été créé par le développeur Yukihiro « Matz » Matsumoto en 1995. Aujourd'hui devenu un classique parmi les langages de programmation, il est utilisé par des sociétés comme SalesForce.com, Twitter et sert de base pour le framework d'applications Web, Ruby on Rail. Pour élaborer Ruby, Yukihiro Matsuomoto a combiné plusieurs langages tels que Perl, Smalltalk, Eiffel, Ada et Lisp.
Dans une interview à nos confrères de InfoWorld.com, le fondateur explique son intention d'augmenter la présence de Ruby sur les plate-formes mobiles et donne des détails sur l'histoire du langage.
Pourquoi avez-vous inventé Ruby?
J'ai commencé à développer à l'âge de 15 ans et j'ai toujours été intéressé par les langages de programmation en général. Je me suis spécialisé en informatique pour les étudier. Après cela, je voulais créer mon propre langage de programmation. Au début, c'était surtout conçu comme un langage de script. En 1995, beaucoup de personnes estimaient que la programmation orientée objet était trop compliquée pour faire du script. Mais je voulais vraiment que mon langage soit orienté objet.
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DreamForce 2011 : Le CRM reste le coeur des services de SalesForce.com
La seconde journée de DreamForce 2011 s'est de nouveau ouverte sur la keynote de Marc Benioff, CEO de SalesForce.com. Au programme de cette matinée, on retrouve de nouveau la transformation de l'entreprise qui doit promouvoir les échanges entre ses employés et suivre les discussions de ses clients. On en viendrait presque à oublier que le CRM est la base de l'activité de SalesForce. Un doute vite dissipé avec Jean-Louis Baffier, vice-président en charge des ventes EMEA, qui nous a expliqué que SalesForce.com est une plate-forme collaborative à plusieurs étages. « Le succès du client est dans l'ADN de SalesForce.com. La relation avec le client reste au coeur de notre métier, mais aujourd'hui notre réponse est plus large que le simple CRM. Notre plate-forme doit donc s'ouvrir ».
L'enrichissement des profils stockés sur Data.com est assuré par les informations récoltées et recoupées sur les réseaux sociaux, mais également par l'accord passé avec Dun & Bradstreet qui fournit des données sur les entreprises et sur ses employés. Rappelons que Data.com s'appuie sur Jigsaw, une acquisition antérieure de Salesforce.com. Des coordonnées exactes sont un élément essentiel pour les vendeurs et les directeurs des ventes qui utilisent des logiciels de CRM quand ils prospectent de nouvelles pistes d'affaires ou tentent de renouer avec d'anciens clients. Le partenariat avec Dun & Bradstreet offre aux utilisateurs de Data.com un accès à 200 millions d'entreprises, selon un communiqué. Ces informations sont « intégrées de façon transparente » avec les données de contacts de Jigsaw et sont accessibles à la demande depuis l'outil CRM Salesforce.com.
La qualité des données est un des chevaux de bataille de l'éditeur californien, mais comment garantir un bon suivi des informations partagées sur les réseaux sociaux. C'est ici qu'entre en action Radian6, l'analyseur de médias sociaux racheté par SalesForce en mars dernier. « Toutes les pratiques marketing actuelles ne vont pas assez vite depuis l'arrivée des réseaux sociaux. Nous devons fournir un outil marketing travaillant à la bonne vitesse et à une grande échelle », assure Jean-Louis Baffier.
Facebook, à la fois partenaire et client
Lors de son keynote, Marc Benioff a accueilli un grand nombre d'invités et de clients comme Tim Campos, CIO de Facebook. Ce dernier avoue volontiers que « Facebook est une jeune compagnie qui a grandi très vite en innovant, mais tout va plus vite aujourd'hui ». Si le poids lourd des réseaux sociaux est un des gros clients de SalesForce.com, curieusement ses solutions BI et ERP ne sont pas dans le cloud mais bien ancrées sur des plates-formes traditionnelles principalement fournies par SAP.
Un des produits phares de cette matinée était bien Heroku, la plate-forme PaaS Ruby qui vient de s'ouvrir à Java. Et c'est justement cette solution qu'a choisie Warner Bros pour diffuser ses films en VOD sur Facebook.
George HU, vice président en charge du marketing produits chez SalesForce.com et Tim Campos, CIO de Facebook
Cette matinée a également été l'occasion de réunir sur scène deux anciens d'Oracle, Marc Benioff, bien sûr, et Charles Philips, aujourd'hui CEO d'Infor. Pour arriver sur le segment des ERP, SalesForce.com pouvait partir de zéro, racheter un des acteurs du marché ou nouer un partenariat avec un éditeur. Marc Benioff a finalement décidé de se lier financièrement et technologiquement avec Infor, troisième fournisseur de l'industrie après SAP et Oracle. Si Salesforce.com a soigneusement évité de laisser entendre qu'il désirait construire une suite complète d'ERP, le partenariat annoncé démontre qu'il reconnaît les opportunités possibles avec ses solutions CRM, son outil collaboratif et sa plate-forme de développement d'applications.
Illustration principale : Charles Philips, CEO d'Infor, et Marc Benioff, CEO de SalesForce.com
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Infor a prévu de proposer trois applications regroupées sous l'appellation InForce, reposant sur la plate-forme de développement de Salesforce.com. La première, InForce EveryWhere, permettra aux utilisateurs de Salesforce.com CRM d'afficher des informations provenant des applications ERP d'Infor, telles que les transactions et les données des clients. La deuxième application prévue, InForce Order Management, fournira des capacités complètes de gestion. Enfin, la troisième, InForce Marketing, est une application d'automatisation du marketing.
Ces deux derniers produits seront également intégrés à Salesforce.com. Inforce Everywhere est attendue à la fin de l'année, tandis qu'InForce Marketing et Order Management seront disponibles en 2012. Malgré nos questions, il n'a pas été possible de connaître le montant de l'investissement de SalesForce.com dans Infor mais il faut préciser que l'éditeur californien a également pris des parts dans une start-up baptisée Kenandy qui développe un ERP dans le cloud. Sandy Kurtzig, CEO de Kenandy, est d'ailleurs apparue sur scène au côté de Marc Benioff pour présenter sa plate-forme. Tous les oeufs ne sont donc pas dans le même panier chez SalesForce et l'intérêt pour un ERP maison dans le cloud est loin d'être écarté.
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