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(17/10/2011 10:56:14)

Les apports d'Oracle NoSQL Database

Quand Oracle a présenté sa solution Big Data Appliance (alliant matériel et logiciel), sur OpenWorld 2011 début octobre, il a précisé qu'il la livrait avec « R », le langage d'analyse statistique Open Source, ainsi qu'avec une base de données NoSQL maison. A l'évocation de cette dernière, la plupart des regards ont convergé vers Berkeley DB. En février dernier, Oracle avait effectivement expliqué comment la base Open Source (en 2006, il avait racheté la société Sleepycat Software qui la gérait) pouvait être utilisée comme une solution NoSQL (voir «Using Oracle Berkeley DB as a NoSQL Data Store »).

A l'issue d'OpenWorld, Charles Lamb, l'un des anciens de Sleepycat, désormais membre de l'équipe technique d'Oracle, a jugé utile d'apporter, sur le blog officiel qu'il tient, quelques précisions sur cette base de données capable de manipuler d'importants volumes. « J'ai consulté les commentaires de la Twitter-sphere au sujet d'Oracle NoSQL Database. Il y a un certain nombre de questions et d'idées fausses qui circulent auxquelles j'apporte ici une réponse », y écrit-il.

Selon lui, la première idée fausse est qu'Oracle NoSQL Database se résumerait à la version Java Edition de Berkeley DB (BDB) simplement rebaptisée. Ou encore, que le produit ne serait qu'une BDB avec quelques petites choses en plus. « Lorsque nous avons bâti NoSQL Database, nous avons constaté que Berkely DB Java Edition HA [high availability] disposait de nombreuses caractéristiques pour effectuer du stockage NoSQL, mais que cela ne suffisait pas », relate Charles Lamb. Il énumère ce que JE/HA apporte : des transactions caractérisées ACID (atomicité, cohérence, isolation, durabilité), la persistance, la haute disponibilité, le support des débits élevés et des grandes capacités et l'administration à distance. « Et l'on peut même considérer que son modèle de données clé/valeur est déjà NoSQL », ajoute-t-il. « Mais nous estimons que NoSQL signifie davantage pour la plupart des gens. » Par exemple : la distribution des données et leur découpage dynamique (aussi appelé « sharding »), la répartition de charges, la surveillance et l'administration, des temps de latence prévisibles et un backup multi-noeuds.

Une API différente et des liaisons réseaux

Si la base de données NoSQL présentée par Oracle utilise effectivement BDB JE/HA comme système de stockage sous-jacent («pourquoi  réinventer la roue ? » souligne à cet égard Charles Lamb), elle bénéficie au-dessus d'une infrastructure complémentaire importante pour la faire entrer dans l'univers NoSQL.

Par ailleurs, la base Oracle NoSQL ne présente pas la même API (interface de programmation) que BDB JE, poursuit le consultant technique d'Oracle. L'interface est Java et elle procure pour les paires clé/valeur les fonctions CRUD (create, read, update and delete), l'itération et des capacités CAS (Compare and swap ou RMW, Read Modify Write), indique-t-il en détaillant plus avant dans son billet.

Charles Lamb aborde enfin un troisième point, relevé parmi les commentaires diffusés, selon lequel Oracle aurait ajouté à la base Berkeley DB Java la possibilité de configurer des liaisons réseaux avant de la renommer Oracle NoSQL. L'auteur de cette remarque s'interroge aussi sur la facilité de configuration et de développement. Sur ce deuxième point, le consultant technique d'Oracle explique qu'il est possible de lancer une version 'single process' (single-node) d'Oracle NoSQL Database, par invocation d'une simple ligne de commande, afin de tester l'API sans trop se compliquer la vie.

Enfin, sur la question des liaisons réseaux, il préfère une autre formulation. « BDB JE HA permet à un utilisateur de réaliser des opérations soit sur le « master » (pour les mises à jour et la lecture), soit sur les « replicas » (pour la lecture). L'objection la plus courante que nous rencontrons est que l'application doit « savoir » quels sont les noeuds où se trouvent le master et les replicas (pour router les mises à jour et lire les requêtes de façon appropriée). Il n'y a pas de couche réseau dans BDB JE/HA pour le faire, tandis qu'Oracle NoSQL Database le permet », conclut-il en expliquant comment procéder.

Oracle NoSQL Database (Request Processing) (Oracle NoSQL Database/Source Oracle - cliquer ici pour agrandir)

Oracle NoSQL Database (Architecture)
(Oracle NoSQL Database/Source Oracle - cliquer ici pour agrandir)

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(14/10/2011 17:16:13)

Recap IT : Blackberry dans le noir, Piratage en tout genre, iOS 5 et iPhone 4S lancés

La palme de la semaine « horribilis » est sans nul doute décernée à RIM pour le plus beau et long plantage informatique. Lundi dernier, beaucoup d'utilisateurs de Blackberry n'ont plus eu accès à leurs services de courriels, de messagerie instantanée (BBM) et d'accès web. Ces désagréments se sont répercutés sur plusieurs continents y compris aux Etats-Unis. Après une communication chaotique, le constructeur canadien a expliqué qu'un commutateur de coeur de réseau et le non fonctionnement de l'équipement de secours était à l'origine de la panne. Le PDG de RIM en personne a présenté ses excuses dans une vidéo. Cette affaire intervient dans un contexte financier difficile et sur un marché très concurrentiel. RIM a indiqué que tous les services étaient rétablis.

Sony piraté encore, l'Open Source aussi, failles Zero Day relativisées


Le lauréat de l'année 2011 en matière de piratage, Sony (plusieurs millions de comptes personnels volés), fait de nouveau parler de lui. Il a été obligé de fermer 93 000 comptes après une attaque contre ceux-ci. Les projets Open Source suscitent aussi un regain d'intérêt chez les pirates, qui s'en sont pris à WineHQ, qui gère Wine, une technologie Open Source qui permet aux utilisateurs d'installer et d'exécuter des applications Windows sur Linux, Mac, Solaris et d'autres systèmes d'exploitation. Dans la catégorie première apparition, la récompense pourrait être attribuée à Raytheon, société américaine dans le secteur de la Défense, qui a constaté une attaque via un service cloud.

Le prix de l'innovation devrait revenir à Moxie Marlinspike, spécialiste de la sécurité, qui fait avancer son concept de « Convergence » pour remplacer les autorités de certifications SSL. Il serait en compétition avec la police allemande qui a utilisé un cheval de troie pour espionner des personnes. Ce procédé a été découvert par le Chaos Computer Club. Enfin, mention spéciale à Microsoft qui dans son rapport SIR salue que la France est un des pays les moins attaqués et relativise l'impact des failles Zero Day.

Une histoire de langage


Cette semaine nous a rappelé ce que doit l'informatique à la programmation. Dennis Ritchie, papa du langage C et co-développeur d'Unix, s'en est allé. Il a laissé un langage en pleine expansion qui concurrence activement Java. Ce dernier a vu également Google se lancer dans l'aventure avec DART. Même ebay a lancé une plateforme de développement.

iOS 5 et iPhone 4S sortis


Le 12 octobre, les possesseurs d'iPhone ou d'iPad ont pu mettre à jour leurs équipements avec la version 5 d'iOS. Plusieurs fonctionnalités sont disponibles, allant de iMessage à iCloud. Il semble que pour ce dernier quelques problèmes soient intervenus. En parallèle, le 14 octobre, l'iPhone 4S est sorti officiellement. Plusieurs personnes se sont empressées d'aller acheter le smartphone d'Apple, y compris Steve Wozniack, co-fondateur d'Apple.

Enfin, en toute modestie, évoquons la vraie récompense, la palme du meilleur site pro attribuée au mondeinformatique.fr par Presse Pro.

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(13/10/2011 15:00:46)

Dennis Ritchie, père du langage C et co-développeur d'Unix est mort

Le mois d'octobre aura été fatal aux pionniers de l'informatique. Après Steve Jobs, voici une autre figure qui disparaît en la personne de Dennis Ritchie. Selon nos confrères de Computerworld.uk, c'est Rob Pike, ingénieur chez Google et ancien collègue de Dennis Ritchie qui a annoncé sa mort sur Google+, des suites d'une longue maladie.

Le monde de l'informatique se souviendra qu'il a été le papa du langage C, dont un récent rapport a montré qu'il était le second langage utilisé pour développer. Par ailleurs, avec son collègue Ken Thompson, il a co-créé le système d'exploitation Unix, au sein des Bell Labs, laboratoire de recherches de Lucent Technologies. Beaucoup de systèmes informatiques, mainframes, supercalculateurs, etc. fonctionnent sous Unix.

Illustration: Dennis Ritchie

Crédit Photo: D.R

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(13/10/2011 13:03:50)

PASS Summit 2011 : Microsoft saute dans le wagon Hadoop avec Hortonworks

Microsoft va collaborer avec Hortonworks pour développer la mise en oeuvre du framework Apache Hadoop sur son environnement Windows Server et sa plateforme cloud Azure. Cette société, issue de Yahoo, lui apportera son expertise pour intégrer Hadoop dans Windows. On savait depuis cet été que l'éditeur de Redmond s'était attelé à ce projet, l'équipe de SQL Server ayant publié un billet à ce sujet sur son blog officiel.

Une pré-version du service pour Azure est prévue pour la fin de cette année, a indiqué Microsoft sur sa conférence utilisateurs PASS Summit consacrée à SQL Server (du 11 au 14 octobre à Seattle). Tandis que celle destinée à Windows Server arrivera courant 2012 et fonctionnera avec les outils de Business Intelligence de Microsoft. Ces outils permettront aux clients de l'éditeur de mieux appréhender la prise en compte des Big Data (flux d'informations remontés des capteurs, des connexions web, données non structurées provenant des réseaux sociaux, fichiers vidéo, etc.), a confirmé Ted Kummert, vice-président corporate de la division Plateforme Business de Microsoft.

Oracle a aussi adopté Hadoop et IBM racheté Platform Computing

La semaine dernière, dans ce domaine, Oracle a annoncé la solution Big Data Appliance (matériel + logiciel) qui exploite également Hadoop, ainsi qu'une base de données NoSQL maison et une distribution du langage de programmation R pour l'analyse statistique, afin de pouvoir traiter les volumes de données importants.

Hier, IBM a de son côté annoncé le rachat de l'éditeur canadien Platform Computing, spécialisé sur la gestion des clusters et des traitements en grille dans les environnements distribués, dans lesquels Hadoop est typiquement exploité. Ce framework Open Source, qui supporte les applications portant sur les Big Data, suscite de plus en plus l'intérêt des responsables informatiques pour ses capacités à traiter les énormes flux de données qu'ils doivent prendre en compte. Un nombre croissant d'entreprises cherche à les collecter afin de les analyser pour en tirer des informations significatives pour les activités. Jusqu'à présent, elles se trouvaient limitées pour le faire par les limites des bases de données relationnelles traditionnelles, avant tout conçues pour manipuler les données structurées.

Les premiers à l'avoir adopté, parmi lesquels Yahoo, AOL, Google et d'autres, se sont servis d'Hadoop pour stocker et analyser des petaoctets d'informations non structurées. Les autres technologies de datawarehouse se sortent moins bien de ce type de traitements.

Une belle visibilité pour Hortonworks

Pour Merv Adrian, analyste au Gartner interrogés par nos confrères de Computerworld, l'alliance entre Microsoft et Hortonworks n'est pas surprenante. Pour lui, chacun des principaux fournisseurs de base de données doit prendre garde de ne pas amener les clients qui voudront s'atteler aux Big Data à puiser dans d'autres offres. La question principale restant : vont-ils aller seuls sur ce terrain ou vont-ils s'attacher l'expertise d'un spécialiste. Merv Adrian souligne que le partenariat avec Microsoft constitue un « plus » important pour l'éditeur Hortonworks qui réunit une équipe d'experts très spécialisés sur la technologie Apache Hadoop. Cette entreprise, fraîchement émoulue de Yahoo, a pris son indépendance cette année, rappelle l'analyste de Gartner. Sur le marché commercial des systèmes Hadoop, le leader est actuellement Cloudera, cite par ailleurs Merv Adrian. 

Selon l'analyste de Gartner, il est probable que de nombreux clients de Microsoft qui commencent à pense aux Big Data pour la première fois n'auront pas entendu beaucoup parler d'Hortonworks. Voilà qui devrait donner une belle visibilité à cette société. 

De son coté, Stephen O'Grady, analyste chez Red Monk, considère qu'il est important pour Microsoft de disposer d'une solution compétitive pour mettre en oeuvre Hadoop sur sa plateforme. Il est clair que Microsoft estime qu'il est important d'optimiser et d'ajuster sa plateforme dans ce domaine pour se différencier.

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(13/10/2011 12:15:23)

Ebay lance sa plate-forme de développement X.commerce

Le site de e-commerce Ebay vient de dévoiler X.commerce,  une plateforme de développement d'applications destinée aux e-marchands et aux développeurs. Celle-ci rassemble des outils et des fonctionnalités d'une variété de sites et de produits du groupe, y compris la place de marché eBay,  le système de paiement en ligne PayPal, ainsi que des partenaires. Avec cette plate-forme,  eBay entend donner aux e-marchands et aux développeurs d'applications un accès à un ensemble  complet de technologies liées au commerce électronique, comme le panier d'achat, les services de paiement et de gestion des stocks.

L'idée est de fournir une large variété d'applications de e-commerce qui répondraient aux scénarios mouvants que les e-commerçants rencontrent, et qui sont notamment marqués par les interactions avec les réseaux sociaux, et le développement du commerce mobile.

Une authentification taillée pour le e-commerce

Parallèlement au lancement de X.commerce, le groupe a  annoncé la sortie de PayPal Access, un système d'authentification sur lequel les commerçants peuvent s'appuyer pour que les consommateurs se servent de leur nom d'utilisateur et leur mot de passe PayPal pour s'enregistrer et se connecter à leurs sites de e-commerce.

« En s'appuyant sur PayPal Acess pour gérer l'inscription et l'identification des utilisateurs, le processus est à la fois plus sûr et plus simple », a indiqué eBay.

Cet outil paraît ressembler à ceux proposés par des géants comme Google et Facebook, mais il a été spécifiquement taillé pour les sites e-commerce.

EBay a également annoncé l'intégration du protocole Open Graph de Facebook dans sa
plate-forme Open Source Magento, rachetée en juin dernier, et dans le logiciel de GSI Commerce afin que les développeurs puissent créer des applications qui exploitent les caractéristiques de Facebook.

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(11/10/2011 15:38:28)

Java toujours n°1 mais moins populaire parmi les développeurs, selon l'index Tiobe

En dépit de la récente mise à jour majeure de la plateforme Java, sa cote a faibli si l'on en croit l'enquête mensuelle de Tiobe Software qui évalue la popularité des langages de programmation. Livré ce dimanche 9 octobre, le Programming Community Index montre que Java a perdu un peu de terrain en septembre : environ 17,9% de développeurs l'utiliseraient contre 18,76%  selon l'index du mois précédent. Le langage créé au sein de Sun Microsystems, et désormais suivi par Oracle, conserve néanmoins sa première place. Mais si la tendance se poursuit, le langage C, qui se trouve juste derrière avec 17,7% d'utilisateurs, passera numéro un le mois prochain, estime Tiobe.

A quelques exceptions près (entre mi-2004 et mi-2005 et pendant quelques mois l'an dernier quand C a pris le dessus), Java a occupé la tête de l'index depuis 2001, rappelle Paul Jansen, directeur général de Tiobe. D'après ses observations sur le terrain, Java est pris dans un mouvement descendant. « Cette tendance est probablement dû au fait que Java évolue trop lentement comparé aux autres langages, tels que C# », explique-t-il.

Objective-C en hausse

En juillet, Oracle a livré Java SE (Standard Edition) dans sa version 7. C'était la première mise à jour majeure en plus de cinq ans. Elle s'est adaptée aux processeurs multi-coeurs et aux langages dynamiques. La version 8 de Java SE est attendue pour 2013. Elle doit apporter le moteur JavaScript préparé dans le cadre du projet Nashorn.

Au top 10 des langages de l'index Tiobe figurent par ailleurs C++, PHP, C#, Objective-C, Visual Basic, Python, Perl et JavaScript. Parmi ceux-ci, Objective-C et Transact-SQL affichent leurs meilleurs scores avec des taux d'utilisation respectifs de 6,24% et 0,9%. Assembly entre de nouveau au Top 20, à la 19e place. Visual Basic.Net saute de la 39e à la 25e place en un mois, mais ne représente que 0,48% des développeurs, tandis que F# chute de la 23e à la 46e place.

L'index Tiobe classant les langages de programmation les plus populaires
Index Tiobe d'octobre 2011 - Cliquer ici pour agrandir le tableau

Source illustrations : www.tiobe.com

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(11/10/2011 12:43:53)

Google lance son langage Dart qui s'attaque à JavaScript

Google a lancé une pré-version d'un langage de programmation web appelé Dart avec lequel les ingénieurs de la société espèrent remédier à certains points faibles du très utilisé JavaScript. L'objectif est de créer « un langage structuré mais flexible pour la programmation web », explique le billet publié hier par Lars Bak, développeur de l'équipe de Dart, pour annoncer officiellement le langage.

Les capacités de Dart ressemblent à celles de JavaScript, même si Lars Bak ne mentionne pas spécifiquement ce dernier. Elles s'attellent ainsi à certains problèmes d'évolutivité et de type organisationnel qui ont été associés à JavaScript. Des fuites, provenant de mémos internes ayant circulé, ont révélé que des ingénieurs de Google avaient exprimé leurs frustrations à propos « de défauts fondamentaux qui ne peuvent pas être amendés par une simple évolution de JavaScript ».

Dart est un langage orienté objet, conçu à la fois pour bâtir rapidement de petits projets et pour développer des applications web de plus grande ampleur. Il permet aux programmeurs d'ajouter des variables sans définir leur type de données (typage dynamique), ou bien en les définissant (typage statique). La première option est mieux adaptée aux petits projets qui ont besoin d'être mis en service sans délai, tandis que le typage statique aidera à réaliser et à accélérer les programmes web plus importants.

Machine virtuelle et compilateur

La pré-version inclut un compilateur et une machine virtuelle, ainsi qu'un ensemble de bibliothèques de base. Pour que les programmes réalisés avec Dart fonctionnent sur les navigateurs, les développeurs peuvent les compiler en JavaScript en utilisant un outil fourni dans le package. A terme, Google aimerait que chaque navigateur comporte une machine virtuelle Dart, sur laquelle fonctionneraient les programmes Dart. A ce stade, même le propre navigateur de Google, Chrome, ne supportera Dart. « Nous comptons explorer cette option », a indiqué Lars Bak dans son billet.

Google devra mener une campagne persuasive s'il veut vraiment que Dart remplace JavaScript à travers le Web. Dans son dernier sondage estimant la popularité des langages de programmation, Tiobe Software classe JavaScript à la dixième place des plus utilisés, tous langages confondus. Initialement développé par Netscape en 1995, JavaScript a été conçu comme un langage de script destiné à ajouter des fonctionnalités de programmation aux navigateurs web. L'année suivante, Netscape l'a soumis à l'ECMA International pour le hisser au rang de standard, ce qui a débouché sur la version standardisée appelée ECMAScript. Adobe utilise aussi une version d'ECMAScript, nommée ActionScript, pour les développeurs qui écrivent pour son lecteur Flash.

Dart n'est pas la première tentative de Google pour créer un langage de programmation susceptible de combler les faiblesses de ceux qui sont disponibles. En 2009, la société avait démarré Go, que ses ingénieurs avaient créé comme alternative aux complexités C++, Java et d'autres langages traditionnels.

La conférence GoTo Software, au cours de laquelle Lars Bak a présenté Dart (hier), se tient à Aarhus, au Danemark, jusqu'au 12 octobre.

Illustration : montage LMI - en photo Lars Bak, ingénieur chez Google (crédit : D.R.)

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