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(30/10/2008 12:44:21)

Oracle achète à son tour un expert des règles métier

Oracle vient de s'offrir une solution de gestion des règles métier : l'éditeur a signé un accord d'acquisition - pour un montant non communiqué - avec RuleBurst, qui avait racheté il y a un peu moins d'un an Haley Systems. Cette fusion avait positionné cet éditeur en quatrième position du marché du BRMS (Business rules management system, système de gestion des règles métier), derrière Fair Isaac, le numéro un du secteur, Ilog et Computer Associates. Mais il conservait une taille modeste : environ 25 développeurs en R&D, plus de 40 personnes dans les services et autant en ventes et marketing. L'annonce intervient quelques mois après qu'Ilog a accepté de passer dans le giron d'IBM et un an après que SAP a racheté Yasu Technologies. Toutefois, ce n'est pas l'angle du BRMS qu'Oracle retient dans son annonce. L'éditeur préfère mettre en avant les solutions métier développées par Haley et RuleBurst, dans trois grandes directions : la gestion des risques et des règles de conformité, la gestion des droits des administrés et la gestion des droits des assurés. Haley devrait continuer de fonctionner comme une entité gérée par son CEO actuel, lequel deviendrait vice-président senior d'Oracle (le fondateur de l'éditeur, Paul Haley, n'exerce plus de fonction opérationnelle depuis la fusion avec RuleBurst). Les technologies d'automatisation devraient quant à elles être infusées dans l'ensemble des applicatifs d'Oracle. l'offre de gestion de la relation client, Siebel CRM, embarque déjà la technologie d'Haley depuis un accord signé en 2005. (...)

(28/10/2008 17:23:21)

PDC 2008 : Microsoft introduit le parallélisme dans .Net 4 et Visual Studio 10

Même si l'annonce d'Azure, le service d'informatique dans les nuages de Microsoft, reste l'événement principal de la conférence développeurs Microsoft (PDC 2008 de Los Angeles), le patron de la division développeurs souligne dans son blog une autre nouveauté qui lui tient à coeur : l'introduction de fonctions de parallélisme dans les futures versions de Visual Studio et de .Net. C'est en effet par ce biais que les programmeurs pourront exploiter la puissance offerte par les architectures multicoeurs, or, pour l'instant, dit-il, la programmation parallèle est complexe, « même pour les développeurs les plus doués ». Sivaramakichenane Somasegar, vice-président responsable de la division développeurs (surnommé Soma), ne cache pas depuis plusieurs mois son ambition de simplifier tout cela, afin de mettre le développement parallèle à portée de tous. En juin dernier, il proposait de télécharger une boîte à outils, dite « Parallel Extensions », afin d'exécuter des instructions parallèles au sein de la version 3.5 de l'environnement d'exécution .Net. Mais il ne s'agit que d'une petite avancée, commentaient des responsables produits de passage à Paris. Des avancées présentes dans l'atelier de développement et l'environnement d'exécution Aujourd'hui, Soma indique que les différentes avancées de Microsoft dans la programmation parallèle (Task Parallel Library, Parallel LINQ, Parallel Pattern Library...) se retrouveront à la fois dans l'atelier de développement et dans l'environnement d'exécution. Une version CTP (Community technology preview) est disponible au téléchargement. (...)

(27/10/2008 11:09:50)

PDC 2008 : Microsoft ouvre un portail sur ses projets

Alors que doit s'ouvrir aujourd'hui le grand rendez-vous des développeurs Microsoft à Los Angeles, la PDC 2008 (Professional Developer Conference), l'éditeur met déjà l'accent sur l'importance qu'il accorde à sa communauté de développeurs, en ouvrant DevLabs, un nouveau portail à leur intention. Sivaramakichenane Somasegar, vice-président responsable de la division développeurs, l'annonce sur son blog : il ne s'agit pas de recueillir des impressions concernant des produits en bêta-test - des mécanismes sont déjà en place pour cela, écrit-il - mais de présenter aux développeurs les programmes en cours dans les labos. Le but : « Aider [Microsoft] à déterminer ce qui répond le mieux à vos besoins. » Popfly, pour créer et partager des mash-up Le responsable de la division développeurs explique en effet que parmi les projets exposés sur DevLabs, certains deviendront des produits ou des fonctions au sein de produits commerciaux, certains seront abandonnés, et d'autres mis en Open Source. Trois projets sont pour l'instant présentés sur DevLabs. D'abord Popfly, un outil de conception graphique, disponible sur le Web, pour créer et partager des mash-up - ces services applicatifs en ligne composites. Popfly n'est pas nouveau, la version alpha datant déjà de juin 2007. Microsoft le comparait alors à un « YouTube pour applications ». Et au dernier TechEd Microsoft à Barcelone, un responsable de la division développeur nous avait laissé entendre qu'qu'un Popfly pour entreprises n'était pas impossible. Les avis obtenus sur DevLabs pourraient faire pencher la balance dans un sens ou dans l'autre. Small Basic, pour apprendre les bases de la programmation DevLabs présente aussi Small Basic, un langage spécialement adapté à un premier apprentissage de la programmation. Reprenant les concepts du langage Basic, il repose sur la plateforme .Net et des améliorations apparues depuis la grande époque du Basic, comme la technologie Intellisense (pour compléter automatiquement certaines portions de code). Son auteur espère que Small Basic donnera un premier aperçu « fun » de la programmation à des collégiens ou à des adultes débutants. Enfin, DevLabs ouvre aussi une fenêtre sur Pex, un utilitaire fournissant une assistance au développeurs pour explorer le code source d'un programme, mettre au point les tests unitaires et repérer les bugs. (...)

(22/10/2008 15:06:02)

Le 'Complex event processing', segment le plus dynamique des middlewares orientés événements

Avec un taux de croissance annuel moyen de 56,7% d'ici à 2012, selon IDC, le marché du 'Complex event processing' est promis à un bel avenir. Le CEP regroupe les outils capables de filtrer des événements au sein d'un bus d'informations, d'opérer une corrélation, et de déclencher des actions en fonction de règles métier prédéfinies (voir une définition plus précise dans le Wiki SOA). Tibco, en tête de cette catégorie, vient justement de sortir la version 3 de son offre de CEP, BusinessEvents. C'est à cette occasion qu'a été rendue publique une étude réalisée par IDC sur le marché des middlewares orientés événements (Worldwide event-driven middleware 2008-2012 forecast and 2007 vendor shares, voir l'encadré ci-dessous). En 2007, note IDC, Tibco disposait d'une part de marché dépassant les 40%, soit deux fois plus que le plus proche concurrent, Progress Software (entré sur ce marché grâce au rachat d'Apama). Et pour une fois, l'éditeur est loin devant IBM (entré sur ce marché grâce au rachat d'Aptsoft), crédité de 7,1% de part de marché. Certes, le marché du CEP est réduit, mais la récente concentration sur ce secteur et l'ajout de fonctions de type CEP chez des acteurs comme Oracle ou Sun montrent qu'il y a un fort intérêt de la part des entreprises utilisatrices. Si bien qu'IDC prévoit un chiffre d'affaires de 800 M$ en 2012.

 CA 2006CA 2007EvolutionPDM 2007
Tibco22,7 M$34,5 M$52,0%40,5%
Progress (Apama)12,5 M$17,0 M$36,0%20,0%
Streambase1,0 M$6,5 M$550,0%7,6%
IBM (Aptsoft)5,0 M$6,0 M$20,0%7,1%
BEA Systems-4,0 M$NA4,7%
Coral 81,0 M$3,0 M$200,0%3,5%
Aleri1,0 M$3,0 M$200,0%3,5%
Autres4,3 M$11,1 M$156,9%13,0%
Total47,5 M$85,1 M$79,1%100%
Source : IDC, septembre 2008 Systar domine le marché du BAM, qui pèse 5,7% du marché total [[page]] Ramené à l'ensemble des middlewares orientés événements, le CEP en constitue une petite portion : 7,6% du 1,1 Md$ réalisé en 2007. Cela le place devant le BAM (Business activity monitoring, supervision des activités métier, 5,7%) mais loin derrière le MOM (Message oriented middleware, messagerie interapplicative asynchrone, 86,7%). Côté BAM, l'étude d'IDC confirme la prédominance de Systar sur le marché. L'éditeur français affiche une part de marché de 36,2% en 2007, mais est talonné par Oracle, venu à ce marché grâce à l'acquisition de Peoplesoft. Avec un total de 64,1 M$, le marché des outils de BAM semble relativement petit. Mais IDC rappelle à juste titre que nombre de suites middlewares incluent des outils de BAM ; ce chiffre de 64,1 M$ ne reflète donc pas l'importance réelle de cette technologie.
 CA 2006CA 2007EvolutionPDM 2007
Systar21,8 M$23,2 M$6,5%36,2%
Oracle10,0 M$20,0 M$100,0%31,2%
Tibco6,2 M$6,2 M$0,0%9,7%
SL3,5 M$4,0 M$14,3%6,2%
Autres8,3 M$10,7 M$28,7%16,7%
Total49,8 M$64,1 M$28,7%100%
Source : IDC, septembre 2008 Leader du MOM, catégorie reine, IBM a encore progressé de 30% [[page]] Avec 975,8 M$ de chiffre d'affaires en 2007 sur 1,1 milliard, le MOM domine largement le marché du middleware orienté événements. Et dans cette catégorie, IBM domine de la tête et des épaules, avec son offre MQ. Et le fait d'avoir intégré la vénérable technologie MQ Series avec la gamme de middleware plus récente WebSphere est sans doute une stratégie payante pour IBM, qui a vu son CA dans ce domaine augmenter de 30% entre 2006 et 2007. Contrairement à ce qu'on aurait pu croire avec l'avènement des ESB (Enterprise services bus, bus de services applicatifs), IDC pense que la technologie n'a pas dit son dernier mot. Selon le cabinet, des serveurs spécialisés (appliances) et des MOM à haut débit devraient encore stimuler le marché ; Tibco, deuxième acteur de ce marché, a déjà annoncé le sien.
 CA 2006CA 2007EvolutionPDM 2007
IBM559,0 M$726,7 M$30,0%74,5%
Tibco81,0 M$87,2 M$7,7%8,9%
Progress Software10,5 M$12,8 M$21,4%1,3%
PrismTech4,8 M$8,2 M$70,8%0,8%
Real-Time Innovations4,6 M$6,4 M$39,1%0,7%
Fiorano Software4,3 M$4,3 M$0,0%0,4%
Hitachi3,0 M$3,0 M$-0,1%0,3%
Autres120,4 M$127,3 M$5,7%13,0%
Total787,6 M$975,8 M$23,9%100%
Source : IDC, septembre 2008 (...)

(22/10/2008 10:11:04)

Intégration de données : Talend fournit le support natif de SAP

Dans la version 3.0 de sa solution d'intégration de données Open Studio, l'éditeur français Talend fournit quelque 400 connecteurs et une connectivité native avec les applications de SAP, notamment pour les projets décisionnels. Proposée en Open Source, sous licence GPL v2, cette offre d'ETL (extraction, transformation et chargement des données dans une base cible) a été lancée il y a deux ans. Depuis, elle a été complétée des services avancés de Talend Integration Suite, déclinée en trois versions, pour répondre aux besoins de différentes tailles d'entreprises. Open Studio 3.0 propose aussi un mode ELT (extraction, chargement, transformation) avancé. Plutôt adapté aux environnements homogènes (quand le mode ETL convient bien aux environnements hétérogènes), ce mode ELT avancé est destiné aux transformations très volumineuses. La fonction Change Data Capture (CDC), déjà proposée par Talend dans son offre de services avancée, est désormais ajoutée à Open Studio. Elle optimise l'intégration de données en temps réel dans les applications de datawarehouse en détectant immédiatement les données modifiées afin de les actualiser. Enfin, Open Studio 3.0 intègre aussi l'analyse de dépendance qui contrôle l'impact des changements sur les processus d'intégration. L'éditeur signale par ailleurs la disponibilité de l'option de gestion de qualité des données, Data Quality, disponible dans le cadre de son offre de services. (...)

(21/10/2008 15:48:22)

Une machine virtuelle Java réduite pour préparer l'arrivée de JavaFX

Mine de rien, la mise à jour numéro 10 de la version 6 de la plateforme d'exécution Java (JRE, Java runtime environment) prépare la voie à ce qui est en train de révolutionner la stratégie de Sun pour le poste de travail. Java Platform Standard Edition 6 Update 10 (ou Java SE 6u10 de son petit nom) réduit en effet considérablement le poids du plug-in à télécharger pour faire tourner les applications Java. Un préalable essentiel pour faire de Java une plateforme d'accueil pour les clients riches, par le biais de JavaFX. Alors que Sun était, avec Java, le premier à proposer une solution d'exécution de clients graphiques sur tous les postes connectés à Internet, il s'est largement fait devancer sur le terrain des RIA (applications Internet riches) par Adobe, avec Flash et Flex (et plus globalement Adobe AIR), et plus récemment par Microsoft, avec Silverlight. JavaFX est en quelque sorte la réponse de Sun. Présenté lors de la dernière conférence JavaOne, JavaFX devrait arriver dans sa version 1.0 « cet automne » selon Sun, en tout cas avant la fin de l'année. Télécharger le noyau Java, pas forcément le JRE entier JavaFX promet une richesse graphique comparable à celle de ses concurrents, mais la technologie était handicapée par le poids du JRE et (...)[[page]] JavaFX promet une richesse graphique comparable à celle de ses concurrents, mais la technologie était handicapée par le poids du JRE et une certaine lourdeur de la JVM (machine virtuelle Java). La 6u10 élimine ces obstacles : le client Windows, par exemple, passe de 15 Mo à 5 Mo (l'utilisateur charge un noyau, dit Java Kernel, d'autres éléments du JRE étant ensuite téléchargés en cas de besoin) et Sun assure qu'avec la technologie Java Quick Starter, le temps de lancement des appliquettes a été « radicalement amélioré ». Cette mise à jour procure d'autres avancées : un outil s'assurant que l'utilisateur dispose bien de la dernière version, la possibilité de glisser-déplacer une appliquette depuis le navigateur vers le poste de travail de façon à la faire fonctionner comme un widget, ou encore la capacité d'exécuter plusieurs machines virtuelles en parallèle. (...)

(20/10/2008 17:26:07)

Tibco met la gestion d'événements à portée des experts métier

En tête - selon IDC - d'un marché de niche appelé à exploser, Tibco entend entériner son avance en lançant la version 3 de BusinessEvents. Son offre de CEP (complex event processing), née il y a environ 5 ans, poursuit le même but : automatiser la prise de décision en fonction de l'occurrence de certains événements. Comme l'a rappelé Stefan Farestam, directeur marketing produits EMEA de Tibco, chaque action sur un site bancaire suivant une fraude de type 'phishing' (changement du mot de passe, ajout d'un compte externe, virement...) est parfaitement légale, « en revanche la succession de ces événements constitue une sorte de signature ». Savoir détecter une succession d'événements, ou corréler plusieurs événements, et déclencher les processus appropriés (alerte à un administrateur, action du système d'information...), voilà le rôle du CEP. Pour Tibco (qui a enregistré un chiffre d'affaires de 577 M$ en 2007), le CEP a représenté 34,5 M$, sur un marché total de 85,1 M$, selon IDC. Un cache distribué pour - selon l'éditeur - doubler les performances Avec cette version 3, Tibco met cette fois l'accent sur deux éléments principaux : un cache distribué et une interface pour utilisateurs fonctionnels. Le système de cache distribue les règles de gestion dans le middleware, afin d'optimiser les performances. L'éditeur explique que cela permet « de piloter un volume d'événements deux fois supérieur à ce qui était possible jusqu'alors ». Autre nouveauté de cette version, l'interface Decision Manager est censée donner la possibilité à des experts métier de décrire leurs propres règles, sous forme d'arbres de décision. Toutefois, comme nous l'a précisé Stefan Farestam, il ne s'agit pas non plus de mettre BusinessEvents entre toutes les mains. Decision Manager est a priori à réserver à des « super utilisateurs », et dans des limites imposées par le service informatique. Tibco, qui a convié analystes et journalistes pour leur présenter la 3e itération de BusinessEvents, a aussi invité un client, Christophe Astier, architecte en chef de l'infrastructure chez Air France-KLM, qui a sélectionné BusinessEvents « il y a environ 18 mois, au terme d'un an d'essais et d'analyses ». A l'entendre, la compagnie aérienne est venue très naturellement au CEP. D'une part parce que « dès les années 90, Air France avait conçu une informatique basée sur les services ». Or, comme le rappelle Stefan Farestam, une architecture orientée services (SOA) est un préalable à la mise en place d'un middleware orienté événements, car ce sont les services qui publient ces événements. Air France optimise le transit des avions en corrélant les événements [[page]] D'autre part, continue Christophe Astier, « on avait développé une culture approfondie de la gestion d'événements ». Et de donner quelques exemples, dont celui-ci : « La gestion du transit d'un avion sur un aéroport implique de débarquer les passagers, de faire le plein, le ménage, de renouveler l'équipage, etc., tout cela en 30 minutes. Il faut donc que tous les événements qui précèdent l'atterrissage soient connus de tous les intervenants : s'il y a un problème mécanique, si une hôtesse est indisponible, etc. » D'abord utilisé par Air France comme un middleware de distribution des informations, BusinessEvents commence juste à être intégré dans des projets d'analyse d'événements combinés. « Par exemple, s'il y a du brouillard à Milan, au lieu de chercher manuellement les vols concernés et de les détourner vers Bologne, on peut obtenir automatiquement la liste des vols impactés, la liste des appareils équipés d'un système d'atterrissage tout temps... » Le choix d'un middleware intégré plutôt qu'un moteur de règles Un système de gestion des règles métier, comme ceux de Fair isaac ou Ilog, aurait pu convenir à une telle application, toutefois l'architecte précise avoir été séduit par « la qualité du couplage entre la gestion événementielle et le moteur de règles ». En outre, « notre liste d'exigences comportait aussi des technologies de type BPM, BAM, et Tibco avait une couverture quasi-complète de notre expression de besoins ». D'autres équipes, précise Christophe Astier, cherchent actuellement une façon d'utiliser le middleware dans leurs projets, notamment pour l'optimisation du remplissage des avions et pour le suivi des bagages grâce aux étiquettes RFID. Après un premier déploiement des puces radio sur les containers à bagages, une expérimentation est en cours afin de remplacer les codes-barres sur les étiquettes des bagages. (...)

(17/10/2008 09:27:00)

La v10 de Flash fait son cinéma avec After Effects et la HD

Adobe propose au téléchargement la version 10 de son lecteur plurimédia, Flash. Alors que Microsoft s'efforce, avec la deuxième version de son lecteur Silverlight, de fournir un trait d'union entre les designers graphiques et les développeurs, Adobe met vraiment l'accent sur l'animation et la vidéo. Une volonté logique, dans la mesure où, selon ComScore, 80% des vidéos du Web sont déjà visionnées avec Flash. Les améliorations les plus visibles concernent le support de la 3D. Comme le souligne Thibaut Imbert, ingénieur avant-vente produits Web d'Adobe, il était logique d'en doter Flash dans la mesure où l'outil de conception maison, CS4, permet de créer des animations 3D, et de générer le code Actionscript correspondant. Accélération matérielle au menu, notamment pour la HD Autre élément très visible, lui aussi relié à un autre outil de la gamme Adobe, la possibilité de créer des filtres personnalisés pour la vidéo à l'aide d'After Effects (technologie Pixel Bender). Toujours au rayon vidéo, si Flash 9 supportait déjà la HD, Flash 10 permet d'optimiser le décodage de la HD en recourant - partiellement - à la carte graphique. L'accélération matérielle est en effet un des grands arguments de cette version. Spécialiste de la typographie, Adobe joint encore une fois son savoir-faire à celui de Macromedia (concepteur de Flash, qu'il a racheté voici trois ans) en multipliant les possibilités dans son client pour applications Internet riches (RIA), parmi lesquelles l'écriture de droite à gauche ou à la verticale, pour les alphabets arabes ou asiatiques. Cette version marque également une meilleure prise en compte du contenu des fichiers Flash (format SWF) par les moteurs de recherche. Le 'peer-to-peer' fait son apparition dans Flash [[page]] A noter aussi l'apparition d'un mode pair à pair, « initié par le Flash Media Server », précise immédiatement Thibaut Imbert. L'idée n'est pas de reproduire le fonctionnement d'un CDN (Content delivery network, réseau de livraison de contenu) en permettant des téléchargements de vidéo au plus près du client. Thibaut Imbert donne plutôt comme exemple d'utilisation « des jeux comme Dofus, d'Ankama, où le 'peer-to-peer' permet à des joueurs d'échanger des données entre eux sans passer par le serveur. Cela allège la charge du serveur et le coût en bande passante ». La faille du 'clickjacking' corrigée Enfin, Adobe profite de cette version pour se réconcilier avec les utilisateurs de Linux, en proposant d'emblée un client multi-plateforme, et corrige une faille jugée par l'éditeur lui-même comme critique : elle permet à un pirate de prendre le contrôle des actions lorsque l'internaute clique sur un lien. La méthode a récemment été rendue publique, sous le nom de 'clickjacking'. Pour les utilisateurs ne voulant ou ne pouvant installer la v10, un correctif existe pour la v9. Toutes ces fonctionnalités devraient se retrouver dans AIR, le client autonome d'exécution d'applications d'Adobe, « avant la fin de l'année », promet l'éditeur. (...)

(15/10/2008 08:27:41)

Sogeti ouvre un centre industriel autour des technologies Microsoft

Sogeti, SSII française filiale de Capgemini, ouvrira aujourd'hui mercredi 15 octobre un centre de développement et de maintenance applicative à Villeurbanne (Rhône-Alpes). Il s'agit d'un centre de production, de R&D, de formation (e-learning) et de services (support, hébergement...) tourné vers les technologies Microsoft (.Net, C#, VB.Net, VB, SQL Server ou MOSS -Office SharePoint Server). Sogeti mènera conjointement avec Microsoft des missions de maquettage (Proof of concept). Déjà certifié ISO 9001 et CMMI niveau 3, Sogeti vise désormais le niveau 3 de eSCM (eSourcing Capability Model), ainsi que la certification ISO 20000. La SSII souhaite certifier 50 experts en 2009 et doubler cet effectif d'ici fin 2010. Ce centre est en connexion directe avec celui de Mumbai, en Inde, où Sogeti compte 600 collaborateurs. (...)

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