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Développement
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(15/10/2008 12:18:37)
Netfective mise sur UML pour augmenter la productivité des développements
UML est-il l'avenir des programmeurs et du développement ? Pour Christian Champagne, PDG de Netfective, cela ne fait pas de doute. L'éditeur français, spécialiste du MDA/MDD (architecture et développement guidés par les modèles), persiste à ne vouloir apprendre aux maîtrises d'ouvrage et aux développeurs qu'un seul langage, UML (Unified modeling language), dévolu à la modélisation des applications. Alors que sort la version 2009 de Blu Age, son atelier de modélisation, Christian Champagne se dit presque victime de son succès : « Quand nous allons chez un client, on n'en sort plus. J'aurais plus de collaborateurs, je ferais davantage de business. » Le code exécutable généré en fonction de la plateforme L'approche MDA/MDD est restée relativement confidentielle jusqu'à présent. Elle consiste en résumé à formaliser en UML les applications, et à en faire découler des modèles logiques indépendants de la plateforme (PIM, platform independent model) puis des modèles exécutables, liés à la plateforme technique (PSM, platform specific model). Ainsi, les plateformes d'exécution telles que les serveurs d'applications peuvent évoluer sans que cela n'impacte le développement, puisque, en théorie, il suffit de regénérer l'application depuis le modèle. L'approche MDA est utilisée par certaines entreprises en pointe sur les notions de découplage entre les modèles et la technologie, comme SMABTP, et préconisée par des acteurs de taille relativement modeste, comme Objecteering Software, Mia Software, Obeo ou Omondo (bien qu'ayant racheté Telelogic, un spécialiste du sujet, IBM n'a pas encore clairement pris position). La plupart du temps, l'approche MDA est préconisée pour la modernisation des applications : la logique métier des vieilles applications est modélisée dans l'outil, puis générée sous forme de code Java ou .Net. UML comme outil de dialogue entre MOA et MOE [[page]] Pour ses thuriféraires, le MDA permet d'énormes gains de productivité. Christian Champagne explique ainsi que « si vous comparez un développeur Java et un modeleur Blu Age, à la fin de l'année, avec les mêmes spécifications, il y en a un qui aura fait trois fois plus que l'autre ». Et de raconter une anecdote : « Une entreprise qui ne nous aimait pas a procédé à une évaluation, et a conclu à un gain de productivité de 30%. » Pour le PDG de Netfective, UML a en outre l'avantage de constituer une voie d'avenir pour les informaticiens à reconvertir. « Les entreprises manquent de développeurs Java, explique Christian Champagne. Doivent-elles former les développeurs Cobol à Java ? Notre réponse est plutôt de les former à UML, sachant qu'ils connaissent bien le patrimoine applicatif et qu'ils ont été formés à Merise. » Pour le patron de Netfective, même les fonctionnels peuvent être formés à UML, de façon à ce que ce dernier serve de langage commun. « C'est comme Excel, dit-il. Un peu barbant la première fois, mais on finit par s'y mettre, car ça apporte de la valeur. » Autre avantage de cet outil commun par les maîtrises d'ouvrage, « s'il y a une bêtise, ce sera de leur responsabilité... » (...)
(14/10/2008 11:17:30)Silverlight 2 convoque Eclipse via le Français Soyatec
Microsoft a officiellement lancé Silverlight 2, qui adjoint à son outil de présentation graphique concurrent de Flash les possibilités de développement de .Net. L'inclusion de la plateforme de programmation de Microsoft, et la sortie des outils connexes dédiés aux utilisateurs de Visual Studio, n'est pas une surprise. En revanche, Microsoft a aussi décidé de séduire les développeurs Eclipse, en annonçant la prochaine sortie d'un outil Open Source, Eclipse4sl, élaboré par la start-up française Soyatec. Microsoft n'a jamais caché, en sortant Silverlight, son désir de proposer une plateforme de client riche de type RIA (Rich Internet Application) accessible à la fois aux designers (via la suite d'outils Expression) et aux développeurs (via Visual Studio). Le fait d'inclure .Net dans cette v2 permet ainsi à des développeurs VB, C#, Javascript ou des versions pour .Net de Python et Ruby (IronPython et IronRuby), de concevoir dans leur langage des applicatifs pouvant bénéficier d'une interface écrite en XAML, le langage descriptif utilisé par WPF (la couche graphique de Vista) et Silverlight. Un point sur lequel Microsoft insiste, afin de bien marquer la différence avec Flash et son langage unique. eFace reliait déjà XAML et Java L'accord avec Soyatec donnera également la possibilité de construire les applicatifs Silverlight au sein de l'atelier Eclipse, en Java. Emanation - suite à une dissension - de l'éditeur français d'outils de modélisation Omondo, Soyatec bénéficie d'une subvention de Microsoft pour mener à bien ce projet (interrogé, un responsable de Soyatec n'a pas donné de précisions sur ce financement). L'éditeur avait déjà relié Java et XAML au travers d'un outil, eFace. L'idée de Soyatec est en effet de favoriser la génération d'applications à partir des modèles (approches MDA et MDD, architecture et développement guidés par les modèles). Le fait d'offrir un framework graphique indépendant des plateformes technologiques s'inscrit dans cette optique, la même application Java pouvant ainsi être accessible depuis une interface Web classique ou Silverlight. Silverlight pour Windows, Mac et Linux, et pour IE, Firefox et Safari [[page]] Le lancement de Silverlight 2 correspond à celui de la première version alpha d'Eclipse4sl. Une seconde version d'essai est prévue pour décembre (elle inclura notamment le support des services Web), et la version finale pour le printemps prochain. Elle sera disponible sur SourceForge, sous licence Eclipse. Les spécifications XAML ouvertes aux éditeurs tiers Toujours afin de justifier sa stratégie d'ouverture - qui vise en fait à élargir son écosystème - Microsoft a également rappelé sa volonté de fournir un client fonctionnant sur plusieurs systèmes d'exploitation (Windows, Mac et Linux) et navigateurs (IE, Firefox et Safari), et a annoncé la publication des spécifications de XAML sous les conditions OSP (Open specification promise). Des modèles (SCP, Silverlight Control Pack) seront aussi disponibles selon les mêmes termes, afin d'accélérer le développement. Scott Guthrie, vice-président de Microsoft responsable de la division développeurs .Net, a expliqué lors du lancement que cela offre une protection légale aux développeurs, et que cela devrait inciter les éditeurs tiers à développer des applications recourant à XAML pour leur interface. Scott Guthrie a rappelé que, depuis environ un an que Silverlight a été lancé, la technologie a été adoptée par 150 partenaires, « des dizaines de milliers d'applications », et jusqu'à la moitié des postes clients installés « dans certains pays » (sachant qu'Adobe revendique pour son Flash un taux de pénétration de 90%). Cet été, Silverlight était en première ligne grâce à la chaîne américaine NBC, qui a retransmis sur son site les Jeux olympiques de Pékin, soit 10 millions d'heures de vidéo vues par 50 millions de visiteurs uniques. (...)
(10/10/2008 17:22:05)Facebook ouvre une agence à Paris et lance un concours pour les développeurs
Le tout jeune fondateur de Facebook Mark Zuckerberg (24 ans) était hier à Paris pour annoncer la prochaine inauguration d'une agence parisienne ainsi que la conclusion d'un partenariat avec Netvibes, l'agrégateur de contenu Web. Facebook a aussi lancé un concours pour les développeurs, avec à la clé des sommes comprises entre 2000 et 5000 €. Ouvert jusqu'au 31 janvier 2009, le « French Application Contest » récompensera les trois applications les plus populaires développées en français. Un éditeur comme Alfresco propose déjà des applications Facebook pour les entreprises. Elles leur permettent de partager du contenu avec leurs clients, leurs partenaires ou leurs salariés. Facebook a par ailleurs ouvert les sources de sa plateforme à la communauté des développeurs en juin dernier. 24 000 applications auraient déjà été mises en ligne, et 400 000 développeurs y travailleraient, affirmait alors Ami Vora, responsable senior de la plateforme, sur son blog. Une utilisation professionnelle encore incertaine Reste à savoir si les entreprises utilisent réellement Facebook pour communiquer. Beaucoup restent frileuses à cette idée, essentiellement par souci de sécurité. Robert Fan, co-fondateur de la société 750 Industries (qui conçoit justement des applications professionnelles pour Facebook), avait lancé un pavé dans la mare en déclarant lapidairement que « personne ne sait réellement à quoi serviront les API professionnelles de Facebook » lors du Graphing Social Patterns West en mars dernier (un salon co-animé par les figures emblématiques du Web 2.0, comme Tim O'Reilly). Robert Fan avait ensuite précisé que l'évolution se ferait, mais qu'elle serait « lente ». Disponible en français depuis mars 2008, Facebook compte 4,1 millions de membres dans l'Hexagone, contre 3 millions il y a six mois et seulement 106 000 en avril 2007. (...)
(09/10/2008 16:11:30)Sogeti se renforce sur le test logiciel en Angleterre
La SSII française Sogeti, filiale de Capgemini, vient d'acquérir Vizuri Limited, une société britannique de 90 personnes spécialisée dans le test logiciel et le conseil en sécurité. Ce rachat intervient six mois après celui d'un autre acteur européen du test logiciel, l'Irlandais Insight Test Services. Installée à Londres, Vizuri Limited est organisée en agences locales. Parmi ses 50 clients, outre le gouvernement britannique, figurent des acteurs des services publics, des entreprises du secteur financier, de l'assurance et des nouveaux médias. Très impliquée dans le domaine de la qualité du logiciel, Sogeti a développé ses propres méthodes de test (TMAP et TPI). La SSII dit rassembler à ce jour 2 500 collaborateurs spécialisés dans le test logiciel -2 000 en Europe et 500 en Inde- et 5 000 impliqués sur les applications et disposant d'une expérience significative dans les démarches de test (sur les 20 000 personnes de son effectif total, dont 10 000 en France). En septembre, Sogeti a ouvert une chaire d'entreprise à l'EISTI (Ecole Internationale des Sciences du Traitement de l'Information) proposant 80 heures de formation aux métiers du test logiciel. (...)
(08/10/2008 17:22:44)Oracle avale Primavera pour muscler son offre PPM
Oracle a annoncé aujourd'hui l'acquisition de Primavera, un éditeur de solution de PPM (gestion de portefeuille et de projet). Ce rachat, dont le montant n'a pas été divulgué, permet à Oracle de se renforcer sur un secteur auquel Forrester promet un bel avenir. Le cabinet estime en effet qu'il générera un revenu de 6,5 Md$ en 2010. En décembre 2007, le cabinet a par ailleurs placé Primavera en cinquième position de son classement des outils de PPM, pas très loin derrière CA, Planview, HP et IBM. Ray Wang, analyste chez Forrester, qualifie même Primavera de « grand-père de la gestion de projet » (la société occupe le secteur depuis 25 ans). Autant dire que cette acquisition est stratégique pour Oracle sur un marché en pleine consolidation, comme le témoignent les différents rachats qui ont rythmé le secteur au cours des derniers mois. En septembre dernier, Serena s'est par exemple offert OpenProj, après avoir déjà repris Pacific Edge en mai 2007. Un portefeuille de nouveaux clients bien rempli pour Oracle Primavera apporte en outre une jolie dot à Oracle, puisque ses solutions sont utilisées par 375 des 400 plus importantes sociétés d'ingénierie dans le monde, ainsi que par l'armée américaine. Une fois la transaction finalisée, les salariés de Primavera rejoindront un nouveau pôle PPM chez Oracle, unité qui sera dirigée par l'actuel PDG de Primavera, Joel Koppelman. L'entreprise, dont le siège se situe à Bala Cynwyd, en Pennsylvanie, a récemment créé des entités dédiées aux secteurs de la santé et de l'assurance. Il y a quelques jours, c'est Advanced Visual Technology, un éditeur de planification d'espace pour détaillants, qu'Oracle rachetait. (...)
(07/10/2008 11:59:58)Mono 2.0 analyse le code pour migrer du .Net vers Linux
La version 2.0 de Mono, implémentation de .Net pour Linux (et quelques Unix), a été rendue publique par son concepteur, Miguel de Icaza. Sponsorisé par Novell, le projet Mono s'est appliqué à se rendre conforme à la version 2.0 de .Net (support de C# 3.0, de Linq...), le framework de développement de Microsoft. Amélioré, pourvu de fonctions de reporting, l'analyseur de code (Moma, Mono migration analyzer) vient même à la rescousse pour simplifier le portage d'une application .Net sur du Linux. Moma sert à quantifier le nombre de changements à opérer sur les programmes. D'après l'équipe de développement de Mono, sur une analyse de 4600 applications .Net, il s'est avéré que 45% pouvaient tourner directement sur Mono 2.0 sans changement. Pour 24%, le nombre de changements était inférieur ou égal à 6. Moonlight, bel exemple d'application .Net (Silverlight) sur Linux L'intérêt de Mono, explique Miguel de Icaza, est de pouvoir développer une application en .Net une fois et la déployer partout (la vieille promesse de Java). Néanmoins, même si Mono présente parfois quelques avancées par rapport au framework .Net, il ne peut être au niveau de toutes les fonctions des évolutions les plus récentes. Ce qui en fait soit un outil d'appoint pour des entreprises ayant capitalisé sur .Net mais désirant déployer certains développements sur Linux, Solaris ou MacOS X, soit un choix initial pour un développement multi-plateforme et multi-langage. Novell cite ainsi un éditeur de jeux qui l'utilise afin de pouvoir viser simultanément « le Web, Windows, OS X, Nintendo Wii et bientôt l'iPhone ». Mono peut également servir de base à d'autres projets de portage : le projet Moonlight l'utilise afin de rendre compatible la technologie d'animation Silverlight de Microsoft avec le monde Linux. (...)
(25/09/2008 15:01:07)OpenWorld : pas de progiciel Fusion avant 2010
Avec un middleware Fusion qui vient à peine d'être redéfini et après le rachat de BEA, il était clair que la refonte de l'offre progicielle prendrait un peu plus de temps que prévu. Un dirigeant d'Oracle l'a confirmé, au cours d'une session de questions-réponses avec la presse durant OpenWorld, la conférence utilisateurs de l'éditeur à San Francisco. Steve Miranda, vice-président senior responsable du développement des applicatifs Fusion, a prévenu que la première suite estampillée Fusion Applications ne sortirait pas avant 2010. « Nous commencerons avec les premiers clients à la fin de l'année prochaine, et nous comptons être très, très prudents quant à la date de disponibilité générale », a expliqué Steve Miranda. L'objectif, constamment répété, est d'atteindre un niveau de qualité irréprochable. Toutefois, cela n'empêche pas Oracle de livrer au compte-gouttes quelques modules applicatifs Fusion. Steve Miranda a ainsi présenté un logiciel de gestion de projet, et précisé que des outils de gestion des ressources humaines et de gestion financière devraient voir le jour avant la fin de l'année. Les fonctionnalités de tous les progiciels Oracle exposés pour une SOA [[page]] A terme, les applications Fusion proposeront sous forme de modules l'ensemble des fonctionnalités offertes par les progiciels d'Oracle, qu'il s'agisse de son offre historique ou de produits venant de Siebel, Peoplesoft ou JD Edwards. Le tout pourra être déployé sur un middleware ouvert, l'idée étant de proposer une architecture progicielle conforme aux canons des architectures orientées services (SOA). Tout comme SAP a réarchitecturé son progiciel pour lui donner une orientation services, et acheté Business Objects pour le teinter de BI (Business intelligence, ou décisionnel), Steve Miranda a également précisé que les fonctions décisionnelles seraient omniprésentes dans tous les modules de l'offre Fusion : « Dans chaque transaction, il y a des informations nécessaires aux utilisateurs métier pour leurs prises de décision. Et il ne s'agit pas d'informations venant après les événements, mais de faits venant éclairer directement ce qu'il faut faire dans la transaction en cours. » Jusqu'à présent, d'après une présentation de Steve Miranda, ce seraient 700 clients qui auraient participé depuis trois ans à la mise au point de Fusion Applications. Parmi eux, des sociétés comme FedEx, Coca-Cola, Kodak, Sears ou Toshiba. (...)
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