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Développement

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(07/01/2009 12:57:17)

La SSII Proservia crée une filiale dédiée au développement

Proservia, SSII spécialisée dans la gestion des infrastructures, lance une filiale pour une deuxième activité : le développement logiciels. « La société dans son ensemble est très marquée par la culture de gestion d'infrastructures, note le Pdg Thierry Congard, le développement était noyé dans la masse et deux cultures différentes cohabitaient ». Sur 800 collaborateurs chez Proservia, 60 sont aujourd'hui chargés du développement. En créant sa filiale Ovialis, Proservia veut mettre en valeur ses compétences en la matière et les vendre plus aisément. Ovialis compte une soixantaine de collaborateurs, ceux issus de l'interne, 5 ingénieurs nouvellement recrutés, une commerciale et une administrative sous la houlette d'un directeur général, Xavier Clery, venu de l'extérieur. Mission : dans un premier temps prospecter le grand ouest et la clientèle des banques et des assurances sur la compétence développement, ensuite vendre sur toute la France en liaison avec l'ensemble du groupe. L'activité a déjà donné naissance à deux produits qui rejoindront la nouvelle entité. QuAC qui mesure la qualité des projets informatiques et SVC pour l'analyse MPEG-4. QuAC s'appuie sur les technologies open source et J2EE. Toujours prudent, Thierry Congard se refuse à indiquer des prévisions chiffrées pour l'activité de la filiale en 2009. Malgré la morosité ambiante, le patron de Proservia garde le cap. « Nous existons depuis quinze ans. Tous les cinq ans, nous essuyons une crise. Mais Proservia a toujours traversé ces épreuves, en affichant un chiffre d'affaires et une marge opérationnelle positifs et supérieurs aux moyennes du Syntec Informatique.» Un 'non' ferme au offshore Une activité de développement signifie souvent le passage en offshore dans les SSII. Mais, pas chez Proservia. « L'offshore, beaucoup en reviennent » lance même Thierry Congard, visiblement choqué quand on lui pose la question. « Les coûts salariaux sont évidemment inférieurs quand on se livre à l'offshore, mais je me méfie des coûts cachés : le temps passé en déplacements, les horaires décalés, avec l'Inde par exemple, le turn over local, ou la difficulté pour encadrer ». A l'inverse de la plupart de ses confrères, Thierry Congard estime qu'on trouve des compétences en France, « je ne vois pas l'intérêt de s'en passer ni de les déplacer. On a créé un centre de services et de téléservices à Niort, avec des effectifs qui ne demandent pas à déménager, par exemple en Ile-de-France. On peut parfaitement créer de l'emploi informatique en France ». (...)

(07/01/2009 09:28:29)

IBM finalise l'acquisition d'Ilog

Entamée le 28 juillet dernier, l'acquisition pour environ 215 millions d'euros d'Ilog par IBM est enfin parachevée. Les gammes de produits de l'éditeur français rejoignent l'offre Websphere du géant américain, tandis que les technologies devraient venir améliorer plusieurs offres d'IBM : la gestion des règles métier (BRMS) pour l'offre de gestion des processus métier (BPM), les outils de visualisation pour les offres Tivoli et Lotus... Ilog compte environ 850 employés, et jusqu'à présent IBM - qui fait l'objet de rumeurs insistantes sur un important plan de licenciement - n'a guère donné de détail concret sur l'intégration. Sachant que les relations d'Ilog avec la presse doivent désormais passer par IBM, LeMondeInformatique.fr attend une réponse de la part de l'Américain. (...)

(06/01/2009 17:04:30)

Annuels Progress Software : l'offre SOA tire le chiffre d'affaires

L'éditeur Progress Software a achevé son exercice fiscal 2008 sur un chiffre d'affaires de 515,56 M$ qui doit essentiellement sa progression de 4,5% à ses solutions destinées aux architectures orientées services (SOA). Sur l'année, son activité liée à ces produits d'infrastructure (gamme Apama, Sonic ESB, gamme Actional, etc.) a globalement progressé de 31,7% à 109,3 M$. Sur les lignes Apama Capital Markets et Apama Complex Event Processing, les ventes ont même enregistré +70%. Avec ces produits, l'éditeur s'est octroyé en 2007, selon IDC, 20% de parts sur le marché du « Complex event processing », derrière Tibco (40% de parts). L'ensemble de ces offres d'infrastructure ne pèse toutefois que 21% du chiffre d'affaires total de Progress Software, la part la plus importante (64%) étant toujours réalisée sur la plateforme de développement OpenEdge dont le chiffre d'affaires a reculé de 1,54% en 2008, à 331,4 M$. Le reste des revenus repose sur la gamme de composants de connectivité, Datadirect, dont les ventes ont augmenté en 2008 de 5% environ, à 77,5 M$. Iona et Xcalia pour enrichir l'offre SOA L'année 2008 a été marquée pour Progress Software par deux rachats sur le marché des produits SOA. D'une part, en avril, sa division Datadirect a mis la main sur la start-up française Xcalia, éditeur de solutions d'accès aux données. D'autre part, en juin, l'éditeur a racheté l'Irlandais Iona Software pour 149 M$, ce qui lui a permis de récupérer l'offre Artix. Sur son quatrième trimestre fiscal, malgré un bénéfice net en recul de 47% par rapport au quatrième trimestre 2007, Progress Software souligne que ses ventes de licences ont progressé de 4%, à 56,1 M$, à un moment où l'ensemble des éditeurs a subi des revers. Sur l'exercice, les ventes n'ont progressé que de 2,7%, à 192,22 M$. Elles pèsent 37% du chiffre d'affaires, alors que la part la plus importante (53%, 275,22 M$) provient des revenus de la maintenance. Les services représentent 9,8% du CA, à 50,8 M$. (...)

(06/01/2009 12:46:00)

L'encodage de vidéos à la volée séduit les investisseurs : Ripcode lève 12,5 M$

Après avoir amassé 19,5 M$ sur 2006 et 2007, Ripcode vient de lever 12,5 M$ pour financer son développement à l'international. Cette start-up texane a mis au point une technologie d'encodage des vidéos à la volée, pour simplifier leur diffusion vers les mobiles. Début décembre, Ripcode signait ainsi un contrat avec MySpace. Dans son blog, Brendon Mills, le fondateur de Ripcode, explique qu'ainsi MySpace n'a plus à encoder ses vidéos dans plusieurs formats (flv, mp4, etc.) - ce que Brendon Mills appelle « des méthodes historiques pré-transcodage » - afin de pouvoir toucher le maximum de plateformes. De leur côté, les utilisateurs de la version mobile de MySpace n'ont pas à choisir le format vidéo qui leur convient, ils se contentent de cliquer sur la vidéo qu'ils veulent : la technologie de Ripcode encode automatiquement le contenu dans le format accepté par le mobile. Ripcode partage la conviction des grands acteurs des plateformes d'exécution, comme Microsoft, Adobe ou Sun : tant le contenu multimédia sur le Web que le nombre d'utilisateurs y accédant via des appareils mobiles vont exploser. En revanche, même si Ripcode s'affiche comme un partenaire, ils différent complètement sur la stratégie à adopter. La technologie de Ripcode (On-Demand and Real-Time Stream Transcoding) est à l'opposé de ce que proposent Microsoft, Adobe et Sun qui souhaitent, avec leurs offres respectives Silverlight, Flash et JavaFX que tous les producteurs de contenu et les fabricants de téléphones prennent leur format comme standard. (...)

(05/01/2009 17:32:40)

Rencontre avec Sam Ramji, patron de l'Open Source chez Microsoft

Depuis près de trois ans, Microsoft s'est doté d'un patron de la stratégie Open Source. Et son travail commencerait à porter ses fruits : c'est ce qu'est venu dire Sam Ramji, officiellement directeur senior de la stratégie plateforme, et à titre responsable de l'Open Source Lab, en fin d'année dernière à Paris lors d'une rencontre avec quelques journalistes. Son travail, dit-il, consiste aussi bien à faire bouger les mentalités au sein de Microsoft, qu'à faire évoluer l'image de l'éditeur auprès des communautés Open Source et même auprès de ses propres employés. Les efforts de Microsoft en matière d'interopérabilité seraient un premier pas important, et même Steve Ballmer commencerait à être conscient de la nécessité de ne plus attaquer systématiquement le monde du Libre. Tous les détails sur le blog Ingénierie logicielle. (...)

(31/12/2008 12:25:45)

Bilan 2008 : La guerre des RIA réconcilie SOA, mash-up et Web 2

Les clients lourds, à installer sur chaque ordinateur, n'ont plus la cote : trop complexes à installer et mettre à jour, incompatibles avec la vaste majorité des terminaux, ils se sont fait voler la vedette par les interfaces Web. Mais les interfaces HTML, même mâtinées de Javascript (concept Ajax), restent trop simplistes pour des usages avancés, et impliquent de rester connecté en permanence. Le constat ne date pas d'hier, et on parle depuis des années des clients pour les applications Internet riches (RIA), qui reprendraient le meilleur des deux mondes : projets XUL chez Mozilla, GWT chez Google, Apollo chez Adobe, WPF/E chez Microsoft, RCP chez Eclipse et chez Sun Netbeans, OpenLaszlo (implémentation Open Source de Flex)... La véritable émergence des RIA, toutefois, peut vraiment être située en 2008. C'est en effet ces derniers mois que les quatre gros acteurs du secteur ont peaufiné leur stratégie et leur technologie. Google, avec son offre en Open Source, qui permet à tous les développeurs Java de créer simplement des interfaces riches, a su habilement diffuser son GWT (Google Web Toolkit). Adobe a enfin compris qu'il lui fallait diffuser le plus largement possible - donc gratuitement pour les terminaux mobiles, comme pour les PC - sa plateforme d'exécution Flash, car son installation conditionne en partie le succès de ses offres Flex (client Flash permettant la manipulation des sources de données) et AIR (Adobe Integrated Runtime, client riche complet) ; l'autre condition du succès étant le soutien de la communauté de développeurs et de créatifs. Avec la deuxième version de Silverlight, Microsoft a concrétisé la promesse d'un client riche s'adressant - comme chez Adobe - à la fois aux créatifs et aux développeurs. Sachant que si la communauté .Net est extrêmement importante, Microsoft doit encore faire ses preuves pour séduire les graphistes. Et Sun a - enfin ! - sorti sa propre solution, dont il parlait depuis plus d'un an et demi, JavaFX. L'inventeur de Java part évidemment avec un atout sérieux, la diffusion de la plateforme d'exécution Java. En revanche, la version 1.0 a franchement laissé sceptiques les spécialistes du domaine : Sun a encore beaucoup de chemin à parcourir avant d'atteindre la productivité et le résultat des solutions concurrentes. Il est probable que ces différentes technologies cohabitent. Mais plusieurs tendances devraient assurer leur succès. D'abord, les RIA peuvent aussi bien servir aux applications professionnelles, pour remplacer des clients complexes ou vieillissants, que grand public, notamment dans le monde du Web 2.0 qui mise avant tout sur l'interactivité. Elles bénéficient donc de facto d'une large audience potentielle, renforcée par le fait que les utilisateurs en entreprise (notamment les 'digital natives') souhaitent de plus en plus pouvoir travailler avec des interfaces aussi ergonomiques que ce qu'ils utilisent au quotidien dans leur vie personnelle. Ensuite, les types de terminaux se multiplient (ordinateur, netbook, smartphone...), et leur seul point commun est Internet - et la capacité du navigateur embarqué à télécharger la plateforme d'exécution idoine. Enfin, les RIA correspondent exactement à la philosophie guidant actuellement les développements : architectures orientées services (SOA) et mash-up (combinaisons de services applicatifs au niveau du poste client ou des serveurs Web). Ce sont en effet les clients idéaux pour accéder à des services divers et les agréger avec une interface fonctionnelle et agréable. A lire sur le sujet : - Le 29 décembre : Sun assure que JavaFX sera entièrement disponible en Open Source - Le 19 décembre : Adobe sort une version Linux de son client riche AIR - Le 19 novembre : Adobe Max : AIR 1.5 s'adapte aux capacités de Flash 10 - Le 19 mai : Moonlight, la version libre de Silverlight fait ses premiers pas - Le 16 décembre : Les clients Adobe témoignent de leur utilisation des RIA - Le 5 décembre : Sun JavaFX : technologie RIA à la traîne et stratégie à revoir - Le 14 octobre : Silverlight 2 convoque Eclipse via le Français Soyatec - Le 1er juillet : Le contenu Flash accessible aux moteurs de Google et Yahoo - Le 7 mai : JavaOne : Sun présente sa technologie de client riche JavaFX - Le 17 avril : Microsoft rejoue Mix au public français - Le 25 février : Adobe lance officiellement son offre de clients riches - Le 1er décembre : Adobe Max : Flash et AIR mixent vidéo et réseaux sociaux - Le 9 juin : Silverlight 2 pourra être programmé en Ruby ou Python - Le 7 mai : Adobe veut diffuser Flash gratuitement sur les mobiles - Le 18 avril : Silverlight supportera les DRM avant la fin de l'année - Le 17 mars : Flash Lite et PDF bientôt sur Windows Mobile - Le 11 mars : Microsoft dévoile ses ambitions pour un Silverlight mobile - Le 25 février : Ilog intègre ses composants de visualisation à AIR et Flex (...)

(30/12/2008 12:36:38)

Telelogic sélectionné par Eaton pour développer un système d'économie de carburant

Toujours soucieux d'apparaître actif sur le front du Green IT, IBM a annoncé que son logiciel de modélisation Telelogic Rhapsody avait été sélectionné par Eaton (spécialisé dans la protection électrique) pour développer un nouveau système de distribution hydraulique hybride pour les voitures. Ce système (baptisé SHH pour système hydraulique hybride) devrait permettre - à long terme - de réaliser des économies de carburants de l'ordre de 50%, selon Eaton, et remplacer les systèmes de transmission classique. Grâce à un système (dirigé par une puce électrique), l'économie de carburant est réalisée de trois manières: à chaque freinage, l'énergie du véhicule (normalement gaspillée) est récupérée, le fonctionnement du moteur est optimisé et le moteur est automatiquement coupé lorsqu'il est à l'arrêt ou en phase de décélération. Telelogic, racheté en juin 2007, servira à modéliser le logiciel gérant le comportement du système. Les premiers tests grandeur nature seront réalisés sur deux camions de livraison UPS à Minneapolis au cours du premier semestre 2009. (...)

(29/12/2008 16:56:10)

Sun assure que JavaFX sera entièrement disponible en Open Source

Conformément à sa politique, Sun mettra bien à disposition tous les éléments de sa technologie d'interfaces riches, JavaFX, sous licence Open Source. Jeet Kaul, vice-président du Software Client Group de Sun, l'a réaffirmé sur son blog, tout en précisant que cela prendrait un peu de temps. Plusieurs éléments de JavaFX sont déjà disponibles selon les termes de la GPL, notamment le compilateur et le plug-in pour Netbeans. Mais certains autres présentent des dépendances avec du code sous licence propriétaire, explique Jeet Kaul. « Nous travaillons à réduire les dépendances, de façon à ce que les portions non-propriétaires puissent être ouvertes. » Jeet Kaul précise par ailleurs que la version mobile de la solution RIA (Rich Internet application) de Sun sortira en mars. JavaFX à fort à faire pour rattraper son retard sur les solutions concurrentes, notamment de Google (GWT), Adobe (Flex/AIR) et Microsoft (Silverlight). (...)

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