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Développement
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(14/05/2009 15:32:38)
Axum, tentative de Microsoft pour développer des applications multi-coeurs
Le plus grand défi pour la programmation aujourd'hui est représenté par le multi-coeur (lorsque les CPU ont plusieurs coeurs, ce qui se généralise dans tous les PC et serveurs) et le 'many-core' (lorsque l'application tourne sur des puces de nature différente, par exemple des CPU et des GPU, ce qui commence à se généraliser dans le monde du calcul haute performance). Or jusqu'à présent, Microsoft n'avait pas franchement pris le problème à bras le corps. Voilà qui est réparé : l'éditeur propose de tester Axum, un langage spécifiquement conçu pour réaliser des applications parallèles, capables de s'exécuter dans des configurations multi-coeurs et 'many-cores'. Axum, explique sur son blog Soma Somasegar, vice-président senior responsable de l'entité développement chez Microsoft, doit permettre à des développeurs .Net de concevoir facilement de telles applications, le framework Axum gérant lui-même, par exemple, les problématiques de parallélisme. Parréliser les calculs entre CPU et GPU augmenterait les performances de 30% Utilisable dès à présent avec Visual Studio 2008, Axum n'en est encore qu'à un stade expérimental : Microsoft ne s'engage pas à sortir le produit et a fortiori ne donne aucune date ; ses concepteurs cherchent pour l'heure à valider leur modèle en faisant appel à la communauté des utilisateurs. La programmation parallèle pour multi-coeur et 'many-core' est aujourd'hui un marché de niche, mais prometteur. Le Français Caps Entreprise, issu du projet Caps de l'Inria de Rennes, s'est ainsi spécialisé dans le 'many-core' pour le calcul haute-performance. Caps s'est aussi donné pour objectif de cacher la complexité aux développeurs, mais a pris pour ce faire une autre voie : sa boîte à outils prend le code source original et l'annote avec des directives qui permettront de distribuer les calculs. Selon Caps, paralléliser les calculs sur un processeur classique (CPU) et un coprocesseur graphique (GPU) multiplie par 30 les performances par rapport à l'exécution du code sur un CPU seul. Alors qu'aujourd'hui, les capacités de calcul parallèles des machines sont complètement ignorées par les applications. (...)
(06/05/2009 17:23:35)Micro Focus rachète Borland et les outils de test de Compuware
Cette fois, c'en est vraiment fini de l'aventure de Borland : après la filialisation des outils de développement dans Codegear et leur reprise par Embarcadero, voici que Borland, qui s'était recentré sur les outils de gestion du cycle de vie applicatif, est racheté par Micro Focus pour environ 75 M$. Le même jour, l'éditeur d'outils de modernisation des applications mainframe annonçait aussi l'acquisition des activités de test de Compuware, pour environ 58 M$.
Les deux rachats, effectués en cash, ont été annoncés simultanément avec quelques informations financières suivant la clôture de l'exercice fiscal de l'éditeur au 30 avril ; Micro Focus devrait afficher un chiffre d'affaires en hausse de 20% à 228,2 M$. De leur côté, Borland pèse 172 M$ de chiffre d'affaires (mais a perdu plus de 200 M$ en 2008) et Compuware Testing & ASQ Business 74 M$ (pour un bénéfice avant impôt de 5 M$).
Le but de ces rachats, explique Micro Focus, est de prendre une position solide dans le marché du test logiciel et de l'assurance qualité, évalué à 2 Md$, et qui bénéficie de projections optimistes de la part des analystes. Jusqu'alors, Micro Focus ne comptait dans ce domaine que sur son produit Data Express.
40 M$ pour restructurer ce qui reste de Borland
Pour l'intégration de ces nouvelles acquisitions, Micro Focus prévoit déjà une charge exceptionnelle de restructuration de 40 M$ pour Borland, et de 7 M$ pour l'activité tests logiciels de Compuware. L'éditeur commence à avoir une certaine habitude dans ce domaine ; ces trois dernières années, Micro Focus a absorbé 5 sociétés, dont Acucorp et Netmanage.
Fondé en 1983, notamment par le Français Philippe Kahn, Borland a produit plusieurs outils cultes pour les développeurs, dont Delphi, C++ Builder et Jbuilder. L'éditeur a toutefois tardé à réagir au moment de la montée en puissance d'Eclipse, et a finalement décidé de jeter l'éponge, abandonnant le marché des développeurs pour celui des directions informatiques, avec un discours axé sur la maîtrise des projets de développement (ALM, Application lifecycle management). Il avait renforcé son offre de test et d'assurance qualité en procédant lui-même à des acquisitions en 2006 : Segue Software et Gauntlet. Delphi et JBuilder survivent aujourd'hui comme des outils accessibles à la demande.
SpringSource s'offre Hyperic pour la supervision des applications Java
Springsource ne cache plus ses ambitions dans le domaine du déploiement d'applications Java d'entreprise. Après avoir lancé son dm server et racheté Groovy, l'éditeur Open Source s'est offert les actifs logiciels d'Hyperic, éditeur d'une offre de supervision des performances applicatives. Les deux entreprises se connaissaient bien, Springsource s'appuyant déjà sur l'offre Hyperic pour son Application Management Suite. Le montant de la transaction n'a pas été dévoilé. En revanche, sur son blog, le patron d'Hyperic, Javier Soltero, explique qu'il restera à la tête du développement des outils d'administration, et qu'il continuera de développer l'offre de supervision pour les applications en mode cloud computing, en tant que directeur technique de l'offre produits d'administration de Springsource. (...)
(30/04/2009 17:23:26)Le marché du test va croître de 10% par an jusqu'en 2012, selon PAC
Le marché du test applicatif a progressé de 17% en France en 2008, pour atteindre 600 millions d'euros en 2008, selon l'évaluation du cabinet d'études Pierre Audoin Consultants. D'ici à 2012, les perspectives de croissance du secteur sont en outre estimées à 10% par an. La progression sera tirée par les activités liées à l'externalisation, pour lesquelles PAC prévoit une hausse de 24% en 2009 (+30% en 2008). « Ce marché englobe l'ensemble de la sous-traitance en services effectuée autour du testing et de la qualification du système d'information [QSI] », explique Arnold Aumasson, senior consultant pour PAC France et auteur de l'étude. Cela comprend le conseil, l'intégration et la réalisation [assistance technique, forfait], ainsi que l'externalisation qui inclut la tierce recette applicative. Tests de charge et de performance, tests de non régression et fonctionnels Les services couvrent trois catégories de tests, rappelle Arnold Aumasson. D'abord, les tests de charge et de performance qui permettent de vérifier « que le système supporte une activité intense sur une longue période, sans dégradations des performances et des ressources applicatives ». Ensuite, les tests de non régression destinés à « vérifier que la nouvelle version d'un logiciel fonctionne de la même manière que la version précédente et que les évolutions n'amènent pas de mauvais fonctionnement ». Enfin, les services fournis comprennent aussi les tests fonctionnels qui servent à vérifier la conformité aux spécifications fonctionnelles et aux besoins des utilisateurs. « Certains types de tests restent exclus du périmètre car ils sont liés au développement, précise l'analyste de PAC. C'est le cas des tests unitaires et d'assemblage qui restent du ressort de l'équipe de développement et ne peuvent pas être confiés à une équipe tierce. » Le test est devenu une filière à part entière [[page]] Selon Arnold Aumasson, la démarche de test est de plus en plus indépendante du processus de développement d'applications et le marché est en complète structuration. Il y a quelques années, le test était la variable d'ajustement du développement. Mais avec la criticité croissante des systèmes d'information, la donne a changé. « En cas de dysfonctionnement, l'entreprise sait qu'une interruption du système d'information peut lui être préjudiciable tant en termes de gestion, que de relation client et d'image, rappelle l'analyste. Le test permet de limiter ces impacts. Les entreprises se sont donc structurées pour faire du test une filière à part entière au sein de laquelle on propose maintenant des plans de carrière. C'est devenu un métier. » Dans cette perspective, il entrevoit donc un réservoir de croissance énorme dans ce secteur. « De plus en plus souvent, pour des questions de pilotage des ressources, ou bien en dehors des périodes de développement, l'entreprise sous-traite les tests à des acteurs qui ont élaboré des méthodologies sur lesquelles ils ont capitalisées. A fortiori maintenant que l'activité est mieux comprise. » D'un point vue sectoriel, l'étude constate que les secteurs bancaire et télécoms représentent à eux deux la moitié du marché. Les banques, par ailleurs « au ralenti dans leurs investissements IT devraient afficher des dépenses en hausse de 9% par an en moyenne entre 2008 et 2012 », prévoit l'analyste de PAC. Des offres packagées, du conseil à l'externalisation [[page]] Pour répondre à la demande, les SSII ont élaboré des offres packagées qui démarrent en amont avec le conseil et vont jusqu'à l'accompagnement des entreprises dans l'externalisation de l'activité en France ou vers des pays à bas coût, décrit l'étude de PAC. Des prestataires de services plutôt bien perçus par leurs clients. Sur 300 responsables informatiques interrogés en début d'année par PAC, 87% se sont déclarés satisfaits de leurs fournisseurs. Parmi les principaux représentants du marché figurent des acteurs comme Cap Gemini, Atos, Sopra, Logica ou Steria. Il s'agit toutefois d'un secteur disparate sur lequel on trouve plusieurs catégories d'intervenants, précise l'analyste de PAC. En dehors des acteurs qu'il qualifie de généralistes, il distingue des « industriels » qui ont « des capacités de centres de services en France et qui peuvent donc proposer des coûts agressifs à des clients matures ». Parallèlement, il existe aussi des spécialistes qui se positionnent plutôt en amont du projet. « On est alors plus proche des métiers du conseil, avec des clients moins matures ». Il cite des sociétés telles que Map (division d'Altran), Optium, Oresys ou Acial, notamment. Enfin, on voit aussi une nouvelle catégorie de spécialistes à bas coûts : « Typiquement, les SSII indiennes qui souhaitent entrer sur le marché français », complète Arnold Aumasson. (...)
(30/04/2009 16:32:04)Yahoo rencontre les développeurs en France
Pour la troisième année consécutive, Yahoo a rencontré hier soir une soixantaine de développeurs français. Les dernières évolutions de la plateforme YDN (Yahoo Developper Network) leur ont été présentées par Christian Heilmann, « évangéliste » sur les questions de développement, et Sophie Major, responsable du réseau international de développement. Cette plateforme a été en partie réalisée grâce à leur contribution. YDN existe en effet depuis la première et timide ouverture de l'API de Yahoo aux développeurs, en mars 2005. Depuis, Yahoo a pris de l'assurance et s'est engouffré dans cette brèche, conscient que les idées des développeurs ne pouvaient qu'être profitables aux utilisateurs et au portail. En juillet dernier, Yahoo a fait un pas de plus en lançant Boss (Build your own search service) qui permet aux développeurs d'utiliser les algorithmes du moteur de recherche de Yahoo pour créer leur propre moteur et le personnaliser avant de l'intégrer à un site ou un blog. Ce service est gratuit tant que le nombre de requêtes ne dépasse pas les 10 000 par jour. Au-delà, Yahoo touche un dividende dont le montant n'est pas communiqué. FlickR, deuxième API la plus utilisée au monde Lors de son discours, Christian Heilmann s'est attardé sur les API les plus populaires (parmi les 35 qui ont été créées), comme FlickR, deuxième API la plus utilisée au monde, selon Yahoo (la Maison Blanche a d'ailleurs ouvert hier son compte FlickR), mais aussi Yahoo User Interface (une librairie de recensement des API du développeur), Pipes (service d'agrégation de flux, un peu comme Netvibes mais plus complexe car destiné aux développeurs) et YQL (un langage développé par Yahoo). A propos de l'arrivée de Carol Bartz à la tête de Yahoo, Christian Heilmann et Sophie Major ont salué sa politique d'ouverture vers les autres sites. « Carol veut permettre à nos utilisateurs d'intégrer nos API sur leurs sites préférés ou leurs blogs, ou d'en importer d'autres sur Yahoo ». Mais dès qu'il s'agit de parler d'un éventuel partenariat avec Microsoft autour de la recherche en ligne, le mutisme est de rigueur. « Toutes ces discussions se déroulent au niveau de la direction. S'il se passe quelque chose, nous le saurons en même temps que vous ! », a plaisanté commenté Sophie Major. (...)
(29/04/2009 16:57:54)Microsoft livre BizTalk 2009
Microsoft annonce la disponibilité pour le 1er mai de BizTalk Server 2009. L'éditeur insiste sur le fait que cette sixième version de son middleware est proposée au prix de la version précédente. Elle succède à la version 2006 R2 arrivée mi-septembre 2007. Amplement prédiffusée comme il est de coutume chez Microsoft, cette version du serveur de règles métier n'apporte que peu d'améliorations au niveau des fonctions internes. En revanche, elle le réaligne avec les autres logiciels de l'éditeur et engrange des connecteurs supplémentaires pour l'interfacer avec d'autres offres. Plusieurs de ces connecteurs sont destinés aux logiciels Oracle : E-Business Suite, Siebel et PeopleSoft. D'autres arrivent pour SAP et les dernières versions des logiciels DB2, CICS et IMS d'IBM. Biztalk est compatible avec les versions 2008 de Windows Server, de SQL Server et de Visual Studio dans sa mouture SP1. Il l'est aussi avec .NET Framework 3.5 SP1. Microsoft souligne également que cette version est prête à fonctionner sur Hyper-V, l'hyperviseur maison, dans autant d'instances que voulu. Biztalk sera livré en quatre versions : Enterprise, Standard, Branch, et Developer. (...)
(28/04/2009 17:27:05)Facebook ouvre encore plus son univers aux développeurs
Lundi, Facebook a ouvert un peu plus son code aux développeurs tiers. Sur le modèle de son concurrent du moment, Twitter, Facebook permettra à ses membres, via des applications tierces, de changer leur statut, mettre en ligne leurs photos, indiquer les événements auxquels ils assisteront, en bref actualiser leurs profils sans même passer par la page d'accueil de Facebook. Seesmic et Adobe sont parmi les premiers partenaires intéressés pour créer leurs propres flux d'actualité sur Facebook. Adobe a d'ailleurs lancé son application Facebook Desktop AIR permettant aux membres d'actualiser leur statut et consulter l'actualité de leurs amis directement à partir de leur poste de travail ou de leur téléphone portable, grâce à un widget. (...)
(23/04/2009 17:10:28)Microsoft enrichit Windows Live de vingt nouvelles applications
Microsoft étoffe sa plateforme Windows Live, déjà relookée en novembre dernier, avec l'ajout de vingt applications développées par des éditeurs indépendants. Windows Live en comporte désormais une bonne trentaine. Après une simple mise à jour, Windows Live Messenger apparaît par exemple dans le Webmail et l'internaute peut connaître le statut de ses contacts sans avoir besoin d'ouvrir Messenger. Le géant de Redmond a également multiplié les partenariats pour améliorer sa plateforme et la rendre la plus communicante possible (Wordpress, Overblog, Viadeo, Copainsdavant...). D'après les analystes, l'enrichissement de Windows Live est une manière pour Microsoft de la rendre plus attractive et surtout de retenir ses utilisateurs qui commencent à se servir des outils de communication (messagerie instantanée, courrier électronique) d'autres sites, comme l'incontournable Facebook. D'ailleurs Microsoft ne désespère toujours pas de concurrencer Facebook. Un pari qui semble pourtant difficile à tenir. Le réseau social de Mark Zuckerberg est désormaisle plus utilisé en France et il caracole en tête des sites communautaires avec 200 millions de membres dans le monde. Une enquête réalisée par l'institut de rechercher Clickstream Technologies révèle par ailleurs que l'utilisation de Facebook est passée de 16 à 32% entre juillet 2008 et février 2009 alors que celle de Windows Live stagne. (...)
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