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(03/12/2009 17:20:37)
Coherence en vedette de l'offre middleware d'Oracle
Oracle a organisé courant novembre à Paris une session de rattrapage pour ceux qui n'auraient pas su apprécier toutes les annonces middleware de cet été. L'éditeur a ainsi pu présenter tranquillement à ses clients et partenaires français le travail réalisé en un an sur l'offre Fusion Middleware 11g R1, suite à l'acquisition de BEA et à l'élaboration de la feuille de route commune. Des présentations de clients ont illustré le discours ; en particulier, il fut ainsi possible de voir un cas d'utilisation concret de l'offre Coherence, autrement dit le « inMemory data grid » (grille de données en mémoire) d'Oracle. Responsable de la stratégie produit au niveau EMEA, Régis Louis a articulé son discours autour de « 5 axes majeurs : le développement, avec Jdeveloper, la SOA, avec SOA Suite, les interfaces utilisateurs, avec Web Center Suite, le déploiement, avec Application Grid et WebLogic Suite, et la gestion des identités, avec Identity Management ». Surtout, Régis Louis a montré les muscles, afin de bien souligner les efforts permis par la puissance d'Oracle : « 1987 projets de développement individuels, 7350 années/homme d'ingénierie, 13 millions d'heures d'assurance qualité et tests, 4500 ingénieurs dans l'équipe middleware soit trois fois plus que pour la base de données, 5420 améliorations axées sur les besoins clients... » Parmi ces améliorations, justement, on peut noter une nouvelle version du framework ADF (Application Development Framework), qu'Oracle utilise lui-même, a souligné Régis Louis, pour développer les Fusion Apps (l'offre progicielle en architecture de services). Un portail pour les mash-up des utilisateurs métier Toujours sur le chapitre de la productivité des développeurs, Régis Louis a rappelé le rôle du Web Center Framework : « Une structure unifiée pour portail, sites Web, RIA [Applications Internet riches], applications mobiles... » Au-delà, dans cette version, il s'agit aussi de donner une certaine latitude aux utilisateurs métier. Ils ont ainsi la possibilité de puiser dans un catalogue de services pour réaliser des mash-up, activer des services communautaires, etc. « sans passer par le département informatique ». Côté SOA, les efforts ont notamment porté sur une intégration transparente de la gestion des événements, tant pour mettre en place des solutions de type CEP (Complex event processing, traitement des événements complexes) que pour des solutions de type BAM (Business activity monitoring, supervision de l'activité métier). La gestion des identités et des autorisations est également vue comme un élément de SOA, puisqu'il s'agit d'un service disponible pour l'ensemble du système d'information. A noter que l'outil de gestion des identités « enregistre toutes les informations liées à la sécurité dans un datawarehouse, y compris en ce qui concerne la base de données, de façon à pouvoir réaliser des audits ». A la DSIV de la SNCF, Coherence fait le lien entre le mainframe et les PDA sous Windows [[page]] A la DSIV de la SNCF, Coherence fait le lien entre le mainframe et les PDA sous Windows Du point de vue du déploiement, la nouveauté la plus spectaculaire est l'ouverture d'Oracle Coherence à des applications C++ et .Net en plus de Java. Issue du rachat de Tangosol, Coherence est une des plateformes de cache distribué les plus abouties du marché, selon Massimo Pezzini, analyste de Gartner, qui l'a évaluée par rapport aux offres notamment de Microsoft et d'IBM. Le rôle d'un cache de ce type est à la fois de garder les données en mémoire vive pour diminuer les temps d'accès, et d'offrir un front unique à une application désirant accéder à ces données, qui peuvent ainsi être réparties sur plusieurs serveurs. Des responsables de la DSI Voyageurs (DSIV) de la SNCF ont illustré cela avec un exemple tiré de leur programme de dématérialisation. Le but de la SNCF étant de permettre aux gens de voyager sans billet imprimé, il est essentiel que les contrôleurs puissent retrouver n'importe quel billet électronique dans le système d'information. Or, sur un mois, la branche Voyages de la SNCF traite quelque 30 000 trains et 9 millions de passagers... Impossible donc de laisser les contrôleurs interroger le mainframe de façon anarchique. La DSIV a alors choisi de déployer une plateforme de cache distribué. Une fois les données en mémoire, d'autres applications deviennent possibles C'est Coherence 3.5 qui a été retenu, a expliqué David Huguet, architecte SI de la DSIV, car il répondait aux différentes attentes : « Réparti, distribué, compatible Java, et indépendant des technologies amont (le mainframe) et aval (les terminaux Windows Mobile). » Les contrôleurs peuvent ainsi synchroniser leurs PDA avec une base SQL Server, elle-même alimentée par le cache de données contenant les informations issues du mainframe. De cette façon, la DSIV estime avoir réduit le nombre d'accès au système central de 500 000 à 50 000 appels. En outre, sachant maintenant que les données sont en mémoire, il devient possible de les exploiter dans d'autres applications. « Par exemple un rappel des informations liées au voyage par SMS la veille du départ », indique David Huguet. Et si on pouvait en profiter pour avertir d'une grève ou d'un retard... (...)
(02/12/2009 16:47:55)La psychologie, secret de la réussite des méthodes agiles
Il n'y a pas de recette miracle garantissant le succès des projets informatiques. Et si les méthodes agiles proposent une approche innovante et stimulante, en privilégiant des équipes réduites et autonomes ainsi que des itérations courtes capables de produire rapidement des exécutables, elles ne représentent pas par elles-mêmes une assurance suffisante. Il faut porter une attention soutenue aux aspects humains, a expliqué Véronique Messager-Rota, lors d'une session très suivie - et largement applaudie - aux Valtech Days (conférence organisée par la SSII à Paris le 17 novembre dernier). « Dans la vraie vie, ce n'est pas tout à fait comme ça » Consultante, formatrice et coach, et désormais à la tête de son propre cabinet Ici & Demain, Véronique Messager-Rota a contribué à l'essor des méthodes agiles en France, notamment au sein de Valtech Training (l'entité formation de la SSII). Elle est également l'auteur de l'ouvrage de référence 'Gestion de projets: vers les méthodes agiles'. Pour lequel elle a émis un mea culpa : « La littérature agile décrit souvent un monde idéal - j'y ai participé avec la première édition de mon livre. Les équipes y sont auto-responsabilisées, elles ont le sens du collectif, sont capables d'assumer collectivement l'échec, ont comme valeurs le courage, l'honnêteté, la simplicité et sont donc capables de reconnaître des difficultés... Le 'pair programming' [NDLR : méthode consistant à faire travailler les développeurs en duo] fonctionne, le changement est source de motivation, le client est toujours totalement disponible, tout le monde effectue son reporting quotidien sans avoir l'impression d'être contrôlé... Mais dans la vraie vie, ce n'est pas tout à fait comme ça. » « Mettre des individus ensemble, cela ne fait pas forcément une équipe » Au cours des projets suivis lors de sa collaboration avec Valtech, la consultante a pu identifier plusieurs points bloquants pouvant conduire à l'échec. « Mettre des individus ensemble, cela ne fait pas forcément une équipe, constate Véronique Messager-Rota. On observe des résistances. Tout le monde n'aborde pas le changement de la même façon. Il n'y a pas nécessairement d'esprit d'entraide, d'ailleurs on n'ose pas toujours demander de l'aide. Les rétrospectives peuvent se transformer en recherche de coupable. Il y a ceux qui ne parlent pas pendant les rétrospectives, ceux qui sont toujours en retard aux 'daily scrums' [NDLR : réunions quotidiennes rapides de mise au point prévues par la méthode Scrum], voire qui les boudent. Des chefs de projet qui s'accrochent à leur diagramme de Gantt pour ne pas avoir l'impression de perdre le contrôle... » Depuis sa formation en coaching chez HEC en 2007-2008, la consultante sait désormais mettre un nom sur ces attitudes, et comment les aborder et désamorcer les risques de conflits. Le tout, dit-elle, est de comprendre la dimension psychologique qu'implique pour beaucoup le passage à une nouvelle méthode de travail. « Les gens perdent leurs repères, certains se trouvent trop exposés, ont peur de l'erreur, d'autres ont peur de ne plus voir leur expertise reconnue... » Savoir écouter et accompagner les développeurs dans une sorte de « processus de deuil » Pour gérer au mieux cette situation, le premier conseil de Véronique Messager-Rota est de « bien se connaître : il faut à la fois s'accepter et accepter les autres ». Autrement dit, avoir une attitude ouverte, positive, afin de pouvoir adapter son mode de communication à chacun. Osant le néologisme, la formatrice explique qu'on a tous des attitudes « écoutricides » (tendance au monologue, aux jugements péremptoires, ou simplement manque d'attention) qu'il faut identifier et écarter, au profit de « styles d'écoute » adaptés aux différents interlocuteurs. Quoi qu'il en soit, dit-elle encore, les développeurs amenés à participer à une équipe agile devront en passer par ce que les psychologues appellent le processus de deuil : déni (c'est une mode, ça passera), colère (pas à moi, avec mon expérience !), marchandage (oui mais...), dépression (bon, puisqu'il le faut), rebond (il y a des choses bien), projection (ce que je pourrais apporter) et construction (l'importance de mon rôle). « Tout le monde suite ces étapes, même si on ne franchit pas tous le gué au même rythme. Il est important de respecter cette évolution, de l'accompagner. » Le chef de projet doit instaurer un « cadre de confiance » [[page]] Le chef de projet doit instaurer un « cadre de confiance » Le rôle du chef de projet est probablement celui qui change le plus, puisque c'est à lui que revient le rôle de constituer « le cadre de la confiance qui doit régner au sein de l'équipe ». Véronique Messager-Rota conseille pour cela « d'avoir un style moins directif, d'être exemplaire, de partager la prise de décision, d'accorder un droit à l'erreur puisque les méthodes agiles stipulent qu'on est en apprentissage continu, de protéger son équipe par rapport à la hiérarchie et au client ». Protéger son équipe ne veut pas dire qu'on ne peut pas procéder à certains ajustements, ou rappels à l'ordre. Le tout étant de le faire avec doigté - comme tout bon manager, méthodes agiles ou non, devrait savoir le faire. « Il faut savoir donner des signes de reconnaissance, bannir les jugements de valeur négatifs sur les personnes, se rapporter aux faits, aux actes. » « Il y a aussi des étapes invariables dans la constitution de l'équipe, prévient encore Véronique Messager-Rota : création et structuration (phase de socialisation), tension et besoin de reconnaissance (émergence des personnalités), régulation et connaissance (chacun donne un sens à sa contribution personnelle), synergie et stimulation (travail en synergie, efficace), séparation (il faut anticiper la fin d'un projet et la façon dont chacun vivra cela). » Ce cycle peut bien sûr être remis en cause lors du départ d'un membre ou de l'arrivée d'un nouvel équipier. « Un changement peut amener à régresser et à repasser par ces étapes. » Pour atteindre au plus vite la phase de travail efficace, le chef d'équipe devra identifier au mieux les aspirations de chacun pour distribuer les rôles. En dépit de tous les efforts de communication, certains seront toujours réfractaires Même avec ces conseils et ces pratiques en tête, Véronique Messager-Rota reconnaît que le succès n'est pas garanti à 100%. A une participante qui expliquait que dans son équipe, un développeur vétéran restait bloqué à l'étape de la colère, la consultante a admis que « il y a parfois des projets où il faut laisser les gens sur le côté ». Autre écueil : hormis cette session, et un chapitre plus étoffé sur le sujet dans la seconde édition du livre de Véronique Messager-Rota, l'aspect humain - autrement dit l'accompagnement au changement - des méthodes agiles est rarement pris en compte. Et vendre à sa hiérarchie une prestation de ce type, alors même qu'on cherche à bousculer « le bon vieux cycle en V », n'est pas chose aisée, reconnaît la consultante. « Il est vrai qu'obtenir un financement est la problématique numéro un, je ne le cache pas. Mais comme j'ai une double casquette, je profite de mes missions d'accompagnement des projets pour intervenir sur les aspects humains. Et j'espère qu'à l'avenir, Valtech inclura cela dans ses propositions commerciales. » (...)
(02/12/2009 13:53:42)Google conseille aux développeurs de privilégier HTML 5 à Gears
Avec la prise en compte du mode hors ligne dans HTML 5, un plug-in comme Gears devient superfétatoire. C'est le message qu'a fait passer un responsable de Google aux développeurs, sur une liste de discussion, l'été dernier, et qui apparaît aujourd'hui au grand jour avec un article du Los Angeles Times, citant un porte-parole de Google sur le sujet : « Nous sommes heureux de voir que tant de technologies de Gears, dont le support du mode déconnecté et les API de géolocalisation, sont incorporées dans les spécifications de HTML 5 en tant que standard ouvert, supporté par tous les navigateurs. Nous considérons cela logique que les développeurs cherchent désormais à inclure ces fonctionnalités dans leurs sites Web. » Lancé en mai 2007, Gears fournissait un moyen de rendre les applications de Google persistantes sur le poste de travail. Les applications bureautiques en ligne (Google Docs) et le webmail (Gmail) en ont rapidement bénéficié, permettant aux utilisateurs de profiter d'un certain nombre des fonctions en mode déconnecté. Les premiers éléments sur la nouvelle version de HTML n'ont filtré, de leur côté, que début 2008, et le langage ne devrait pas être finalisé avant le courant de l'année prochaine. Une approche standard ouvrant tous les mobiles aux services Google En juillet dernier, Mike Pinkerton, un responsable technique de Chromium (projet Open Source de Google à la base de Chrome OS), répondait à un développeur souhaitant utiliser Gears sur MacOS que cela n'était pas possible, et ne le serait pas : « Nous ne supportons pas Gears sur Mac, au profit des extensions HTML5. » Toutefois, même si Google et Mozilla ont commencé à supporter des éléments de la nouvelle version de HTML dans leurs navigateurs, s'appuyer dessus aujourd'hui pour une application grand public est impensable (Google y recourt en revanche pour Google Wave, sa plateforme de communication en bêta). Le porte-parole de Google a donc pris soin de préciser au LA Times : « Nous continuerons de supporter Gears de façon à ne pas casser les sites l'utilisant. Mais nous nous attendons à ce que, à l'avenir, les développeurs recourent à HTML5 pour ces fonctions, dans la mesure où il s'agira d'une approche standardisée, disponible dans tous les navigateurs. » Google n'aura plus ainsi à supporter différentes plateformes pour son plug-in, et cela lui permet de faire pression sur Microsoft (qui tarde à prendre en compte les nouvelles spécifications dans Internet Explorer). De même, si les navigateurs pour mobiles respectent HTML5 et permettent de faire ce que seul Gears permettait, Google sera ainsi en bien meilleure posture pour proposer ses services en ligne sur tous les smartphones - notamment les iPhone - et pas seulement sur les mobiles Android. (...)
(30/11/2009 13:18:18)Les développeurs vétérans de Microsoft préfèrent les méthodes de la vieille école
Pour l'éditeur de Visual Basic et de Visual Studio, la blague peut paraître un peu amère, mais les propres développeurs vétérans de Microsoft s'accordent pour plébisciter les bonnes vieilles méthodes. Une table ronde réunissant plusieurs grandes figures de l'éditeur lors de la dernière conférence développeurs de Microsoft à Los Angeles, censée être consacrée au futur du développement, a ainsi montré l'attachement des programmeurs aux fondamentaux, loin des environnements graphiques et autres outils d'aide à la productivité. « Je me battrais si vous essayiez de m'enlever mon éditeur de texte », a par exemple affirmé Don Box, ingénieur ayant participé à nombre d'importants travaux, comme COM, Soap, Windows Communication Foundation, ou encore Oslo aujourd'hui. « Les gens veulent-ils des outils visuels ? J'imagine que oui. Mais si vous avez appris à programmer comme moi, c'était en mode texte, et je crois que nous perdons cela à nos dépens. » Jeffrey Snover, créateur des outils de script PowerShell pour Windows, lui a fait écho : « Les environnements de programmation graphiques sont utilisables quand ils n'ont pas d'utilité, mais inutilisables lorsqu'ils seraient utiles. Quand il y a 5 choses sur l'écran, ça pourrait très bien être fait en texte. Mais quand il y a 500 choses, [la programmation visuelle] devient complètement inutilisable. On zoome, on dézoome, et on perd tout le contexte. » Bien sûr, ces vétérans reconnaissent aussi des qualités aux environnements graphiques, comme la simplicité d'apprentissage ou la productivité accrue des développeurs. Mais cela rend aussi plus simple de se fourvoyer, selon Butler Lampson (en photo), ingénieur de Microsoft Research, récipiendaire en 1992 du prix Turing de l'Association for Computing Machinery, pour sa contribution à la science informatique (membre fondateur du Xerox Parc, Butler Lampson a travaillé sur les premiers PC, imprimantes laser, réseaux Ethernet... et inventé plusieurs langages, dont Euclid). L'ingénieur cite ainsi en exemple la modélisation permise par la notation graphique UML : « Personne ne peut jamais vous dire ce que signifie tel diagramme UML. » Bientôt une interface pour écrire du code en dansant ? UML est pourtant au coeur de la prochaine version de l'environnement de développement de Microsoft, Visual Studio 2010 ; c'est grâce à ce langage que développeurs et architectes peuvent communiquer. De même, les langages de développement de Microsoft reposent maintenant sur le principe du 'code managé', les propriétés de base étant gérées par la plateforme CLR (Common language runtime). C'est normalement un gage de meilleure productivité et de davantage de sécurité. « Cela permet aux développeurs d'aller au-delà de leurs compétences, admet Jeffrey Snover. Le code managé, c'est un peu comme l'ABS sur les voitures. Avant, il fallait savoir rouler sur la glace, sinon c'était mort. Aujourd'hui, vous n'avez plus besoin de pomper sur les freins. » En plaisantant, l'ingénieur a estimé que la programmation devenait quelque chose de si abstrait que, bientôt, les développeurs pourraient utiliser les capteurs de mouvement que Microsoft conçoit dans le cadre de son projet Natal (pour sa console de salon Xbox) pour « écrire du code en dansant ». Néanmoins, l'écriture de code « à l'ancienne » pourrait bien revenir avec l'avènement du multicoeur et les limites de la loi de Moore. Pour Herb Sutter, responsable C++/CLI de Microsoft, le besoin d'optimisation contraindra à revenir à de la programmation de bas niveau, la piste de l'augmentation de fréquence des processeurs s'épuisant sérieusement. « On tiendra encore peut-être 5 ou 10 ans [avec la loi de Moore], mais l'optimisation va redevenir très, très sexy, quand on s'apercevra combien l'abstraction nous coûte cher. » De même, le domaine de la programmation parallèle pour les systèmes multicoeurs et hybrides n'en est qu'à ses balbutiements. Pour Burton Smith, expert en programmation parallèle de Microsoft, cela devrait requérir des compétences « à l'ancienne » pendant quelque temps : « A cause de notre habitude de la programmation séquentielle, on en sera encore à se réinventer [dans la programmation parallèle] d'ici une douzaine d'années. » (...)
(25/11/2009 13:49:28)Enquête : Netweaver en mode maintenance ? SAP nie farouchement
Une rumeur a récemment jeté le trouble sur la stratégie et les ambitions de SAP pour ses produits middleware, regroupés sous la bannière Netweaver. Suite aux bruits de cet été laissant entendre que SAP pourrait racheter Tibco, nombre de spécialistes du secteur ont supputé que SAP mettrait Netweaver en mode maintenance, et que des SSII partenaires se désintéressaient de la technologie. Jusqu'au cabinet d'analystes Forrester, qui a mis les pieds dans le plat, en publiant une note saignante il y a quelques jours. Dans son analyse, John Rymer écrit que SAP compte délaisser le marché des outils d'infrastructures, et transférer ses investissements sur le segment décisionnel de l'offre Netweaver. « Quiz : où va SAP avec Netweaver ? Nous ne pouvions pas non plus répondre à cette question, donc nous avons fait le déplacement à la conférence TechEd en octobre pour y voir plus clair. » Mais, ajoute John Rymer, « SAP n'a pas fourni d'indication claire sur la direction prise avec Netweaver ». Responsable des offres SOA (Architectures orientées services) chez SAP France, Thierry Pierre ne cache pas son étonnement, voire sa colère, face à cette analyse. « La feuille de route est annoncée jusqu'en 2012, la version 7.2 va être lancée à la fin de l'année, les plans de bataille sont arrêtés sur le BPM [Business process management, gestion des processus métier] et le MDM [Master data management, gestion des données de référence], l'offre ILM [Information lifecycle management, gestion du cycle de vie des informations] est toute nouvelle de cette année... On a des feuilles de route en quantité, donc je suis un peu surpris ! » « On a mis du temps à faire des applications agnostiques, mais là, ça y est, elles le sont » Thierry Pierre reconnaît quelques faiblesses, notamment sur la partie intégration, où SAP n'a pas la prétention d'aller concurrencer des 'pure-players', des spécialistes du secteur. « On est arrivé un peu en retard sur la bataille des portails ou des serveurs d'applications, par exemple. » Un point sur lequel appuie l'analyste de Forrester, en comparant les parts de marché de Netweaver - qu'il arrondit à 0% - avec des serveurs d'applications comme Tomcat, Jboss, WebSphere ou Weblogic. Du coup, John Rymer en conclut que SAP n'engagera pas de bataille pour gagner des clients en-dehors de ceux qui utilisent déjà son offre progicielle. De son côté, Thierry Pierre considère que c'est faire un faux procès à SAP que d'estimer que son offre middleware ne convient qu'à des environnements SAP. « Certes, on a mis du temps à faire des applications agnostiques, mais là, ça y est, elles le sont. Dans le MDM, on a même fait des affaires où il n'y a pas de progiciel SAP. » Quand l'analyste de Forrester dit ensuite que ce sont les gens venus de Business Objects qui guident la stratégie middleware de SAP, vers le décisionnel et la gestion des processus métier, Thierry Pierre s'insurge encore. « Le patron du développement chez SAP ne vient pas de BO, il y a vraiment eu un bon mélange de fait, au contraire. » Il reconnaît en revanche que cette année, le TechEd a fait la part belle aux outils orientés décisionnel, « car cela correspondait à la sortie d'Explorer ». Les responsables Netweaver de GFI et SQLI misent sur un rachat de Tibco [[page]] Les responsables Netweaver de GFI et SQLI misent sur un rachat de Tibco Le monsieur middleware de SAP réfute aussi l'idée que SAP n'innoverait plus dans le middleware. John Rymer illustre cette impression avec deux exemples : contrairement à Oracle et IBM, SAP ne propose pas d'outil de cache distribué ni d'outil de CEP (Complex event processing, traitement des événements complexes). Thierry Pierre explique au contraire que SAP continue d'investir dans de nouvelles offres, telles que l'ILM, le MDM ou la gestion des identités. La seule chose sur laquelle Thierry Pierre et John Rymer s'accordent, c'est le fait que SAP ouvre de plus en plus ses technologies. Mais là où Thierry Pierre parle de l'importance des partenariats et de la « co-innovation », l'analyste de Forrester estime qu'il s'agit d'une stratégie à même de préparer le futur : l'offre progicielle de SAP pourra ainsi de plus en plus s'appuyer sur des composants standards, éventuellement Open Source, plutôt que sur des couches d'infrastructure développées par SAP. « Il n'y a pas de raison de penser que le processus d'acquisition n'aboutisse pas » Témoins extérieurs mais ayant la lourde tâche de décider d'investir ou non dans les technologies Netweaver, Jean-Christophe Turlan, directeur de la division SAP de GFI Informatique, et Grégory Hermel, directeur de l'entité SAP NetWeaver au sein de EoZen (le pôle dédié SAP du Groupe SQLI), nous ont dit être totalement confiants. « On continue d'investir massivement, aussi bien en R&D, qu'en formation ou en développement des offres », indique par exemple Jean-Christophe Turlan. Toutefois, ce dernier considère plutôt la partie infocentre (entrepôt de données et outils décisionnels) de Netweaver que la partie infrastructure (reprenant sans le vouloir le distinguo de John Rymer). « SAP a toujours investi en R&D, et les gros efforts de convergence en infocentre ont été réalisés. » De même, Grégory Hermel explique : « SAP Netweaver, lancée il y a 5 ans, permet de donner une vision claire sur l'évolution des offres, s'appuyant sur un socle unique permettant des gains en TCO. SQLI EoZen reste confiant sur cette stratégie long terme. » Confiant, Grégory Hermel l'est aussi sur la capacité de SAP à racheter Tibco : « L'arrivée de nouvelles offres et potentiellement de nouveaux produits middleware comme Tibco nous permettrait de répondre encore plus largement aux besoins d'intégration de nos clients. » Un avis que partage Jean-Christophe Turlan : « Même si SAP est discret sur le sujet, il n'y a pas de raison de penser que le processus d'acquisition n'aboutisse pas ». Or, si SAP rachetait Tibco, ce serait bien le signe que l'éditeur allemand a renoncé à faire évoluer ses propres outils d'infrastructure. (...)
(24/11/2009 17:12:15)Le réseau social professionnel LinkedIn ouvre ses API aux développeurs
Le réseau social professionnel LinkedIn ouvre ses interfaces de programmation (API) et lance une plateforme qui permettra aux développeurs d'intégrer LinkedIn dans des applications et sur des sites Web. Ces annonces succèdent à celles de partenariats avec Microsoft, IBM et RIM. Le réseau social va s'intégrer avec les messageries Outlook et Lotus Notes et une application mobile pour le terminal Blackberry devrait être disponible sous peu. Les développeurs peuvent d'ores et déjà s'enregistrer sur la plateforme developer.linkedin.com pour accéder aux forums de discussion et à des extraits de code (sample code), explique sur son blog l'un des vice-présidents de LinkedIn, Adam Nash. Parmi les personnes ayant aidé à tester la plateforme figurent des développeurs de l'utilitaire TweetDeck qui permet de rester en lien avec ses contacts via Twitter, Facebook, MySpace... Par ailleurs, LinkedIn a lui-même récemment indiqué qu'il pouvait désormais s'intégrer avec le site de micro-blogging Twitter. La semaine dernière, c'est l'éditeur Salesforce.com, fournisseur d'applications de CRM en ligne, qui annonçait sa propre application de réseau social, Chatter Collaboration. (...)
(23/11/2009 14:48:48)LTU étend les possibilités de la recherche d'images en passant au mode Saas
Spécialiste de la recherche d'images, LTU Technologies souhaite sortir de son pré carré, en misant sur les nouvelles possibilités offertes par les smartphones et leurs forfaits 3G. Alexandre Winter, cofondateur de la société et actuel dirigeant, imagine la possibilité suivante : vous parcourez un magazine, prenez en photo l'image accompagnant un article, et l'application sur votre mobile la transforme en URL, vous donnant accès à la page Web désignée par le magazine. Cela rappelle grandement ce qui est fait aujourd'hui avec les QR Codes (ou Mobile Tags), ces carrés noir et blanc (adoptés par certains sites, journaux ou afficheurs), ce que ne nie pas Alexandre Winter. « Les QR Codes et les codes barres ont sensibilisé le public au fait que ça fonctionne. Mais les gens aimeraient quelque chose de plus simple, plus naturel. » Chaque image de la base est associée à une URL Pour illustrer la chose, LTU a développé une application de démonstration. « Nous avons passé en revue des sites consacrés à la peinture, aux films, aux jeux vidéo, etc. Chaque objet de notre base correspond à une URL. Il vous suffit donc de prendre la photo, et l'application envoie le lien correspondant. Personnellement, je m'en sers pour le vin, on a intégré les deux grands sites de vins aux Etats-Unis. Pour un Français installé en Californie, c'est très compliqué de choisir du vin. Donc, je prends en photo l'étiquette, et je suis automatiquement dirigé vers la page Web. » L'application sera disponible sous peu, gratuitement, pour les iPhone. Une version pour Android est en cours de développement. Pour une entreprise dont l'essentiel de l'activité se situe dans le domaine institutionnel, il s'agit d'une diversification majeure. Mise sur le marché en 1999 par des chercheurs de l'Inria (dont Chahab Nastar, parti ensuite chez Business Objects), la technologie de LTU permet de retrouver des images similaires à une image témoin. Elle a d'abord servi - et sert encore - aux forces de l'ordre, dans le cadre d'enquêtes criminelles (pour détecter des similarités dans les images pédophiles, par exemple), pour retrouver des objets volés (une activité en pleine croissance, selon Alexandre Winter), etc. Une offre hébergée à partir de 500 euros, pour viser même les petits projets Pour séduire le plus grand nombre, LTU a décidé de revenir à la façon dont elle comptait commercialiser sa technologie à ses débuts : en mode hébergé - abandonné ensuite, car « les forces de l'ordre n'en étaient pas friandes ». Baptisée LTU Engine/ON demand, cette offre Saas (Software as a service) donne tout loisir à LTU de viser aussi bien les petits éditeurs d'applications que « des grands projets où le client préfère sous-traiter cette partie ». La tarification se fera en effet en fonction de la volumétrie de la base d'images et du nombre de requêtes, avec un tarif de départ à 500 euros par mois. En cas de succès, rien n'empêchera par ailleurs de rapatrier la technologie chez soi, pour une utilisation sous licence classique. Dans tous les cas, et si on excepte l'application de démonstration, LTU entend rester un fournisseur de technologie. Le public visé est donc bien les intégrateurs et les éditeurs, y compris dans le monde Open Source. LTU Technologies a sorti un premier module Open Source pour le gestionnaire de contenus Drupal, et d'autres sont en cours de développement. A noter que LTU, filiale depuis mars 2005 du groupe japonais Jastec, intervient au sein de Quaero, le projet européen pour mettre au point le moteur de recherche du futur. (...)
(20/11/2009 16:24:29)Twitter propose aux développeurs une API de géolocalisation... et un guide de bonnes pratiques
Plus besoin de préciser d'où on poste des messages dans Twitter, les applications pourront le faire d'elles-mêmes. Le service de micro-blogging a mis officiellement à disposition des développeurs une API de géolocalisation. Cette interface de programmation donne la possibilité de 'géotaguer' les messages (leur accoler une étiquette donnant leur position). La multiplication des clients Twitter pour smartphones dotés de puces GPS (iPhone en tête, mais aussi appareils sous Android) ouvre en effet des perspectives intéressantes, souligne Twitter, comme la possibilité de restreindre une recherche à des utilisateurs de la même région, ou de savoir qui est à proximité. Twitter est toutefois conscient que le principe pourrait ne pas plaire à tout le monde, et ne veut pas être pris pour cible. « Nous ne devrions jamais entendre d'utilisateur se plaindre qu'il ne savait pas que telle application 'géotaguait' automatiquement chaque message », écrit l'éditeur dans un guide des bonnes pratiques réalisé tout exprès. Une donnée personnelle sensible Avec une grande clairvoyance, Twitter explique aux développeurs dans ce guide : « Nous sentons que la plupart des utilisateurs se diviseront très vite en deux camps, ceux qui sont intéressés par la fonction ['geotagging'] et ceux qui ne le sont pas. » (sic) Twitter encourage donc les éditeurs d'applications à bien informer leurs utilisateurs au préalable, et pour plus de sécurité, la fonction sera désactivée par défaut. Les utilisateurs devront aller sur leur compte Twitter pour l'activer. Cela laisse toutefois en suspens une autre question délicate, celle de la conservation des données : chaque éditeur d'un client Twitter pourra en effet, si la fonction est activée, réaliser un historique complet des déplacements de l'utilisateur. Chacun devra adopter une politique spécifique en ce qui concerne cette épineuse question des données personnelles, estime Twitter. (...)
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