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(28/12/2009 14:18:20)

Les développeurs réclament à Microsoft un Azure moins cher, facturé à la minute

A quelques jours du lancement officiel d'Azure, l'offre de cloud de Microsoft ouvrant le 1er janvier, des voix de plus en plus nombreuses se font entendre pour réclamer à Microsoft une offre d'entrée de gamme, à bas prix, voire gratuite, permettant aux étudiants et développeurs individuels d'utiliser le service pour de petits projets. Mike Wickstrand, qui supervise l'établissement de la feuille de route d'Azure, a ouvert il y a un mois un site permettant de suggérer des idées de futures améliorations et de commenter et voter sur ces idées. La proposition remportant le plus de votes (1 239 voix au 28 décembre 2009) avait été formulée par Mike Wickstrand lui-même : « Faire en sorte que ce soit moins cher d'exécuter mon très petit service sur Windows Azure ». Juste derrière, vient, avec 656 votes, « prolonger l'offre gratuite pour les développeurs ». Microsoft avait bien indiqué que le mois de janvier compterait pour une période d'essai gratuite, afin d'inciter le plus grand nombre à tester son service. Toutefois, cela implique de réaliser des développements spécifiques, qui ne pourront tourner que sur Azure. Et malgré les promesses d'une facturation à l'usage, les tarifs ne sont pas très attractifs ; comme le souligne un développeur individuel, Microsoft ne compte pas le temps de consommation de CPU, mais bien le nombre d'heures où un service tourne, quelle que soit son activité. Prohibitif pour nombre de petits projets. Surtout qu'en face, chez Google, on propose une utilisation gratuite d'AppEngine jusqu'à un seuil relativement élevé de connexions. Une facturation d'Azure arrondie à l'heure supérieure Dans le même ordre d'idées, Joannes Vermorel, fondateur de Lokad, demande à être facturé à la minute, plutôt qu'à l'heure. Cette start-up française, récemment promue au sein de BizSpark One (qui rassemble les start-up les plus prometteuses du programme Microsoft BizSpark), recourt en effet à Azure pour effectuer des calculs statistiques complexes. Joannes Vermorel écrit : « Ce que j'aime le plus avec le cloud computing (et ce dont mon activité a le plus besoin) est la capacité de régler au plus fin la puissance informatique disponible pour répondre exactement à la demande. A cet égard, je serais encore plus intéressé si Azure me laissait ajuster le nombre d'instances de façon beaucoup plus précise, c'est-à-dire de façon à être facturé à la minute et non à l'heure. Au lieu de ça, lorsque j'ai un processus qui prend 1h15, je me retrouve à devoir payer pour deux heures. Je préférerais vraiment payer pour 1h15 dans la mesure où j'ai fait l'effort d'optimiser mon processus de façon à ce qu'il ne prenne que 1h15 et non 1h55. » Parmi les autres propositions, on peut aussi noter la demande - pourtant assez basique - de gestion des envois de courriels (489 votes), la création d'un environnement bêta pour tester la version 4 de .Net (298 votes), ou encore le support de Smooth Streaming (diffusion de vidéo s'adaptant automatiquement au débit, 147 votes). (...)

(22/12/2009 14:02:09)

Les spécifications de BPMN 2.0 prêtes pour une adoption mi-2010

L'OMG (Object management group) espère voir adopter mi-2010 les spécifications du langage de description de processus métier BPMN (Business process modeling notation) dans sa version 2.0. Celles-ci devraient comprendre des capacités de modélisation collaborative de processus. Approuvé en septembre dernier sous sa forme bêta, BPMN 2.0 inclut la notion de chorégraphie dont l'approche diffère de l'orchestration. Quand cette dernière consiste à découper un processus en une séquence d'étapes, incluant des conditions et des exceptions, la chorégraphie est davantage adaptée aux scénarios complexes incluant de nombreuses interactions, et basés sur des événements et des agents. Un format pour standardiser l'échange entre outils de BPMN BPMN 2.0 intègrera aussi un format de fichier commun pour assurer l'interopérabilité entre les différents outils de BPMN dans un environnement multi-fournisseur. La première version du langage fournissait une notation graphique pour spécifier et 'documenter' les processus métiers, en mettant l'accent sur l'orchestration. L'OMG a recensé quelque 60 mises en oeuvre de BPMN 1.x. Toutefois, cette version ne définissait pas de format pour standardiser l'échange de modèles entre différents outils. Richard Mark Soley, chairman et CEO de l'OMG, considère que BPMN est l'un des standards de modélisation les plus largement adopté pour l'analyse de processus métiers. On s'attend à voir arriver l'an prochain les premiers outils supportant BPMN 2.0. Parmi les fournisseurs ayant prévu de supporter cette version se trouvent notamment IBM, Oracle, Red Hat, SAP et Tibco. IBM, par exemple, prend en compte ces spécifications dans WebSphere Business Modeler 7.0. Quant à Microsoft, qui a rejoint l'OMG l'an dernier, il ne figurait pas encore sur le document de l'OMG listant les supporters de cette version 2.0. (...)

(21/12/2009 10:20:09)

Microsoft dédaigne Hadoop pour son datawarehouse

Un certain engouement se manifeste autour d'Hadoop, plateforme distribuée constituée de sous-projets Open Source (gérés par l'Apache Software Foundation) qui accélère le traitement de volumes très importants de données. Hadoop inclut un système de fichiers distribués et exploite Google MapReduce, framework de développement conçu pour des calculs parallèles et distribués, à opérer sur des bases dépassant le téraoctet de données. Parmi les chefs de file des SGBD, il apparaît que Microsoft et IBM l'abordent de façon assez différente. Tandis que des éditeurs de technologies décisionnelles comme Sybase et Teradata ont adopté sans ambages Hadoop et Google MapReduce, Microsoft, lui, résiste.

« Nous n'avons jamais inséré de code Hadoop dans un de nos produits, confirme le professeur David DeWitt, de l'Université de Madison (Wisconsin), également membre des équipes techniques de Microsoft. Son manque d'intérêt n'a rien de surprenant. Expert en base de données SQL parallèles, il a co-inventé trois d'entre elles. Au printemps, il a co-signé un article qui comparait les différentes approches de l'analyse de volumes importants de données. Il y avançait que les bases de données SQL dépassaient toujours MapReduce sur la plupart des tâches. Il n'a pas changé d'avis : « De nombreux fournisseurs de base de données déclarent qu'ils exploitent Hadoop parce que ce logiciel a du succès, [...] mais les bases SQL s'en sortent toujours très bien ».

David DeWitt dirige à l'Université de Madison un laboratoire qui travaille avec la R&D de Microsoft autour de la technologie de datawarehouse (connue précédemment sous le nom de Projet Madison) qui sera intégrée à la R2 de SQL Server 2008. Selon lui, cette version de SQL Server disposera, grâce à la technologie héritée de DATAllegro, de fonctions analytiques ressemblant à certaines fonctions de MapReduce/Hadoop. Mais David DeWitt reconnaît néanmoins que sur le traitement des requêtes nécessitant un temps d'exécution important, MapReduce est meilleur que SQL. Cette aptitude pourrait amener Microsoft à essayer d'introduire ces fonctionnalités dans la future version de SQL Server orientée datawarehouse.

IBM explore les cas d'utilisation de Hadoop


IBM, l'un des principaux supporters d'Apache, est évidemment très « branché » Hadoop. Anant Jhingran, directeur technique de la division Information Management d'IBM, le reconnaît volontiers. « Je ne prétends pas qu'il constitue la réponse à tout, mais je pense qu'à terme, chaque entreprise va vouloir y recourir, même si je ne suis pas sûr de la forme que cela prendra ». Les entreprises voudront-elles intégrer Hadoop à leur base de données SQL ou dans une appliance de datawarehouse séparée, ou encore sous la forme d'un service Web s'appuyant sur Hadoop comme le fait le service expérimental M2 d'IBM ?

Pour le déterminer, IBM teste des pilotes avec une dizaine d'entreprises clientes et explore cette voie dans sa R&D, explique Anant Jhingran, sans rien vouloir dire, toutefois, sur l'éventuelle présence de fonctionnalités Hadoop dans la prochaine version de DB2 ou d'Informix. Une chose est sûre, a tout de même précisé le directeur technique : Hadoop est mieux utilisé pour des applications émergentes de type Web Analytics, détection de la fraude, ou analyse des données non structurées et semi-structurées, plutôt que pour des applications sur lesquelles les bases relationnelles ont déjà largement fait leurs preuves. (...)

(17/12/2009 17:17:19)

Moonlight, implémentation de Silverlight pour Linux, en v2

Le projet Mono a mis en ligne hier la version 2 de Moonlight, son implémentation pour Linux et Unix de Silverlight, la technologie de client riche de Microsoft. Projet soutenu par Novell, devenu un grand partenaire de Microsoft, Mono vise à porter l'environnement .Net sur les machines Linux et Unix. N'importe quel Linux, et plus seulement celui de Novell, Suse : Microsoft s'engage désormais à ne pas poursuivre pour utilisation frauduleuse de sa propriété intellectuelle en cas de distribution et d'utilisation de Moonlight sur n'importe quel Linux. Un geste nécessaire pour couper l'herbe sous le pied d'Adobe, qui tente de son côté d'imposer Flash et AIR. Même si les équipes de Microsoft informent régulièrement celles de Novell, menées par Miguel de Icaza, des avancées de Silverlight, celles-ci ne suivent pas tout à fait le même rythme. Ainsi, alors que Microsoft a déjà sorti Silverlight 3 et donné quelques informations sur Silverlight 4, attendu dans quelques mois, Moonlight 2 est « une implémentation de Silverlight 2, avec quelques éléments de Silverlight 3 », explique Miguel de Icaza. En particulier, cette version 2 améliore les fonctions vidéo et audio, adoptant notamment le 'smooth streaming' (diffusion de la vidéo en débit variable selon la bande passante, en toute transparence pour l'utilisateur). Miguel de Icaza prévoit une version 3 de Moonlight pour le troisième trimestre 2010. Elle sera capable d'afficher de la 3D. (...)

(16/12/2009 16:50:20)

Annuels Adobe : 2009 en baisse, des espoirs pour 2010 avec la CS5, Flash/Flex et LiveCycle 2

Après le coup de froid de 2009, Adobe est sur les rails pour rebondir en 2010. Tel est le message que Shantanu Narayen, PDG de l'éditeur, a tenu à faire passer lors de l'annonce des résultats annuels, mardi soir. Le dernier trimestre a été particulièrement rude, l'éditeur affichant une perte de 32 M$, malgré une politique assez sévère de réduction de coûts. Côté chiffre d'affaires, la baisse au quatrième trimestre est de 17,3%, reflétant celle de l'année, de 17,7%. Après six années consécutives de croissance à deux chiffres, Adobe affiche une année morose, et retombe sous la barre des 3 Md$ de chiffre d'affaires. La faute à la récession explique-t-on chez Adobe, qui a frappé au moment de la sortie du produit phare pour les consommateurs, la suite d'outils pour créatifs CS4. Néanmoins, indique le CEO d'Adobe, le groupe est en ordre de bataille et devrait renouer avec la croissance en 2010 : « Nous avons connu une amélioration de la demande des clients pour nos produits au quatrième trimestre. Nous pensons que les investissements que nous avons réalisés l'année passée, ainsi que les nouveaux produits que nous sortirons durant l'année à venir, nous permettront de croître lorsque les conditions économiques s'amélioreront. » Omniture devrait représenter 10% du CA au premier trimestre 2010 A priori, Adobe devrait conserver la confiance des marchés financiers, ces derniers ayant anticipé un plus mauvais résultat pour le dernier trimestre. Pour le premier trimestre 2010, l'éditeur prévoit de remonter à un chiffre d'affaires compris entre 800 et 850 M$. Dont 78 à 83 M$ provenant de sa nouvelle filiale, Omniture, spécialiste de l'optimisation du trafic des sites Web. Au dernier trimestre, le revenu en provenance d'Omniture n'avait contribué au CA global qu'à hauteur de 26 M$. La fusion avec Omniture a par ailleurs fait subitement remonter le nombre de collaborateurs du groupe, qui avait ajusté ses effectifs pour resserrer ses coûts et réaligner ses effectifs sur ses nouveaux objectifs stratégiques. Adobe est ainsi passé de plus de 7 600 employés au troisième trimestre 2008 à moins de 7 200 au premier trimestre 2009, avant de remonter à un peu plus de 7 500 au troisième trimestre, et enfin de bondir à 8 660 au dernier trimestre, avec l'acquisition d'Omniture. En attendant que l'intégration des capacités d'Omniture pèse véritablement sur le chiffre d'affaires, la stratégie de Shantanu Narayen s'appuie sur deux grands piliers. L'offre pour créatifs, bien sûr, avec la CS5 qui devrait sortir courant 2010. Et si le parc informatique finit par se renouveler, les éditeurs de logiciels pourraient aussi en profiter, les clients effectuant alors leurs mises à jour. Le second pilier est celui de l'entreprise, où Adobe est plus à la peine. « Un outil comme Livecycle [gestion de processus documentaire, NDLR] se vend davantage comme un outil serveur de type WebSphere, chose dont Adobe n'a pas l'habitude », explique par exemple Mathieu Poujol, consultant chez PAC. En pleine réflexion sur ses méthodes de vente, l'éditeur s'attache à convaincre avec la face émergée de l'iceberg, les RIA (applications Internet riches). Le format Flash, qui focalise tous les efforts d'Adobe - à tel point qu'on peut se demander ce qu'Adobe ferait aujourd'hui s'il n'avait pas racheté Macromedia - sert en effet de tête de pont, voire de cheval de Troie, pour vendre le reste des solutions. L'association Flash/Flex emporte l'adhésion, LiveCycle reste dur à vendre La journée Adobe Business Exchange RIA 2009, organisée hier pour la deuxième année consécutive par Adobe France, a vu se succéder de nombreux partenaires et clients expliquant pourquoi et comment ils ont opté, tant pour des applications internes qu'externes, pour des solutions techniques s'appuyant sur le Player Flash (et Flex plus BlazeDS ou LiveCycleDS pour l'intégration avec les données d'entreprise). Simplicité du déploiement, ergonomie, fluidité des processus, performances correctes, globalement, les clients se montraient très satisfaits. Les technologies de RIA offrent en effet aux utilisateurs un moyen d'interagir avec les données beaucoup plus en phase avec ce qu'ils peuvent attendre aujourd'hui. En revanche, ces mêmes clients ne se montraient guère empressés de s'appuyer sur l'offre serveur de l'éditeur, dont la version 2 vient d'être annoncée (et fait justement le lien entre une architecture basée sur SOA/mash-up et une interface ergonomique). La proposition de services LiveCycle hébergés dans le cloud fera peut-être évoluer cet état d'esprit. (...)

(15/12/2009 11:06:48)

AppFabric, pierre angulaire de l'intégration logiciels et services pour Microsoft

« Microsoft a plus de clients pour son serveur d'intégration que ses deux principaux concurrents réunis. » Responsable de l'équipe de développement de Biztalk, Balasubramian Sriram a entrepris avec quelques collègues une grande tournée pour porter partout dans le monde la bonne parole de Microsoft en matière d'intégration d'applications. Passées les autocongratulations d'usage (plus de 10 000 clients, dont 9 des 10 plus grands opérateurs américains, 81% des entreprises du Global 100, 23 des 27 gouvernements de l'UE...), l'étape française de ce « Business integration roadshow », tenue au début du mois au siège de la filiale française, a permis de mieux cerner la stratégie de Microsoft, et surtout d'apprécier le témoignage de nombreux clients. Evoqué lors de la dernière PDC (conférence pour les développeurs professionnels) de Los Angeles, AppFabric a tenu la vedette de cette rencontre. Présenté comme un serveur d'applications (nom de code Dublin), il devient le socle d'exécution des applications .Net, aussi bien sur Windows Server que dans le cloud, sur Windows Azure (cf. schéma). Microsoft, qui avait longtemps laissé entendre qu'il n'avait pas besoin d'un serveur d'applications, Windows et la CLR (le runtime de .Net) remplissant le rôle, a fini par virer sa cuti. Une évolution logique, finalement : IBM avait eu en son temps la même réaction au sujet des ESB (Bus de services d'entreprise), avant de finalement sortir le sien. Dans le cas de Microsoft, explique Balasubramian Sriram, il s'agit de faire converger, ou à tout le moins de fédérer les différents outils d'intégration, de communication et de gestion de flux (Biztalk, Windows Communication Foundation et Windows Workflow Foundation). Pour Eric Ortiz, chef de produit Biztalk pour Microsoft France, cela va simplifier le travail des intégrateurs : « Le développement va devenir de la composition de services, il n'y aura plus besoin de développer son propre conteneur. » Au final, le but est de fournir une plateforme invitant les entreprises et les développeurs à adhérer sans effort aux principes des SOA (Architectures orientées services), dans une approche tactique, bottom-up (partant du bas). Une offre intimement liée aux serveurs et aux services SQL et Windows Comme souvent chez Microsoft, le bénéfice d'une offre est conditionné au fait que le reste de la gamme soit utilisé : Visual Studio 2010 pour développer, Windows Azure et SQL Azure pour héberger applications et données dans le cloud, Windows Server et SQL Server pour héberger applications et données sur son serveur et profiter des fonctions de MDM (Master data management, gestion des données de référence), etc. Balasubramian Sriram ne voit pas vraiment de différence avec ce que ses concurrents proposent en la matière : « Nous proposons aussi du MDM ou du CEP [Complex event processing, traitement des événements complexes, NDLR], simplement il faut considérer l'ensemble de notre offre. Les autres éditeurs vous vendront une suite. Nous faisons la même chose, mais en nous appuyant davantage sur les partenaires pour proposer des solutions de bout en bout. » Plusieurs des clients ayant accepté de témoigner ce jour-là ont validé l'intérêt de la démarche. Pour ces organisations de taille moyenne, faire reposer la solution d'intégration sur des produits Microsoft permet de réduire sensiblement le niveau de complexité et le temps d'appropriation des technologies par les équipes. Le tout étant bien sûr de pouvoir intégrer des applications et des technologies hétérogènes. Comme Oracle qui avait fait témoigner la SNCF sur l'utilisation de Fusion Middleware pour connecter mainframes et terminaux Windows, Microsoft a invité à s'exprimer l'Unesco, sur la façon dont l'agence connecte ses bureaux à l'étranger au progiciel SAP du siège, à Paris. Témoignages de l'Unesco, la Fnac, JM Bruneau... [[page]] Obligée de se conformer aux nouveaux standards de comptabilité publique avant la fin de l'année 2009, l'Unesco a choisi de centraliser certainement opérations à Paris, mais sans perturber les habitudes des bureaux locaux, étant donné l'importance de l'historique et du nombre d'utilisateurs (dont beaucoup ne font pas partie de l'organisation). Le projet a ainsi démarré avec le bureau de Brasilia, « le plus représentatif ». Son application Web pour passer des contrats avec des consultants externes et effectuer le suivi des paiements compte en effet quelque 3 000 utilisateurs. « Une réécriture n'était pas envisageable, étant donné le planning serré, et l'impossibilité de faire de la conduite de changement avec 3 000 personnes. Il fallait donc reconduire les processus existants de façon transparente pour les utilisateurs et sans impact sur les temps de réponse. » Avec l'aide de la SSII Sword, la DSI de l'Unesco s'est appuyée sur un Biztalk Adapter Pack pour exposer les données et processus SAP sous forme de services Web. Pour les bureaux disposant déjà d'un frontal Web, comme celui du Brésil, tout transite dorénavant vers Paris. Pour les bureaux n'ayant pas d'informatique propre, le siège propose portail, conçu avec Infopath et Sharepoint, qui utilise de la même façon les services Web exposés par Biztalk. Bien sûr, reconnaît-on à l'Unesco, l'offre d'intégration de SAP, Netweaver, a été étudiée. « Mais Biztalk était plus intéressant du point de vue coût, et offrait des possibilités d'intégration de systèmes plus larges. » Biztalk remplace eGate de Sun SeeBeyond à La Fnac Le témoignage de la Fnac a aussi mis l'accent sur le côté centralisé mais ouvert de Biztalk. Les échanges entre magasins et site Web étaient assurés jusqu'à présent par eGate, l'offre de SeeBeyond reprise par Sun, aujourd'hui plus supportée. L'enseigne a mis en oeuvre un grand nombre de connecteurs, dont la plupart étaient « inclus en standard », vers de l'Oracle, du CICS, etc. Le fait d'éliminer les déploiements sur les systèmes partenaires au profit d'une solution centralisée apporte plusieurs avantages : une architecture plus découplée offrant plus de flexibilité pour faire évoluer les applications, la possibilité d'instaurer des règles centrales de routage des messages, et enfin la capacité de déployer la solution sur une ferme de serveurs virtualisés afin d'assurer évolutivité et montée en charge. Velocity, .Net 4.0 et AppFabric en avant-première chez JM Bruneau Chez JM Bruneau (mobilier et fournitures de bureau en VPC), Biztalk est même au coeur de la refonte du système d'information, suivant les préceptes des SOA. L'entreprise a fait partie du programme d'adoption en amont de Dublin (et de la version 4.0 de .Net, par la même occasion). Elle en a profité pour exposer ses différents systèmes (catalogue, gestion de la relation client, marketing, service après-vente, etc.) sous forme de services, connectés à un bus unique par Communication Foundation. Tous les échanges passent donc par là, et sont orchestrés avec Biztalk et Workflow Foundation. Ayant fait le choix du tout Microsofot, JM Bruneau a même poussé le vice jusqu'à mettre en oeuvre Velocity, la technologie de cache distribué en mémoire de Microsoft, concurrente d'Oracle Coherence ou de memcached. Plusieurs versions sont déjà sorties, mais jusqu'à présent uniquement en CTP (Community technology preview, réservée aux partenaires pour leurs expérimentations). « On le teste depuis plus d'un an, et ça marche très bien », a confié Philippe Lacroix, de la SSII Expertime, qui est intervenue sur le projet. La « vague AppFabric », comme l'appelle Balasubramian Sriram, déferlera en 2010. Peu ou prou en même temps que Visual Studio 2010, .Net 4.0, et les versions R2 de Biztalk Server 2009, SQL Server 2008 et Windows Server 2008. (...)

(14/12/2009 13:40:11)

Les promesses d'Oracle sur MySQL conviennent à Bruxelles

L'éditeur californien a formulé dix engagements à l'adresse des clients, développeurs et utilisateurs de MySQL, censés garantir le maintien de la concurrence sur le marché des bases de données s'il rachète Sun. Il promet, notamment, de continuer à publier et améliorer les interfaces de programmation (API) pour intégrer un moteur de stockage à MySQL, ou encore de ne pas demander de publier sous licence GPL les mises en oeuvre des moteurs de stockage s'appuyant sur ces API. Oracle précise qu'il s'engage ainsi pendant cinq ans à partir du rachat effectif de Sun.

Ces garanties semblent répondre aux inquiétudes de Bruxelles. Neelie Kroes, la nouvelle commissaire européenne aux TIC, s'est déclarée aujourd'hui plutôt optimiste sur l'issue de l'enquête antitrust en cours. De façon plutôt inhabituelle dans ce genre de dossier, la Commission européenne a diffusé un communiqué ce lundi 14 décembre indiquant que les nouvelles promesses d'Oracle constituaient un élément important à prendre en considération.

Purement cosmétiques et totalement inefficaces, selon un proche de Monty Widenius

A la fin de la semaine dernière, la Commission européenne a tenu une audience de deux jours au cours de laquelle des clients de l'éditeur californien sont notamment venus plaider sa cause. A la suite de quoi, des membres de la Commission ont poursuivi la discussion avec Oracle pendant le week-end pour établir de quelle façon il était possible d'autoriser l'opération de rachat sans mettre en danger la base Open Source MySQL.

Les engagements livrés par Oracle à l'issue du week-end sont toutefois loin de satisfaire tout le monde. Ainsi Florian Mueller, ancien collaborateur de MySQL et proche de Michael 'Monty' Widenius, père de MySQL, les juge « purement cosmétiques et totalement inefficaces ». Pour lui, ils ne préservent pas le futur de MySQL et n'ont aucun effet sur l'arrêt quasi-instantané de l'innovation autour de MySQL parce qu'aucun utilisateur professionnel, ni éditeur de moteur de stockage, ni fournisseur de technologie dérivée de MySQL ne se sentira rassuré pour le futur, ni incité à investir. Florian Mueller considère en outre que les cinq années d'engagement d'Oracle sont insuffisantes. « Ce n'est pas assez long [...] pour engager des investissements à long terme », estime-t-il.

(...)

(04/12/2009 15:34:01)

Constellation, le projet de BI collaborative de SAP

Sous le nom de Constellation, SAP prépare une application collaborative d'aide à la décision, qui se présenterait comme une « salle d'opérations » virtuelle ('war room'), cellule de veille où l'on partage des informations pour engager des actions dans la foulée. Cette application associera un outil accessible dans le cloud, depuis un navigateur Internet, et des composants installés en interne dans l'entreprise. C'est ce qu'a récemment expliqué David Meyer, vice président responsable des technologies émergentes pour SAP BusinessObjects, lors d'une présentation sur le Web à certains membres très impliqués de la communauté SAP. L'outil qui doit fonctionner dans le cloud est actuellement en test bêta privé sous le nom de code 12Sprints. On peut s'enregistrer sur le site qui lui est consacré pour le découvrir.

En mai dernier, à l'occasion de la conférence utilisateurs Sapphire d'Orlando, le PDG de SAP, Léo Apotheker, avait lui-même évoqué, le développement de Constellation, en décrivant une application combinant des fonctions de business intelligence et des outils de type Web 2.0. On en sait maintenant un peu plus. David Meyer a montré comment des utilisateurs pouvaient collaborer en temps réel autour d'un problème donné en s'appuyant sur différents outils d'aide à la décision et de gestion de projets. « Il ne s'agit pas seulement d'un espace de discussion, explique-t-on sur le site 12Sprints.com. On rassemble les personnes concernées par un dossier, on leur présente les données correspondantes et l'on choisit les actions à mener avec l'aide d'outils interactifs intégrés. »

Lors de sa présentation, David Meyer a par exemple déroulé un scénario utilisant la méthodologie Swot (strengths, weaknesses, opportunities, threats) consistant à définir une stratégie en analysant conjointement les forces, faiblesses, opportunités et menaces associées à une situation.

Streamworks de SAP

Idéalement, de 5 à 30 personnes peuvent intervenir dans l'un de ces groupes de travail. Mais l'éditeur allemand a prévu de fournir les moyens de publier des activités vers des wikis, ou vers d'autres plateformes comme SharePoint afin de toucher une audience plus large, a précisé David Meyer. Quant aux composants de Constellation situés hors du cloud, qui en sont à un stade de développement moins avancé, ils permettront aux utilisateurs de puiser de façon sécurisée et à partir d'un seul point, dans les différents entrepôts de données et contenus non structurés de l'entreprise.

Une ouverture prévue vers Google Wave
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Un cadre ouvert mais contrôlé

Parmi les applications possibles, David Meyer a cité notamment les processus de décisions d'achat qui se règlent aujourd'hui par téléphone, avec une déperdition d'informations et de connaissance. Sur le plan de la sécurité, Constellation offre un cadre ouvert mais contrôlé. Les utilisateurs pourront travailler comme ils l'entendent, mais un contrôle sera opéré sur la façon dont les choses se passent pour corriger certains points, un risque de fuite de données par exemple. « On pourra empêcher certaines actions », a précisé David Meyer. La tarification de Constellation est toujours à l'étude. Néanmoins, on sait déjà que l'offre devrait comporter trois volets. Il y aura une option gratuite, qui donnera accès à un nombre limité d'activités, et deux versions payantes. Des portions de code seront fournies pour connecter les logiciels BI de BusinessObjects à Constellation. En complément, les utilisateurs de SAP ERP depuis la version 4.6c pourront afficher des contenus vers Constellation dans le cadre de réunions virtuelles.

Une boutique d'applications et une intégration avec Google Wave


David Meyer a également indiqué que SAP prévoyait de créer pour cette plateforme une boutique d'applications sur laquelle les développeurs pourront mettre en vente les méthodes ou les intégrations spécifiques qu'ils auront mises au point. Constellation peut s'adapter à de nombreuses technologies. « Vous pouvez développer dans n'importe quel langage, a affirmé David Meyer. Un peu comme pour un Facebook. » SAP planche aussi sur l'intégration de Constellation à des plateformes de collaboration comme Google Wave. « Il est évident que nous avons besoin de travailler ensemble, a confirmé David Meyer. Il sera possible de partager des contenus entre nos plateformes. » En octobre dernier, SAP Research avait déjà montré une application exploitant Google Wave, baptisée Gravity. Créée avec l'équipe de développement de SAP Netweaver, celle-ci permet de développer des modèles de processus dans le cadre d'une fusion entre deux entreprises. Dès janvier prochain, SAP en dira davantage sur Constellation. L'outil destiné au cloud sera disponible au cours du premier semestre. La partie hors cloud devrait entrer en version bêta en avril et être livrée courant 2010. (...)

(04/12/2009 11:08:35)

Pour étoffer App World, Rim soigne ses développeurs

Pour étoffer App World, Rim soigne ses développeurs App Store, Android Market, Windows Market, Ovi et depuis peu App World, toutes les plateformes mobiles proposent avec plus ou moins de succès un service de téléchargement d'applications gratuites ou payantes. Si la base installée est une des conditions du décollage, le nombre de développeurs travaillant sur une plateforme est également à prendre en compte. Pour attirer les talents sur son environnement Blackberry OS, Rim a mis en place un programme ambitieux avec des services spéciaux portant sur la publicité, le paiement, la distribution de contenus et la géolocalisation. Mike Kirkup, responsable des relations avec les développeurs, était de passage à Paris pour nous détailler les ressources mobilisées pour fédérer et animer cette communauté. « D'octobre 2008 à octobre 2009, 1,6 million de SDK ont été téléchargés sur nos serveurs. Notre communauté a ensuite grossi très vite. Nous avons réussi à recruter 200 000 développeurs » précise d'emblée Mike Kirkup. « Nous avons mis en place un réseau social pour stimuler les échanges entre nos ressources internes et les développeurs externes afin de régler plus rapidement certains bugs ou développer de nouvelles fonctions ». Trois programmes ont été lancés pour soutenir le travail des développeurs. Une académie gratuite pour fournir un support et un accès à la base de connaissance de Rim. Le BlackBerry Application Development Training et le Blackberry Certification Program avec le concours de Prometrics pour améliorer les compétences des développeurs sur la plateforme maison. Mais pour attirer les talents, il est également nécessaire de proposer des ressources et des solutions de vente en ligne. « App World est une opportunité mais les ventes peuvent également se faire ailleurs » explique Mike Kirkup. Crackberry.com par exemple propose déjà un certain nombre d'applications et d'accessoires pour les terminaux de Rim. [[page]] Second axe mis en oeuvre par la société, les outils de développement. Une mise à jour du JDE est par exemple disponible depuis peu tandis qu'un accord a été conclu avec Adobe pour intégrer des outils de développement Flash. De nouveaux services sont également proposés avec notamment une API pour développer plus facilement et unifier les interfaces d'applications. Les demandes des publicitaires n'ont pas été oubliées avec la disponibilité d'Advertising Service API. « Un outil unique selon notre point de vue pour étoffer et mieux intégrer les formats publicitaires auprès de notre communauté de développeurs. Nous offrons par exemple une meilleure intégration à la plateforme AdMob », signale Mike Kirkup. Différents modules sont proposés aux développeurs pour travailler la pub sur mobile. Un clic sur le bandeau publicitaire d'un film peut par exemple lancer la lecture en streaming d'une bande-annonce puis automatiquement proposer les horaires de ciné dans les salles avoisinantes. Un autre clic sur une pub Bank of America et on arrive sur l'application BOF à télécharger dans App World. Ces différents services sont bien sûr proposés aux opérateurs et aux partenaires de Rim qui désirent déployer des publicités contextuelles mieux ciblées. « Il n'y a pas encore de développement avec les Français mais des choses vont arriver en 2010 » précise Mike Kirkup. Une plateforme de micro paiement pour développer les services Rim fonde également de grands espoirs sur Paiement Service API pour faciliter le micro paiement sur Blackberry pour débloquer par exemple les niveaux d'un jeu vidéo ou accéder à un flux d'informations premium comme celui de Bloomberg Mobile. La facture serait ensuite débitée sur un compte Blackberry alimenté par PayPal ou un virement bancaire ou CB. Pour satisfaire tous les nouveaux services mobiles, Rim propose une API de géolocalisation et une autre de push. Extension de solutions déjà existantes, QuickFix améliore la vitesse de localisation d'un mobile, notamment dans un bâtiment. « Si le push existe bien sûr depuis longtemps chez Rim, nous avons amélioré le concept en proposant un service plus sophistiqué avec par exemple la réception des derniers messages seulement quand un mobile est resté déconnecté très longtemps » explique Mike Kirkup. Il est également possible d'affiner son push pour ne recevoir que les messages prioritaires, Toujours pour améliorer le service de messagerie, Rim annonce l'arrivée sur ses mobiles du célèbre plug-in Xobni qui fonctionne aujourd'hui avec Outlook, Yahoo et Gmail. Le prochain App Planet, un évènement réservé aux développeurs, se tiendra lors du Mobile World Congress 2010 à Barcelone (du 15 au 18 février). (...)

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