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(20/11/2009 11:21:35)

PDC 2009 : le SDK pour Microsoft Surface gratuit pour tous

Technologie tactile prometteuse cherche développeurs : Microsoft propose désormais le kit de développement (SDK) de Surface gratuitement à tous, et non plus aux seuls abonnés à son réseau MSDN. Surface se présente sous la forme d'un grand bloc rectangulaire (nécessaire pour y intégrer les capteurs vidéo) surmonté d'une dalle tactile capable de réagir à plusieurs touchers (multipoint) mais aussi à la proximité du doigt et de la main, ainsi qu'à l'orientation de cette dernière. Surface sait aussi reconnaître des objets posés sur la dalle, dès lors que ceux-ci sont pourvus d'une étiquette spécifique. Par leur encombrement et leur prix (à partir de 11 000 euros), les tables Surface n'ont pour l'instant touché qu'un public limité, des entreprises (hôtellerie, banque, transports, télécoms...) souhaitant offrir des bornes d'information interactives plus ergonomiques que les systèmes actuels. Lors de sa conférence programmeurs (PDC, Professional developer conference), qui se tient actuellement à Los Angeles, Microsoft a admis que, un an et demi après son lancement, Surface n'a séduit que 250 sociétés. Le SDK aurait été téléchargé 5 000 fois en 18 mois Le SDK aurait quant à lui été téléchargé 5 000 fois. A titre de comparaison, celui de l'iPhone avait téléchargé quelque 100 000 fois en quelques jours après sa sortie. Si le rapprochement est cruel, les deux appareils n'ayant ni le même prix ni la même finalité, il montre tout de même que Microsoft a besoin de susciter davantage d'intérêt pour sa technologie. Brad Carpenter, directeur général de l'équipe Microsoft Surface, estime être sur la bonne voie. « Susciter de l'intérêt prend du temps. Il y a de plus en plus d'applications chaque jour, donc nous pensons que nous faisons des progrès. » De fait, lors de notre visite du Technology Center, espace du siège de Microsoft France ouvert aux clients et partenaires, plusieurs projets étaient en cours de développement. Brad Carpenter souligne même une accélération : les entreprises intéressées par Surface n'étaient que 180 il y a six mois, et 60 il y a un an. De même, les téléchargements du SDK ne se montaient qu'à 1 500 il y a six mois, et à 300 il y a un an. Pour illustrer ses dires et les possibilités de l'outil, Microsoft a dévoilé le gagnant de son concours de développement : UID, une agence allemande de... création d'interfaces graphiques (voir en encadré ci-dessous). Un simulateur pour PC acceptant plusieurs souris pour émuler le multipoint Développer avec le SDK n'implique pas de posséder une table Surface, un simulateur pour PC est livré. Il donne la possibilité d'utiliser simultanément plusieurs souris, pour simuler le multipoint. Tester une application sera bien sûr plus simple sur un ordinateur pourvu d'un écran tactile multipoint et tournant sur Windows 7 (qui prend en charge nativement ces technologies). Toutefois, le SDK lui-même n'est pour l'instant disponible que pour Vista. Microsoft n'a pas donné de date de sortie pour le SDK pour Seven, mais a en revanche indiqué que la prochaine version de WPF (Windows presentation foundation), la couche graphique de Vista et de Windows 7, sera mise à niveau avec les capacités de Surface, ce qui devrait encore faciliter le développement d'applications pour la table tactile de Microsoft. WPF 4 est attendu dans le courant de l'année prochaine. Quant aux prochaines améliorations de la table elle-même, Brad Carpenter espère pouvoir réduire son encombrement et son prix. « Notre but est de produire une version grand public de Surface d'ici deux à quatre ans. » (...)

(19/11/2009 15:54:19)

Gartner : « BPM, BAM et CEP sont les prochaines étapes logiques des SOA »

La récession économique n'a pas forcément sonné le glas des architectures orientées services (SOA). Au contraire, les SOA peuvent aider à faire plus avec moins, à mettre le système d'information (SI) d'une entreprise en état de changer très rapidement, en fonction des évolutions du métier, du contexte économique et des contraintes réglementaires. Invité par Software AG à animer une grande partie de son « Grenelle de la SOA et du BPM », Massimo Pezzini, vice-président de Gartner spécialiste de la question, s'est ainsi évertué à démontrer comment les SOA peuvent être un moyen pour les DSI de mieux servir leur entreprises, même dans des conditions économiques difficiles. Certes, Massimo Pezzini ne nie pas le coût des projets SOA, qui nécessitent une importante étape de réflexion en amont. « Le problème avec les SOA, a-t-il dit, c'est le A, l'architecture. Un domaine où vous commencez par payer, puis où vous croisez les doigts en espérant des bénéfices à moyen ou long terme. » Privilégier une approche incrémentale et fédératrice Autre élément prohibitif, le coût de la mise en place d'une telle architecture. Au moins tel qu'on peut le supposer de prime abord. De fait, a-t-il reconnu volontiers, quand on regarde les présentations des éditeurs ou des analystes de ce à quoi doit ressembler une infrastructure SOA, on est vite pris de vertige devant la multitude de produits à acheter et à intégrer. Massimo Pezzini a donc livré quelques conseils de bon sens pour continuer ou débuter des projets SOA dans les meilleures conditions possibles, car de toute façon, « beaucoup d'entre vous seront forcés d'y passer ». Cela peut tout à fait se produire d'une façon plus pragmatique et plus incrémentale, a expliqué l'analyste, qui a rappelé que plus personne ne cherche à déployer les SOA à l'échelle du SI entier. Parce que certains pans n'en ont pas besoin, et parce qu'il est bien plus simple - et donc plus économique - de procéder domaine après domaine, et de recourir ensuite à une fédération des systèmes. Avec ce schéma en tête, il devient possible de réaliser des projets capables de produire des bénéfices à plus court terme, selon Massimo Pezzini. Et si le coût des licences reste un obstacle, surtout au moment de réaliser des prototypes, « n'hésitez pas à regarder du côté de l'Open Source ou des solutions de type cloud », les premières étant gratuites, les secondes permettant de payer à l'usage, sans grever d'entrée de jeu son budget. Pour l'analyste, c'est idéal pour mettre en oeuvre quelques projets et démontrer leur potentiel afin de justifier les investissements demandés. Présenter des éléments tangibles aux responsables métier[[page]] Présenter des éléments tangibles aux responsables métier Une telle approche nécessite bien sûr de faire attention à respecter les standards, et à choisir des éditeurs dont les produits autorisent une construction modulaire, incrémentale, du système. L'autre pré-requis est bien évidemment de savoir quel problème métier on cherche à résoudre. Cela paraît tomber sous le sens mais, pour que l'analyste du Gartner le répète à chacune de ses apparitions, cela ne doit finalement pas être si évident que cela (Forrester ne manque pas, également, de rappeler cette évidence). Si les DSI voient bien l'avantage qu'ils pourront retirer des SOA, il faut en effet que ceux qui financent, les métiers, puissent disposer d'éléments tangibles. En l'occurrence, Massimo Pezzini positionne la SOA comme un grand facilitateur pour des projets de type BPM (Business process management, gestion des processus métier), BAM (Business activity monitoring, supervision de l'activité métier), ou CEP (Complex event processing, Traitement automatisé des événements complexes). Installer des indicateurs : un petit investissement pour une grande utilité « Prenez le CEP pour un opérateur mobile. Le fait que je me serve de mon téléphone ici à Paris pour composer un numéro, c'est un événement qui, pris isolément, n'a pas de signification particulière. Mais si dans la même heure, ma ligne est utilisée depuis San Francisco, alors la corrélation entre les deux événements montrera que ma ligne a été clonée. L'opérateur pourra alors déclencher un processus : m'appeler pour confirmation bloquer la ligne, etc. » Tous ces événements existent déjà. Il suffit d'implémenter quelques sondes pour être capable de produire des indicateurs techniques, mais aussi des indicateurs métier (BAM). « L'investissement n'est pas énorme, mais le bénéfice est extrêmement utile : il donne une visibilité concrète de la SOA aux collègues du métier. » Quelle que soit la piste suivie, Massimo Pezzini enjoint les DSI de ne pas faire l'impasse sur les technologies de gouvernance. Elles n'ont certes pas d'utilité immédiate pour construire une infrastructure SOA, mais sans elles, les projets sont voués à l'échec : « Ils seront peut-être réussis d'un point de vue technique, mais vous ne pourrez prouver leur utilité métier. C'est une condition sine qua non. » Encourager les développeurs « par la carotte et/ou par le bâton » Pour l'analyste du Gartner, la gouvernance est essentielle pour encadrer la définition des processus, fixer des standards, gérer le cycle de vie des services et encourager, « par la carotte et/ou par le bâton », le respect de toutes ces règles par les développeurs. Masimo Pezzini sait que convaincre sur ce sujet est très ardu. D'une part parce que les développeurs, dit-il, sont persuadés d'écrire le meilleur code du monde, et qu'il leur est difficile de réutiliser des services écrits par d'autres. D'autre part, parce que d'une manière générale, « il n'est pas dans la culture européenne de mesurer les choses. Mais ce n'est qu'en instaurant des métriques, sur le taux de réutilisation, la qualité de service ou encore la réduction des coûts que vous pourrez voir si vous atteignez les objectifs fixés au départ ». Au final, les clients de Gartner semblent suivre ces conseils, à en croire Massimo Pezzini. « Parmi ceux qui sont déjà engagés depuis quelques années dans les SOA, certains freinent un peu au profit de projets présentant des ROI [retours sur investissement] à plus court terme, mais d'autres accélèrent pour récolter au plus tôt les bénéfices de leurs efforts. Quant aux 'novices', ils se lancent dans des projets SOA offrant un retour rapide, comme des portails de type self-service, de l'intégration de processus ou d'applications, ou encore des échanges B2B [interentreprises]. » (...)

(18/11/2009 10:15:13)

Focus sur le Lean, les méthodes agiles et l'Offshore aux Valtech Days

Les Valtech Days organisés par la société de services Valtech se sont déroulés le mardi 17 novembre à La Défense. La journée a fait la part belle aux retours d'expérience sur les méthodes agiles, le Lean Organisation, le Lean Developpement et leur compatibilité avec l'Offshore. Le premier témoignage a été réalisé par Stuart Alldis, responsable e-Commerce de Rail Europe, une filiale de la SNCF située à Londres et qui commercialise des billets TGV ou de l'Eurostar. Son activité repose sur les boutiques, un call center et des sites Web. Stuart Alldis a confié le développement de trois applications Web B2B et B2C à Valtech, dont une partie des développeurs se trouvent en Inde, à Bengalore. Il a opté pour la méthodologie Agile, Scrum, qui repose sur un processus itératif. Comment arriver à créer la proximité entre les équipes de développement et les responsables métiers qu'impose la méthodologie Agile alors que des milliers de kilomètres séparent Rail Europe de Bengalore ? C'est Stuart Alldis qui joue les rôles de passerelle entre les deux mondes : les métiers situés en Grande Bretagne, et les équipes indiennes qui réunissent une vingtaine de développeurs. Il aura donné de sa personne puisqu'il aura réalisé 24 déplacements à Bengalore, en passant à chaque fois 1 semaine en Inde par mois. De substantielles économies grâce à l'offshore Grâce à l'Offshore, Stuart Alldis estime avoir réalisé de substantielles économies. « Pour un coût de 600 € pour un développeur en Grande Bretagne, l'économie est de 70% en Inde. Et ils ne travaillent pas de 9 heures à 5 heures, mais de 9 heures à 9 heures, si nécessaire » déclare-t-il. Et ce ne sont pas les quelques milliers d'euros pour ses propres déplacements qui auront grevé le budget : « Je dépense 1,5 million d'euros en tout par an en développement »précise-t-il. L'usage des méthodes Agiles a également permis de modifier fréquemment les spécifications, au fur et à mesure que venaient des idées d'amélioration des sites Web. Stuart Alldis opte désormais pour des réalisations au forfait plutôt qu'en régie. « Nous nous connaissons bien maintenant avec les équipes de développement, et estimer un forfait devient faisable, je ne conseillerai pas cette approche au début de la relation » indique-t-il. Quelques conseils pour réussir son projet Il donne également quelques conseils afin de réussir la méthodologie Scrum malgré les milliers de kilomètres entre lui et les équipes indiennes : « Faire en sorte que cette équipe lointaine soit une extension de votre propre équipe de développement [Il ne dispose que de deux développeurs en Grande Bretagne], il faut connaître tous ces développeurs, car ce sont eux qui créent votre site Web et donc votre richesse, allez les voir dans leurs bureaux, et ne vous enfermez pas dans une salle réunion avec les responsables des équipes uniquement". "Il faut créer l'impression qu'ils font partie de votre propre société. Nous leur avons par exemple donné des posters de TGV qu'ils ont placé dans leurs salles de développement. Ce qui renforce la proximité avec notre activité. Utilisez aussi des outils de messagerie instantanée, nous utilisons Skype, et la visio conférence. Les appels téléphoniques durent entre 5'' et 1 heure. Et soyez toujours disponible malgré le décalage horaire. J'ai confié mon email et mon numéro de téléphone mobile à chaque développeur », poursuit Stuart Alldis. Focus sur la méthodologie Lean Deux autres présentations durant la matinée ont eu comme axe la méthodologie Lean. Le Lean a pour objectif de supprimer tous les gaspillages et toutes les actions inutiles effectuées soit dans les processus de l'entreprise, soit dans les développements logiciels, et qui ne créent pas de valeur pour le client. On passe alors au crible les processus et l'on traque les améliorations possibles. « Par exemple, une discontinuité de processus dans la saisie d'un client puis de sa commande à cause d'un Batch informatique durant la nuit peut coûter une perte de productivité importante pour les équipes commerciales, alors qu'il suffit de déployer les outils ad hoc pour supprimer cette perte de temps » illustre-t-on chez Valtech. Toutes les non créations de valeur pour le client ne peuvent pas forcément être supprimées. « Par exemple la conformité réglementaire, ou les processus internes à l'entreprise comme la gestion de la comptabilité n'apportent rien au client mais ils sont indispensables. » Un exemple chez Thalès Autre cas, Thalès a montré comment il employait le Lean Organisation, le Lean Developpment et la méthodologie XP (eXtreme Programming) afin de réduire les erreurs sur ses logiciels destinés aux Airbus et pour mieux coordonner ses équipes souvent éclatées entre plusieurs sites à l'international. « Le Lean, les méthodes agiles sont compatibles avec l'Offshore, mais il faut choisir ses partenaires » a précisé Eric Gauthier, en charge de la branche production chez Thalès soit 12 000 personnes. Il a ajouté : « Le Lean permet aux équipes de se responsabiliser. Il vient en complément de CMMI qui permet de structurer l'ensemble des processus. Contrairement à ce que l'on croit CMMI n'est pas synonyme de cycle en V. CMMI et méthodes agiles sont compatibles » a-t-il précisé. Depuis 2008, Thalès a réalisé 100 projets Lean, dont 56 en 2009. Thalès s'est intéressé au Lean dès 2006 pour ses apports dans le développement. « Il faut éviter notamment le défaut de la surspécification, avec le Lean on développe ce qui a de la valeur pour le client. Cela oblige à regarder le développement comme si l'on était le client. » (...)

(13/11/2009 16:24:19)

Informatica unifie l'accès à ses acquisitions dans la v9 de sa plateforme

Dans sa version 9, tout juste annoncée, la plateforme d'intégration de données d'Informatica rassemble maintenant six catégories d'outils, issus tant des investissements en R&D de l'éditeur (16 à 18% de son chiffre d'affaires) que des rachats technologiques qu'il a effectués au cours des derniers mois. « L'activité d'intégration de données d'Informatica a évolué bien au-delà du décisionnel depuis plusieurs années, vers les projets de consolidation, de migration et de synchronisation avec des données situées au-delà du firewall, avec des exigences de haute disponibilité, d'alimentation en temps réel des datawarehouses et la nécessité de prendre en compte les données semi structurées et non structurées dans les échanges B-to-B, rappelle Didier Guyomarc'h, directeur général d'Informatica France et vice-président des ventes pour l'Europe du Sud. En avril 2008, l'éditeur a acquis Identity Systems et sa technologie de réconciliation des données d'identité pour compléter son offre portant sur la qualité des informations. Ce type de projets représente aujourd'hui 30% du chiffre d'affaires de la société, selon Didier Guyomarc'h. En 2009, Informatica s'est offert l'offre de gestion du cycle de vie des données applicatives d'Applimation, ainsi que les solutions de traitement des événements complexes (CEP) d'Agent Logic. Ces trois catégories d'outils complètent ses fonctions d'intégration de données, d'échange de flux interentreprises et de synchronisation avec les applications hébergées comme Salesforce. Informatica dispose aussi d'une offre accessible sur le cloud EC2 d'Amazon. Des fonctions d'entrepôt virtuel « Avec la version 9, nous proposons une plateforme d'intégration d'entreprise, avec une interface unifiée, un environnement de développement unifié, et des moteurs de règles et d'orchestration des flux », expose Didier Guyomarc'h. Le dirigeant explique que 20% des clients d'Informatica ont évolué d'une intégration en mode projet à une plateforme d'entreprise. « Les entreprises sont de plus en plus soumises à des obligations réglementaires, de type Bâle 2 ou Reach, et à des contraintes métiers qui leur imposent une cohérence des données. » Pour une meilleure communication entre utilisateurs métiers et équipes IT, la v9 comporte des outils basés sur une interface Web permettant aux premiers de spécifier leurs besoins. Les outils de gestion de la qualité des données sont par ailleurs déclinés pour différents rôles d'utilisateurs dans l'entreprise. La plateforme comporte de nouveaux services Web, notamment pour renforcer les possibilités de synchronisation entre données du SI et données hébergées au-delà du firewall. « Dans la v9, nous offrons aussi des fonctions d'entrepôt virtuel, complète Didier Guyomarc'h. Elles permettent de constituer ponctuellement un datamart en s'appuyant sur plusieurs datamarts existants pour confronter des données à la volée et effectuer des simulations métiers. » Informatica dispose d'une base installée d'environ 190 clients en France (3 900 dans le monde) parmi lesquels figurent nombre de grandes entreprises telles que Printemps, Nestlé, BNP Assurances, Groupama ou Faurecia, mais aussi, depuis 18 mois à deux ans, des entreprises de plus petite taille, aux équipes informatiques réduites, tels que Resavacs, Vente-privee.com ou Gérard Darel. (...)

(12/11/2009 15:04:51)

Forum PHP : Vers une interopérabilité des frameworks

Pour sa 9e édition, le Forum PHP a investi le centre de conférences de la Cité des sciences et de l'industrie. Enfin, quelques salles, plus précisément, mais pour une audience en hausse, avec 350 inscrits, précise Cyril Pierre de Geyer, co-fondateur de l'Afup (Association française des utilisateurs de PHP), qui organise l'événement - en partenariat cette année avec LeMug.fr, association française des utilisateurs de MySQL. Sur deux jours, les 12 et 13 novembre, sont passés en revue les principaux sujets du moment, notamment la version 5.3 du langage Open Source (sortie en juin dernier), qui introduit des changements relativement importants. Fabien Potencier, qui doit intervenir vendredi matin sur le sujet, explique que cette dernière a fait polémique parmi les éditeurs de frameworks. Dans la mesure où le passage à la version 5.3 casse la compatibilité, explique-t-il, « tout le monde prend prétexte des avancées de la 5.3 pour se livrer à un nettoyage en profondeur des frameworks ». Les éditeurs de frameworks ont commencé à travailler ensemble Cofondateur de Sensio, éditeur du framework Symfony, Fabien Potencier pensait à l'origine rester fidèle à PHP 5.2. « Nous avons essentiellement une clientèle de grandes entreprises, et certaines ont fait des choix qui les bloquent pour plusieurs années. Or, si nous avons créé un framework à l'origine, c'était pour répondre aux besoins de nos clients. » Finalement, le président de Sensio a changé son fusil d'épaule : la version 2.0 de Symfony, attendue courant 2010, sera basée sur PHP 5.3. Les nouveaux projets pourront donc bénéficier des apports de cette évolution, qui vise à rendre PHP viable pour des applications transactionnelles complexes. « Mais les clients des versions 1.3 et 1.4 de Symfony auront trois ans de support communautaire, ou cinq ans s'ils optent pour un support payant. » Autre bénéfice, les éditeurs de frameworks (Cake, Symfony, Zend...) ont commencé à travailler ensemble, et devraient aboutir, lors de la sortie des versions 2 de tous ces cadres applicatifs, à la formation d'un groupe d'interopérabilité facilitant la combinaison de modules de ces différents frameworks. (...)

(09/11/2009 17:01:40)

Microsoft s'achète un pont entre le monde Java et Visual Studio TFS

L'outil de gestion du cycle de vie des applications (ALM, Application lifecycle management) de Microsoft vient d'un coup de prendre de l'ampleur. Visual Studio TFS (Team Foundation Server) pourra en effet, dès sa version 2010, attendue en mars prochain, gérer des objets créés par des développeurs Java dans Eclipse ou d'autres ateliers sur des environnements Unix, Linux, MacOS... Les entreprises qui voulaient auparavant pouvoir accéder à ce type de fonctionnalité devaient s'équiper d'un outil tiers, typiquement Teamprise, édité par une division de SourceGear. Microsoft a donc décidé de racheter cette division, dans un effort, indique l'éditeur, de simplifier le travail des entreprises confrontées à un monde hétérogène et des problèmes d'interopérabilité. De fait, tout l'intérêt des solutions d'ALM réside dans cette possibilité de constituer un référentiel central, pour l'ensemble des développeurs et autres acteurs des projets. Jeffrey Hammond, analyste de Forrester, applaudit ainsi à ce mouvement : « Ils auraient dû le faire il y a longtemps. » D'autant, souligne-t-il, que Team Foundation Server représente une alternative économique à des produits comme Rational Team Concert. Le chef produit de Teamprise Martin Woodward annonce lui-même la nouvelle sur son blog, expliquant que Microsoft lui a proposé de rester à son poste. Il continuera donc de gérer les développements à distance (en Irlande du Nord), et assure que son équipe reste également. (...)

(09/11/2009 15:37:53)

Avec l'analyseur de code Java XDepend, Octo devient aussi éditeur

Le cabinet d'architectes en SI Octo Technology propose son premier produit en tant qu'éditeur : XDepend, la version Java de NDepend. Réalisé en collaboration avec Patrick Smacchia, concepteur de NDepend, XDepend en reprend les grands traits : analyse du code, visualisation sous forme d'arborescence, possibilité d'effectuer des requêtes et d'inclure des règles de codage à vérifier. Le développement de XDepend a mobilisé « une équipe de 3 personnes pendant un an, autant dire que cela représente un investissement certain », raconte Marc-Antoine Garrigue, directeur de la R&D d'Octo. Toutefois, dit-il, il ne s'agit pas d'un virage stratégique. La décision d'adapter l'outil au monde Java et de le commercialiser résulte plutôt de « la volonté de le pérenniser ». L'outil était en effet utilisé en interne dans sa version pour le code .Net, et Octo estimait qu'il n'y avait pas d'équivalent dans le monde Java. Cela aurait pu également se faire sous forme de projet Open Source, mais « on n'a pas l'envergure d'IBM ou de Sun », souligne Marc-Antoine Garrigue. Le logiciel est donc commercialisé au même tarif que son grand frère NDepend (environ 300 euros pour une licence seule), et il commence déjà à trouver acquéreur. « Notamment en Inde, cela doit les aider à mieux coller avec ce qui leur est demandé. » (...)

(06/11/2009 14:14:44)

IBM livre des services en ligne de développement pour les clouds publics et privés

Clouds publics ou privés, pour le développement ou le déploiement, pour des applications à forte audience ou au contraire absolument pas critiques... le marché du cloud reste encore évanescent. IBM avance néanmoins comme beaucoup d'autres ses pions, cette fois sur le terrain du développement, avec l'annonce de la bêta de deux services en ligne : Rational Software Delivery Services for Cloud Computing et Smart Business Development and Test on the IBM Cloud. Le deuxième service est assez classique : une plateforme de stockage et d'exécution d'applications. Plus original, le premier service combine les outils de gestion du cycle de vie de la gamme Rational, ainsi bien sûr que l'ensemble de bonnes pratiques élaboré par l'éditeur, notamment en matière de méthodes agiles et de test. IBM explique que cela permet tout à la fois d'intégrer les différentes technologies utilisées en interne, et de bénéficier des avantages du cloud, comme la possibilité de monter en très peu de temps un environnement de développement et de test (bien plus rapidement que s'il fallait passer par les services internes de réservation de ressources). La plateforme Smart Business Development and Test on the IBM Cloud devrait être facturée classiquement, sur un modèle de paiement à l'usage. L'offre Rational pourrait être associée à des jetons d'utilisation, ce qui permettrait de déplacer ces jetons au fur et à mesure des projets en fonction des publics concernés (architectes, développeurs, intégrateurs, etc.). Les versions finalisées des deux services sont attendues pour le premier trimestre 2010. (...)

(05/11/2009 14:00:43)

PSA déploie la démarche qualité Open Source Squale

Parmi les leviers permettant de diminuer les coûts de développement, il en est un relativement peu utilisé : l'amélioration de la qualité. Le groupe PSA Peugeot-Citroën a décidé de s'en servir, en déployant à grande échelle la démarche et les outils du projet Squale. Financé notamment par le pôle System@tic et ses principaux contributeurs, la SSII Qualixo et Air France en tête, le projet Squale (pour Software QUALity Enhancement) vise à « assister les développeurs dans l'amélioration du code de leurs projets, aider les chefs de projet à atteindre les objectifs de qualité de leurs applications, et donner aux dirigeants des tableaux de bord leur permettant de superviser la santé globale de leur système d'information ». Squale propose à la fois des modèles, issus du savoir-faire des participants (SSII, grands comptes, mais aussi centres de recherche comme l'Inria), et des outils en Open Source (licence LGPL) pour afficher et interpréter les métriques. Au plus haut niveau, le portail de Squale peut ainsi évaluer 6 grands facteurs (qui seront illustrés par des notes et des pictogrammes empruntés à la météo) : « capacité fonctionnelle, architecture, évolutivité, maintenabilité, réutilisabilité, fiabilité ». Outre cette météo claire du projet en cours, le but, explique Fabrice Bellingard, de Qualixo, responsable du projet Squale, est de « proposer un plan d'action, avec les choses à corriger en priorité ». Thierry Bey, responsable entité Langages, Qualité et Processus de Développement de PSA Peugeot Citroën, explique dans un entretien exclusif avec LeMondeInformatique.fr, que la mise en oeuvre de Squale dans les projets pilotes a déjà permis une bien meilleure adhérence des développeurs aux bonnes pratiques et aux règles mises en place au sein de PSA. Et si le caractère Open Source de Squale en fait une solution peu onéreuse, il insiste surtout sur le caractère participatif de la démarche, qui résulte d'une réflexion menée avec plusieurs grands comptes. Ce qui représente une garantie par rapport à ses propres besoins, mais est aussi synonyme de crédibilité au sein de sa propre DSI. (...)

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