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(07/09/2010 16:22:32)

SAS simplifie l'utilisation de l'analyse prédictive

SAS, l'un des derniers grands acteurs indépendants dans le secteur du décisionnel, vient d'annoncer une solution d'analyse prédictive destinée à des utilisateurs métiers. Avec Rapid Predictive Modeler, l'éditeur américain propose de développer des modèles de datamining pour améliorer l'efficacité des analyses marketing et augmenter la pertinence des offres qu'une entreprise peut faire à ses clients. Ces modèles pourront s'appliquer à une palette de scénarios dans les domaines de la segmentation d'une base de clients, des ventes croisées ou des offres de montée en gamme (cross ou up-selling), de la gestion de campagnes ou encore, de la détection du risque d'attrition (clients sur le point de déserter), etc.

Originellement manipulés par des spécialistes, ces outils d'analyse prédictive passent ainsi dans les mains des équipes métiers ; ce qui permet aux experts statisticiens de concentrer leurs efforts sur des analyses plus complexes, souligne SAS (par exemple avec un outil tel que Enterprise Miner).

Une présentation graphique facile à interpréter

Selon l'éditeur, en quelques étapes simples, les non-spécialistes sélectionnent les données sur lesquelles ils veulent travailler, et indiquent leurs variables en fonction du résultat recherché. C'est le logiciel qui retient le modèle prédictif le plus approprié.

SAS Rapid Predictive Modeler
Cliquer ici pour agrandir l'image

La présentation des résultats se fait sous la forme de graphiques dynamiques, faciles à interpréter, aidant les analystes métiers à déterminer quelles sont les propositions les plus intéressantes. « Assez tôt dans le processus, les utilisateurs peuvent voir si les résultats qu'ils visent sont susceptibles d'être expliqués par les variables d'entrée qu'ils ont choisies, ce qui leur permet de gagner du temps », explique SAS dans un communiqué.
SAS Rapide Predictive Modeler

Par la suite, l'analyse des modèles peut être affinée avec Enterprise Miner dont la version 6.2 incluera gratuitement Rapid Predictive Modeler. Ce dernier s'intègre avec SAS Model Manager, pour une gestion centralisée des modèles, ainsi qu'avec Scoring Accelerator, ce qui permettra de convertir ceux-ci sous une forme qui pourra s'exécuter directement dans la base de données.

Les modèles peuvent être exploités sur les plateformes de Teradata, de Netezza ou les bases DB/2 d'IBM. Mike Rote, directeur du centre créé conjointement par SAS et Teradata souligne la rapidité obtenue sur les réponses lorsqu'ils sont déployés au sein de la base de données (in-database).

Un marché qui progresse, note IDC

Pour Dan Vesset, analyste chez IDC, cette offre répond à la demande des entreprises de voir ce genre d'outils mis à la disposition d'un plus grand nombre d'utilisateurs. Il estime toutefois qu'en dépit l'élargissement de sa cible, elle reste destinée à des utilisateurs versés dans l'analyse métier. Selon lui, elle ne conviendra pas aux équipes marketing de base. Le logiciel constitue en fait un compromis entre la facilité d'accès et la flexibilité dont les statisticiens ont besoin. « De fait, il permet à un utilisateur de travailler avec un ensemble de données défini qu'il comprend. Mais, si vous voulez vraiment allez plus loin, construire et tester vos propres modèles, vous vous tournerez plutôt vers Enterprise Miner ».


Dominé par des acteurs comme SAS et la division SPSS d'IBM, le marché des outils d'analyse prédictive se porte plutôt bien, rappelle encore Dan Vesset. L'analyste estime pourtant que des outils tels que Rapid Predictive Modeler ont le potentiel pour le faire le progresser davantage. En mai dernier, SPSS a déjà livré une solution, IBM SPSS Decision Management, qui s'adresse à la même catégorie d'utilisateurs.

Le langage Open Source R se répand


Il se manifeste par ailleurs un intérêt croissant pour le langage Open Source R conçu pour la modélisation prédictive (et qui trouve son origine dans le monde universitaire, plus précisément à Auckland, Nouvelle Zélande). Un spécialiste du datawarehouse comme Netezza -qui propose des appliances associant matériel et logiciel- exploite depuis plusieurs mois le langage R dans ses solutions. En février dernier, il a présenté sa plateforme matérielle TwinFin i-Class qui effectue le traitement des applications analytiques en parallèle, au sein de l'appliance, au plus près des données, sur des volumes très importants. Cette solution peut exploiter des applications développées avec R, mais aussi avec des environnements tels que MapReduce ou Hadoop (en plus des langages Java, C++, Python et Fortran). Parmi les partenaires de Netezza ayant développé des applications pour la plateforme TwinFin i-Class figurent, outre SAS, des éditeurs comme Tibco Spotfire, MicroStrategy, Pursway (anciennement Datanetis) et QuantiSense.

A noter aussi, sur le marché, l'arrivée de nouveaux acteurs. Ainsi, Revolution Analytics, créé en 2007 et dirigé par Norma Lie, co-fondateur de SPSS, propose des offres logiciels et des services en s'appuyant sur R. Robert Gentleman, co-créateur du langage, siège d'ailleurs au conseil d'administration de la société. (...)

(07/09/2010 12:23:21)

Google transforme Wave en application autonome

Après avoir annoncé, début août, l'arrêt des développements autour de sa plateforme de collaboration Wave, faute d'une adoption suffisante de la part des utilisateurs, Google fait muter le service sous une nouvelle forme. Sous le nom « Wave in a Box », le groupe californien prépare une version qui permettra à une entreprise de faire tourner l'application en interne sur ses propres serveurs. « Nous allons étendre les 200 000 lignes de code que nous avons déjà versées dans l'Open Source (détaillé sur le site waveprotocol.org) pour étoffer l'actuel modèle de serveur Wave et de client web et proposer une version plus complète », explique dans un billet de blog Alex North, ingénieur logiciel de l'équipe Google Wave. Il précise toutefois que ce projet ne disposera pas de l'ensemble des fonctionnalités du service Wave tel qu'on le connaît aujourd'hui.

L'avenir de Wave entre les mains de la communauté

Rappelons que cette plateforme de collaboration -dont l'accès reste ouvert jusqu'à la fin de l'année- permet d'établir des conversations, appelées Wave, comprenant des documents structurés parallèles sur lesquels différents intervenants peuvent intervenir en temps réel, de façon partagée. Lorsqu'un participant arrive sur une 'Wave' déjà constituée et active, il peut revoir les différents états de la conversation depuis le début (les personnes qui l'ont successivement rejointe, les messages et les modifications apportées). Le système s'appuie sur un protocole baptisé Google Wave Federation over XMPP, extension au protocole XMPP.

Le projet « Wave in a Box » prévoit de combiner un serveur et un client web et supportera la collaboration en temps réel en utilisant le type de conversations mis au point pour Wave, détaille Alex North dans son billet. Il supportera l'importation des données provenant de wave.google.com. « Le projet se présentera sous la forme d'une application. Néanmoins, précise l'ingénieur logiciel, son avenir sera déterminé par vos contributions. Nous espérons que ce projet aidera la communauté des développeurs de Wave à poursuivre son expansion et à évoluer ». (...)

(02/09/2010 17:22:03)

Un accès gratuit à JavaOne pour les étudiants

Pour inciter la jeune génération de développeurs à s'intéresser au langage Java et à ses autres outils de conception de logiciels, Oracle a décidé d'accueillir gracieusement les étudiants sur les conférences JavaOne et Oracle Develop qui se tiendront à San Francisco du 19 au 23 septembre dans le cadre d'OpenWorld 2010.

Pour obtenir leur « Pass Découverte » (Discovery Pass), les jeunes gens doivent avoir dix-huit ans et être inscrits cet automne dans un établissement de formation agréé à but non lucratif, pour un minimum de six unités de cours. Cet accès gratuit leur permettra d'assister à plusieurs interventions de type keynotes, d'arpenter plusieurs halls d'exposition et de participer à des sessions Java Frontier spécialement destinées aux étudiants. Ils auront aussi le loisir d'écouter des sessions techniques, de se rendre à des ateliers pratiques (« hands-on lab ») et de prendre part à des discussions informelles sur des sujets spécifiques (les fameux « Birds-of-a-feather »), le tout en fonction des places disponibles.

Doper la notoriété de ses outils de développement

Cette annonce d'Oracle arrive au lendemain d'une controverse engagée par Tim Bray, co-inventeur de XML et ancien directeur des technologies web de Sun. Dans un billet de blog, celui qui a désormais rejoint les rangs de Google expliquait pourquoi ses équipes ne participeraient pas à JavaOne cette année. Il y déplorait aussi qu'Oracle ne déploie pas plus d'énergie à renforcer la notoriété de ses outils de programmation auprès des développeurs (comme Microsoft s'y emploie avec son programme DreamSpark). En mars dernier, Tim Bray a accepté de servir la cause du système d'exploitation Android chez Google, sous l'étiquette de « developer advocate », un terme qui vaut bien celui d'évangéliste (et qui, tout au moins, ne véhicule pas de connotation religieuse).

Se référant à une ancienne conversation, la nouvelle recrue de Google a regretté qu'Oracle cherche davantage à renforcer les relations entre ses experts métiers Oracle et ses clients. Or, les préoccupations qui concernent strictement les développeurs n'ont pas vraiment de réalité à ce niveau-là.

Les propos de Tim Bray sonnent juste néanmoins

Avec le Pass Discovery, l'éditeur montre qu'il n'a pas renoncé à faire croître sa communauté de développeurs. Malgré tout, le billet de Tim Bray sonne juste, relève Michael Coté, analyste chez Redmonk. « Oracle apprécie les développeurs, il n'y a pas de doute là-dessus. Mais, son modèle économique de base s'ancre dans les lignes de produits pour l'entreprise et les revenus qu'il en tire : Siebel, PeopleSoft, ses bases de données et, maintenant, Java. » Les plus grandes entreprises rassemblent déjà un grande nombre d'utilisateurs de ces technologies, rappelle l'analyste. Par conséquent, Oracle n'a nul besoin de courtiser les développeurs comme un acteur Open Source doit le faire pour générer des ventes « virales », conclut-il.

(...)

(02/09/2010 16:11:08)

VMworld 2010, le salon des rivalités VMware/Microsoft, a fermé ses portes

Retour en 10 points sur le VMWorld 2010 qui clôture ses portes ce jeudi.

1. Cette année, le VMworld a attiré 17 021 participants inscrits, soit en nette progression par rapport aux 12 488 inscrits de l'année dernière. Parmi eux, 4 000 n'avaient jamais participé à la manifestation auparavant et 55 n'ont jamais raté un seul VMworld depuis sa création en 2004. Le salon les a distingués en leur offrant une place spéciale sur la scène pendant le keynote.

2. L'exposition a également attiré plus de 200 sponsors et exposants, dont des sponsors de premier plan comme Cisco, Dell, EMC et NetApp. 170 sessions ont été consacrées à expliquer le fonctionnement de la technologie de virtualisation à ceux qui le souhaitaient, et surtout à parler de VMware.

3. L'une des sessions intitulées "L'avantage de VMware sur Microsoft pour la mise en place d'un cloud privé : un comparatif point par point," visait, avant tout à éclairer les clients afin de leur permettre de "prendre des décisions fondées sur des faits pour savoir où investir." La séance, dirigée par des cadres de VMware, a permis d'exposer de manière "tout à fait impartiale" les technologies de VMware et de Microsoft.

4. Pendant ce temps, Microsoft faisait paraître un encart pleine page dans le journal USA Today pour déconseiller aux clients de signer des contrats de trois ans avec VMware. Paul Maritz, le PDG de VMware, et ancien dirigeant de Microsoft Windows, a qualifié la pub de "témoignage sincèrement flatteur," tout en faisant remarquer que " en parlant de verrouillage (lock-in), Microsoft s'affiche comme l'hôpital qui se moque de la charité." Au passage, Microsoft n'a pas manqué d'égratigner son concurrent, faisant valoir que VMworld limitait les règles de concurrence. Mais l'éditeur a finalement offert des démonstrations de sa plate-forme cloud Windows Azure aux participants.

5. La cérémonie d'ouverture a été animée par les grandes vedettes, tentées par quelques entrées en scène humoristiques : Herrod Stephen, CTO de VMware et d'autres ont enfourché des scooters pour se déplacer d'un côté à l'autre de la scène. Ou encore, cette vidéo inspirée du film Matrix, où Oracle explique que le cloud est partout et que nos esprits sont tout simplement devenus des «terminaux passifs». Elle compare également le cloud computing avec le déroulement d'une commande de pizzas, des gags à l'américaine plutôt bien accueillis par le public.

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6. EMC, le propriétaire de VMware, a figuré en bonne place en tant que sponsor, mais pour l'essentiel, sa participation majoritaire dans l'éditeur Palo Alto n'a pas été évoquée. EMC s'est simplement positionné comme un partenaire de Vmware - certes le plus important - apparaissant même sur un panneau comme "EMC : n° 1 du stockage pour VMware."

7. Comme toujours, l'exposition a étalé quelques présentations délirantes. Le vendeur Kingston Technology a accueilli un concours Guitar Hero; le stand de CA Technologies a mis des femmes sur des échasses, et le stand géant de VMware arborait une page du playbook d'Apple affublé d'un Genius Bar.

8. Le réseau qui a alimenté les sessions de travail était composé d'une infrastructure à 10 Gigabits, agrémenté de liaisons directes avec Terremark et les installations de Verizon en Floride et en Virginie; il offrait une capacité de stockage de 244 To; sans compter les 352 serveurs, les 736 sockets CPU et les 3072 coeurs de processeur. Globalement, 125 000 machines virtuelles ont été déployées au cours de la conférence pour satisfaire 12 500 sessions de travail.

9. 3Par, un vendeur de solutions de stockage, qui fait actuellement l'objet d'une guerre aux enchères à coup de milliards de dollars entre HP et Dell, avait beaucoup d'argent à dépenser au VMworld pour faire la promotion du stockage virtualisé dans son immense stand. Il a même offert une télévision 3D.

10. VMware s'est vanté d'avoir 190 000 clients, de "AstraZeneca à Zappos" et a fait remarqué que 2009 a été la première année où le nombre de serveurs d'applications déployés sur des infrastructures virtualisées dépassait le nombre d'applications déployées sur des machines physiques. «Le nombre de systèmes d'exploitation tournant sur des machines virtuelles dépasse désormais celui des systèmes tournant sur des machines physiques," a déclaré Paul Maritz.

(...)

(01/09/2010 16:19:51)

Alcatel-Lucent s'offre OpenPlug

Alcatel-Lucent élargit son offre dans l'écosystème de la mobilité. Très connu pour les réseaux de téléphonie mobile, l'équipement monte en gamme dans le domaine des applications. Récemment, il avait acquis ProgrammableWeb, un annuaire universel d'API. Aujourd'hui, il annonce le rachat d'OpenPlug, éditeur d'outils de développement pour applications mobiles. Cette opération, dont le montant n'a pas été communiqué, permettra à Alcatel-Lucent de fournir aux entreprises les moyens de développer des applications ou des boutiques dédiés sur plusieurs plateformes mobiles (Windows Mobile, Android, iPhone, etc). OpenPlug propose des suites, baptisées Elips, à l'attention des développeurs.

(...)

(01/09/2010 16:14:43)

WebOS 2 arrive en version beta pour les développeurs

Le WebOS 2.0 dispose de la fonctionnalité « Stacks ». Selon Palm, elle gère le vrai « multitâche » à travers un système d'empilement de cartes (fenêtres d'applications). On peut ainsi se déplacer rapidement entre les tâches. Un utilisateur peut aussi faire une glisser-déposer des cartes ou laisser le système d'exploitation les empiler automatiquement.

La fonction « Quick Action » fait partie de ce que Palm appelle «Just Type », nom de son outil de recherche. Avec de simples gestes, un utilisateur peut lancer un e-mail, mettre à jour le statut de sur son réseau social ou effectuer une recherche sur le web sans avoir besoin de lancer une application.

Le chargeur support d'applications


D'autres changements sont inclus avec la fonctionnalité « Exhibition », qui autorise la création d'applications par les développeurs lorsque le smartphone est placé sur Touchstone, le dock de chargement à induction de Palm. Cela pourrait être par exemple, la mise en route d'un diaporama ou de widgets sur des informations (météo, bourse, etc.). L'éditeur prévoit aussi une meilleure prise en charge d'HTML5, dont la géolocalisation et la gestion du cache.

Pas de date n'a été annoncée sur le lancement de la version grand public, ni sur quel terminal il sera intégré.

(...)

(01/09/2010 11:37:55)

VMWorld 2010 : VMware place Java dans le cloud

La plateforme d'application cloud de VMware  s'appuie sur le célèbre Framework de Spring pour le développement Java et sur le dernier produit de la société, vFabric. Ce dernier propose déjà des outils de SpringSoruce tels que la gestion des données, la messagerie et la répartition de charge dynamique. Les 2,5 millions d'utilisateurs de Spring seront les premiers à inaugurer cette plateforme. «In fine, nous pensons apporter une architecture de cloud computing  propice à l'avenir de Java », a déclaré Shaun Connolly, vice-président produit d'EMC VMware et d'ajouter « jusqu'à présent, il n'y avait pas de vision claire pour le cloud à destination des développeurs Java ».

Les applications sur la plateforme de cloud de VMware peuvent partager des informations avec l'infrastructure sous-jacente pour dynamiser les performances des logiciels, la qualité de service et de l'utilisation des infrastructures. Les techniciens peuvent déployer vFabric l'intérieur d'un centre de calculs, dans les clouds publics tels que VMforce ou des fournisseurs de services vcloud.

Cette plateforme comprend :

-TC serveur, une version entreprise du serveur Apache Tomcat Java

- les logiciels de gestion des données GemFire

-RabbitMQ, serveur de messagerie, de communication entre les applications à l'intérieur et à l'extérieur du datacenter

-ERS (Enterprise Ready Server), qui est une version entreprise du serveur Web Apache capable de gérer dynamiquement la répartition des charges.

-Hyperic, pour la gestion des performances applicatives

« VFabric VMware peut fonctionner avec la solution  vSphere, qui automatise le provisionning et la configuration, a dit Shaun Connolly. Spring et VMware Application Platform Services sont disponibles en téléchargement. VMware prévoit que le service basique vFabric  débutera à 500 dollars par CPU. « Cette plateforme est destinée au marché des clouds privés », indique l'analyste Karin Kelley, du cabinet 451 Group et de compléter, « elle est la base de la couche middleware nécessaire à la création d'un cloud privé  d'entreprises souhaitant faire des applications Java ».

(...)

(30/08/2010 16:56:03)

Des outils Flash et Flex pour les familiers de Visual Studio

Avec Amethyst Professional, les utilisateurs de Visual Studio, de Microsoft, se voient proposer un environnement de développement intégré pour concevoir, coder et déboguer des applications Flash, Flex ou ActionScript. « Créez en flash, déboguez dans Visual Studio 2008 ou 2010 », annonce SapphireSteel Software, fournisseur de cet IDE qui permet aussi d'élaborer des applications AIR (Adobe Integrated Runtime, la technologie client riche de l'éditeur de Flash).

Dans l'environnement graphique d'Amethyst, les développeurs glissent les composants depuis la boîte à outils de Visual Studio vers le logiciel Amethyst Designer pour composer les interfaces utilisateur Flash. SapphireSteel explique que son produit fonctionne de la même façon que les environnements C# et Visual Basic. Les projets sont importés dans Amethyst depuis les outils d'Adobe (FlexBuilder, Flash Builder ou l'IDE Flash). Le débogueur Amethyst Cylon supporte les points d'arrêt (breakpoints) simples et conditionnels, et le décompte des arrêts (hit count).

L'IDE Amethyst Professional coûte 249 dollars. Un essai gratuit de soixante jours est proposé à l'issue duquel le logiciel se convertit en Amethyst Personal, version gratuite mais limitée du produit.

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(30/08/2010 14:09:21)

Citrix achète VMLogix pour assouplir l'usage d'OpenCloud

Citrix prévoit d'inclure certaines des technologies de VMLogix, lui-même fournisseur en technologies de gestion et d'automatisation de la virtualisation, dans ses prochaines versions gratuites de XenServer. Cela permettra, au sein d'une entreprise, d'offrir des services virtuels sur la base des ressources informatiques existant en interne, de la même manière que cela se fait sur des clouds publics. Les utilisateurs pourront notamment s'abonner à des services en ligne et les utiliser immédiatement, comme le pratiquent généralement les prestataires de cloud public.

L'éditeur de Ft. Lauderdale va également ajouter la technologie VMLogix à sa plate-forme OpenCloud de manière à ce que ses clients, eux-mêmes fournisseurs de clouds publics, puissent offrir des fonctions de type "gestion du cycle de vie" pour l'assurance qualité et la continuité de l'activité. Citrix a également l'intention d'ajouter de nouvelles capacités à OpenCloud permettant aux entreprises clientes de gérer une combinaison de traitements répartis entre leurs clouds publics et privés à partir d'une console de contrôle unique, même s'ils utilisent les services de différents fournisseurs de services en ligne.

Assouplir l'usage du cloud

L'acquisition de VMLogix et les mises à jour d'OpenCloud répondent à d'importants problèmes en matière de cloud computing, comme l'a souligné Wes Wasson, directeur de la stratégie chez Citrix. "Nos clients ne cessent de nous dire qu'ils veulent en priorité profiter de l'économie et de l'élasticité du cloud dans leurs datacenters existants," a-t-il déclaré. "Ensuite, ils demandent de pouvoir disposer de la souplesse nécessaire pour transférer les traitements entre le cloud privé et public, en fonction des besoins, avec des garanties de sécurité et de performance. Enfin, ils veulent pouvoir changer de fournisseur et déménager leurs données facilement."
Pour Wes Wasson, "ces apports faciliteront la mise en place et le partage d'environnements de production à la demande sur les clouds privés et publics, et que la répartition des charges de travail virtuelles en fonction des besoins pourra être effectuée en un clic, cela à travers plusieurs types d'hyperviseur."

Citrix a également réitéré son soutien à OpenStack, le groupe dirigé par Rackspace et la Nasa, qui travaille sur des outils Open Source destinés à faciliter aux entreprises la collaboration avec des fournisseurs de cloud multiples. A la convention VMWorld qui démarre cette semaine à San Francisco, Citrix montrera comment gérer une charge de travail entre plusieurs machines XenServer tournant sur un cloud et des machines virtuelles tournant sur un cloud public qui utilise OpenStack, cela à partir d'une console de contrôle unique.

Enfin, Citrix a indiqué qu'il allait ajouter des capacités de commutation virtuelle à OpenCloud avec vSwitch Open, un commutateur virtuel Open Source qui supporte le protocole OpenFlow. L'idée est de permettre aux fournisseurs de clouds de bâtir facilement des plateformes multi-tenants séparées, c'est-à-dire capable de faire tourner plusieurs comptes clients sur un seul système, tout en proposant des politiques dynamiques.

Crédit photo : Citrix

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(30/08/2010 12:56:00)

Google se désengage de JavaOne 2010

A son grand regret, Google ne participera pas à la prochaine conférence JavaOne, à San Francisco mi-septembre, en raison des poursuites lancées à son encontre par Oracle qui l'accuse de violation de brevets associés à Java. Cet événement annuel consacré aux technologies Java a été lancé par Sun en 1996. Après le rachat du constructeur par la société de Larry Ellison, en janvier dernier, le rendez-vous est désormais intégré à la propre conférence utilisateurs d'Oracle, OpenWorld.

Dans un billet de blog publié le 27 août, Joshua Bloch, du bureau des programmes Open Source de Google, déplore cette situation : « Comme beaucoup d'entre vous, nous attendons chaque année avec impatience les ateliers autour des logicielsOpen Source (...) qui comptent parmi les meilleures façons de partager nos expériences et d'apprendre les uns des autres. Nous sommes donc tristes d'annoncer que nous ne pourrons pas participer à JavaOne cette année. Nous aurions aimé pouvoir le faire, mais le récent procès intenté par Oracle contre Google et l'Open Source nous empêche de pouvoir partager librement nos pensées sur le futur de Java et de l'Open Source en général. Il s'agit d'une prise de conscience pénible pour nous, dans la mesure où nous avions participé à chaque JavaOne depuis 2004 et que j'ai personnellement pris la parole sur chaque édition depuis la première en 1996 ». Ce faisant, Google espère intervenir à d'autres occasions sur le sujet. « Nous sommes fiers de contribuer à la communauté Open Source Java, conclut Joshua Bloch, et allons chercher de nouveaux modes d'engagement et de participation. »

Google devait intervenir sur plusieurs sessions

Sur le programme de la conférence JavaOne, il était effectivement prévu que Google anime plusieurs sessions. Max Ross, ingénieur logiciel au sein de la société, devait par exemple aborder les techniques de test dans le cloud autour de App Engine, tandis qu'un autre ingénieur logiciel, Dhanji Prasanna, devait participer à plusieurs autres sessions sur le cloud computing et les serveurs Java haute performance. Chet Haase, Romain Guy et Jeremy Manson devaient également intervenir.

L'annonce de ce retrait signifie que Google et Oracle n'ont sans doute guère avancé dans la résolution de leur conflit, a confié Al Hilwa, analyste chez IDC, à nos confrères d'Infoworld. Selon lui, c'est un signe qui montre que les fissures s'aggravent ce qui augmente les risques de fragmentation de Java. « Je ne serai pas surpris de voir Google modifier le langage basé sur Java qu'il utilise pour Android et, à un moment donné, cesser ses efforts pour le rendre conforme à Java. »

L'analyste d'IDC relève par ailleurs que la firme de Mountain View présente la situation sous la forme d'une lutte entre Oracle et l'Open Source, et il n'est pas certain qu'il faille le positionner ainsi. Al Hilwa dit notamment n'avoir jamais vraiment compris pourquoi il apparaît plus vertueux de gagner de l'argent sur les logiciels par l'intermédiaire de la publicité, des services, des terminaux ou de toute autre façon, plutôt que par le biais d'un droit de licence d'utilisation. « Je pourrais le comprendre pour une organisation à but non lucratif, mais ce n'est pas le cas ici. Nous nous trouvons face à deux sociétés excessivement profitables réalisant des investissements très significatifs dans les logiciels ».

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