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Développement
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(28/09/2010 14:31:14)
Android a le vent en poupe chez les développeurs
Un article paru sur le blog d'Appcelerator, détaillant les résultats de l'enquête, illustre la bataille que se mènent Android et iOS. "L'une des conclusions les plus discutées de l'enquête réalisée par Appcelerator en juin 2010 concerne les perspectives à long terme des deux plateformes, considérées meilleures sur Android par 54 % des développeurs contre 40,4% pour iOS. En trois mois, malgré le lancement réussi de l'iPhone 4 et la récente annonce d'Apple selon laquelle elle assouplirait les restrictions relatives au développement, cet écart s'est creusé de 10,1 points. Aujourd'hui 58,6 % des personnes interrogées lors d'un nouveau sondage pensent qu'Android a de meilleures perspectives à long terme que iOS (34,9 %)." Il y a un an, un tel résultat aurait pu paraître ridicule - voire même frauduleux. La iCulture Apple était solidement ancrée et disposait d'une confortable avance. Même avec son succès de départ dépassant les BlackBerry et les plates-formes de téléchargement d'applications WebOS, l'Android Market de Google faisait figure de piètre challenger face au formidable succès de l'App Store d'Apple.
Appcelerator explique "que les développeurs déclarent à 72 % leur préférence pour Android, contre 25% pour iOS," parce qu'ils estiment que la plateforme de Google sera la mieux placée dans l'avenir pour alimenter un grand nombre et une grande variété d'appareils mobiles." De plus, une majorité d'entre eux considère qu'" Android est la plateforme la plus ouverte, même après les récents changements dans la politique d'Apple qui a clarifié son processus d'approbation et a ouvert iOS à d'autres outils et langages de développement."
Des développeurs pragmatiques
Les résultats du sondage semblent indiquer que les développeurs ont un point de vue pragmatique et prennent en compte qu'un jour Android dominera iOS comme Windows domine Mac OS X sur le marché des PC. Même si les aficionados des deux plates-formes continueront à s'opposer pour expliquer les subtilités qui les différencient et fondent la supériorité de l'une ou sur l'autre, la victoire attendue d'Android repose plus sur le volume et la logistique que sur la suprématie technique du système d'exploitation. Le statut de plate-forme mobile Open Source pour Android signifie aussi que son potentiel se trouve essentiellement entre les mains des développeurs, et que ses limites dépendront de la créativité de ceux qui s'emploieront à construire et à développer ses capacités.
Comparativement, iOS est fermé et propriétaire. Ses capacités sont limitées à la manière dont Apple les définit, son potentiel limité aux périphériques que la firme de Cupertino juge digne de lui associer, et son utilisation protégée par des accords de licence et de droits d'auteur. De la même manière que le business modèle d'Apple a limité le potentiel de Mac OS X, le caractère restrictif d'iOS garantit pratiquement à Android de dépasser le système d'exploitation mobile de son concurrent pour devenir la plate-forme mobile dominante. Cela dit, malgré ses 5% de part de marché dans le secteur des ordinateurs, Apple continue à avoir ses fidèles, comme elle continuera probablement à avoir un public pour son iPhone et son iPad, et à générer des revenus substantiels et des bénéfices. Même si, éventuellement, elle risque de perdre la guerre des parts de marché sur le terrain des systèmes d'exploitation mobiles.
(...)(27/09/2010 18:53:40)Apple échappe à deux enquêtes de Bruxelles sur l'iPhone
Bruxelles pointait d'abord la politique de garantie appliquée à l'iPhone au sein de l'Union européenne. Les services de réparation étaient uniquement disponibles dans le pays où le smartphone avait été acheté, ce qui en rendait l'accès difficile pour les clients l'ayant acquis sur un autre territoire que celui de leur résidence. La Commission Européenne craignait que cette disposition ne conduise à un cloisonnement du marché en dissuadant les consommateurs d'acheter hors de leurs frontières.
L'autre sujet de mécontentement concernait la décision d'Apple, en avril 2010, de restreindre ses conditions de licences sur ses outils de développement destinés au système d'exploitation iOS. La société de Steve Jobs refusait en particulier l'usage d'outils concurrents tels que ceux d'Adobe pour créer des applications pour l'iPhone.
Dans un communiqué diffusé samedi dernier, la Commission Européenne prend acte du changement de cap du constructeur. Apple n'applique plus la règle bornant la garantie au pays d'achat au sein de l'UE et a recruté des fournisseurs indépendants pour proposer des services transfrontières dans les pays où la société ne prend pas directement en charge les réparations.
Il y a une quinzaine de jours déjà, Apple avait supprimé certaines des restrictions portant sur ses outils de développement destinés à créer des applications pour l'iPhone.
OpenWorld 2010 : Oracle se convertit à la religion du Cloud
Davantage de contrôle utilisateur dans le cloud
L'intervention de Thomas Kurian concernait également la méthode utilisée par l'éditeur en matière de sécurité au sein du cloud, ce qui lui a permis, au passage, de faire la promotion de l'offre d'Oracle en matière de contrôle des identités et des niveaux de sécurité au sein de la base de données. Celui-ci a montré notamment comment les utilisateurs pourraient facilement configurer et modifier les processus de gestion dans les futures applications Fusion d'Oracle qui seront proposées sur site et à la demande. "Dans le passé, il était nécessaire de faire appel à un développeur pour apporter cette souplesse. Nous avons revu l'architecture de notre middleware pour modifier fondamentalement l'ancienne modalité", a-t-il expliqué. "Si Thomas Kurian a insisté sur les capacités d'Oracle en matière de sécurité et de gestion d'identité, c'est parce que ces fonctionnalités sont, pour le moment, généralement rarement offertes par la plupart des vendeurs de services SaaS (Software-as-a-Service) pure-play", a relevé China Martens l'analyste du Group 451. La stratégie d'Oracle en matière de cloud computing ne semble pas inclure une offre d'IaaS (infrastructure-as-a-Service) public comme c'est le cas d'Amazon Elastic Compute Cloud (EC2). Thomas Kurian n'a pas non plus abordé des concepts tels que l'architecture SaaS multi-tenant qui permet à de nombreux clients de partager une application ou une fonction précise, sans mélanger leurs données.
Pas encore de SaaS multi-tenant
On ne comprend pas encore clairement si les Applications Fusion seront disponibles sous forme multi-tenant, une approche préférée par les fournisseurs de SaaS, car elle permet de réduire les frais généraux du système et facilite le déploiement des mises à jour pour de nombreux utilisateurs à la fois. Les applications SaaS sont généralement vendues par abonnement sur la base d'une par utilisateur. Mais Oracle semble croire qu'il sera plus rentable de s'en tenir à un modèle single-tenant pour Fusion et de maintenir le système traditionnel des licences séparément des bases de données et des autres technologies supportées. Selon Paul Hamerman, analyste chez Forrester Research, la stratégie Cloud d'Oracle apparaît comme une évolution de son service d'hébergement actuel Oracle On Demand, qui a fonctionné pendant des années. "Quand Oracle dit "Cloud", cela signifie hébergement", a t-il commenté. "Je pense qu'il y a une technologie nouvelle en jeu ici, mais la dernière du genre pour faire de l'hébergement."
JavaOne 2010 : Oracle dévoile ses ambitions pour Java
La conférence JavaOne, désormais orchestrée par Oracle, s'est déroulée cette semaine à San Francisco (19-23 septembre) dans le cadre d'OpenWorld. Les développeurs ont été accueillis dans l'un des hôtels de la ville, à quelques pas du grand rassemblement annuel d'Oracle qui se tient traditionnellement au Moscone Center (avec le rachat de Sun, 41 000 personnes y étaient attendues cette année). L'ouverture de JavaOne a néanmoins eu les honneurs de la grande salle du Moscone, lundi soir, où il est revenu à Thomas Kurian, vice-président exécutif, responsable du développement produits d'Oracle, de présenter les évolutions programmées. « Je me rends à JavaOne depuis 1997 », a-t-il d'abord confié en ajoutant que cette année était particulière puisqu'Oracle était maintenant responsable de Java : « Nous voulons que chaque développeur sache très clairement comment nous voyons évoluer la plateforme Java. » Les différentes déclinaisons du langage sont concernées, ce qui, outre Java SE (Standard Edition), inclut Enterprise Edition et JavaFX, la plateforme destinée aux applications Internet riches. « Nous nous concentrons sur les serveurs comme sur les desktops, a souligné Thomas Kurian en rappelant que l'avenir de Java ne se bornait pas à Oracle, mais concernait la communauté des développeurs, leur contribution au langage et la qualité des applications qu'ils réalisaient avec.
Améliorer la productivité des développeurs
Parmi les objectifs figurent en bonne place l'amélioration de la productivité des développeurs et l'intégration de la modularité dans les machines virtuelles Java, avec les projets Coin (code plus concis), Lambda (closures pour Java) et Jigsaw. « Nous cherchons également à optimiser le langage pour les nouveaux processeurs multi-coeurs, les mémoires importantes et les réseaux rapides, avec le framework Fork/Join. » Thomas Kurian a également évoqué le support de différents langages par Java VM.
Deux nouvelles versions d'OpenJDK, les 7 et 8, sont respectivement prévues pour 2011 et 2012. Les versions 7 et 8 du kit de développement Java (Oracle JDK) continueront à se baser sur la version libre du langage de programmation. La communauté participe aux décisions concernant les fonctionnalités à inclure aux JDK 7 et 8, ne manque pas de rappeler l'éditeur. Des détails sur les fonctionnalités approuvées pour le JDK 7 sont consultables à l'adresse http://openjdk.java.net/projects/jdk7/.
Combiner Java, JavaFX et HTML 5
Du côté du client Java, aucun doute pour Thomas Kurian, « HTML 5 est le prochain environnement pour le navigateur ». Oracle prévoit un modèle de programmation qui combinera Java et JavaFX avec des capacités HTML5, JavaScript et CSS Web, qui offrira des performances graphiques 2D et 3D avancées. Les outils seront délivrés via NetBeans dont deux mises à jour sont prévues pour 2011.
Du côté serveurs, deux évolutions de GlassFish sont également programmées pour l'an prochain. Des détails et la feuille de route sont disponibles à l'adresse suivante : https://glassfish.dev.java.net/roadmap/
Oracle prévoit par ailleurs de faire converger les machines virtuelles Java (JVM) HotSpot et JRockit JVM pour bénéficier des meilleures fonctions de chacune d'elles. Les résultats de la combinaison seront versés dans le projet OpenJDK.
(...)(20/09/2010 17:56:59)Observatoire des projets : Le taux d'échec reste élevé faute de méthode
Les premiers résultats de sont guère encourageants et les nombreux échecs semblent bien liés à une méthodologie défaillante dans les organisations. 16% des organisations ayant répondu au questionnaire admettent que la majorité des projets sont des échecs et seulement 30% que la majorité arrivent à l'heure. Les dépassements de délais sont importants mais, par contre, les dépassements de coûts sont déclarés comme rares.
Une première étude française
Cette étude est une première en France. Elle porte sur des entreprises de plus de 250 personnes issues d'un échantillon de 5000 firmes réparties de façon représentative en terme de taille et de secteur. Pour la réaliser, Daylight s'est associé à deux établissements d'enseignement supérieur et de recherche : l'ENSIIE (Ecole Nationale Supérieure d'Informatique pour l'Industrie et l'Entreprise) et l'IAE Lille (Institut d'Administration des Entreprises, université Lille I). Le Monde Informatique et CIO étaient également partenaires. Auparavant, il n'existait que des études d'origine américaine et dont le principal enseignement était qu'un tiers des projets étaient des échecs complets et la moitié dérivaient fortement en terme de délais, de budget ou des deux.
La première édition du baromètre annuel de l'« observatoire des projets en France à dominante SI » est bien sûr perfectible et, faute d'un recul suffisant, ses conclusions sont à prendre avec prudence, plus comme des tendances qualitatives. Les éditions successives, dans les années à venir, permettront d'affiner le propos.
Mais où sont les bonnes pratiques ?
La première tendance qui se dégage est catastrophique : si les référentiels de bonnes pratiques se multiplient, force est de constater que les entreprises n'appliquent que rarement leurs principes, même ceux de bon sens. Il en résulte un taux d'échec élevé. Pire, les entreprises sont incapables de tirer partie des échecs passés : non seulement il y a un très faible partage des connaissances en cours de projet mais, en plus, en fin de projet, il n'y a quasiment jamais de capitalisation de l'expérience acquise. De plus, le rôle du chef de projet n'est pas vu comme celui d'un véritable métier. Le chef de projet est tantôt vu comme un simple manager généraliste, tantôt comme un poste temporaire au sein d'une carrière. Il est vrai que l'autonomie de ceux-ci est souvent des plus limitées. Ils dirigent certes au quotidien des équipes mais ne maîtrise pas la composition de celles-ci, pas plus qu'il n'a de choix quant aux autres ressources dont il pourrait avoir besoin, notamment financières.
Moins de 10% des organisations disposent d'un SI collaboratif pour gérer un projet. Les projets sont déclenchés sur une vague étude d'opportunité. L'alignement stratégique -quand il existe- est mené quasiment exclusivement en mode top-down, sans aucune possibilité de retour formel de la base vers le sommet. Les référentiels de bonnes pratiques sont rarement utilisés. Il n'existe d'ailleurs pas de méthodologie de référence réelle (autrement qu'un document bureautique stocké dans un coin de l'intranet) dans plus des deux tiers des cas.
Des méthodologies à renforcer
Les développements sont souvent réalisés au fil de l'eau, avec des référentiels (cahier des charges...) peu ou pas formalisés. La contractualisation MOA/MOE est peu fréquente. « Sans vraie contractualisation, on ne peut pas réussir un projet » martèle pourtant Fadi Gémayel.
De même, la gestion de porte-feuilles de projets est très perfectible : les dépendances entre projets sont peu ou pas traités : les conflits de ressources vont être affrontés devant la hiérarchie qui va arbitrer en mode binaire, sans anticipation.
Quand une équipe de support aux projets existe, la structure est rarement permanente et son rôle consiste souvent à installer des outils de gestion de projets. Gestion des risques et gestion de la qualité sont soit absents soit très ponctuels. Leur intégration au processus du projet est exceptionnelle (moins de 10% des cas). Plaquées comme un projet parasite à côté du projet principal, leur utilité est des plus douteuses. La remontée des incidents est généralement déficiente et elle se limite à signaler que le client se plaint du produit livré.
Des projets vraiment stratégiques ?
Alors que la « gouvernance » est dans toutes les bouches depuis une dizaine d'années, que ce concept repose sur l'alignement stratégique du SI sur le business, on aurait pu croire que la qualification de « projet stratégique », donc prioritaire et intimement lié à l'avenir de l'organisation, serait un peu sérieuse.
Or, pour les répondants à l'enquête, un projet est stratégique soit parce que son budget dépasse un certain seuil (une évolution isofonctionnelle d'un parc machine peut donc être « stratégique ») soit parce que la direction générale l'a décidé sans aucunement justifier le qualificatif. Le prochain baromètre sera réalisé au printemps 2011. On peut rêver à une amélioration de la gestion des projets d'ici là.
Avec le rachat de Suse, VMware pourrait mettre un terme à sa croisade anti-OS
VMware qui a bâti sa renommée en industrialisant la virtualisation des serveurs basés sur Unix et Windows expliquait jusqu'à présent que la virtualisation était là pour prendre en charge la gestion du matériel et des systèmes d'exploitation. Et pour accompagner les besoins de ses clients, l'éditeur de Palo Alto prépare également une offre de cloud computing visant à réduire l'apport de Windows sur les PC de bureau.
Mais avec le rachat de l'activité Suse Linux de Novell , VMware deviendrait à son tour un fournisseur de système d'exploitation - comme Oracle avec Solaris depuis le rachat de Sun - et serait donc bien obligé de reconnaître l'importance des dits OS. Les analystes estiment que la tentative de reprise de Suse Linux a du sens et aidera VMware rivaliser avec Microsoft, son principal rival, et Red Hat. Ces derniers expliquent que VMware ne peut pas offrir de plate-forme cloud computing complète parce qu'il lui manque certaines briques dont le système d'exploitation. Et si l'OS de Microsoft conserve son actuelle position dominante, VMware ne sera pas en mesure de rivaliser avec l'éditeur de Redmond sur le long terme, avance Chris Wolf analyste au Burton Group. « Microsoft a toujours été en mesure de suivre de près le lien entre les infrastructures, son système d'exploitation et les applications », explique Chris Wolf. «Avec le temps, il est clair que les logiciels de Microsoft fonctionneront de mieux en mieux sur Hyper-V » [ que sur VMware, NDLR].
De la nécessité d'un OS
Alors que Microsoft offre gratuitement Hyper-V 2, son hyperviseur de type 1 pour serveur, en tant que complément de Windows Server 2008 r2, VMware pourrait également fournir un système d'exploitation Linux comme un add-on de sa plate-forme de virtualisation. Une sorte de miroir à la stratégie de Microsoft. En fait, VMware le fait déjà à travers un accord OEM avec Novell pour la distribution et le support de Suse Linux. Prendre Suse Linux sous son aile - par le biais d'une acquisition - est «la meilleure chance [de VMware a] au cours des 15 prochaines années pour rester dans le coup», souligne Chris Wolf, qui a également écrit sur son blog que l'éditeur a besoin de son propre système d'exploitation. VMware continue de soutenir que le système d'exploitation perdra de sa pertinence dans le futur, mais l'achat de Suse Linux serait bien l'aveu que « cette pertinence est encore d'actualité, conclut-il. Charles King, analyste chez Pund-IT, livre des remarques similaires dans une interview accordée vendredi dernier à nos confrères de ComputerWorld. L'analyste explique que le PDG de VMware, Paul Maritz, semble croire que « la fin du système d'exploitation est proche », mais un changement si majeur prendra des années voire des décennies, si cela arrive vraiment poursuit Charles King. "Il y a tout simplement beaucoup trop d'infrastructures et d'investissements réalisés pour que les entreprises abandonnent purement et simplement le coeur de leur architecture informatique utilisé depuis des décennies", explique Charles King.
Même si Paul Maritz est dans le vrai quand il prédit que les systèmes d'exploitation continueront à perdre de leur importance au cours des années à venir, il doit encore répondre aux besoins actuels des clients. Avec un système d'exploitation solide, VMware "serait en passe de posséder toutes les piles", poursuit l'analyste, qui croit que VMware devrait également acheter Novell Cloud Manager, qui prend en charge les hyperviseurs de plusieurs fournisseurs.
Quid des partenariats ?
Le dilemme qui pourrait être soulevé par un accord Novell/VMware pourrait être le sort réservé au partenariat de Microsoft avec Novell, qui garantit l'interopérabilité entre Windows et Suse Linux. "Si quelqu'un sera très contrarié si Suse va chez VMware, Microsoft figure tout en haut de la liste, " pointe l'analyste de Pund-IT. Le deuxième sur cette liste pourrait être Red Hat, qui ne serait plus en mesure de faire valoir que VMware a une offre bancale faute de système d'exploitation. Ainsi doté, VMware serait également capable de prendre plus de parts du marché Linux à Red Hat que Novell. Au dernier trimestre, le chiffre d'affaires de VMware était ainsi trois fois supérieur à celui de Novell.
Bien que l'acquisition d'un système d'exploitation robuste permettra à VMware de consolider sa pile solutions, certains problèmes demeurent. Windows est toujours beaucoup plus utilisé que la distribution Linux de Novell et le framework .NET plus répandu que la plate-forme de développement Java SpringSource de VMware. Avec cette dernière acquisition (voir lien), l'éditeur de Palo Alto entendait bien rivaliser avec la solution de Microsoft, mais la solution .NET est devenue énorme » souligne Chris Wolf. « Un gigantesque écosystème dédié au développement s'est développé autour de lui. »
OpenWorld 2010 : Les Fusion Apps d'Oracle attendues au 1er trimestre 2011
La première version tant attendue de la prochaine génération des applications Fusion d'Oracle sera disponible au premier trimestre de 2011. C'est ce qu'a déclaré hier son PDG, Larry Ellison, lors d'une allocution faite à la conférence OpenWorld 2010 à San Francisco. "Nous savions que nous devions réaliser une nouvelle génération de produits qui réunisse les meilleures fonctionnalités de PeopleSoft, de la suite E-Business et de Siebel," a-t-il dit. "Il nous a fallu cinq années et un énorme travail pour y parvenir. Cela continue à représenter un immense challenge en matière d'ingénierie." Oracle a du en effet ré-implémenter toutes les fonctionnalités "au sommet d'une infrastructure middleware moderne, et précisément au sein de notre propre middleware Fusion," a déclaré le PDG d'Oracle. "La Suite contient 10 000 processus intégrés uniques et la version finale comprendra 100 produits différents, tous disponibles simultanément," a-t-il ajouté. "Nous n'avions jamais fait cela auparavant, et j'espère que nous n'aurons pas à le refaire."
Selon Larry Ellison, Oracle "ne s'est pas réfugiée dans une grotte" pour développer son logiciel. L'entreprise a ainsi réalisé des tests à grande échelle avec certains clients tout au long du processus de développement de manière à offrir une interface utilisateur satisfaisante," a-t-il précisé. Le logiciel "ne ressemble pas beaucoup à la suite E-Business, il ressemble peu à SAP. Il apporte une interface moderne."
"Les applications sont disponibles auprès d'Oracle sur site ou à la demande," a-t-il indiqué. "Ce sera aux clients de décider. Ils peuvent aussi commencer à utiliser le logiciel à la demande et le déplacer ensuite facilement en interne s'ils le désirent." Le PDG d'Oracle a précisé que l'entreprise n'avait pas l'intention de pousser les clients qui utilisent des produits logiciels plus anciens à passer à Fusion. "Nous pensons que, pour la plupart des clients, la bonne chose à faire est de voir comment se passent les premiers déploiements... Ils pourront s'orienter vers Fusion quand ils le souhaitent. Ils sont les mieux placés pour savoir comment effectuer le déploiement de leurs ressources informatiques."
D'autres sessions de présentation des Fusion Apps sont prévues jusqu'à jeudi, date de la clôture de l'OpenWorld 2010.
Illustration : Larry Ellison, fondateur et PDG d'Oracle, crédit photo IDG NS
VMware envisage le rachat de Novell
Après une tentative d'OPA hostile d'un montant de 2 milliards de dollars en mars dernier de la part du fonds Elliott Associates, la vente de Novell s'accélère. Selon les dernières rumeurs, VMware figure en bonne place parmi les entreprises qui ont entamé des pourparlers pour racheter une partie de l'éditeur Open Source. Faute d'acheteur global, les responsables de Novell ont décidé de diviser la société pour la vendre en morceaux. Toujours selon le WSJ, l'éditeur de Waltham est actuellement en "négociations avancées" avec au moins deux acheteurs, y compris VMware. Ce dernier semble être uniquement intéressé par l'acquisition du système d'exploitation Suse Linux et des services associés. L'activité Netware de Novell, le partage de fichiers en réseau notamment, pourrait être reprise par Attachmate, un éditeur de logiciels spécialisé dans les solutions de connectivité et la modernisation des applications propriétaires, gérées notamment sur mainframes.
Une acquisition logique pour VMware
Le journal financier signale encore qu'une vingtaine d'entreprises se sont montrées intéressées par Novell, qui s'est mis sur le marché en mars dernier, mais il n'y aurait qu'une poignée de candidats sérieux. Les rumeurs ont été particulièrement abondantes cette dernière semaine sur une vente possible après un article paru dans le New York Post, qui faisait état de pourparlers avancés avec deux sociétés dont l'identité n'est pas connue.
L'acquisition de Suse Linux serait logique pour VMware, qui poursuit l'acquisition des piles logicielles nécessaires à la fourniture d'une plate-forme de services cloud (voir rachats de Zimbra et SpringSource). Novell a déjà établi un partenariat avec VMware, qui utilise Suse Linux comme système d'exploitation préembarqué sur les machines virtuelles animant ses appliances. Novell fournit également des outils à des plates-formes cloud reposant sur ses solutions Linux. Avec ce rachat, VMware pourrait, notamment, affronter à armes égales Red Hat qui a développé une offre cloud basée sur sa propre distribution Linux Enterprise.
Pour l'instant, ni VMware ni Novell n'ont immédiatement réagi aux demandes de commentaires de nos correspondants d'IDG News Service à New York.
T-Systems inaugure son Innovation Center à Munich
L'Innovation Center inauguré à Munich le 13 septembre dernier par T-Systems était l'occasion pour l'entreprise de présenter certains des projets déjà entamé au sein de ce centre de R&D, en partenariat avec l'Université Ludwig Maximilian de Munich. Mais avant de faire la démonstration de ces prototypes, la filiale de Deutsch Telekom a tenu à insister sur le rôle exact de ce centre de recherche. Le but est en effet de faire intervenir les sociétés clientes dès le début, et de les rapprocher au plus près du processus de conception des prototypes afin qu'ils puissent voir chaque étape, et que ces technologies soient plus rapidement viables que dans leur cycle de développement classique. C'est, en somme, un lieu de test impliquant le client, les partenaires du centre, les étudiants et T-Systems où chacune des parties peut proposer ses idées et les expérimenter dans un environnement directement observable.
Un datacenter à consommation optimisée
Parmi les projets présentés, on trouve le Datacenter 2020, installé deux ans auparavant en partenariat avec Intel, et qui, durant cette période, a été l'objet de très nombreux ajustements en vue d'améliorer son PUE, ou efficacité énergétique. Via un plafond modulant l'espace occupé par le datacenter, et d'autres paramètres comme les serveurs en eux-même et la circulation des airs chauds et froids, les chercheurs envisagent d'arriver prochainement à un PUE de 1,4, soit 30% de moins que les datacenters classiques. Pour ce faire, ils préconisent d'utiliser moins de ressources matérielles de sauvegarde, et de faire plus confiance à l'infrastructure. C'est par ailleurs parce que ce projet était présent sur les lieux qu'il a été décidé de choisir Munich pour construire l'Innovation Center autour de celui-ci, pour le combiner aux futurs programmes mis en place. T-Systems avait aussi déjà investi 2,5 millions d'euros dans ce datacenter, argument qui a peut-être joué.
Une pile à combustible géante
Mais l'élément le plus intéressant provient certainement de l'alimentation de ce centre de calcul. Outre la connexion classique au réseau électrique national, une pile à combustible de grande envergure et placée en appoint à la structure de l'entreprise fournit à la fois l'énergie dont a besoin le datacenter via des réactions chimiques, mais transforme aussi la chaleur dégagée en eau froide via un réfrigérateur d'absorption pour le refroidissement du 2020. Potentiellement, même si ce n'était pas le cas durant la visite, la chaleur dégagée peut être partiellement redirigée avant sa transformation en eau et servir à chauffer les bureaux de l'entreprise dans laquelle la pile à combustible a été installée. Pour l'heure, il a un facteur d'efficacité de 47%, et produit 250 kW d'énergie électrique (pour 238 kW utiles), et 180 kW d'énergie thermique. Le seul problème, de l'aveu même des chercheurs, c'est qu'en cas de panne, il faut au minimum trois jours pour tout remettre en place. Mais ce système de production autonome d'énergie déjà utilisé dans l'industrie aérospatiale a une durée de vie allant de 15 à 20 ans, durée après laquelle il faut remplacer la matrice d'électrolyte située entre l'anode et la cathode. A noter que l'usagée sera recyclée pour rester dans l'optique « green », précise le Dr Rainer Weidmann, responsable du développement de la pile. Durant ses six mois de mise en service néanmoins, aucune panne n'a encore été détectée, la stabilité étant relativement acquise étant donné que le système se base sur une réaction chimique.
Des voitures connectées
Outre ces solutions vertes, l'Innovation Center se diversifie dans la nature des projets entamés. L'un de ceux qui ont été présentés concernait les voitures connectés. A travers une simulation des systèmes GPS opérée par l'application Ubisense et des voitures téléguidées par un iPad et surmontées d'un smartphone, il a été fait la démonstration d'un système anti-collision capable de détecter la proximité d'autres voitures, mais aussi la signalisation. Par cette détection, les petites voitures étaient en mesure de s'arrêter de leur propre chef, connectées au système les informant du danger imminent. Dans un entretien, Horst Leonberger, responsable de ce projet chez Deutsch Telekom, précise vouloir aller plus loin, et outre les systèmes d'avertissements et de sécurité routière, il veut aussi connecter la voiture à Internet pour accéder à tout même sur la route. Il affirme par ailleurs être en partenariat avec BMW sur ce projet, et être en discussion avec Volvo, Peugeot et Renault.
Mobilité et interconnexion
Enfin, à travers d'ateliers, ont aussi été présentées des solutions de mobilité et d'interconnexion. Au niveau de la mobilité, un projet d'application SAP CRM pour smartphones (Blackberry, iPhone et Windows Mobile pour le moment, mais prévue pour Android) rend possible l'accès à certaines fonctionnalités de la solution classique. Développé avec Sybase, ce projet peut synchroniser les informations avec les serveurs de l'entreprise et a pour but de faire entrer l'entreprise de plus en plus dans la mobilité. En terme d'interconnexion, le projet Unified Communication & Collaboration (UCC) met en place un datacenter capable de traduire les principaux langages des réseaux locaux d'une entreprise filialisée, même si chacune des sections utilise un réseau local différent, que l'une soit équipée de Cisco ou l'autre d'Alcatel par exemple. Via une interface logicielle quelque peu similaire à Windows Live Messenger de ce datacenter de traduction, elles pourront communiquer de personne à personne. A noter la compatibilité avec les terminaux mobiles pour les employés en déplacement. Enfin, dans un autre registre, le projet de compteurs intelligents testés à Friedrichshafen (« T-City », ville d'implémentation des projets de T-Systems pour une ville connectée) veut mettre en réseau, à l'instar de l'initiative française, la consommation électrique, mais ici, inclure aussi celle de l'eau et du gaz pour relier les distributeurs aux clients en temps réel.
Illustration : Reinhard Clemens, PDG de T-Systems
Crédit Photo : D.R.
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