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(01/02/2012 15:00:05)
SAP France met l'accent sur les régions, les métiers et l'indirect
Quelques jours après l'annonce par SAP de ventes de logiciels en hausse de 22% sur 2011 au niveau mondial, à 3,97 milliards d'euros (sur un chiffre d'affaires total de 14,2 Md€), la filiale française de l'éditeur a présenté ses résultats et perspectives. Ces dernières années, le groupe allemand a diversifié et étendu son catalogue autour de l'ERP et de ses applications périphériques (relation clients et fournisseurs, PLM, etc.), tant sur le fonctionnel que sur les logiciels d'infrastructure : décisionnel, SaaS, mobilité, base de données... « L'agenda de SAP est basé sur l'innovation depuis trois ans, avec une rapidité de mise en oeuvre », a redit hier matin Nicolas Sekkaki, directeur général de SAP France, en rappelant que l'offre HANA d'analyse en mémoire était rétrocompatible avec les applications installées. Pour le groupe, c'est le « lancement de produit le plus réussi », avec une courbe d'adoption supérieure à celle de SAP R/3, a-t-il souligné.
+14,5% sur les licences en France en 2011
La progression annuelle de 22% des ventes mondiales de licences (+25% à taux de change constant) tient compte de l'éditeur Sybase. Depuis son rachat en 2010, ce dernier fonctionne comme une entité indépendante, mais il va maintenant être intégré à SAP, en France aussi. Pour l'instant, Nicolas Sekkaki n'inclut pas cette activité dans ses chiffres. En 2011, la filiale qu'il dirige a enregistré une croissance de 14,5% sur ses ventes de licences (hors Sybase donc) et de 6,5% sur son chiffre d'affaires total (+8% sur les revenus combinés des licences et de la maintenance).
Si le 3e trimestre avait été remarquable sur les ventes de licences en France (+63%), le 4e affiche une croissance inférieure à 1% dans ce domaine. Néanmoins, « le volume s'est extrêmement bien tenu », insiste Nicolas Sekkaki en évoquant à l'appui « une dizaine de deals supérieurs à 1 million d'euros » sur les trois derniers mois de l'année. Il souligne de très bonnes performances sur le secteur Banque/Assurance (+76%), sur lequel SAP entend poursuivre fermement sa progression. « Nous commençons à entrer dans le 'core banking', mais c'est encore un long parcours en France pour SAP », reconnaît-il. Bons résultats aussi sur le Manufacturing (+56%), secteur historique de l'éditeur, et sur les biens de production et sciences de la vie (+24%).
+22% en région et davantage d'indirect
Le dirigeant français signale aussi une progression des ventes en région (+22%) avec « de nombreux winbacks en direct et en indirect ». L'an dernier, SAP France a remporté un à deux contrats supérieurs à 1 M€ par trimestre en région et réuni un millier de clients lors de son « world tour ».
La filiale veut augmenter la part de l'indirect dans ses ventes. Elle a atteint 100% sur les PME au 4e trimestre (à noter sur ce marché les bons résultats de l'offre Business One en 2011). Mais SAP veut aussi des partenaires sur le segment grands comptes. La progression de l'indirect y a été de 39,7% en 2011. « Nous avons vu revenir des intégrateurs se demandant comment ils pourraient travailler sur l'agenda innovation de SAP », note Nicolas Sekkaki. « Nous voudrions réaliser 30 à 40% en indirect en 2015 contre 10 à 20% actuellement ».
Installer HANA en deux à trois semaines
Pour mieux vendre les différentes applications (Lines of business), le dirigeant avait créé « de toutes pièces un département l'an dernier avec des commerciaux qui comprenaient les métiers ». Cette organisation a offert de très bons retours sur les solutions de manufacturing, de gestion du capital humain, du CRM et du procurement.
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Parmi les axes de progression, la filiale note la mobilité (2 M€ de chiffre d'affaires en 2011) et la partie Business Analytics, un peu en retrait l'an dernier. Trois affaires ont néanmoins été rapportées sur HANA qui a glané un chiffre d'affaires de 2 M€. Nicolas Sekkaki indique que 25 modules SAP pourront progressivement fonctionner avec l'appliance d'analyse en mémoire au cours de l'année. Les intégrateurs vont pouvoir exploiter HANA dans leurs appels d'offres « avec des facteurs disruptifs pour les clients », insiste le directeur général. Une offre qui pourra de surcroît être installée « en quinze jours à trois semaines chez nos clients », ajoute-t-il, SAP tablant sur un nombre croissant de mises en oeuvre rapide, en particulier via les offres de déploiement RDS (rapid deployment solutions) élaborées par ses équipes. En 2012, l'éditeur compte doubler son chiffre d'affaires sur les innovations HANA et mobiles dans le monde (160 et 110 M€ en 2011).
Une entité Database & Technology
Au sein des clients, la colère déclenchée il y a 3 ans par les tarifs majorés de la maintenance semble s'être tassée. Nicolas Sekkaki indique que l'enquête de satisfaction régulièrement menée donne pour la France 94% de clients satisfaits, avec le meilleur taux de rétention d'Europe pour l'Enterprise Support (près de 100%).
En 2012, la filiale française va se renforcer dans les trois à six mois avec les équipes de Sybase et créer une entité Database et Technology, aux côtés de l'activité Business & Analytics. « J'avais déjà préparé un département technologie avec une quinzaine de commerciaux [pour l'anticiper] », précise le dirigeant. « C'est important pour nos partenaires. Les spécialistes des bases de donnés ne sont pas les mêmes que ceux de l'ERP », insiste-t-il en rappelant l'ambition de SAP d'être 2e en termes de base de données d'ici 2015 au niveau mondial. Nicolas Sekkaki signale par ailleurs l'embauche de jeunes talents en 2011 et note que « beaucoup de gens frappent la porte de SAP », ce qui n'a pas été toujours le cas.
Réduire le ratio coût des licences/services
Sur la partie cloud, une organisation va regrouper les forces commerciales de Business ByDesign (*) et des offres « On Demand » dont StreamWorks, l'application collaborative. Rappelons que SAP est en cours de rachat de l'éditeur SuccessFactors, spécialisé sur la gestion des ressources humaines en mode SaaS.
En 2012, SAP France mise aussi beaucoup sur les offres applicatives (Lines of business). « Nous allons doubler la taille de ce département qui valorise la richesse latente des ERP de nos clients ». Des efforts supplémentaires seront de nouveau faits sur les régions. Enfin, dans le domaine des services, la filiale veut accompagner l'innovation au coût le plus réduit, en s'appuyant en particulier sur ses offres de déploiement RDS. Celles-ci sont développées par les équipes SAP, sous forme de propriété intellectuelle réplicable. Il en existe 57 pour l'instant au niveau mondial. « Cela fait bouger le ratio licences/services », souligne Nicolas Sekkaki (**). Nous voulons apporter de la valeur ». Avec un objectif clair : faire baisser le coût des solutions SAP.
Le dirigeant français rappelle par ailleurs que le support de la version ECC 6 de l'offre phare de SAP a été étendu jusqu'en 2020. Cette version s'appuie sur une technologie de web services qui permet ensuite aux clients d'évoluer à leur convenance en s'épargnant de lourds chantiers de migration.
En résumé, pour 2012, « le pipeline est bon, même s'il y a une incertitude sur l'avenir », estime Nicolas Sekkaki. Les clients font très attention à leurs dépenses mais « ils veulent dégager de l'efficacité opérationnelle ».
(*) Sur Business ByDesign, son offre de gestion en mode SaaS, SAP a atteint le mille et unième client au niveau mondial. Avec cette solution, l'éditeur cible désormais des PME un peu plus grosses qu'avant. Il vise 2 milliards d'euros sur ses activités 'On demand' en 2015.
(**) Le ratio coût des licences/coût du service est couramment de 1 pour 6 ou 7.
(...)(30/01/2012 17:08:40)Des outils pour explorer les bases de brevets et mener sa veille économique
Destiné à des équipes de R&D et de veille technologique, le logiciel Matheo Patent facilite la consultation de la base de données du bureau américain des brevets, l'USPTO (United States Patent and Trademark Office), et de la base Esp@cenet, cette dernière donnant accès à 70 millions de documents sur les inventions et évolutions techniques dans le monde depuis 1836. Sa version 9.6 est compatible avec les nouvelles contraintes des services d'Esp@cenet. L'interface du logiciel a été modifiée pour améliorer son utilisation. Son éditeur Matheo Software signale un module d'interrogation plus intuitif qui propose une prévisualisation et une sélection des brevets à télécharger. Des fonctions graphiques ont par ailleurs été ajoutées pour afficher sur une mappemonde les déposants et les inventeurs par pays, ou pour visualiser les pays de dépôt. Un autre type de graphique permet de représenter les séries multiples. Le design est paramétrable.
(Cliquer ici pour agrandir l'image)
L'abonnement annuel au logiciel démarre à 600 euros. Le prix est dégressif en fonction du nombre de poste. Une version d'évaluation gratuite est disponible.
Cartographie d'informations structurées
Créé en 2003, l'éditeur Matheo Software développe des solutions d'aide à la décision et d'analyse de l'information. Il propose également le logiciel Matheo Analyzer conçu pour assurer une veille scientifique, stratégique, commerciale ou concurrentielle. Celui-ci convertit en information stratégique des données structurées pertinentes recueillies dans un domaine technologique. Dans sa version 4.0, le module d'importation a été simplifié. Il est possible de récupérer des données de tous fichiers structurés venant de bases telles que PubMed, Qestel-Orbit, Sialog, STN ou Esp@cenet.
Des méthodes de clustering automatique ont été ajoutées : K-Means, Dendrogramme et Propagation. Cela permet de générer une classification dynamique et de naviguer dans un volume important de données. Enfin, le logiciel propose un tableau de bord personnalisable, MyAnalyzer. Il existe une version d'évaluation gratuite du produit. La licence de la version complète coûte 3 450 € HT par poste (tarif dégressif). Elle est proposée en mono-poste pour garantir la confidentialité des données, explique son éditeur, qui ajoute que les données sont stockées localement.
Les fonctions de tableau de bord MyAnalyzer (cliquer ici pour agrandir l'image)
Hitachi Data Systems prépare ses solutions big data
Le Hitachi Information Forum, qui s'est déroulé le 24 janvier à la Défense, a réuni plusieurs centaines de clients et de partenaires du spécialiste de l'infrastructure. La session plénière a été présentée par Emmanuel Villon, Directeur Général de HDS France avec comme orientation la transformation du datacenter en centre d'information. Au coeur des débats, le concept de big data ou l'explosion du volume de données. Pour Emmanuel Villon, ce concept en est encore au stade embryonnaire dans l'écosystème des partenaires et des clients. « La question qui préoccupe aujourd'hui nos clients sont l'optimisation du stockage. Chez HDS, nous ne pensons pas que la bataille se fera sur le coût au Go, mais sur le volume nécessaire et utile » souligne le dirigeant et d'ajouter « l'objectif est de réduire de 30 à 40% en cherchant et en optimisant les zones de stockage non alloués. On peut ajouter également des solutions de hiérarchisation automatique des données. » Sur l'aspect big data et traitement des données, HDS va présenter dans le courant 2012 une solution applicative pour donner de l'intelligence à la donnée. « Aujourd'hui, les solutions existantes traitent l'information en mode silo, nous allons apporter une couche d'unifications des sources d'information » précise Emmanuel Villon. Les partenariats vont aussi se renforcer sur l'analytique comme le montre l'annonce de novembre 2011 avec SAP pour proposer une offre basée sur Hana.
Construire sa plateforme unifiée
Autre axe de développement pour HDS France, le développement de son offre serveurs blade à destination des datacenters. Cela fait 6 mois que l'activité serveur du groupe est partie à la conquête de l'Europe. Le compute blade , qui se définit comme une fabrique de machines virtuelles hardware, compatible avec les différentes solutions de virtualisation (VMware, Microsoft et Oracle) va devenir le pivot de la stratégie de plateforme unifiée de HDS. Au même titre qu'EMC a réalisé le partenariat avec Cisco et VMware autour des Vblock ou HP avec Blade Matrix, Emmanuel Villon indique qu'une offre similaire pour les grandes entreprises sera proposée dans le courant 2012. Sur la partie réseau, le constructeur devrait faire confiance à Brocade et Cisco. Le dirigeant explique que cette offre unifiée fonctionnera avec l'orchestrateur maison (Hitachi unified compute plateform).
Interrogé sur le partenariat entre HP et Hitachi, sur les baies de stockage haut de gamme, qui pourrait devenir caduque suite au rachat de 3Par, Emmanuel Villon se veut rassurant, « l'accord existe toujours », mais ne précise pas la date limite.
(...)
Le cloud en soutien de la BI selon le Gartner
Selon un sondage effectué par Gartner auprès de 1364 responsables IT, un tiers d'entre eux emploient ou prévoient d'employer dans l'année des offres cloud/SaaS pour augmenter leurs capacités en matière de business intelligence. «Les entreprises sont frustrées par les cycles de déploiement, les coûts, les processus de mise à jour et les infrastructures des solutions de BI installées», explique James Richardson, directeur de recherche chez Gartner. Si les entreprises voient l'intérêt des offres BI hébergées comme alternative, elles sont en revanche peu au fait sur ces solutions et leurs possibilités, avertit l'analyste.
Gartner estime que trois facteurs vont stimuler l'adoption de solutions de business intelligence délivrées depuis le cloud:
- Le temps: les solutions SaaS se déploient plus rapidement, dans un contexte où les ressources humaines et budgétaires limitées de l'IT ne lui permettent pas de répondre aux besoins des métiers.
- Les coûts: Si le SaaS n'est pas nécessairement moins cher, il permet de réduire les investissements et les coûts de support.
- Le manque d'expertise: Les applications d'analyse en mode cloud intègrent d'emblée des connaissances qui permettent de contourner le problème du manque de compétences internes.
Pour Gartner, le scénario de déploiement le plus probable est que les offres SaaS ne viennent pas déranger les plateformes actuelles, mais soient utilisées pour de nouvelles opportunités d'utilisation. « Si leurs applications opérationnelles sont déjà dans le cloud, les entreprises devraient penser à recourir à des solutions cloud pour ces domaines », ajoute James Richardson.
ICTjournal.ch
(...)
Tableau 7 : des outils de visualisation BI orientés utilisateurs
Le vendeur de solutions de BI (Business Intelligence) Tableau Software a annoncé la disponibilité de la version 7.0 de Tableau. Selon l'éditeur, la vitesse et le champ d'action du logiciel ont été améliorés. Surtout, sa conception et son accessibilité ont été revues dans un esprit «orienté utilisateur».
Data Server, l'une des principales nouveautés, fournit un serveur de données central où les utilisateurs peuvent partager des informations et effectuer des connexions entre bases de données avec des personnes qui disposent des autorisations nécessaires. Tableau permet de lier entre elles des données courantes provenant de sources diverses, des bases de données Excel ou Oracle.
Tableau arrive aussi avec de nouveaux outils de visualisation et de fonctions graphiques pour créer des cartes et des diagrammes. L'éditeur a revu plusieurs éléments de présentation pour simplifier l'utilisation de son logiciel. «L'objectif essentiel a été de faciliter l'accès à la puissance du logiciel et d'apporter aux utilisateurs les réponses qu'ils attendent, » a déclaré François Ajenstat, directeur de la gestion des produits.
Une architecture désormais multitenant
Tableau 7.0 vise aussi des déploiements plus importants et plus complexes, notamment grâce au support de l'architecture logicielle multitenant, qui permet d'exécuter une seule instance logicielle sur un serveur et de la distribuer à plusieurs clients. Si bien qu'avec Tableau Server, un produit phare de l'éditeur, les données de plusieurs groupes d'utilisateurs ou celles provenant de plusieurs services peuvent être stockées à l'intérieur de la même instance tout en étant parfaitement isolées les unes des autres.
Jusque-là, l'entreprise proposait un système de stockage des données in-memory, en étroite concurrence avec des solutions comme Tibco Spotfire, QlikView et PowerPivot de Microsoft. Le traitement des données in-memory consiste à écrire certaines données directement dans la RAM de manière à les rendre plus rapidement accessibles aux utilisateurs qui ont ainsi plus de liberté pour explorer l'information. « Avant la disponibilité de cette offre in-memory, Tableau n'était pas forcément le genre de logiciel dont une entreprise avait nécessairement besoin, surtout si elle avait déjà investi dans une plate-forme BI de SAP ou Oracle, » a déclaré Boris Evelson, vice-président de Forrester Research. « Aujourd'hui, tous les autres vendeurs proposent d'excellentes capacités de visualisation des données, » a-t-il dit. «De plus, ils permettent de travailler in-memory, pour répondre à la demande actuelle des utilisateurs professionnels qui ne veulent pas être limités à la base de données sous-jacente. »
Les concurrents cherchent à se différencier
Dans le même temps, Tableau et ses concurrents ont besoin de continuer à se différencier. Microsoft pousse en avant son outil PowerPivot sous forme d'extension pour Excel qui demande peu d'efforts d'apprentissage, tandis que Spotfire propose l'intégration avec une pile middleware de Tibco et offre des capacités d'analyse avancées, » a déclaré l'analyste de Forrester Research. Cependant, « quoi que fasse Tableau, ils le font bien. D'ailleurs, l'intérêt pour cet éditeur a considérablement augmenté ces derniers temps, » a ajouté le vice-président de Forrester.
Le prix de Tableau varie en fonction du nombre d'utilisateurs. D'après des informations communiquées à IDG NS par email, aux États-Unis, le tarif de Tableau se situe aux alentours de 1 000 dollars par utilisateur et celui de Tableau Server à 10 000 dollars.
(...)(16/01/2012 12:16:54)IBM épaule les universités pour former au décisionnel
Selon une étude réalisée auprès de 3 000 dirigeants d'entreprises par l'Institute for Business Value d'IBM et la revue Sloat Management du MIT, le plus grand défi des prochaines années est le manque de compétence dans l'utilisation des solutions analytiques et le gain qu'elles peuvent apporter aux entreprises. Aujourd'hui, en réponse à ces attentes, les universités commencent à intégrer avec l'aide d'IBM des programmes sur l'analytique au sein des différents cursus. Les étudiants vont utiliser la technologie d'IBM pour prévoir les tendances d'achat des clients afin d'améliorer les ventes au détail, d'aider les responsables marketing à recueillir des informations sur les marques pour adapter les campagnes.
Ainsi, à l'Université de West Scotland (UWS) plusieurs cours ont été introduits au sein de la School of Computing sur le data mining, la business intelligence et le knowledge management. Un projet visant à élargir l'offre de cours sur le décisionnel à destination des non-informaticiens est en cours. Le professeur Malcolm Crowe, explique « au-delà de l'enseignement sur l'économie et la technique IT, nous préparons les étudiants aux emplois futurs avec des cours sur l'analytique » et d'ajouter « l'ajout de ces cours sont une réponse à une demande des employeurs de la région dans ces domaines de compétences, garantissant ainsi une sécurité de l'emploi à la sortie de l'école ».
L'Université de l'Ulster, la plus grande université d'Irlande du Nord, fait partie des facultés intégrées au programme d'IBM. Les élèves utilisent le logiciel d'analyse d'IBM dans une variété de domaines d'application. Certains des projets de recherches universitaires ont été épaulés par la technologie du supercalculateur de Big Blue nommé Watson.
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Tableau Software restructure son programme partenaire
«Tableau Software est à la BI, ce qu'est salesforce.com au monde du CRM » lance Bruno Saint-Cast, vice-président Europe. « Ce qui prend des mois avec d'autres solutions devient ici très simple, le coût par utilisateur peut descendre à 200 euros et moins, cet utilisateur devenant très indépendant de l'informatique ». Les plus grandes bases de données au monde, Google, eBay, Wallmart, Zinga utilisent les produits de Tableau Software.
Avec 150 nouveaux clients en France en 18 mois, la question de la vente indirecte se pose. Tableau compte plusieurs types de partenaires : alliance pour les grands comptes (Sopra, Atos, Cap), référents pour les apporteurs d'affaires, et revendeurs. Comme toute répartition, elle comporte des exceptions, par exemple Micropole à la fois référent et revendeur. Tableau compte une dizaine de partenaires en France et ne souhaite pas recruter outre mesure, mais conforter ses partenaires par son nouveau programme.
Celui-ci permet de certifier les différents partenaires, avec trois niveaux : bronze, silver, gold. Et des niveaux de remise appropriée correspondants. Ils ont accès à un centre de ressources dédié et à des formations.
(...)
22 outils gratuits pour visualiser et analyser les données (2ème partie)
Pour faire parler des données, rien ne vaut une panoplie d'outils de visualisation graphique. Pour ceux dont le budget est limité, il existe de nombreux outils gratuitement accessibles pour visualiser les données et faire apparaître des modèles ou des tendances. Au printemps dernier, Sharon Machlis, de Computerworld, en a listé plus de vingt, qu'elle a répartis en neuf catégories : nettoyage de données, analyse statistique, outils et services de visualisation (1ère partie publiée le 3 janvier), outils de développement, SIG, analyse de données temporelles, nuages de mots, visualisation de données relationnelles (2e partie). Les bibliothèques JavaScript et les interfaces de programmation (API) s'adressent aux développeurs.
Pour relire la 1ère partie, «22 outils gratuits pour visualiser et analyser les données»
- Assistants, bibliothèques et API
Il faut quelquefois écrire du code pour produire certaines visualisations, en particulier quand le type d'affichage que l'on veut obtenir ne peut être réalisé qu'en recourant à une application desktop ou web existante. Cela ne signifie pas que l'on doive partir de rien, plusieurs bibliothèques et API fournissant déjà divers éléments.
10 - Choosel : pour enrichir les applications Google Web Toolkit
Ce framework Open Source disponible en mode web est destiné à la réalisation de graphiques sectoriels, de nuages, d'histogrammes, de diagrammes chronologiques et de cartographies. Il s'adresse davantage aux développeurs qu'aux utilisateurs. On peut néanmoins consulter une démo interactive qui explique comment importer des données en utilisant des fichiers CSV. Disponible sous licence Apache 2.0, il a trois champs d'applications principaux : l'exploration visuelle de données, les infographies interactives, la visualisation de données dans les applications GWT (le framework de développement Java Google Web Toolkit), peut-on lire sur code.google.com.
Comme avec Tableau Public, plusieurs visualisations peuvent s'afficher sur une page en étant reliées, de telle sorte que l'on peut, par exemple, mettre en valeur certaines données sur une carte en passant la souris sur un graphique associé.
Choosel (cliquer ici pour agrandir l'image)
Niveau de compétences requis : Expert.
Fonctionne à partir de Chrome, Safari et Firefox.
En savoir plus : http://code.google.com/p/choosel/
11 - Exhibit : une bibliothèque JavaScript
Issu du projet Simile conduit par le MIT, le logiciel Open Source Exhibit, sous licence BSD, permet de « créer facilement des pages web comportant des fonctionnalités de recherche et de filtrage, des cartographies interactives, des échelles chronologiques et autres visualisations », décrit le site Simile-widgets.org/exhibit. Présenté comme un framework de publication, cette bibliothèque JavaScript permet d'ajouter facilement des filtres et des recherches. Sharon Machlis, de Computerworld, fait néanmoins remarquer que ce qui est jugé « facile » par les professionnels du MIT ayant créé Exhibit peut ne pas l'être autant pour un utilisateur qui connaît surtout Excel. Comme la plupart des bibliothèques JavaScript, Exhibit requiert d'écrire davantage de lignes de code que des services tels que Many Eyes et Google Fusion Tables. Cela dit, il propose une documentation claire pour les débutants, même pour ceux qui n'ont pas d'expérience JavaScript.
Si l'écriture de code ne vous pose pas de problèmes, vous avez des chances de vous approcher au plus près des présentations que vous voulez réaliser. Et vos données restent stockées localement, sauf si vous souhaitez les publier. Pour les novices, il faudra un peu de temps pour se familiariser avec l'écriture de code et la syntaxe de la bibliothèque.
Exhibit (cliquer ici pour agrandir l'image)
Niveau de compétences requis : Expert.
En savoir plus : http://www.simile-widgets.org/exhibit/
12 - Google Chart Tools : des graphiques statiques et interactifs
Contrairement à Google Fusion Tables qui est comme une application à part entière pour stocker des données en ligner et générer graphiques et cartes, Chart Tools est conçu pour visualiser des données résidant ailleurs, par exemple sur un site web ou au sein de Google Docs. Il offre à la fois les API Chart utilisant une simple requête URL vers un serveur de graphiques Google pour créer une image statique, et l'API Visualization qui accède à une bibliothèque JavaScript pour bâtir des graphiques interactifs. Avec celle-ci, on n'échappe pas à l'écriture de code. Google donne des informations (taille des données, compétences requises...) pour déterminer quelle option retenir.
Pour les graphiques statiques les plus simples, un assistant fournit quelques exemples. Il va jusqu'à aider à saisir les données ligne par ligne, quoi qu'à partir d'une certaine taille, il est plus logique de formater celles-ci dans un fichier texte.
Google Chart Tools (cliquer ici pour agrandir l'image)
Niveau de compétences : débutant avancé et expert.
Fonctionne sur tout navigateur.
En savoir plus : http://code.google.com/apis/chart/image/docs/making_charts.html
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13 - JavaScript InfoVis Toolkit : de superbes graphiques
InfoVis ne compte sans doute pas parmi les bibliothèques de visualisation JavaScript les mieux connues, mais elle vaut vraiment la peine d'y jeter un oeil si vous voulez permettre la consultation de données interactive sur le web. Elle a été utilisée par la Maison Blanche pour créer le graphique présentant le budget de l'administration Obama.
Ce qui différencie cet outil des autres est l'apparence très léchée des graphiques qu'il réalise avec des exemples simples de code. Visiblement, le créateur d'InfoVis, Nicolas Garcia Belmonte, développeur senior chez Sencha Inc, s'intéresse autant à l'esthétique du dessin qu'à celle du code et ça se voit.
Les échantillons présentés sont superbes. On peut télécharger uniquement le code pour les types de visualisations que l'on veut utiliser pour réduire la taille des pages web. Attention, comme il ne s'agit pas d'une application mais d'une bibliothèque de code, il faut savoir développer pour l'utiliser. Par conséquent, cela peut ne pas convenir à des utilisateurs en entreprise qui analysent les données mais ne savent pas programmer. Par ailleurs, le choix du type de visualisation est limité. Enfin, les données doivent être au format JSON.
InfoVis Toolkit (cliquer ici pour agrandir l'image)
Niveau de compétences : expert.
Fonctionne sur les navigateurs compatibles JavaScript.
En savoir plus : démos avec code source (http://thejit.org/demos/)
14 - Protovis : une bibliothèque bien documentée
Présenté comme un toolkit graphique pour la visualisation, ce projet de l'Université de Stanford est l'une des bibliothèques JavaScript les plus populaires pour transformer les données en visuels. Une des choses les plus intéressantes à propos de cet outil est sa documentation. Celle-ci comporte de nombreux exemples des types de visualisation disponibles, incluant des cartes et quelques analyses statistiques. C'est un bon outil, permettant de construire des représentations telles qu'une carte associée à une échelle chronologique.
De la même façon qu'avec les autres bibliothèques JavaScript, il faut connaître ce langage (ou tout au moins être familier d'un autre langage). Même s'il est possible de copier, coller et modifier du code sans vraiment comprendre ce que l'on fait, il est difficile de recommander cette approche à des non-techniciens.
Protovis (cliquer ici pour l'image)
Niveau de compétences : expert.
Fonctionne sur les navigateurs compatibles JavaScript.
En savoir plus : comment démarrer avec Protovis
- Les systèmes d'information géographique sur poste de travail
Il existe de nombreuses applications pour les SIG (systèmes d'information géographique), allant de l'affichage des sites d'extraction pétrolier au choix de nouvelles implantations pour des magasins. Comme le Miami Herald l'a fait (le magazine a obtenu le prix Pulitzer pour sa couverture de l'ouragan Andrew), il est possible de comparer les vitesses maximum des bourrasques avec les dégâts constatés (pour s'apercevoir, par exemple, que les dommages les plus importants n'ont pas été subis dans les zones où le vent a été le plus fort, mais dans des endroits nouvellement construits où les constructions n'étaient pas de bonne qualité).
15 - Quantum GIS (QGIS) : une alternative à ArcView
C'est un SIG à part entière, conçu pour créer des cartes et qui permet des analyses de données détaillées et avancées par zones géographiques. L'application SIG desktop la plus connue est sans doute ArcView, d'Esri, qui coûte un certain prix, mais s'accompagne d'un solide support professionnel. L'alternative Open Source est QGIS, comme OpenOffice peut l'être pour Microsoft Office. A noter qu'Esri a récemment lancé une offre découverte de son SIG pour un usage privé. Les passionnés d'ArcView considèrent qu'Esri offre deux ans d'avance sur ses alternatives Open Source, que son interface est meilleure et qu'il est mieux adapté pour les impressions. De leur côté, les utilisateurs de QGIS soulignent l'excellence du produit Open Source et pointent ses performances lorsqu'il est question de générer des cartes pour le web, grâce à un plug-in spécialisé dans la génération d'images de cartes en HTML.
Quoi qu'il en soit, avec tout SIG avancé, apprendre le maniement du logiciel demande un sérieux engagement. Cela prend du temps. Certaines choses sont plus faciles à faire avec la version commerciale ArcView, a noté pour sa part Sharon Machlis, de Computerworld, qui a pris en main ArcView et QCIS. Elle explique qu'ArcView dispose d'une fonction normalisée pour calculer, par exemple, le pourcentage de personnes de 65 ans et plus au sein d'une population dans une table comportant les deux colonnes. Dans QGIS, il lui fallait appeler un champ calcul et créer une nouvelle colonne avec la formule pour l'obtenir.
Quantum GIS (cliquer ici pour agrandir l'image)
Niveau de compétences : Intermédiaire et expert.
Fonctionne sur Linux, Unix, Mac OS X et Windows. L'installation sur OS X nécessite la mise en place de plusieurs compléments.
En savoir plus : http://www.plantsciences.ucdavis.edu/plant/qgislabs.htm
On trouve d'autres solutions SIG en Open Source sur Spatialanalysisonline.com. A regarder aussi, un outil comme Post-GIS qui permet d'ajouter des objets géographiques à la base de données relationnelle PostgreSQL.
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- Les solutions de cartographie en ligne
Certains outils de cartographie en ligne sont devenus très populaires. Celui de Google, bien sûr, qui dispose en outre de plusieurs compléments tels que Map A List, un add-on qui ajoute à une carte Google Map des données provenant d'un tableur. Il y a aussi Yahoo Maps Web Services, et Bing Maps, de Microsoft qui comportent également des API. Il en existe beaucoup d'autres venant de petites sociétés ou de contributeurs Open Source individuels : des outils, entièrement développés en partant de zéro, pour afficher des données sur des cartes géographiques.
16 - OpenHeatMap : des cartes en couleurs très faciles à créer
Ce site web convivial génère des cartes dont les couleurs se modifient en fonction des informations sous-jacentes : l'évolution d'une population ou d'un revenu moyen, par exemple. On peut aussi placer sur une carte des marqueurs dont la taille varie en fonction des données qui figurent dans la table associée.
En plus de fournir ce service sur le web, son auteur Pete Warden (qui fut un temps développeur chez Apple, notamment sur Final Cut Studio) a également packagé OpenHeatMap sous la forme d'un plug-in JQuery pour ceux qui ne veulent pas dépendre de l'hébergement de OpenHeatMap.com. Toutefois, tous les formats de données ne fonctionnent pas correctement lorsqu'ils sont stockés localement. Pete Warden conseille d'intégrer les cartes depuis le site.
Selon Sharon Machlis, de ComputerWorld (qui a dressé cette liste il y a quelques mois), il est très facile de créer rapidement une carte en couleurs à partir de nombreuses sources de données de localisation, même des adresses IP. « Cela m'a pris environ 60 secondes pour créer une carte présentant les séismes de magnitude 7 et plus dans le monde depuis janvier 2000 », indique-t-elle dans son article (cf image ci-dessous). Les tailles, les couleurs et la transparence des marqueurs se personnalisent aisément.
Inconvénient signalés : les données ne peuvent pas être supprimées une fois mises en ligne.
OpenHeatMap (cliquer ici pour agrandir l'image)
Niveau de compétences : débutant.
Fonctionne sur les navigateurs web compatibles Flash ou HTML 5 Canvas.
En savoir plus : http://www.openheatmap.com/gallery.html
17 - OpenLayers : insérer des cartes dans des pages web
Cette bibliothèque JavaScript pour intégrer des cartes d'informations dynamiques dans des pages web. Elle fonctionne avec OpenStreetMap et d'autres services comme Google Street View. Il est destiné à apporter des fonctionnalités similaires à celles de ces bibliothèques, mais en Open Source. D'autres projets s'en servent pour ajouter des fonctionnalités ou une facilité d'utilisation. C'est le cas de GeoExt qui l'utilise pour apporter des fonctions SIG. OpenLayers peut intéresser les utilisateurs qui connaissent JavaScript et préfèrent se tourner vers une option non commerciale (plutôt que recourir à Google ou Bing).
Niveau de compétences : expert
Fonctionne sur tout navigateur web.
En savoir plus : http://openlayers.org/
Il y a d'autres bibliothèques JavaScript pour incruster des informations sur les cartes, telles que Polymaps. Il existe également d'autres plateformes de cartographies : Google Maps et ses nombreuses API, Yahoo Maps Web Services, Bing Maps et GeoCommons.
18 - OpenStreetMap : une cartographie communautaire
C'est un peu le Wikipedia de la cartographie, doté de fonctions de routes ou d'immeubles auxquelles ont contribué différents utilisateurs dans le monde. L'intérêt principal, c'est son caractère communautaire qui a débouché sur des utilisations intéressantes. Il est par exemple compatible avec la plateforme mobile Ushahidi http://www.ushahidi.com/
utilisée pour récupérer des informations après les tremblements de terre en Haïti et au Japon (alors que Ushahidi peut utiliser plusieurs fournisseurs pour les couches cartographiques, en incluant Google et Yahoo, certains créateurs de projets se sentent plus à l'aise avec des solutions en Open Source).
Inconvénients : Comme pour tout projet acceptant les contributions publiques, il peut y avoir des problèmes d'exactitude certaines fois sur les informations fournies (sur le positionnement de certains services sur les cartes, par exemple). Quoi que ce genre de choses peut arriver avec Google Maps. Par ailleurs, l'apparence des cartes est moins bonne que celles des produits commerciaux concurrents.
OpenStreetMap.org (cliquer ici pour agrandir l'image)
Niveau de compétences : débutant avancé et intermédiaire
Fonctionne sur tout navigateur web.
En savoir plus : http://www.openstreetmap.org/
http://openstreetmap.fr/
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- Analyse de données temporelles
19 - TimeFlow : les concepteurs du projet ont rejoint Google
Ce logiciel pour poste de travail a été développé pour analyser des données ayant une composante temporelle. Ses créateurs, Fernanda Viégas et Martin Wattenberg (tous deux se trouvant derrière le projet Many Eyes d'IBM) ont créé la société Flowing Media, un studio de visualisation spécialisé sur les groupes médias et les projets grand public http://hint.fm/about/. Ils ont rejoint Google en 2010 pour diriger son groupe de visualisation de données Big Picture.
TimeFlow (cliquer ici pour agrandir l'image)
En savoir plus : https://github.com/FlowingMedia/TimeFlow/wiki
- Les nuages de mots et de textes
Certaines spécialistes de la visualisation de données n'aiment guère ces nuages qui affichent les mots d'un fichier texte en faisant varier leur taille en fonction du nombre de fois où ils figurent dans le fichier. Ils ne les trouvent pas sérieux ou jugent qu'ils ont été trop utilisés. Ceux qui veulent néanmoins y recourir peuvent se tourner vers trois outils.
20 - IBM Word Cloud Generator : dans Many Eyes
Plusieurs des outils déjà cités dans la liste établie par Computerworld permettent de créer des nuages de mots. C'est le cas de l'API Visualization de Google et de Many Eyes où l'on trouve Word-Cloud Generator. On peut aussi le faire avec Wordle http://www.wordle.net/ (un outil pratique pour créer ces nuages à partir de sites web plutôt que de fichiers texte).
Word Cloud Generator dans Many Eyes (cliquer ici pour agrandir l'image)
- Outils d'analyse de réseaux sociaux
Ces outils se réfèrent à la définition SNA (social network analysis) pré-Facebook/Twitter. Ils servent à rechercher des liens entre des individus en s'appuyant sur différents jeux de données. Il est nécessaire d'avoir des notions de statistiques pour les utiliser.
21 - Gephi : pour établir des relations dans un réseau complexe
Présenté comme un Photoshop pour les données. Ce projet Open Source est conçu pour visualiser des informations statistiques, incluant des relations au sein de réseaux de type graphe comptant jusqu'à 50 000 noeuds et un demi-million de connexions, de même que l'analyse de facteurs tels que l'intermédiarité, la proximité auxquels s'ajoute un coefficient d'agglomération.
Gephi (cliquer ici pour agrandir l'image)
Fonctionne sur Windows, Linux, Mac OS X avec Java 1.6
En savoir plus : http://gephi.org/
22 - NodeXL : plug-in pour Excel pour explorer Twitter et Flickr
Ce plug-in pour Excel affiche des graphes de réseaux à partir d'une liste de connexions, afin d'aider à dégager des modèles et des liens entre les données. NodeXL combine l'ancienne et l'actuelle définition de SNA. Il est optimisé pour analyser les médias sociaux en ligne. Il intègre notamment des connexions pour appeler les API de Twitter, Flickr et YouTube, ce qui permet de dessiner des réseaux d'utilisateurs et leurs activités, explique Peter Aldhous, responsable du bureau de San Francisco du magazine New Scientist.
NodeXL (cliquer ici pour agrandir l'image)
Fonctionne sur Excel 2007 et 2010 sur Windows.
En savoir plus : http://nodexl.codeplex.com/
Pour renforcer ses actions marketing, Adeo s'appuie sur l'outil décisionnel Vectorwise
Le décisionnel du groupe repose sur de très gros volumes de données : références produits, ventes, tickets de caisse, etc. Les outils décisionnels classiques dont il disposait ne lui suffisaient pas. Il souhaitait pouvoir y ajouter un outil analytique agile permettant des développement applicatifs rapides.
Déjà client des technologies de bases de données Ingres d'Actian, Adeo a choisi le décisionnel Vectorwise. Cet outil inclut la possibilité de développer des Actions Apps. Il s'agit d'applications légères pouvant se déclencher sur un événement de modification de données. Les Actions Apps permettent donc de déclencher des actions marketing sur atteinte d'une valeur seuil dans un champ ou une modification d'une donnée. Le coût et le calendrier des déploiements d'Actions Apps n'ont pas été communiqués.
22 outils gratuits pour visualiser et analyser les données (1ère partie)
Pour faire parler des données, rien ne vaut une panoplie d'outils de visualisation graphique. Il en existe de nombreux, notamment destinés aux professionnels versés dans l'analyse statistique. Mais leur prix, généralement élevé, ne convient pas aux utilisateurs moins spécialisés qui n'ont besoin qu'occasionnellement d'afficher des données sous une forme graphique. Or, il existe, pour ceux dont le budget est limité, un nombre surprenant d'outils très intéressants pour la visualisation et l'analyse de données, accessibles gratuitement. Au printemps dernier, Sharon Machlis, de Computerworld, en a listé plus de vingt, qu'elle a répartis en neuf catégories : nettoyage de données, analyse statistique, outils et services de visualisation (1ère partie), outils de développement, SIG, analyse de données temporelles, nuages de mots, visualisation de données relationnelles (2ème partie publiée le 5 janvier). Ils permettent de manipuler les données et de les afficher à travers de multiples représentations graphiques. Particulièrement utiles pour faire apparaître des modèles ou des tendances. La plupart d'entre eux avaient été présentés lors de la conférence Computer-Assisted Reporting (la prochaine conférence CAR aura lieu du 23 au 26 février 2012, à Saint-Louis, Missouri).
- Nettoyage de données
Avant toute analyse ou visualisation, les données ont souvent besoin d'être nettoyées, afin de standardiser leur transcription ou de corriger des fautes. Dans une même base, les noms de ville ou de clients, par exemple, peuvent être avoir été saisis de différentes façons (Net York, New York City, NY..., Société Lambda, Lambda, Sté Lambda, Lambda Sarl...). On trouve deux outils destinés à cet usage : DataWrangler et Google Refine.
1 - DataWrangler : uniquement en ligne
Ce service web du groupe Visualization de l'Université de Stanford est conçu pour nettoyer et réarranger les données sous une forme pouvant être reconnues par d'autres logiciels : les tableurs, mais aussi un langage tel que « R », ou des logiciels commerciaux comme Tableau ou Open Source comme Protovis. En cliquant sur une ligne ou une colonne, cet outil va suggérer des modifications. Par exemple, il proposera de supprimer les lignes vides. Il conserve l'historique qui facilite un retour en arrière (undo), une fonctionnalité également disponible dans Google Refine).
Computerworld souligne que la correction des textes se fait simplement. En revanche, le service étant disponible en ligne (à partir de tout navigateur), cela implique que les données transitent vers un site externe, ce qui le rend inapproprié pour des informations internes sensibles. Une version « poste de travail » est prévue. Autre élément important, l'outil est toujours en cours de développement.
DataWrangler (cliquer ici pour agrandir l'image)
Niveau de compétences requis : débutant avancé.
Fonctionne sur tout navigateur web.
En savoir plus : http://vis.stanford.edu/wrangler/
2 - Google Refine : comme un tableur
Il ressemble à un tableur pour examiner à la fois les données numériques et alphanumériques, mais à l'inverse du tableur, il ne permet pas d'effectuer des calculs. Comme Excel, il peut importer et exporter dans différents formats, incluant les fichiers tabulés, textes, Excel, XML et JSON.
Refine intègre plusieurs algorithmes retrouvant les mots orthographiés différemment mais qui devraient en fait être regroupés. Il y a aussi des options pour passer rapidement en revue les données numériques. Ces fonctionnalités peuvent pointer des anomalies pouvant résulter d'erreurs de saisie, telles que 800 000 dollars à la place de 80 000 dollars pour un salaire par exemple, ou mettre à jour d'autres incohérences. Inconvénient, si le jeu de données est volumineux, son examen peut prendre un certain temps. A noter que Refine propose aussi des outils de tri et de filtre.
Google Refine (cliquer ici pour agrandir l'image)
Niveau de compétences requis : débutant avancé. La connaissance des concepts d'analyse de données est plus importante que la prouesse technique. Les utilisateurs avancés d'Excel qui ont l'habitude du nettoyage de données devraient être à l'aise avec cet outil.
Google Refine fonctionne sur Windows, Mac OS X et Linux.
En savoir plus : http://code.google.com/p/google-refine/ [[page]]
- Analyse statistique
3 - Le projet R : un langage pour l'univers des statistiques
Projet GNU similaire au langage S, développé par les Laboratoires Bell (anciennement AT&T, désormais Lucent Technologies) par le statisticien John Chambers. Il peut être considéré comme une mise en oeuvre différente de S, même s'il y a d'importantes différences, une grande partie du code écrit pour S fonctionnant de la même façon sous R, explique-t-on sur le site du projet. Il compile et fonctionne sur de nombreuses plateformes Unix, ainsi que sous Windows et MacOS. S'il s'agit de déterminer des moyennes, des valeurs médianes, des écarts types ou des corrélations, R peut le faire et bien plus encore, en incluant les modèles linéaires, les modèles de régression non linéaires, l'analyse des séries chronologiques, les tests paramétriques et non paramétriques, les classifications, le lissage, indique encore le site web. « R » fournit aussi nombre de représentations graphiques, ainsi que des capacités d'analyse spatiale, et se complète de nombreux add-ons.
Inconvénient, l'environnement utilise des lignes de commandes, ce qui nécessite un minimum d'apprentissage pour connaître les commandes à mettre en oeuvre. Pour les utilisateurs qui souhaitent disposer d'une interface graphique, Peter Aldhous, du bureau de San Francisco du magazine New Scientist, suggère RExcel qui propose d'accéder au moteur de R à partir d'Excel. On peut rencontrer une autre limite avec les jeux de données trop importants. Pour la franchir, il existe une option commerciale de la plateforme, fournie par Revolution Analytics.
L'environnement R (cliquer ici pour agrandir l'image)
Niveau de compétences : intermédiaire ou avancé. La connaissance des statistiques facilite la prise en main.
R fonctionne sur Linux, Mac OS X, Unix, Windows XP et ultérieurs.
En savoir plus : le projet R
Premiers pas avec R, de Peter Aldhous
- Outils et services de visualisation
Ces outils offrent différentes options de visualisation. Certains se cantonnent aux graphiques conventionnels (représentations sectorielles, histogrammes...), mais la plupart proposent un éventail de choix supplémentaires tels que les Treemap pour afficher les données hiérarchisées ou les nuages de mots. Quelques-uns disposent aussi de représentations géographiques. Dans ce domaine, il existe toutefois des logiciels gratuits spécifiques.
4 - Google Fusion Tables : simple à utiliser et personnalisable
C'est l'une des plus simples façons de transformer des données en graphiques. On met en ligne son fichier (dans différents formats) et on choisit comment l'afficher : sous forme de tableau, de carte, de bargraphe, de camembert, de « heat map », de diagramme de dispersion, d'historique, d'animation... C'est assez personnalisable. Il est notamment possible de changer les icônes des cartes et le style des fenêtres d'information. Fusion Tables comporte aussi des fonctions d'édition de données, quoi que cela devient vite fastidieux dès que l'on commence à devoir modifier au-delà que quelques cellules. On peut aussi faire des jointures de table (important quand les données à afficher se trouvent dans différentes tables), filtrer, trier, ajouter des colonnes et commenter les données.
Un exemple d'utilisation de Fusion Tables (source WNYC)
Niveau de compétences : débutant.
S'utilise avec tout navigateur web.
En savoir plus : Google Fusion Tables
5 - Impure : un peu comme un Yahoo Pipes
Impure est une sorte de « Yahoo Pipes » adapté à la visualisation de données, conçu pour créer de nombreux types de représentations graphiques très peaufinées en utilisant un espace de travail de type « drag and drop ». Le service inclut une bibliothèque d'objets et de méthodes. Et, comme avec Yahoo Pipes, il permet de cliquer et déplacer pour connecter des modules de façon à ce que les « sorties » (output) de l'une deviennent les « entrées » (input) d'une autre. L'outil a été développé par la société d'analyse espagnole Bestiario.
Impure présente l'intérêt d'offrir une interface très visuelle pour préparer les représentations graphiques, ce qui n'est pas aussi fréquent qu'on pourrait s'y attendre. Il offre une interface élégante et de nombreux modules, dont quelques API (interfaces de programmation) destinées à extraire des données du Web.
On peut chercher par mots-clés (numeric, tables, nodes, geometry, map) ses nombreux types de visualisation. Et bien qu'il sauvegarde votre espace de travail sur le Web, il est possible de copier et conserver le code localement, afin de sauvegarder son travail et de mettre à jour ses propres bibliothèques de code.
Attention, les utilisateurs d'Impure devront faire un effort d'apprentissage malgré les fonctionnalités drag and drop. La documentation est quelquefois détaillée, mais pas toujours. Une fois que l'espace de travail est sauvegardé, il devient public sur le web, bien qu'il soit difficile de le retrouver sans l'URL.
Impure (cliquer ici pour agrandir l'image)
Niveau de compétences : intermédiaire.
Fonctionne sur tout navigateur.
En savoir plus : sur Impure
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6 - Many Eyes : facile d'accès et bien documenté
Le projet Many Eyes d'IBM est l'un des pionniers de la visualisation de données sur le web. Il est très facile à utiliser et très bien documenté, incluant des suggestions sur le type de représentations qu'il convient d'utiliser suivant les cas. Many Eyes comprend plus d'une douzaine d'options de rendu, depuis les graphiques sectoriels, jusqu'aux nuages de mots, en passant par les treemaps, les diagrammes relationnels, plots, ainsi que quelques cartes géographiques.
Il faudra ouvrir un compte gratuit pour mettre ses données en ligne. Le formatage est basique : pour la plupart des visualisations, les données doivent être dans un fichier texte avec séparation par tabulateurs, comportant des têtes de colonnes sur la première ligne. Les résultats offerts apparaissent bien plus sophistiqués que ce que l'on aurait pu attendre au regard des efforts déployés pour les créer. La liste de visualisations possible s'accompagne d'explications pour déterminer celles qui sont les plus appropriées suivant le contexte.
Inconvénient : vos jeux de données apparaissent publiquement sur le site Many Eyes et peuvent être facilement téléchargées, partagées, republiées et commentées par d'autres, ainsi que le projet soutenu par IBM encourage à le faire. Autre limite : la personnalisation est limitée, de même que la taille du fichier, qui ne peut pas dépasser 5 Mo.
Many Eyes (cliquer ici pour agrandir l'image)
Niveau de compétences : débutants.
Fonctionne sur les navigateurs Java et ceux pouvant afficher en Flash.
En savoir plus : sur Many Eyes
7 - Tableau Public : personnalisable et interactif
Transforme les données en diverses visualisations, simples ou plus complexes. Les champs peuvent être glissés/déplacés sur l'espace de travail et le logiciel peut alors suggérer un type de visualisation, puis personnaliser tous les éléments : étiquettes, infobulles, taille, filtres interactifs, légendes... L'un des intérêts de l'outil réside dans les différentes façons d'afficher des données interactives sur lesquelles un filtre de recherche peut agir sur de nombreux graphiques, diagrammes et cartes. Les tables sous-jacentes peuvent également être jointes. Et une fois que vous savez comment fonctionne le logiciel, le maniement de son interface « drag and drop » se fait bien plus rapidement que de coder en JavaScript ou en R. Ce qui incite à essayer davantage de scénarios avec les données. En outre, on peut facilement effectuer des calculs sur les données au sein du logiciel.
Dans cette version gratuite du logiciel de BI de Tableau Software, les données doivent résider sur le site de Tableau. La mise à jour vers la version desktop coûte environ 1 000 dollars. Par ailleurs, sans surprise, les fonctionnalités gratuites ont malgré tout un coût : le temps d'apprentissage comparé à, par exemple, Fusion Tables. Même avec l'interface drag and drop, cela prend plus d'une heure ou deux pour savoir se servir du logiciel, à moins de réaliser d'abord des graphiques simples.
Tableau Public (cliquer ici pour agrandir l'image)
Niveau de compétences : débutant avancé ou intermédiaire.
Fonctionne sur Windows 7, Vista, XP, 2003, Server 2008 et 2003.
En savoir plus : quelques vidéos de formation
8 - VIDI : des graphiques exportables en HTML
Quoi que le site VIDI le présente comme un outil pour le système de gestion de contenus Drupal, les graphiques créés par l'assistant de visualisation du site peuvent être utilisés sur n'importe quelle page HTML sans recourir à Drupal. Une fois les données en ligne, on sélectionne le type de visualisation retenu, on personnalise un peu et le graphique est prêt à être utilisé via un code embarqué auto-généré (utilisant une balise iframe, pas de JavaScript, ni de Flash).
C'est à peu près aussi facile que Many Eyes, avec davantage d'options cartographiques et sans être obligé de rendre ses données publiques. Quelques écrans fournissent rapidement des explications sur chaque type de représentation graphique et on accède à différentes couleurs de personnalisation. La taille limite des fichiers monte à 30 Mo, soit six fois plus qu'avec Many Eyes.
VIDI, source Computerworld (cliquer ici pour agrandir l'image)
Niveau de compétences : débutants.
Fonctionne avec tout navigateur web.
En savoir plus : http://www.dataviz.org/
9 - Zoho Reports : pour les analyses métiers
L'un des plus orienté « analyse métier » de sa catégorie. Zoho Reports peut récupérer les données venant de différents formats de fichiers ou directement d'une base de données et les transformer en graphiques sectoriels, tableaux et tables pivots, autant de formats familiers aux utilisateurs de tableurs.
Il présente l'intérêt de pouvoir programmer des importations de données depuis des sources provenant du web. On peut faire des requêtes sur les données en utilisant SQL et les transformer en représentations graphiques. Le service permet de faire de la publication web et du partage. Il faudra toutefois disposer d'un compte payant si plus de deux utilisateurs doivent accéder aux données.
Inconvénient : les options de visualisation sont limitées. L'interaction de données avec le web peut être lente quelquefois. La taille des fichiers est limitée à 10 Mo.
Zoho Reports (cliquer ici pour agrandir l'image)
Niveau de compétences : débutants avancés.
Fonctionne sur tout navigateur.
En savoir plus : http://reports.zoho.com/ZDBSampleDatabases.cc
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