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Décisionnel

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(03/09/2009 15:30:42)

Informatica acquiert un spécialiste de la gestion d'événements complexes

Informatica va ajouter à sa plateforme d'intégration de données les solutions de gestion d'événements complexes d'Agent Logic. L'éditeur californien vient en effet d'annoncer le rachat, pour un montant non communiqué, de cette société privée installée en Virginie, créée en 1999 et spécialisée dans les logiciels de CEP (complex event processing). Les outils de CEP, notamment utilisés dans la finance ou la gestion logistique, sont destinés à analyser au fil de l'eau d'importants flux de données afin d'y détecter des événements particuliers et de déclencher, dans la foulée, des alertes ou des actions en s'appuyant sur des règles métier prédéfinies. Les principaux fournisseurs de solutions de CEP sont Tibco et Progress Software (avec l'offre de Panama). Informatica compte tirer parti de cette acquisition dans deux domaines principaux. L'éditeur indique d'abord que l'ajout d'outils de CEP à sa plateforme va lui permettre d'étendre sensiblement le périmètre de ses projets d'intégration de données. Ceux-ci vont aujourd'hui de la mise en place d'applications décisionnelles aux chantiers de modernisation du système d'information en passant par la mise en place de référentiels d'entreprise. Ensuite, l'éditeur prévoit de combiner les logiciels d'Agent Logic avec son offre de gestion de la fiabilité des données, Identity Resolution. Cette solution, issue du rachat d'Identity Systems au printemps 2008, permet de réconcilier des données multilingues d'identité portant sur des entreprises, des produits ou des personnes (prenant en compte les particularités d'une soixantaine de pays -alphabets latin, cyrillique, arabe...). Informatica compte utiliser ces outils dans des applications destinées aux services financiers, au secteur de la santé et, surtout, au secteur public. (...)

(18/08/2009 15:29:00)

Trois éditeurs de BI se mettent en cloud avec Rightscale

Talend, Jaspersoft et Vertica viennent d'annoncer une offre décisionnelle combinée, à exploiter dans le cloud EC2 d'Amazon, avec la solution d'administration de RightScale conçue pour ce type de plateforme. Le Français Talend et le Californien Jaspersoft, deux éditeurs investis dans les logiciels en Open Source, y apportent respectivement leurs outils d'intégration (pour le premier), d'analyse de données et de reporting (pour le deuxième). Quant à Vertica (Massachussetts), la société fondée par Michael Stonebraker, qui fut le co-développeur de la base de données Ingres, elle fournit son entrepôt de données qui se distingue par son mode de stockage en colonnes. Les outils d'administration de RightScale sont utilisés pour installer des instances de Talend, Vertica et Jaspersoft sur le cloud EC2. Les données sources sont transférées sur le cloud avec les fonctions ETL de Talend et chargées dans le datawarehouse de Vertica. L'analyse et la restitution des données s'effectuent ensuite avec la suite de Jaspersoft. Pour créer un prototype d'application décisionnelle Les quatre éditeurs suggèrent plusieurs scénarios d'applications autour de cette offre commune. Elle pourrait, par exemple, permettre à une entreprise de déporter certains traitements lourds risquant de surcharger le datawarehouse interne ou de requérir une mise à jour coûteuse. Elle pourrait aussi servir à tester un prototype d'applications BI sans nécessiter la mise en place d'une infrastructure, ou encore être utilisée ponctuellement pour créer des applications analytiques à la demande afin de réagir rapidement à un brusque changement du marché. Ou tout simplement, elle pourrait être exploitée telle quelle, comme une offre de BI dans le cloud. Pour Curt Monash, du cabinet Monash Research, interrogé par nos confrères d'IDG News Service, cette offre peut notamment intéresser les entreprises, des PME par exemple, qui n'ont pas encore déployé de solutions décisionnelles ou qui s'appuient sur les outils de reporting intégrés aux applications qu'elles utilisent. Dans le même ordre d'idée, l'analyste considère que cette solution de BI dans le cloud pourrait intéresser des revendeurs ou des consultants qui s'adressent justement à ces PME. Une offre BI facturée à l'usage par chaque éditeur Brian Gentile, PDG de l'éditeur Jaspersoft, et Michael Crandell, PDG de RightScale, ont déjà eu l'occasion de présenter cette offre combinée lors du salon CloudWorld Expo qui s'est tenu les 12 et 13 août au Moscone Center de San Francisco. Une version d'essai gratuite de trente jours est déjà proposée sur le site de Rightscale. Si les quatre éditeurs se sont entendus pour livrer la solution dans un même mouvement et faciliter le processus global de vente des différents produits, en revanche, chacun d'eux assurera indépendamment le support de ses logiciels et nouera ses propres engagements contractuels avec les clients intéressés. C'est ce qu'a précisé Yves de Montcheuil, vice président marketing de Talend, à IDG News Service. Le paiement se fera sur le mode de facturation 'à l'usage' propre au cloud. (...)

(14/08/2009 11:40:26)

Premier pas de la bêta de la R2 de SQL Server 2008

Les premiers développeurs viennent de la recevoir, les autres bientôt. La R2 du SGBD SQL Server 2008, connu sous le nom de code "Kilimanjaro", avance pas à pas vers sa sortie, prévue au premier semestre de l'an prochain. Elle devrait être synchronisée avec celle d'Office 10, suite bureautique avec laquelle elle aura des liens techniques. Une de ses principales fonctions sera Report Builder 3.0, un module de décisionnel nettement amélioré. Il comportera en particulier la possibilité d'une géolocalisation des données. Report Builder 3.0 et une intégration plus poussée avec Office confirment que Microsoft prépare une offensive sur le thème de la démocratisation du décisionnel. Au niveau de l'administration, le déploiement multi-serveur sera facilité. Deux autres technologies devraient être intégrées d'ici au lancement de cette R2. Le "Project Gemini", qui permettra d'utiliser Excel pour analyser des données, et Madison, outil d'entrepôt de données, fruit du rachat de DATAllegro l'an dernier. (...)

(29/07/2009 11:56:30)

IBM acquiert le spécialiste du datamining SPSS pour 1,2 Md$

Le partenariat qu'IBM a noué - et annoncé le mois dernier - avec SPSS a dû tellement plaire au géant qu'il a finalement décidé de racheter le spécialiste du datamining. IBM a offert 50$ par action, soit un bonus de 42%, et un montant total de 1,2 Md$. La technologie d'analyse prédictive de SPSS venait tout juste d'être incluse dans les outils décisionnels de Big Blue. SPSS (Statistical Package for the Social Sciences) a été fondée en 1968 par des étudiants de l'université de Stanford, frustrés de ne pas avoir d'outil informatique sous la main pour analyser des données. Aujourd'hui, avec un logiciel comme Text Analysis for Surveys, SPSS est capable de tirer des enseignements de réponses libres à un questionnaire ; il constitue de ce point de vue un atout indéniable pour améliorer une gestion de la relation client (GRC/CRM). IBM veut également mettre en avant ses possibilités d'analyse prédictive pour aider des clients à détecter des événements (par exemple des fraudes) avant qu'ils ne se produisent. IBM s'est lancé sur le marché du décisionnel en 2007 avec le rachat de Cognos (pour 5 Md$ de dollars), qui répliquait aux acquisitions de BO par SAP et d'Hyperion par Oracle. En mai dernier, il a complété son offre avec une technologie de découverte et de réconciliation des données, en rachetant les actifs d'Exeros. Il a également mis en place une offre de services spécifique, baptisée Business Analytics and Optimization (BAO), qui compte quelque 4 000 personnes dans le monde. IBM a annoncé son intention de vendre et de supporter les produits de SPSS au sein de sa division Information Management après la conclusion de la transaction, qui devrait intervenir vers la fin de l'année. (...)

(09/07/2009 17:16:48)

Licences logicielles : Forrester renforce sa charte des droits du client

Forrester vient de mettre à jour la « charte des droits des titulaires de licences logicielles » qu'il a établie en 2006 pour servir de base aux négociations menées par les entreprises avec les éditeurs lors de leurs achats de logiciels (*). Le cabinet d'études a jugé nécessaire d'ajouter onze droits à sa liste pour tenir compte, notamment, des nouveaux modes de commercialisation qui se développent ou s'annoncent, en particulier le mode Software as a service (Saas), les plateformes de développement en ligne (Paas), le cloud computing, les services managés et la virtualisation. La version 2 de la charte comporte au total 47 articles passant en revue les droits de base de l'acquéreur sur une dizaine d'années, depuis la prise de contact avec le fournisseur jusqu'à la fin de vie du produit. Les articles sont répartis en six rubriques : les règles d'engagement générales, la sélection du logiciel, la mise en place, l'utilisation, la maintenance et l'arrêt de la commercialisation. Parmi les dispositions déjà listées figuraient des dispositions aussi évidentes que la courtoisie montrée au client, l'obligation de fournir le contrat de vente dans son intégralité, le choix libre de l'intégrateur, la définition du niveau de service (SLA), le paiement en fonction de l'usage réel ou encore l'accès illimité au support en cas de sinistre. Mode SaaS : des garanties en cas de faillite du vendeur Les onze droits supplémentaires ont été ajoutés par Forrester après un sondage mené auprès d'une centaine d'utilisateurs et de 71 fournisseurs. Il s'en dégage quatre thèmes, constate Ray Wang, l'analyste qui a conduit l'étude : le support des nouvelles options de déploiement, les réductions de coût qu'il sera possible d'obtenir au-delà de l'actuelle récession, une indépendance renforcée vis-à-vis du vendeur et la possibilité pour le client d'intervenir davantage sur les bonnes pratiques. Les acheteurs doivent pouvoir bénéficier, par exemple, des réductions de coûts apportées par les technologies de virtualisation. A l'inverse, les entreprises choisissant le mode Saas doivent légitimement obtenir des garanties pour accéder au logiciel en cas de faillite du vendeur. Parmi les nouveaux droits inclus par Forrester figure aussi la nécessité d'indiquer précisément au client l'ensemble des fonctionnalités standards du logiciel, en renseignant sur celles qui nécessitent une personnalisation. Sur les questions de maintenance enfin, Forrester juge que le client devrait pouvoir choisir de recourir au support uniquement sur certains modules de l'application. En fin de vie du produit, le fournisseur devrait fournir un autre type de support, moins coûteux. Enfin, le cabinet d'études estime indispensable que l'entreprise puisse accéder à des programmes lui permettant de migrer sans douleur vers la nouvelle version. (*) Enterprise Software Licensee's Bill of Right (...)

(29/06/2009 16:30:07)

IBM décline en France ses services autour des projets décisionnels

IBM diversifie ses angles d'approche des projets décisionnels avec une offre de services spécifique au sein de sa division GBS (Global Business Services). Baptisée Business Analytics and Optimization (BAO), soit en français « pilotage et optimisation des performances par l'analyse d'indicateurs métiers », cette offre implique 4 000 personnes dans le monde. Sur l'Hexagone, elle se concentre sur une centaine de personnes, consultants, architectes, experts en décisionnel. A la tête de cette équipe, Wilfrid Guerit met en avant la capacité de s'appuyer sur des actifs déjà constitués par IBM sur d'autres projets décisionnels. Il s'agit d'actifs « au sens large », à la fois capital immatériel et développements spécifiques pour un client, sur lesquels IBM a gardé la propriété intellectuelle, et qui peuvent être répliqués dans d'autres entreprises ou administrations aux métiers comparables (la gestion de la fraude, le suivi des dossiers de crédit, les déclarations de sinistres, la gestion du trafic routier...). L'accès aux expertises internes disponibles au niveau mondial est facilité par les outils de collaboration mis en place par Big Blue depuis plusieurs années, en particulier l'intranet BluePages et le réseau social Small Blue. Une organisation qui permet de « faire gagner du temps et de l'argent aux clients », résume Wilfrid Guerit en rappelant aussi la possibilité, pour les équipes BAO, de faire appel à la R&D d'IBM. IBM intègre son offre avec celle de ses concurrents Cette offre de services axée sur le décisionnel est évidemment soutenue par la division software. Celle-ci regroupe l'ensemble des solutions logicielles d'IBM, notamment celles acquises ces dernières années dans le domaine de l'analyse de données. IBM a directement participé au mouvement de concentration du secteur de la BI (business intelligence) en rachetant le Canadien Cognos, puis le Français Ilog et ses outils de gestion des règles métiers. Les solutions de gestion de contenu précédemment rachetées avec Filenet complètent l'offre. Big Blue est donc plutôt bien placé sur un marché du décisionnel qui pâtira moins de la crise que d'autres secteurs du logiciel cette année. IDC prévoit notamment en France une progression de 5,9% à 545 M€, sur les solutions et services BI. C'est toutefois un terrain sur lequel évoluent d'autres poids lourds du logiciel et de la BI, SAP/Business Objects, Oracle/Hyperion et Microsoft, ainsi que des spécialistes, comme SAS, Teradata ou MicroStrategy. Dans ce contexte, l'équipe BAO d'IBM compte agir avec pragmatisme et n'hésitera pas, sur le terrain, à intégrer ses produits avec ceux de ses concurrents. « Pourquoi remettre en question des produits qui donnent satisfaction », admet Henri Thouvenin, responsable des solutions Information Management de la division IBM Software Group France. Il présente comme une évidence la nécessité, pour IBM, de rester agnostique vis-à-vis des produits et de s'appuyer, au cas par cas, sur des solutions partenaires (comme par exemple, en France, la plateforme de marketing multicanale de Neolane). L'équipe BAO s'inspirera donc de ce qui est déjà en place chez le client pour lui proposer des solutions et elle bénéficiera des expertises mises à disposition par la division Software, par exemple pour l'élaboration d'indicateurs métiers très spécialisés. L'offre de services peut être décomposée en cinq volets. Elle comporte d'abord une approche stratégique du projet décisionnel, puis se décline sur quatre axes applicatifs : les outils de pilotage de la performance (issus de l'offre Cognos), les solutions analytiques avancées (outils de datamining, technologies issues du rachat d'Ilog), la gestion de l'information (qualité des données, gestion des données de références -MDM) et, enfin, la gestion de contenus (offre FileNet). Un ensemble d'applications qui reposent sur une architecture orientée services (SOA), souligne Henri Thouvenin. (...)

(25/06/2009 15:58:59)

Annuels : Oracle résiste mieux à la crise que prévu grâce à la maintenance

Wall Street a apprécié les résultats du dernier trimestre d'Oracle. L'éditeur, aussi talentueux dans la vente de ses produits que dans sa communication financière, a annoncé un CA en baisse de 5% à 6,86 Md$, assorti d'un résultat net en recul de 4% à 1,9 Md$. Deux chiffres supérieurs aux prévisions des boursiers qui se régalent toujours des 51% de marge opérationnelle du groupe. De plus, sans les effets de change, Oracle aurait vu son net progresser de 9%. Sur l'année, le CA progresse de 3,7%, à 23,25 Md$ et le net de 1%, à 5,6 Md$. Oracle résiste donc plutôt bien à la crise, en grande partie grâce aux revenus récurrents que lui rapporte la maintenance de sa base installée : 3 Md$, +8% (44% du CA) sur son dernier trimestre. En revanche, dans le même temps, il enregistre une baisse de 13% de ses ventes de nouvelles licences à 2,7 Md$ (44% du CA). Ses dirigeants se focalisent sur la meilleure façon de réussir l'intégration de Sun, dont le modèle économique est nettement moins rentable que celui d'Oracle. Ce dernier est spécialiste des absorptions - depuis 2005, il a dépensé 30 Md$ pour acquérir 55 autres éditeurs. Celle de Sun est un nouveau défi que Larry Ellison relève déjà avec sa fougue habituelle. Il a ainsi consacré la moitié de son temps de parole à faire l'apologie de la "Database Machine". Ce système tout-en-un, lancé fin 2008, se compose de logiciels Oracle, de serveurs HP et du système de stockage Exadata. Le message est clair : cette Database Machine indique le sens dans lequel Oracle travaille à l'intégration de Sun. Si l'on s'intéresse aux lignes de produits, le quatrième trimestre a été marqué par une baisse des ventes de licences SGBD et middleware de 10%, à 1,9 Md$, alors que celles pour les applications ont enregistré une chute de 19%, à 805 M$. Le groupe revendique 32 000 clients. Au cours du quatrième trimestre, le CA réalisé en Europe a baissé plus nettement (-10%) que le CA global. Contrairement aux Etats-Unis, où les ventes de SGBD et de middleware ne baissent que de 9% et les ventes d'applications de 25%, ce sont les ventes de SGBD et de middleware qui baissent plus en Europe (-14%) que celles d'applications (-11%). (...)

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