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(20/10/2009 16:59:24)

SAP BusinessObjects et Centrale Paris ont inauguré leur chaire de Business Intelligence

La Business Intelligence est devenue une discipline de recherche. Pour Bernard Liautaud, fondateur de la société Business Objects il y a dix-neuf ans (à droite sur la photo), l'inauguration le 14 octobre d'une chaire d'enseignement et de recherche dans le domaine de la BI, par SAP et l'Ecole Centrale Paris, c'est un peu une consécration. C'est ce qu'il a confié à cette occasion, avec un sourire, en appréciant que la BI ait acquis « ses lettres de noblesse ». Ce qui se présentait au départ comme « une innovation simple, une surcouche de 'requêtage' au-dessus d'une base de données, pour qu'un utilisateur dialogue avec son système d'information dans son langage de tous les jours (...) est devenue une manière d'optimiser le fonctionnement de l'entreprise. Des entreprises sur le point de faire faillite ont retrouvé une nouvelle vision avec la BI », n'hésite pas à affirmer l'entrepreneur français, qui siège depuis juin 2008 au directoire de l'éditeur allemand SAP, acquéreur de Business Objects en septembre 2007. Un professeur de classe internationale La chaire de Business Intelligence inaugurée la semaine dernière est opérationnelle depuis mai 2008. Elle est axée sur la gestion des données, méta-données et connaissances, ainsi que sur la visualisation de l'information et les interactions utilisateur/machine. Cette chaire est intégrée au laboratoire de Mathématiques Appliquées aux Systèmes de Centrale Paris. D'ici la fin de l'année, elle aura accueilli huit stagiaires de 3e année, six doctorants et trois post-doctorants et participé au dépôt de plusieurs brevets, ainsi qu'à plusieurs projets nationaux et européens. Les membres de la chaire travaillent avec l'entité Academic Research Center de SAP BusinessObjects. « Cette chaire nous permet de recruter un professeur de classe internationale qui nous apportera excellence et visibilité », a estimé lors de l'inauguration Hervé Biausser, directeur de Centrale Paris (à gauche sur la photo ci-dessus). Construites sur un modèle de co-innovation entre une entreprise, qui investit pendant cinq ans, et l'Ecole Centrale, ces chaires « sont extrêmement précieuses, car elles nous permettent de hisser la qualité de l'équipe d'enseignants de l'école », a insisté Hervé Biausser. Il rappelle par ailleurs que les projets de Centrale sont « tirés par l'aval, par les besoins des entreprises ». Prendre le temps de la recherche en BI A l'initiative de cette chaire de recherche, Hervé Couturier, vice-président exécutif de SAP Technology Development, y voit l'opportunité de renforcer la puissance de frappe intellectuelle de SAP et d'étendre ses possibilités de recrutement. Centralien lui-même, à l'instar de Bernard Liautaud, Hervé Couturier chapeaute 5 000 personnes, ingénieurs et développeurs, dont 500 en France. « Nous embauchons entre 250 et 300 ingénieurs par an. Ce que nous faisons en France est nécessaire, mais pas suffisant. Les ingénieurs en Inde, au Canada, en Bulgarie ou en Israël sont aussi bien formés que les Français. En nous associant à l'Ecole Centrale, je souhaite participer au rayonnement de l'ingénierie française ». Il rappelle aussi que, dans l'entreprise, il faut aller le plus vite possible, de l'idée à l'objet, pour arriver sur le marché et vendre un produit ». Cette chaire permettra à l'inverse de prendre le temps d'approfondir la recherche dans ce domaine. Quelques minutes plus tôt, Pascal Rialland, DG de SAP France, confiait que 50% des ventes de logiciels chez SAP sont désormais réalisées autour des technologies Business Objects, contre 1/5e seulement lors du rachat de BO en 2007. Pour Bernard Liautaud, si la BI est la ligne de produit qui a la plus forte croissance chez SAP, « nous sommes encore au tout début de cette transformation ». Le fondateur de BO évoque les perspectives que laisse entrevoir la fusion entre la BI classique et les moteurs de recherche, c'est-à-dire l'accès à l'information de type 'search' qui fait maintenant partie de la vie quotidienne des internautes. « Il y a énormément de sources disponibles à exploiter pour disposer d'informations en temps réel de façon quasi instantanée sur tout type de terminal ; des informations associées de telle façon qu'elles deviennent une vraie intelligence. » L'intérêt de la chaire de recherche accueillie par l'Ecole Centrale, a-t-il rappelé, c'est aussi de pouvoir travailler et avancer sans être entravé par « les considérations purement commerciales de l'entreprise ». L'un des défis de Business Objects, aujourd'hui, c'est de conserver « la capacité d'innovation que nous avions lorsque nous étions une start-up », reconnaît Bernard Liautaud. « On peut créer pour cela de petites structures dédiées, ou faire intervenir des stimuli externes comme avec Centrale. » Il serait d'ailleurs ravi d'étendre le partenariat noué avec l'Ecole Centrale à l'Allemagne ou aux Etats-Unis, avec Stanford ou le MIT. Une représentation sémantique unifiée des données structurées et non structurées La chaire SAP BusinessObjects de Business Intelligence est dirigée par Marie-Aude Aufaure (voir photo), professeur à l'Ecole Centrale Paris en science informatique, au sein du Laboratoire de Mathématiques Appliquées aux Systèmes. « La BI vise à aller de la donnée à la décision en générant de la connaissance », a-t-elle rappelé en préambule de la leçon inaugurale qu'elle a donnée ce mercredi 14 octobre. Elle a d'abord retracé, de façon générale, quels impacts avaient sur la BI les récentes évolutions de la société de l'information. Celles-ci impliquent de transformer toutes les données -y compris non structurées- en information, de favoriser la simplicité d'utilisation sur les nouveaux terminaux tels que l'iPhone, de faciliter la collaboration et de s'intégrer avec les processus métier. Autant d'évolutions qui fournissent des problématiques à explorer au niveau de la chaire de BI. Plus technique, la deuxième partie de l'intervention de Marie-Aude Aufaure s'est penchée sur l'élaboration d'une représentation sémantique unifiée des données structurées et non structurées. (...)

(16/10/2009 17:10:32)

L'USF veut conduire un dialogue constructif entre SAP et ses clients

L'USF, le club des utilisateurs de SAP francophones, a fêté son 20e anniversaire lors de sa convention annuelle, qui a réuni 1 600 participants cette semaine à Paris (14-15 octobre, La Défense). Après la récente crise de confiance entre les utilisateurs de SAP et l'éditeur autour de la hausse du tarif du contrat de maintenance (Enterprise Support), tout le monde semble -du moins publiquement- réconcilié après l'accord survenu au printemps dernier. Le programme de benchmark et de contrôle du ROI (retour sur investissement) semble aussi donner entière satisfaction aux utilisateurs. Le président de l'USF, Jean Leroux, s'est réjoui que SAP soit le premier éditeur à s'être ainsi engagé formellement à progresser sur des critères mesurables. Par ailleurs, Jean Leroux n'a pas souhaité donner un avis tranché sur la nécessaire (ou non) migration de modèle économique des éditeurs vers un modèle de revenu récurrent avec abandon de la licence initiale. L'essentiel est pour lui que le produit continue de faire durablement ce pour quoi il est acheté... « A 20 ans, on est adulte : si l'on a un point de désaccord, on peut se le dire sans se fâcher », a martelé Jean Leroux, président de l'USF. Le club se pose donc en « outil de dialogue constructif » entre SAP et ses clients, outil capable de structurer un discours commun avec ses homologues à travers le monde grâce au club des dirigeants de clubs utilisateurs (le Sugen). L'une des forces de l'USF est sa capacité à réunir des groupes de travail et à faire profiter l'ensemble de ses adhérents des meilleures pratiques constatées sur le terrain. Il publie ainsi régulièrement des livres blancs en collaboration avec des cabinets d'études, comme récemment celui sur le Support Utilisateur et celui sur la Business Intelligence. (...)

(16/10/2009 17:01:32)

SAP et HP intègrent le datawarehouse Netweaver BW à la plateforme Neoview

SAP et HP poursuivent leur collaboration autour des solutions décisionnelles. Sur SAP TechEd 2009 (Phoenix, Arizona, du 13 au 16 octobre 2009), ils ont annoncé travailler conjointement à l'intégration de l'application de datawarehouse de SAP, NetWeaver BW, avec la plateforme matérielle d'entrepôt de données Neoview d'HP, pour répondre aux besoins de rapidité d'analyse portant sur des bases volumineuses. Une version bêta de ce co-développement devrait être disponible au premier trimestre 2010, la première version de l'offre étant programmée pour la fin du deuxième trimestre. En avril dernier, SAP avait déjà engagé un partenariat avec Teradata dans le domaine du datawarehouse. Cette annonce intervient quelques jours après celle d'IBM qui a indiqué qu'il préparait un « Exadata killer » pour répondre à la solution Exadata d'Oracle qui combine logiciel et serveur de stockage pour les applications de datawarehouse. Oracle a récemment annoncé la version 2 d'Exadata qui utilise du matériel Sun. La première version s'appuyait sur des serveurs de stockage HP. En septembre, SAP a livré en France son offre BusinessObjects Explorer qui s'appuie sur des serveurs lames (HP, Sun, IBM ou Siemens) pour accélérer l'exploration du datawarehouse SAP Netweaver BW. A noter que l'édition européenne de SAP TechEd 2009 se tiendra à Vienne, en Autriche, du 27 au 29 octobre. (...)

(09/10/2009 12:03:31)

SAP France veut rallier de nouveaux partenaires autour de l'ERP Business ByDesign

Deux ans après son lancement, l'ERP en mode hébergé Business ByDesign de SAP ne compte qu'une dizaine de clients en France. Etonnant, lorsque l'on sait que ce progiciel de gestion intégré destiné aux sociétés de 100 à 500 postes devait représenter de 15 à 20% du chiffre d'affaires réalisée auprès des PME par SAP France en 2008. « Nous avons volontairement limité le nombre d'entreprises qui souscrivent jusqu'ici à notre offre, justifie Ludovic Lapeyre, le responsable de l'offre SAP Business ByDesign pour la filiale française. Cela nous a permis de constituer une base de belles références clients, avec, certes, des ventes réalisées en direct, mais auxquelles nous avons associé des partenaires ». Aujourd'hui, l'éditeur pense avoir suffisamment trouvé ses marques. Il se prépare à entrer dans une nouvelle phase de son offensive commerciale début 2010 en déployant une stratégie de « volume » dans laquelle les partenaires vont jouer un rôle central. Le logiciel fourni « comme un service » ouvre de nouvelles filières de partenaires «Notre objectif est de compter sur un réseau de plusieurs dizaines de prestataires. Nous ne pouvons pas adresser les PME sans leur proposer un réseau de proximité composé d'acteurs locaux ou nationaux présents en région », explique Ludovic Lapeyre. Rien n'empêche évidemment l'éditeur de les trouver dans son réseau de distribution existant. Toutefois, l'absence de prestation d'intégration à réaliser autour de la mise à disposition de son offre en mode SaaS (software as a service) lui ouvre de nouvelles perspectives en terme de cible de revendeurs. « Nous pourrions typiquement nous appuyer sur les experts comptables, indique Ludovic Lapeyre. Ils peuvent parfaitement assurer le paramétrage de l'application et, surtout, mener la conduite du changement qui sont les deux grandes interventions à pratiquer autour de Business ByDesign ». Les éditeurs indépendants constituent une autre des populations visées par SAP pour l'aider à augmenter les souscriptions à son offre hébergée. Par les applications spécifiques qu'ils proposent, ces derniers peuvent permettre à SAP de toucher les clients en misant sur une approche métier. Comme cela semble devenir la règle dans le monde du SaaS, le mode de rétribution que SAP devrait proposer autour de Business ByDesign relève du principe de l'apport d'affaires. Les partenaires devraient percevoir un pourcentage supérieur à 5% pour une souscription annuelle signée par un client, et toucher une nouvelle commission, inférieure à la première, en cas de renouvellement de contrat. (...)

(08/10/2009 11:55:27)

Coheris cède son activité de SSII et se recentre sur son métier d'éditeur

Le Français Coheris se concentre sur son activité d'éditeur, ciblée sur les solutions de CRM et le décisionnel et qui pèse 78% de son chiffre d'affaires. Il vient en revanche de vendre son activité de SSII à trois sociétés. Cette cession était prévue depuis quelques mois. Sur son exercice 2008, Coheris a réalisé un chiffre d'affaires de 32,2 millions d'euros, en baisse de 1% par rapport à 2007. La partie SSII, dite 'Global Services' (CA de 7,85 M€) était moins rentable que la partie édition (24,33 M€). La décision fut prise d'en adapter les structures pour la rendre plus performante. Une autre hypothèse avait également été envisagée. En communiquant leurs résultats en début d'année, les dirigeants de Coheris avaient en effet indiqué qu'une opération de restructuration restait toujours possible, même si le contexte économique et financier ne s'y prêtait pas. Au 1er octobre dernier, c'est donc cette hypothèse qui s'est concrétisée puisque Coheris a cédé son activité « global services » à la SSII Sikia, en Ile-de-France, et à Aldheris, à Lyon. Une autre activité de services, dite de « support nomade » pour l'assistance et le dépannage des utilisateurs en mobilité, est vendue à la société DS-Line. 24e au classement EuroSoftware 2008 des éditeurs français Marc Stanciu, directeur général délégué de l'activité « global services » et membre du comité de direction quitte Coheris. La société se concentre donc sur son activité d'éditeur « où une partie du chiffre d'affaires est récurrent, contrairement à l'activité de SSII, plus variable, surtout en ce moment », nous explique le directeur financier de Coheris, Jean-François Ménager. L'éditeur s'est spécialisé depuis sa création en 1994 sur les solutions de centres d'appels et de gestion de la relation client (CRM), avant d'étendre ensuite son champ d'action aux logiciels d'analyse décisionnelle (Business Intelligence), par le rachat de Harry Software fin 2004, et au datamining, avec l'acquisition de Spad en mars 2007. La société figure à la 24e place au classement EuroSoftware 2008 des éditeurs français de logiciels. Elle développe en ce moment la commercialisation de ses produits en mode indirect. (...)

(30/09/2009 11:20:20)

Oracle achète les logiciels de reporting financier de HyperRoll

Oracle a décidé d'acheter les actifs logiciels de l'éditeur HyperRoll pour renforcer l'offre de gestion financière de sa suite Enterprise Performance Management. La société acquise par le Californien propose des outils d'accélération du reporting financier utilisés par les grands comptes pour agréger les différentes données nécessaires à la clôture de leurs comptes en fin d'exercice. Parmi les outils du catalogue, Data Performance Management System sert à optimiser les performances des requêtes vers les datawarehouses et Livelink produit le reporting pour le logiciel de gestion financière Hyperion d'Oracle. L'offre d'HyperRoll fonctionne bien sûr avec la base de données d'Oracle mais aussi avec DB2 d'IBM, SQL Server de Microsoft, Teradata et Sybase ASE. Son acquéreur n'a cependant pas précisé si il continuerait d'assurer le support pour les SGBD concurrents du sien. Pas plus de commentaire en ce qui concerne certains des logiciels d'HyperRoll destinés aux clients SAP, concurrent d'Oracle dans le monde des ERP. (...)

(22/09/2009 11:17:16)

Tableaux de bord : SAP livre BusinessObjects Explorer en France

SAP livre en France l'offre décisionnelle SAP BusinessObjects Explorer qu'il a annoncée en mai dernier à l'occasion de sa conférence Sapphire d'Orlando. Cet outil d'exploration de données est l'un des premiers produits de l'éditeur allemand à combiner les fruits de sa R&D et de celle de BusinessObjects. Conçu pour que les utilisateurs élaborent eux-mêmes leurs indicateurs clés de performances, Explorer s'appuie sur Polestar, l'interface intuitive développée par Business Objects pour sa plateforme XI 3.0. Celle-ci se prend en main sans formation ou presque, a rappelé Thierry Pierre, spécialiste des solutions SOA et Netweaver chez SAP France. « De toutes nos offres décisionnelles, Explorer est celle qui a la cible la plus large », a-t-il précisé la semaine dernière à un auditoire de responsables informatiques français venus assister à une démonstration du nouvel outil. De fait, l'interface Polestar présente à l'utilisateur une simple fenêtre de dialogue pour saisir les mots-clés de sa requête, sur le modèle d'un moteur de recherche (ici, pas de navigation dans des méta-données), et faire remonter les données des indicateurs à visualiser graphiquement sous différentes formes. Explorer s'adresse en particulier à tous les utilisateurs occasionnels qui veulent mener des analyses de façon interactive en se laissant guider par leur connaissance du métier. Au passage, les données remontées permettent de 'découvrir' des informations associées, ce qui pourra conduire à approfondir l'analyse sur d'autres axes. Les indicateurs réalisés peuvent ensuite être partagés entre utilisateurs. L'interface Polestar a été développée avec les technologies Flex d'Adobe. Pour fournir un aperçu de ses possibilités, SAP propose aux utilisateurs de tester l'outil sur le Web, avec leurs propres données. Accélération de l'analyse en mémoire L'un des grands intérêts d'Explorer, c'est aussi de pouvoir exploiter les capacités d'analyse en mémoire apportées par BW Accelerator, technologie issue cette fois de la R&D de SAP. Celle-ci recourt à une 'appliance' matérielle, exploitant des serveurs lames fournis par l'un des quatre partenaires de SAP sur cette offre, IBM, HP, Siemens ou Sun. « L'installation, sur un système existant, est de l'ordre de quelques heures, estime Vincent Taufflieb, directeur avant-vente BI chez SAP. La technologie d'accélération génère en mémoire les index pour procéder au requêtage. Ces index peuvent être sauvegardés sur disques pour un redémarrage rapide en cas de problème. » Pour l'instant, seuls les utilisateurs de SAP BW, l'offre de datawarehouse de SAP, peuvent bénéficier de cette analyse accélérée en mémoire, pour autant qu'ils soient passés à Netweaver BI 7. Toutefois, l'offre décisionnelle acquise avec l'éditeur français Business Objects ayant vocation à rester totalement agnostique vis-à-vis des applications du marché, SAP prévoit de livrer, en 2010, un 'Accelerated Explorer' pour les solutions non-SAP. Actuellement, hors SAP BW, BusinessObjects Explorer peut déjà s'utiliser avec toutes sources de données, en passant par les univers traditionnels de BO, mais sans accélération. (...)

(16/09/2009 09:59:01)

Teradata 13 optimise stockage et traitement des gros volumes de données

Annoncée fin août, la version 13 de Teradata est disponible en France. La base de données relationnelle, conçue pour bâtir des datawarehouses et déployer des applications analytiques, y optimise tout d'abord le stockage des gros volumes de données en fonction de la fréquence d'accès aux informations. Avec les fonctions Teradata Virtual Storage, les données les plus souvent sollicitées seront automatiquement remontées sur les disques à accès très rapide, alors que les données plus 'froides' seront conservées sur des supports moins coûteux. Ces capacités sont particulièrement attendues « par les entreprises qui doivent, par obligation légale, conserver des historiques de données sur plusieurs mois ou années », rappelle Jean-Marc Bonnet, architecte consultant chez Teradata, pour l'Europe et le Moyen-Orient. C'est le cas des opérateurs de télécommunications, par exemple, qui doivent stocker sur un an le détail des communications de leurs clients, ou encore les acteurs du Web analytique ou le secteur de la finance. Orchestration des priorités de traitement sur une même instance Les fonctions intrinsèques du SGBDR ont été améliorées pour répondre aux exigences requises par les analyses au fil de l'eau, de plus en plus fréquentes chez les clients (pose de systèmes d'alerte, scoring en ligne...). Le traitement des requêtes a été sensiblement optimisé, tout particulièrement pour optimiser les interactions entre le datawarehouse et les outils de gestion de la relation client, utilisés dans les centres d'appels, les agences et autres guichets ouverts à la clientèle. Lorsqu'on effectue de la segmentation pour des campagnes marketing, on peut attendre quelques secondes. « En revanche, lorsqu'un agent dans un centre d'appels interroge le datawarehouse, les temps de réponse doivent se compter en millisecondes, alors même que des centaines de requêtes sont simultanément traitées », souligne Jean-Marc Bonnet. Il indique qu'aux Etats-Unis, certains clients de Teradata gèrent des centres d'appels de 20 000 personnes. Entre les tâches classiques de reporting, d'analyse et de datamining effectuées par les autres départements et les interactions effectuées par le centre d'appels avec le datawarehouse, « le système doit gérer les priorités de traitement sur une même instance de base de données ». La v13 assure cette orchestration. Selon Teradata, certaines charges de travail s'exécutent jusqu'à 20 fois plus vite que sur la version précédente de la base et les données sont transférées jusqu'à deux fois plus vite dans l'entrepôt. Le fournisseur explique que le chargement 'ultra-rapide' des données s'appuie sur des tables spécialisées pour prendre en charge les très gros volumes. Enfin, Teradata 13 accélère le traitement des données géospatiales. Il est possible d'effectuer, en standard, des traitements (une segmentation par exemple) incluant des dimensions géographiques. Un traitement qui nécessitait auparavant des développements spécifiques. « Cette fonction est désormais standardisée et optimisée dans notre environnement massivement parallèle », confirme Jean-Marc Bonnet. Cinq catégories d'offres de datawarehouse [[page]] Cinq catégories d'offres de datawarehouse La version 13 de Teradata sera mise à disposition sur les différentes déclinaisons proposées. « Nous avons essayé de démocratiser notre offre avec quatre types de plateformes », rappelle Jean-Marc Bonnet. Le premier produit, Software-Only Edition, permet de gérer les volumes de données allant jusqu'à 6 To pour adresser les besoins d'analyse limités à un département. Même cible et même capacité pour la Data Mart Appliance destinée à construire un petit datamart (pour un projet marketing, par exemple), ou à être exploitée à des fins de tests et de développement. En revanche, l'Extreme Data Appliance vise les volumes extrêmes (50 Po) pour des fonctions d'analyse très particulières. Cette offre peut s'adresser, par exemple, aux acteurs de l'analyse d'audience sur Internet. Elle présente l'intérêt d'un coût de stockage réduit au téraoctet. Quant à la Data Warehouse Appliance 2550, elle se présente comme un datamart départemental gérant jusqu'à 140 To de données et qui vient concurrencer des offres packagées comme celle de Netezza. Enfin, l'Active Enterprise Datawarehouse, l'offre phare de Teradata, est conçue pour construire des datawarehouses d'entreprise. Elle couvre à la fois l'analyse stratégique et opérationnelle et gère jusqu'à 10 Po de données. Teradata compte 900 clients dans le monde dont plusieurs dizaines en France. (...)

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