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Décisionnel
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(16/07/2010 10:51:18)
Les clubs utilisateurs de produits Oracle font cause commune sur le décisionnel
Par un communiqué commun, ces différentes associations ont annoncé avoir créé une commission commune sur le décisionnel.
Suite aux différents rachats opérés par Oracle, cet éditeur a affaire à trois associations d'utilisateurs en France : l'Association des Utilisateurs Francophones d'Oracle (AUFO), le Club des Utilisateurs PeopleSoft France et le Groupe Francophone des Utilisateurs J.D. Edwards. Ces associations restent distinctes et centrées chacune sur une ligne de logiciels en attendant le Graal unitaire de l'éditeur nommé Fusion.
Il se trouve que l'offre décisionnelle d'Oracle est commune aux trois lignes de produits au travers de l'ancienne offre Hyperion Essbase (également rachetée) et de la suite OBIEE lancée le 8 juillet dernier.
Meilleure pratique et évolutions
Assez logiquement, en réponse à cette offre transverse, les trois clubs ont décidé de créer une commission commune pour étudier les bonnes pratiques et pour partager leurs expériences autour de l'offre décisionnelle de l'éditeur. Le communiqué commun aux trois clubs précisent les thèmes qui seront abordés au sein de cette commission : la Performance, OBIEE et Essbase, la politique tarifaire, la mise en place du centre de compétence OBIEE, les évolutions à venir etc.
José Munoz, DSI au sein de la société PCAS, vice-président du Groupe Francophone des Utilisateurs JDEdwards, assurera la présidence de cette commission.
La première réunion de cette commission aura lieu le jeudi 30 septembre 2010. (...)
Oracle publie 59 correctifs de sécurité, dont trois critiques
Sur les 59 patchs annoncés dans le cadre de la campagne trimestrielle Critical Patch Updates d'Oracle, 13 concernent des problèmes de sécurité fragilisant la suite de base de données maison et 28 pour des vulnérabilités exploitables à distance et considérées d'une importance capitale par l'éditeur. : elles permettent en effet de prendre le contrôle des systèmes sans avoir besoin de s'identifier par un nom d'utilisateur ou un mot de passe. « Trois de ces patchs sont essentiels car ils portent sur des défauts particulièrement dangereux dans toutes les versions database server d'Oracle, » a déclaré Josh Shaul, directeur de la gestion produits chez Application Security, un spécialiste en solutions de sécurité basé à New York. L'une des failles, qui porte le numéro CVE-2010-0902, permet à tout utilisateur authentifié au sein d'une base de données Oracle de disposer d'un accès administrateur total. «Ils peuvent consulter la base de données, la modifier ou arrêter le serveur de base de données. En un mot, ils disposent de toutes les autorisations administrateur de la base de données, » a expliqué Josh Shaul.
Des failles critiques pour les entreprises
Les deux autres failles critiques affectant la base de données pourrait être exploitées sans que l'utilisateur ait même besoin d'être connecté à la celle-ci. Elles permettraient notamment à un attaquant de déclencher un déni de service (DoS) contre la base pour la rendre inaccessible aux utilisateurs légitimes. «Ce sont trois vulnérabilités très dangereuses pouvant mettre à néant la base de données, » a encore déclaré le responsable d'Application Security. « L'indice établi par Oracle pour classer les failles par niveau de gravité ne reflète pas la véritable nature de la menace, » a t-il commenté.
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La suite de produits Solaris acquise par Oracle avec le rachat de Sun Microsystems est concernée par 21 correctifs dans le total de ceux qui ont été livrés, dont 7 sont exploitables à distance. Dix-sept des correctifs réparent des failles dans E-Business Suite et Supply Chain Management (SCM), dans la suite JD Edwards de PeopleSoft. Une autre série corrige 7 failles dans les produits Fusion Middleware d'Oracle, tandis que l'un des correctifs colmate un trou dans Enterprise Manager Grid Control.
Mise en oeuvre prudente
Comparativement aux livraisons précédentes, le nombre de correctifs appliqués cette fois-ci est globalement assez faible. En Janvier 2006 par exemple, Oracle avait publié 82 correctifs après une mise à jour effectuée en octobre qui réparait déjà 101 bugs. Dans le passé, les administrateurs d'Oracle ont été notoirement lents à déployer des correctifs de sécurité, en particulier dans les environnements de base de données. Des enquêtes ont montré que les environnements sous Oracle attendent souvent plusieurs mois avant de disposer de correctifs de sécurité, même dans les cas où les failles peuvent représenter un danger manifeste. Cet immobilisme découle en grande partie de la préoccupation concernant la mise en oeuvre de ces correctifs, le délai nécessaire pour tester et déployer ces patchs entrainant une perturbation redoutée de la production. « Depuis peu les entreprises savent de mieux en mieux réagir pour effectuer le déploiement des correctifs dans les base de données Oracle, aidées notamment par des outils qui facilitent la gestion de l'application des patchs, » a déclaré Josh Shaul.
Crédit photo : D.R.
Avec Sybase, SAP prépare du push pour tous les mobiles
«Si les clients ont besoin du push en temps réel de tout type de données sur leurs appareils mobiles, nous le ferons." explique Sanjay Poonen, vice-président exécutif de SAP. « Beaucoup de clients veulent disposer d'informations pendant leurs déplacements pour prendre des décisions, avant d'entrer en réunion, ou quand ils sont hors de leur bureau. C'est la principale raison pour laquelle nous voulons acquérir Sybase."
Prenant la parole lors du SAP World Tour actuellement à Birmingham, Sanjay Poonen a poursuivi en déclarant qu'un ensemble de « pressions financières et réglementaires, les nouvelles technologies plus la nouvelle génération de salariés » a poussé les entreprises à engager des changements radicaux en matière informatique. « Et les fournisseurs se doivent de soutenir cette évolution, » a-t-il affirmé. L'un des changements les plus importants a été de rendre les données disponibles quel que soit le lieu et de s'adapter à différents types de service. « La stratégie de SAP a été de faire que le logiciel soit disponible «à la demande, en plusieurs lieux et sur plusieurs types d'appareils, » a-t-il expliqué, ajoutant qu'il fallait en plus que tout cela se passe en temps réel. « Les utilisateurs veulent pouvoir planifier leur travail plus intelligemment, l'exécuter plus rapidement et de manière plus performante. »
Les plates-formes mobiles sont un marché d'avenir pour l'éditeur
La gestion de la relation client et la business intelligence sont les principales offres mobiles actuellement disponibles chez l'éditeur de Walldorf. Mais Sanjay Poonen a fait valoir qu'il y avait un gros potentiel pour créer de nombreux modules pour les utilisateurs nomades, notamment en matière de gestion des ressources humaines et de distribution des données. Selon une enquête réalisée par SAP, le logiciel sur site va sans doute encore dominer le paysage pour les trois à cinq ans à venir. L'étude menée au Royaume-Uni auprès de 250 responsables informatiques a révélé que 71 % des déploiements de logiciels se font actuellement sur site, 17 % à la demande et 13 % concernent les appareils mobiles. Ces résultats sont sans commune mesure avec la répartition qualifiée d'« idéale » par les entreprises - 47 % pour le déploiement local, 31 % à la demande et 22 % sur mobile - lesquelles comptent se rapprocher de ces ratios dans les trois à cinq ans. En 2015, elles voudraient voir cette répartition évoluer vers un 51% sur site, 28 % en déploiement à la demande et 21 % pour les appareils mobiles.
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De fait, l'importance du déploiement sur site a diminué, laissant de nombreux utilisateurs s'orienter vers le cloud ou vers des solutions accessibles sur appareils portables. « Le passage par des modèles basés sur lecCloud était principalement motivé par le coût et une évolutivité rapide, » a déclaré Sanjay Poonen, qui a reconnu que les préoccupations de sécurité retiennent encore de nombreuses entreprises. L'adoption d'un modèle mobile a été motivée par la demande de salariés souhaitant disposer de plus d'informations pendant leurs déplacements, ainsi que par les jeunes générations, peut-être plus familières de la tablette tactile et du smartphone que des ordinateurs portables traditionnels.
Simplifier le travail avec les solutions non-SAP
L'éditeur dispose de 100 000 clients environ dans le monde, répartis entre spécialistes de la planification des ressources dans l'entreprise et ceux de la business intelligence. Au Royaume-Uni, parmi les gros clients, SAP compte notamment BP, Shell, Pfizer, Burberry, Premier Foods et la BBC. L'entreprise vend aussi son offre Business ByDesign sous forme de software-as-a-service à des petites et moyennes entreprises. Selon Sanjay Poonen, l'éditeur allemand reconnaît que beaucoup de clients demandent que les masses de données traitées par leur ERP ou leurs outils décisionnels puissent s'interfacer plus facilement avec des systèmes non fournis par SAP. Mais il a insisté sur le fait que SAP disposait des outils pour extraire et traiter ces informations de manière efficace.
(...)(09/07/2010 16:59:15)L'industrie française du logiciel résiste à la crise
En 2009, malgré les conséquences négatives de la crise sur les investissements informatiques, le chiffre d'affaires global du Top 100 n'a baissé que de 1,4% par rapport à 2008, ramenant son CA global à 3,5 milliards d'euros, alors que la demande de logiciels a baissé de 4,5% en France. Le classement des acteurs est demeuré stable dans un secteur caractérisé par une concentration de 61% du CA global autour des dix premiers éditeurs et un marché par ailleurs fortement atomisé avec 60 entreprises du Top 100 ne réalisant pas plus de 15 millions d'euros de CA. « Ce classement est marqué par une stabilité qui contraste fortement avec l'adaptabilité permanente qui caractérise le secteur » fait remarquer Patrick Bertrand, Président de l'AFDEL.
Les poids lourds français tirent le marché
Cette bonne résistance s'explique notamment par la position de leaders tenue par certains éditeurs au niveau international, comme c'est le cas de Dassault (PLM), d'Axway (plate-forme), de Murex (finance), ou encore d'éditeurs traditionnels comme Cegid, Esker, Générix, qui ont évolué avec succès vers le SaaS/ASP, affichant une progression de 5 à 35% de leur revenu. Par ailleurs, des acteurs plus spécialisés comme Sidetrade, Metaware, Oodrive, ont su consolider leur position. L'optimisme vient également de l'implication des grandes entreprises françaises pour lesquelles le logiciel est devenu un support de service dont elle reconnaisse clairement la capacité à créer de la valeur. En 2009, Gemalto a acquis l'entreprise spécialisée en sécurité numérique et mobilité Trusted Logic (classée au 82ème rang), après avoir racheté un éditeur allemand (O3SIS). Autre exemple, celui de Doc@Post, filiale de La Poste, qui a racheté l'entreprise Sefas, spécialisée en éditique (classée au 93ème rang). Sans parler de HubTelecom (ADP) devenu propriétaire de Masternaut, et de Schlumberger qui a réalisé l'acquisition de Techsia.
Les grands acteurs maintiennent leur place en tête
Néanmoins, concernant les acquisitions, le document pointe le fait que les grands acteurs comme Dassault Systèmes (Exalead), Cegid, Berger Levrault, Cegedim restent leaders du marché : « En France, l'industrie du logiciel doit oeuvrer à l'émergence de nouveaux acteurs de taille critique ayant les moyens et les ambitions d'initier une politique de consolidation » explique Pierre Marty, European Software Leader au sein de PricewaterhouseCoopers. L'Eurosoftware 100 reconnaît aussi que, derrière le nom de ces leaders, la capacité d'innovation vient du travail, moins visible, des centaines de développeurs de logiciels oeuvrant chez France Telecom, Thales, Dassault, Amadeus... « Ce foisonnement de nouveautés et les attentes qu'elles génèrent chez les utilisateurs permettront à ceux qui s'adaptent de se préparer à la croissance de demain, » déclare Pierre Marty, European Software Leader au sein de PricewaterhouseCoopers. Quant au Cloud Computing, désigné par le document comme vecteur de développement pour faire face à une concurrence d'un type nouveau, il vient aussi remettre en cause les modèles économiques et les modes de fonctionnement du secteur.
(...)(07/07/2010 15:42:31)EMC acquiert Greenplum, spécialiste de la BI
EMC va s'emparer de la société Greenplum, pour un montant non dévoilé. Cette acquisition devrait donner naissance à une entité spécifique, « Data Computing Product » sur la technologie proposée par la jeune société. Elle sera dirigée par le CEO de Greenplum, Bill Cook qui répondra à Pat Gelsinger. L'entreprise vend des logiciels pour analyser de grandes quantités d'informations qui sont collectées dans plusieurs bases de données et traitées séparément pour apporter plus rapidement des résultats aux requêtes. « La solution repose sur l'infrastructure de stockage et de calcul de la société pour permettre aux utilisateurs d'obtenir des réponses sur les données » souligne Scott Yara, co-fondateur de Greenplum.
Lors d'un passage à Paris pour signer un partenariat de distribution avec Team Partner, les deux fondateurs de Greenplum, Scott Yara et Luke Lonargan, ont présenté leur société. Basée à San Mateo en Californie, elle a été fondée en 2003. Elle compte 140 employés, qui seront intégrées dans EMC. Pour la petite anecdote, on retiendra que le nom de la société a été trouvé par un des enfants d'un dirigeant, qui après avoir proposé Apple, a finalement choisi ce qu'il voyait dans un panier de fruit, Greenplum (reine claude). Lors d'une discussion avec Luke Lonargan, il nous avait indiqué être en discussion avec EMC et vouloir proposer à la fin de l'année 2010 une appliance (en concurrence avec Terradata ou Netazza).
La donnée a une valeur ajoutée
A travers plusieurs exemples, Greenplum a démontré la valeur ajoutée des millions d'informations intégrées dans les bases de données. Ainsi, pour l'opérateur T-Mobile, le traitement des données a permis de comprendre les raisons du taux d'attrition des abonnés et de leur proposer des offres ad hoc.
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Un service à la volée a même était installé, pour que les salariés puissent, sans passer par les responsables IT, émettre des requêtes sur la base de données. Idem pour une banque américaine, qui avec la crise, avait eu l'opportunité d'acquérir plusieurs sociétés concurrentes. Elle a chargé Greenplum de travailler sur les différentes données pour mieux accompagner les clients des différentes sociétés rachetées (offre adaptée, uniformisée, etc.). Luke Lonargan explique que « peu de gens savent que les données de leur entreprise représente un atout majeur, il suffit simplement de leur démontrer que la donnée a une valeur ajoutée à condition de la traiter ».
Pour EMC, l'intégration de la technologie Greenplum va impacter plusieurs divisions dont le stockage, la sauvegarde, la sécurité. Elle suivra en cela l'expérience du rachat de Documentum, à la différence que ce dernier traitait des données non structurées, alors que Greenplum s'adresse aux informations structurées, souligne Chuck Hollis, vice-président d'EMC. Celui-ci a déclaré qu'il continuera à vendre l'ensemble du portefeuille de produits Greenplum tout en développant un matériel intégré. EMC poursuit ainsi sa montée en puissance autour des services du traitement de la data et de la BI. Il est probable que cela annonce d'autres acquisitions en la matière pour compléter cette nouvelle division.j
Oracle lance sa suite décisionnelle OBIEE 11g
L'éditeur de Redwood, qui a jusqu'ici révélé peu de détails sur le produit, a qualifié sa nouvelle suite de plate-forme «leader de l'industrie» dans un post annonçant le lancement du 7 juillet. Toujours selon ce post, la suite Business Intelligence offre des capacités d'analyse améliorées, des fonctions de visualisation, de recherche, de collaboration et de gestion système. Le message indique également que OBIEE 11g permet aux entreprises de lier plus étroitement les activités d'analyse décisionnelle à la planification des ressources dans l'entreprise (ERP).
D'autres éléments sur la suite ont pu être glanés ici et là. Comme dans cet entretien paru dans Database Trends and Applications où un responsable et un partenaire d'Oracle indiquent que cette version permet une plus grande intégration avec les applications Fusion et Scorecard d'Oracle, ainsi qu'avec Essbase Online Analytical Processing Server, acquis par Oracle avec l'achat d'Hyperion.
Un nouveau moteur de rendu graphique
La version a été architecturée pour être complètement basée sur le Web. Elle est capable de prendre en charge des sources de données hétérogènes et s'intègre bien avec le langage relationnel XML et les bases de données OLAP, comme le rapporte la revue Database Trends and Applications. Cintra Inc, un partenaire d'Oracle basé à New York, qui semble avoir été un bêta-testeur du produit, a déclaré dans un blog que « l'« aspect et la convivialité » de l'interface graphique de la nouvelle suite BI sont excellents. » OBIEE 11g offre « un nouveau moteur de rendu graphique signé Oracle, une meilleure fonctionnalité d'indexation et de recherche des états et met à profit Essbase d'Hyperion pour accélérer la performance des applications disponibles avec OBIEE 11g, » indique également Cintra.
Crédit photo : Oracle
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Boris Evelson, analyste chez Forrester Research à Cambridge, Massachusetts, complète ce tableau en ajoutant que les utilisateurs peuvent s'attendre à voir dans OBIEE 11g d'Oracle des technologies résultant du rachat d'Hyperion et de Seibel, « deux acquisitions très importantes, » selon l'analyste. « Depuis ces rachats, ajoutés aux outils de BI propres à Oracle, l'entreprise s'est retrouvée en possession d'instruments réalisant le même travail, » a déclaré Boris Evelson. «Ils ont dû passer beaucoup de temps à concilier ces technologies, » a-t-il ajouté. « Maintenant que l'intégration de ces technologies est achevée, le lancement de OBIEE 11g aujourd'hui met en avant le fait que l'entreprise est devenue le chef de file du secteur de l'analyse décisionnelle, » a dit Boris Evelson. « Le produit d'Oracle arrive à un moment où l'intérêt du marché pour les outils de Business Intelligence est en plein essor, » a-t-il ajouté. «L'analyse décisionnelle est une priorité en tête des ordres du jour de nombreux grands fournisseurs comme IBM, SAP, SAS et Oracle. Ce qui fait prévoir à Boris Evelson que le produit d'Oracle sera favorablement accueilli par les clients. «Ce BI arrive avec beaucoup de fonctionnalités qui viennent combler les lacunes des versions antérieures, plus quelques autres éléments qui le placent au-dessus de ses concurrents, » a-t-il dit.
Pour le moment, on ne sait pas exactement quand OBIEE 11g d'Oracle sera disponible, mais la version américaine du produit est prévue pour le 20 juillet.
En intégrant HCM, BIOS Consulting choisit une approche verticale
Poursuite de la croissance externe en perspective
Non contente d'avoir renforcé son approche métier avec le rachat de HCM, la société a aussi entrepris de packager ses propres offres en matière d'achats, de RH et de logistique. Elle veut ainsi rendre ses offres accessibles à des clients de taille plus modeste que les grandes entreprises et les grands compte qui constituent son coeur de cible historique. En outre, le renforcement de son approche métier devrait se poursuivre à l'avenir avec de nouvelles acquisitions en perspective.
Utilisateurs de SAP : Claude Molly-Mitton déroule la stratégie de l'USF
Après l'épuisante guerre de la maintenance entre SAP et ses utilisateurs, le DSI d'Aelia, Jean Leroux, a laissé la présidence de l'USF à Claude Molly-Mitton (photo ci-dessus), de l'AIFE. Ce dernier vient de présenter sa stratégie validée par le Conseil d'Administration. Plusieurs axes forts se dégagent.
En premier lieu, à côté des commissions de travail existantes sur les différentes technologies de SAP, l'USF a créé une commission sur le décisionnel. « Beaucoup d'utilisateurs des solutions Business Objects utilisent celles de SAP et l'inverse est aussi vrai, a indiqué Claude Molly-Mitton. Le Sugen [NDLR : l'organe de liaison mondial des dirigeants de clubs d'utilisateurs SAP] s'intéresse désormais à BO car la stratégie de SAP sur ces questions se décide mondialement. Il lance en ce moment une consultation mondiale relayée par les clubs nationaux. Les résultats sont attendus en septembre. »
Des communautés géographiques et par secteurs
En France, le club des utilisateurs BO n'a pas encore rejoint l'USF mais la balle est dans leur camp, ajoute Claude Molly-Miton. « Nous, nous ne pouvons plus attendre car sinon la France ne fera pas entendre sa voix auprès du Sugen dont nous sommes le seul correspondant français. »
L'USF va également s'enrichir de « communautés » géographiques par grandes régions, par secteurs (services publics, distribution, PME...) et sur le « hors PGI » (BO, consolidation groupe via Cartesis...). Le but est notamment de développer la place des PME et des entreprises de province dans l'USF.
Illustration : Claude Molly-Mitton, président de l'USF (crédit photo : DR)[[page]]La Guerre de la Maintenance a beau être terminée, un groupe de travail commun USF-Cigref est monté depuis mars 2010 sur « les bonnes pratiques dans la relation commerciale avec SAP » en lien avec le groupe Pricing du Sugen. Son animateur est Patrick Geai, vice-président à la stratégie de l'USF et directeur de la gouvernance SI de la branche courrier de La Poste. Un livre blanc devrait être publié en janvier 2011 pour synthétiser le travail de cette commission, notamment pour décrypter les règles SAP à l'attention de ses clients et pour indiquer des bonnes pratiques.
Pas vraiment d'alternative sur la maintenance
Le livre blanc abordera autant l'acquisition de licences et services, la contractualisation et la gestion quotidienne de la relation (facturation interne : avantages et inconvénients de la facturation directe par SAP à chaque entité d'un groupe ou au contraire via une refacturation de la DSI groupe aux entités utilisatrices). Ceci dit, les clients de SAP n'ont guère d'alternative face à l'éditeur pour assurer la maintenance de ses progiciels : « une initiative comme celle de Rimini Street, lancée à Las Vegas en grandes pompes, n'a jamais été vue sur le marché français » a indiqué Claude Molly-Mitton.
Un autre livre blanc, sur SAP dans le secteur public, est également prévu pour la prochaine convention annuelle de l'USF.
SAS prépare sa technologie in-memory pour la finance
Jim Goodnight, fondateur et PDG de SAS, a annoncé son architecture logicielle In-Memory Analytics à l'occasion de la conférence Premier Business Leadership que l'éditeur a tenu cette année à Berlin (21-23 juin). Dans le sillage des initiatives déjà lancées par plusieurs acteurs IT, cette technologie entend tirer profit du coût réduit des mémoires et des serveurs lames, et de la large adoption des plateformes 64 bit. En attente de brevet, elle sera disponible à la fin de l'année sous la forme d'applications adaptées à certains secteurs d'activités. Elle permettra d'effectuer les traitements d'analyse en mémoire, de façon distribuée et parallélisée, au sein d'un cluster de serveurs spécialisés. Chaque lame communique via une interface de passage de messages (MPI).
Partenariat avec HP pour la partie matérielle
SAS travaille avec HP sur le versant matériel de l'offre qui va s'appuyer sur la technologie BladeSystem et les logiciels d'automatisation Insight Control. Il ne s'agira pas d'un partenariat exclusif avec le constructeur mais c'est pour l'instant le seul que l'éditeur a engagé. On se souvient qu'Oracle a également travaillé avec HP pour la première version de son appliance de datawarehouse Exadata, puis avec Sun, alors racheté, pour la deuxième. SAP, de son côté, prépare aussi des appliances In-Memory avec HP et IBM pour fin 2010.
SAS a choisi de mettre en oeuvre In-Memory Analytics dans des solutions verticales plutôt que sous la forme d'une offre horizontale. La première application vise le marché de la finance et la gestion des risques. Elle permettra par exemple aux grandes banques d'investissement de recalculer entièrement et très rapidement les risques liés à leur portefeuille, ce qui sous-tend des centaines d'analyses prédictives dans un délai très court.
Des utilisateurs pour ajuster la taille de l'appliance
La solution suivante concernera le secteur de la distribution. Elle pourra y être utilisée pour optimiser la marge pendant les périodes de soldes et sur les produits saisonniers.
SAS s'appuie actuellement sur plusieurs clients, parmi lesquels Macy's et United Overseas Bank, pour déterminer la taille optimale des clusters, a précisé David Wallace, responsable marketing de l'éditeur pour les solutions verticales
IBM courtise le marché de la finance avec un framework dédié
« L'ensemble Financial Markets Industry a été conçu pour les sociétés financières, à l'image des sociétés de transactions boursières que l'on rencontre à Wall Street, et qui souhaitent accélérer leur mode de fonctionnement, » a déclaré Guy Tagliavia, directeur de l'activité front office et Websphere d'IBM. «Tout est affaire de vitesse. La clé est de pouvoir traiter les données du marché aussi vite que possible avec l'algorithme des applications de trading, » a ajouté Guy Tagliavia. « L'objectif des vendeurs est d'augmenter la vitesse de transfert des messages entre les systèmes pour la ramener à quelques microsecondes. »
Ce framework vient compléter le nombre, toujours croissant, de solutions pré-intégrées et sur mesure que Big Blue a développé. L'entreprise a déjà créé des frameworks pour les secteurs de la santé, de l'industrie pétrolière, du commerce de détail et pour l'administration. Le serveur d'applications WebSphere d'IBM est au coeur de l'offre. Le framework sera en mesure d'ingérer les flux de données provenant de plus de 100 sources différentes. Les flux sont ensuite filtrés par une plateforme qui identifie les événements spécifiques ou les éléments déclencheurs. Le framework comporte aussi un logiciel de surveillance des marchés financiers et des opérations de trading qui s'appuie sur l'offre de Business Intelligence Cognos, ainsi que sur le logiciel de gestion des règles métiers d'Ilog et d'autres applications. « Au fil du temps, le framework comportera plus d'applications développées par Big Blue mais aussi par des partenaires, » a indiqué GuyTagliavia.
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« Les entreprises du secteur financier sont extrêmement concurrentielles et elles utilisent des logiciels pour être plus performantes », explique Guy Tagliavia. « Le marché financier est aussi en constante évolution. C'est un secteur extrêmement dynamique où il y a une sorte de course aux armements, les clients recherchant toujours à profiter de la technologie la plus récente », a-t-il ajouté. « Et il n'est pas rare que les entreprises de ce marché renouvellent leur système tous les deux ans. » IBM met en avant le fait que sa plate-forme est facilement extensible, et peut donc être facilement mise à jour. Le framework peut être construit autour de serveurs ordinaires reposants sur des processeurs x86, ou exécuté sur les serveurs System P d'IBM. « Ce framework peut être installé par IBM ou par d'autres intégrateurs », a enfin précisé Guy Tagliavia.
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