Flux RSS
Décisionnel
626 documents trouvés, affichage des résultats 181 à 190.
< Les 10 documents précédents | Les 10 documents suivants > |
(07/09/2010 16:22:32)
SAS simplifie l'utilisation de l'analyse prédictive
SAS, l'un des derniers grands acteurs indépendants dans le secteur du décisionnel, vient d'annoncer une solution d'analyse prédictive destinée à des utilisateurs métiers. Avec Rapid Predictive Modeler, l'éditeur américain propose de développer des modèles de datamining pour améliorer l'efficacité des analyses marketing et augmenter la pertinence des offres qu'une entreprise peut faire à ses clients. Ces modèles pourront s'appliquer à une palette de scénarios dans les domaines de la segmentation d'une base de clients, des ventes croisées ou des offres de montée en gamme (cross ou up-selling), de la gestion de campagnes ou encore, de la détection du risque d'attrition (clients sur le point de déserter), etc.
Originellement manipulés par des spécialistes, ces outils d'analyse prédictive passent ainsi dans les mains des équipes métiers ; ce qui permet aux experts statisticiens de concentrer leurs efforts sur des analyses plus complexes, souligne SAS (par exemple avec un outil tel que Enterprise Miner).
Une présentation graphique facile à interpréter
Selon l'éditeur, en quelques étapes simples, les non-spécialistes sélectionnent les données sur lesquelles ils veulent travailler, et indiquent leurs variables en fonction du résultat recherché. C'est le logiciel qui retient le modèle prédictif le plus approprié.
Cliquer ici pour agrandir l'image
La présentation des résultats se fait sous la forme de graphiques dynamiques, faciles à interpréter, aidant les analystes métiers à déterminer quelles sont les propositions les plus intéressantes. « Assez tôt dans le processus, les utilisateurs peuvent voir si les résultats qu'ils visent sont susceptibles d'être expliqués par les variables d'entrée qu'ils ont choisies, ce qui leur permet de gagner du temps », explique SAS dans un communiqué.
Par la suite, l'analyse des modèles peut être affinée avec Enterprise Miner dont la version 6.2 incluera gratuitement Rapid Predictive Modeler. Ce dernier s'intègre avec SAS Model Manager, pour une gestion centralisée des modèles, ainsi qu'avec Scoring Accelerator, ce qui permettra de convertir ceux-ci sous une forme qui pourra s'exécuter directement dans la base de données.
Les modèles peuvent être exploités sur les plateformes de Teradata, de Netezza ou les bases DB/2 d'IBM. Mike Rote, directeur du centre créé conjointement par SAS et Teradata souligne la rapidité obtenue sur les réponses lorsqu'ils sont déployés au sein de la base de données (in-database).
Un marché qui progresse, note IDC
Pour Dan Vesset, analyste chez IDC, cette offre répond à la demande des entreprises de voir ce genre d'outils mis à la disposition d'un plus grand nombre d'utilisateurs. Il estime toutefois qu'en dépit l'élargissement de sa cible, elle reste destinée à des utilisateurs versés dans l'analyse métier. Selon lui, elle ne conviendra pas aux équipes marketing de base. Le logiciel constitue en fait un compromis entre la facilité d'accès et la flexibilité dont les statisticiens ont besoin. « De fait, il permet à un utilisateur de travailler avec un ensemble de données défini qu'il comprend. Mais, si vous voulez vraiment allez plus loin, construire et tester vos propres modèles, vous vous tournerez plutôt vers Enterprise Miner ».
Dominé par des acteurs comme SAS et la division SPSS d'IBM, le marché des outils d'analyse prédictive se porte plutôt bien, rappelle encore Dan Vesset. L'analyste estime pourtant que des outils tels que Rapid Predictive Modeler ont le potentiel pour le faire le progresser davantage. En mai dernier, SPSS a déjà livré une solution, IBM SPSS Decision Management, qui s'adresse à la même catégorie d'utilisateurs.
Le langage Open Source R se répand
Il se manifeste par ailleurs un intérêt croissant pour le langage Open Source R conçu pour la modélisation prédictive (et qui trouve son origine dans le monde universitaire, plus précisément à Auckland, Nouvelle Zélande). Un spécialiste du datawarehouse comme Netezza -qui propose des appliances associant matériel et logiciel- exploite depuis plusieurs mois le langage R dans ses solutions. En février dernier, il a présenté sa plateforme matérielle TwinFin i-Class qui effectue le traitement des applications analytiques en parallèle, au sein de l'appliance, au plus près des données, sur des volumes très importants. Cette solution peut exploiter des applications développées avec R, mais aussi avec des environnements tels que MapReduce ou Hadoop (en plus des langages Java, C++, Python et Fortran). Parmi les partenaires de Netezza ayant développé des applications pour la plateforme TwinFin i-Class figurent, outre SAS, des éditeurs comme Tibco Spotfire, MicroStrategy, Pursway (anciennement Datanetis) et QuantiSense.
A noter aussi, sur le marché, l'arrivée de nouveaux acteurs. Ainsi, Revolution Analytics, créé en 2007 et dirigé par Norma Lie, co-fondateur de SPSS, propose des offres logiciels et des services en s'appuyant sur R. Robert Gentleman, co-créateur du langage, siège d'ailleurs au conseil d'administration de la société. (...)(02/09/2010 18:21:52)
Conférence LMI/CIO : Améliorer la qualité des données au service des métiers
Les outils décisionnels sont le moteur des décisions prises dans l'entreprise en fonction des informations disponibles. « Savoir pour prévoir, afin de pouvoir » disait le philosophe Auguste Comte. Le décisionnel est la clé de voûte de la performance pour tous les métiers. L'optimisation de ces outils est aujourd'hui vitale. De nombreux bouleversements ont marqué le marché de l'offre récemment. Et côté utilisateurs, l'heure est à la rationalisation d'une situation trop souvent anarchique ainsi qu'à l'amélioration de la qualité tant des données que des processus mis en oeuvre.
Notre conférence abordera la structure du marché. Il s'agit de comprendre les effets des bouleversements identifiés pour établir les offres en présence. La question de la qualité des données sera ensuite abordée, plutôt sous un angle technique. Enfin, les utilisateurs métiers des outils décisionnels, souvent décideurs en la matière, viendront expliquer ce qu'ils attendent de ces outils et comment ils les utilisent au quotidien.
Pour connaitre le programme de cette matinée et vous inscrire , rendez-vous sur cette page.
(...)
Appliances analytiques : Teradata, en forme, reprend les actifs de Kickfire
Le chiffre d'affaires de Teradata a progressé de 21% sur ses ventes de produits au 2e trimestre 2010, à 223 M$, à taux de change constant. Ainsi, le fournisseur de bases de données et solutions de datawarehouse vient d'enregistrer ses deux meilleurs trimestres, a souligné son PDG Mike Koehler, lors de l'annonce des résultats début août. Sur les trois premiers mois de l'année déjà, la croissance avait dépassé 20% sur les produits, à 200 M$. Les activités conseil et maintenance ont progressé dans des proportions moindres (+4% environ). Sur ces six mois, le chiffre d'affaires total de la société américaine atteint 899 M$ (423 M$ pour les produits, 249 M$ pour le conseil et 227 M$ pour les services de maintenance), soit une progression de 12% par rapport à l'an dernier, à taux de change constant. Sur la période, le bénéfice net a augmenté de 32%, à 141 M$.
C'est dans ce contexte plutôt favorable que Teradata a racheté très discrètement, cet été, la propriété intellectuelle et les ingénieurs de Kickfire, une start-up de Santa-Clara qui développe des appliances analytiques. En revanche, il n'est pas prévu que Teradata revende la gamme de produits existants de Kickfire.
La start-up est connue pour son utilisation de la base de données Open Source MySQL et d'une puce gérant les traitements SQL pour doper la performance des requêtes. Cela faisait plusieurs semaines que des rumeurs circulaient autour de son nom, mais l'identité de Teradata comme repreneur n'a été communiquée que début août. En juin, la société californienne comptait dix clients payants, d'après ce que son PDG Bruce Armstrong avait indiqué à l'analyste Curt Monash (à lire sur le blog DBMS2).
L'apport se situera au niveau matériel
Teradata récupère ainsi des développements qui vont l'aider à s'engager dans la voie des technologies « advanced pipelining » (traitements parallèles), a expliqué Darryl McDonald, son vice-président exécutif pour le développement marché et le marketing. Des technologies exploitées sur les supercalculateurs et mises à profit jusque dans les consoles de jeux, souligne-t-il.
Salué pour ses produits, Kickfire avait à l'inverse essuyé des critiques sur sa stratégie d'approche du marché. Daniel Abadi, professeur assistant de sciences informatiques, à Yale (New Haven Connecticut), a récemment regretté, par exemple, que la start-up ait choisi de bâtir une solution propriétaire au-dessus du code de MySQL qui doit sont succès à son ouverture.
En essayant de prendre pied sur le marché très encombré des systèmes de bases de données analytiques, Kickfire s'est adressé à des clients qui disposaient de volumes réduits à analyser et ne souhaitaient pas investir dans les produits coûteux des grands éditeurs. Mais son offre ne disposait pas de capacités MPP (traitements massivement parallèles) ce qui ne pouvait que lui manquer alors que les volumes de données ne cessent de croître. « On sait bien que plus de 95% des datawarehouses ont une taille inférieure à 5 To et que les technologies MPP ne sont pas absolument nécessaires dans ce cas. On peut donc facilement penser, comme Kickfire, que le marché de volume peut s'aborder sans produit MPP, explique Daniel Abadi. Mais les entreprises voient plus loin, poursuit-il. Elles savent qu'elles devront traiter davantage de données à l'avenir et seront souvent réticentes à choisir un produit qui ne pourra pas monter en puissance. Les traitements MPP se font sur une grappe de noeuds qui fonctionnent en parallèle et Teradata utilise cette approche.
Interrogé par mail par nos confrères d'IDG News Service, Merv Adrian, analyste pour IT Market Strategy, pense que l'apport de ce rachat se situera au niveau matériel, en améliorant la récupération des données sur le disque dur.
SAP et Sybase préparent leur plateforme mobile pour 2011
SAP et Sybase ont tenu une conférence d'étape ce jeudi 19 août, entre Boston et Francfort, soucieux d'éclairer le marché et ses observateurs sur les progrès réalisés depuis le rapprochement des deux sociétés en mai dernier. Evidemment pressés de questions de toutes parts depuis lors, ils ont tracé hier, à grands traits, leurs plans pour les mois à venir, sans donner énormément de détail néanmoins. D'ici neuf mois, SAP et Sybase livreront une plateforme de développement mobile sur laquelle ils travaillent conjointement. Basées sur des standards ouverts, celle-ci supportera les principaux systèmes d'exploitation mobiles et terminaux.
Un kit de développement (SDK) sera fourni, permettant de bâtir interfaces utilisateurs et workflow. « Nous n'allons pas porter les applications vers les mobiles, mais permettre au terminal mobile d'accéder aux applications », a expliqué Jim Hagemann Snabe, co-CEO de SAP. Il précise qu'il sera ainsi possible, depuis un terminal mobile, d'exploiter les informations gérées dans la Business Suite de SAP (qui rassemble l'ERP et ses solutions de gestion périphériques) ou dans la suite hébergée Business ByDesign, et de tirer parti d'applications analytiques.
Mais pour l'instant, rien de concret donc, si ce n'est bien sûr les applications mobiles déjà co-développées par les deux sociétés avant le rachat de mai dernier, Sybase Mobile Sales pour SAP CRM et Sybase Mobile Workflow pour la Business Suite.
Comme prévu, Sybase reste indépendant
Depuis Boston, John Chen, PDG de Sybase, a tenu à rappeler, aux côtés de Bill McDermott, co-PDG de SAP, l'indépendance de fonctionnement conservée à sa société. Il est important que l'entreprise garde la culture qui a contribué à son succès et John Chen a tenu à rassurer ses clients sur ce point. L'ensemble des gammes de produits de Sybase continuera à être développé et supporté. « Il n'y a aucun doute là-dessus », a réaffirmé Bill McDermott. L'objectif est que Sybase et SAP poursuivent leur croissance respective. Un peu plus tard, Vishal Sikka, directeur technique et membre du comité exécutif de SAP, a vigoureusement confirmé qu'il n'était pas absolument pas question d'arrêter quelque produit Sybase que ce soit.
[[page]]
A l'inverse, il est prévu de certifier l'utilisation de la base de données ASE (Adaptive Server Enterprise) avec la suite de gestion de SAP (Business Suite). Cela ne devrait pas être réalisé avant le courant du premier semestre 2011, selon Vishal Sikka (le processus de certification n'ayant rien de trivial). Au passage, il a rappelé que SAP supportait déjà de nombreuses bases de données et qu'il n'était en revanche pas question de remplacer à terme la base de données maison, MaxDB, par ASE. « Il y a plusieurs milliers de clients SAP qui utilisent MaxDB et cette technologie est mise à l'oeuvre dans les appliances analytiques actuellement en préparation », a-t-il souligné en ajoutant ironiquement que le monde était bien assez grand pour accueillir toutes ces innovations.
Se développer plus vite en Chine grâce à Sybase
Hier, les co-PDG de SAP ont expliqué également que le groupe allemand comptait se servir de Sybase comme « tête de pont » pour se développer plus rapidement sur les marchés où le spécialiste de la mobilité est déjà très présent, en particulier la Chine ou le Japon. « Le mobile est le nouveau desktop », a rappelé Bill McDermott en indiquant que SAP comptait étendre rapidement son marché potentiel en s'appuyant sur le succès de Sybase dans ces régions où l'adoption des terminaux mobiles double celle des postes de travail classiques. Jim Hagemann Snabe a évoqué l'intérêt que cette présence pouvait représenter pour diffuser l'offre de gestion « à la demande » Business ByDesign, la Chine étant l'un des six pays où l'application en ligne est actuellement commercialisée.
L'apport des technologies in-memory
Enfin, il a évidemment été question également des technologies « in memory » sur lesquelles les équipes de Sybase et SAP ont chacune de leur côté largement investi depuis plusieurs années. D'une part, les clients se verront proposer une infrastructure pour gérer les applications analytiques de bout en bout, en englobant les aspects de stockage (datawarehouse, datamarts, moteurs de stockage pour les transactions...), de récupération de l'information archivée (discovery) et de restitution des données avec les outils de Business Objects (reporting, scorecarding, tableaux de bord, analyse multidimensionnelle, etc.). D'autre part, les technologies de Sybase et SAP seront combinées pour permettre aux utilisateurs d'accéder en temps réel aux données, où qu'ils se trouvent.
A l'issue de la conférence, les dirigeants de SAP ont été pressés de donner des exemples concrets des bénéfices de l'analyse in-memory pour les entreprises. Jim Hagemann Snabe avait déjà souligné l'intérêt de ces technologies pour le secteur de la distribution par exemple, rappelant l'importance de pouvoir contrôler ses approvisionnements ou sa production en fonction de la demande réelle. Prenant en main une tablette numérique iPad, il a insisté sur les facilités apportées par ce type de terminaux et pronostiqué qu'on devait s'attendre à voir arriver des applications que l'on n'aurait pas pensé à développer avant de disposer de ce type d'outils. A l'instar de John Chen qui l'avait annoncé un peu plus tôt, il a insisté sur la préparation de solutions mobiles spécifiques pour une vingtaine de secteurs d'activité.
Vishal Sikka, de son côté, a évoqué l'utilisation du complex event processing (CEP) pour communiquer des informations en temps réel en provenance des plateformes pétrolières. Les applications de CEP permettent d'analyser au fil de l'eau une grande quantité de données afin de déclencher des actions en fonction d'événements déterminés.
SAP propose trois tarifs de démarrage pour Business ByDesign 2.5
La suite de gestion en ligne SAP Business ByDesign est disponible dans sa version 2.5 depuis fin juillet. Son accès est toujours limité aux clients des six pays, dont la France, où elle est commercialisée depuis son lancement. D'un point de vue technologique, cette application « à la demande » fonctionne désormais en mode multitenant, ce qui, pour SAP qui en assure l'hébergement dans son datacenter, en facilite sensiblement l'administration. L'éditeur peut maintenant supporter les déploiements en volume sur sa plateforme en limitant ses propres coûts de gestion.
Le nombre de clients exploitant Business ByDesign ne regroupait jusque-là qu'une centaine de clients. Avec cette version, le fournisseur établit aussi une tarification bien cadrée, comportant un coût de mise en place fixe (suivant les fonctionnalités choisies), auquel s'ajoute un abonnement par personne accédant au logiciel, avec un minimum de dix utilisateurs.
Parmi les apports fonctionnels, déjà annoncés et présentés par SAP en mars dernier, au Cebit de Hanovre, puis en mai, sur SapphireNow, les utilisateurs bénéficient maintenant de capacités d'analyse des données en mémoire en temps réel. La version 2.5 fournit aussi le support des terminaux mobiles, ainsi que des outils pour personnaliser l'interface utilisateur d'origine, ainsi que les rapports et les formulaires.
Trois tarifs pour démarrer
Plusieurs tarifs de départ sont proposés aux entreprises pour utiliser Business ByDesign en fonction du cadre fonctionnel dans lequel elles comptent déployer l'application. Une méthodologie adaptée et des outils de formation sont proposés en ligne. Le périmètre de l'application s'étendra à d'autres fonctionnalités de la suite en fonction des besoins ultérieurs.
Trois « Starter packages » ont été définis. Le premier concerne la gestion de la relation client (CRM). Il couvre le suivi des opportunités commerciales depuis la génération de « leads » jusqu'à la signature de l'affaire. Outre la mise en place (facturée 9 900 euros) qui peut s'effectuer en trois semaines, estime SAP, l'abonnement est fixé à 79 euros par mois par utilisateur.
La deuxième solution, « ERP starter package », porte sur les outils de gestion comptable et financière. Elle se déploie en six semaines, toujours selon l'éditeur, pour environ 24 900 euros. L'abonnement revient généralement à 149 euros par utilisateur.
La troisième offre s'adresse aux entreprises de services. Le PSP (Professional service provider) starter package requiert davantage de temps pour son installation : huit semaines environ, facturée environ 34 900 euros. Le prix de l'abonnement est fixé à 149 euros par utilisateur. (...)
Marketing multicanal : IBM rachète Unica pour 480 M$
C'est sur un spécialiste des solutions de gestion du marketing qu'IBM vient de jeter son dévolu. En rachetant l'éditeur Unica, il ajoute à son catalogue applicatif deux suites logicielles, Unica Entreprise et Unica OnDemand, pour créer et suivre des campagnes de marketing multicanale, prendre en charge les interactions avec les clients de façon personnalisée, analyser le parcours des visiteurs sur un site web, prévoir et gérer ses budgets marketing, modéliser le comportement et les évolutions de ses clients, segmenter ses offres en fonction de ses canaux, etc.
La société a été co-fondée en 1992 par Yuchun Lee, toujours à sa tête aujourd'hui. Basée à Waltham (Massachussetts), elle compte plus de 1 500 clients, parmi lesquels la chaîne spécialisée Best Buy ou encore un opérateur de télécommunications comme US Cellular. IBM l'acquiert pour 480 M$ environ.
Pour IBM, cette acquisition succède à celle de Coremetrics, un éditeur spécialisé sur l'analyse des comportements web, dont la technologie pourra être exploitée avec les logiciels d'Unica et la plateforme de commerce électronique WebSphere Commerce. IBM confirme qu'il souhaite proposer aux entreprises des solutions cohérentes leur permettant de renforcer la fidélité de leur clientèle dans des environnements multicanaux.
La SSII Groupe Cella recrute 80 ingénieurs en 2010
Créée en 1995, la société de services informatiques Groupe Cella annonce compte actuellement 420 salariés. En 2010, elle compte recruter 80 ingénieurs. La moitié de ces embauches permet de contrer le turn over naturel dans le métier des SSII, le reste doit assurer la croissance.
Le groupe assure quatre métiers : la maîtrise d'oeuvre en technologie objet, la maîtrise d'ouvrage dans le secteur banques et assurances, la qualité logicielle, le décisionnel. Quatre activités assurées par autant de filiales spécialisées : Virtutis, Eociane, Eositis, Notabilis. « Nous sommes une société à la fois très pointue techniquement et proche de nos salariés », nous précise Sylvain Curiel, qui dirige la SSII avec son frère Guy. Environ 70% de l'activité se réalise dans le secteur banques et assurances.
Restée jusqu'alors très discrète, focalisée sur des prestations techniques, la société veut avant tout préserver son indépendance. Groupe Cella est détenu majoritairement par deux frères Curiel, Sylvain le fondateur en 1995 et Guy qui l'a rejoint en 2001. La SSII a réalisé 34 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2009, une rentabilité de l'ordre de 5%, jugée correcte, la course aux résultats n'est pas une priorité absolue, les dirigeants entendent avant tout garder la maîtrise de leur développement et mieux se faire connaître afin de recruter à armes égales avec les grandes SSII.
IBM s'est offert Storwize, spécialiste de la compression de données
Storwize, dont le siège social est installé à Marlborough, dans le Massachussetts, fournit une technologie qui compresse les fichiers et les autres types de données en temps réel dans de multiples environnements informatiques. Cette technologie, qui ne dégrade pas les performances des applications et des systèmes, permet de stocker davantage de données. IBM veut la mettre à profit pour scanner davantage de données historiques à des fins d'analyse, sans besoin de stockage supplémentaire, ce qui pourrait contribuer à améliorer la performance des applications analytiques et des bases de données.
« La technologie de Storwize permettra de donner du sens à des quantités massives de données et nous permettra de fournir de nouveaux services », a expliqué Brian Truskowski, directeur général d'IBM, dans un communiqué.
L'architecture Random Access Compression Engine (RACE) de Storwize utilise une technologie brevetée et est basée sur l'algorithme de compression standard de l'industrie. La société a été co-fondée en 2004 par Gal Naor, son actuel président. Elle est dirigée par Ed Walsh qui fut précédemment PDG de l'éditeur Avamar Technologies, racheté en 2006 par EMC.
IBM soutiendra 5 jeunes entreprises françaises dès septembre
L'incubateur de start-ups d'IBM, Global Entrepreneur, mettra en avant cinq créateurs d'entreprise le 24 septembre 2010 au siège français de la société durant un événement baptisé SmartCamp. Celui-ci voudrait réunir « l'écosystème de l'entrepreneuriat français » et mettre en relations investisseurs et sociétés. Lancé le 5 avril, et ce jusqu'au 5 septembre, le programme accueille les candidatures des start-ups désireuse d'obtenir une subvention de la part d'IBM, mais doivent en retour respecter des objectifs spécifiques.
Certains exigences pour l'éligibilité
L'entreprise souhaite en effet faire coïncider les projets avancés par les participants avec une volonté, un peu large, de « bâtir une planète plus intelligente ». IBM décrit donc les trois notions centrales autour desquelles les candidats devront s'aligner pour avoir un chance de remporter la dotation. L'équipement de la planète en capteurs ou autres dispositifs, l'interconnexion des données, et l'intelligence des solutions (le BI par exemple) forment le socle obligatoire des attentes du jury. Les participants doivent aussi, évidemment, démontrer une viabilité économique, et proposer des solutions réalisables.
Le programme est ouvert aux entreprises de moins de 5 ans ayant un chiffre d'affaires de moins d'un million de dollar. A l'issue de l'événement, les finalistes recevront donc une dotation à la fois financière, mais aussi sous la forme d'un tutorat de trois mois de la part d'IBM, qui comprendra aussi d'autres services pour aider la jeune pousse à se développer. Cela s'ajoutera donc à la visibilité acquise durant le SmartCamp.
Global Entrepreneur vs. BizSpark
Cette initiative rappelle un programme similaire, mis en place par Microsoft depuis deux ans. Dénommé BizSpark il concerne par contre 300 startups, et le soutien dure ici trois ans, fournissant des licences de produits Microsoft et un support en continu afin de les aider à s'adapter et à se développer sur le marché.
Crédit Photo : IBM
< Les 10 documents précédents | Les 10 documents suivants > |