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(01/02/2011 09:50:32)
Les 10 fausses idées du MDM pointées par le Gartner
« Le MDM est la dernière tentative pour résoudre le vieux problème des versions incompatibles dans les centres de données importantes des entreprises », a souligné Andrew White, vice-président de la recherche chez Gartner (en photo). « Comme pour toute nouvelle initiative, il y a beaucoup d'exagération et de confusion, ce qui entraine des malentendus. Les partenaires officiels du MDM et les gestionnaires du programme MDM doivent éviter plusieurs erreurs courantes qui ont fait échouer ces initiatives dans le passé. »
Afin de clarifier certains points de vue ambigus et contradictoires, le Gartner a défini les 10 mythes qui entravent la perception du MDM, en fournissant pour chacun une explication.
- Mythe 1 : le MDM concerne l'implantation d'une technologie.
En réalité, il concerne de moins en moins la technologie et de plus en plus la compréhension du fonctionnement des processus d'entreprises.
- Mythe 2 : le MDM est un projet.
En réalité, il est beaucoup plus qu'un projet. Le MDM est implémenté tel un programme qui change à jamais la manière dont l'entreprise gère ses bases de données. L'adopter exigera de nombreux projets distincts.
- Mythe 3 : Nous n'avons pas besoin du MDM, nous avons déjà un entrepôt de données.
En réalité, le MDM couvrira l'organisation de tous les départements de l'entreprise et de tous ses processus (y compris les entrepôts de données, opérationnels et analytiques).
- Mythe 4 : l'implémentation d'un ERP signifie que l'on n'a pas besoin du MDM.
En réalité, l'ERP se définit généralement comme un package d'applications stratégiques, le plus souvent centré sur un seul grand fournisseur. Il implique, mais cela est rarement réalisé par les entreprises qui l'utilisent, un seul modèle de données au sein de l'entreprise.
- Mythe 5 : le MDM s'adresse uniquement aux grandes entreprises complexes.
En réalité, le principe du MDM est d'appliquer chaque fois deux ou plusieurs processus qui doivent être vus et doivent partager des données. Cela signifie que la plupart des entreprises ont besoin de la discipline MDM même si elles ne l'ont jamais appelée comme cela.[[page]]
- Mythe 6 : les métadonnées sont la clé du MDM.
En réalité, les métadonnées sont essentielles au MDM (et pour beaucoup d'initiatives externes au MDM), mais la façon dont les métadonnées sont appliquées selon le contexte du MDM diffère selon le domaine, l'industrie, le cas d'utilisation et le style d'implémentation.
- Mythe 7 : le MDM représente un effort IT de l'entreprise.
En réalité, le MDM doit être conduit par l'impératif commercial de l'entreprise, et soutenu par l'IT.
- Mythe 8 : le MDM est tout simplement trop grand pour fonctionner.
En réalité, le MDM est adopté par un domaine, une région, ou bien à un moment donné, et sur un cas d'utilisation à la fois.
- Mythe 9 : le MDM est séparé de la gouvernance et de la qualité des données.
En réalité, le MDM inclut la gouvernance et la qualité des données (des bases de données). Le MDM ne peut être établi sans eux.
- Mythe 10 : le fournisseur de technologie MDM que vous utilisez n'a aucune importance - ils font tous du MDM.
En réalité, le MDM est complexe, deux programmes MDM dans deux entreprises différentes se ressemblent rarement. Les fournisseurs de MDM ont également mis l'accent sur leur spécialisation : dans le domaine des données, celui de l'industrie, selon le type d'utilisation et d'implémentation dans l'entreprise. Par conséquent, la sélection des fournisseurs est essentielle si les entreprises veulent trouver le bon partenaire. (...)
Oracle a conçu un datawarehouse pour les institutions financières
Avec un datawarehouse spécifiquement conçu pour la finance, « on passe d'un mode de gestion fastidieux et non discriminant où toutes les données sont collectées, à une gestion contextualisée, ciblée et rapide, qui permet de prendre des décisions globales », explique Shekhar Ramakrishnan, vice-président et directeur général des Financial Services Analytical Applications d'Oracle, dans un communiqué. Selon lui, grâce à cette offre, une entreprise pourra être en mesure de stocker facilement des données financières, de générer des rapports, de gérer les métadonnées et d'effectuer d'autres fonctions financières de routine.
Trente applications financières disponibles
Le Financial Services Data Warehouse d'Oracle s'appuie sur un modèle développé par l'éditeur californien au cours des 15 dernières années et adapté aux besoins des services financiers. Celui-ci permet notamment de préparer les données de manière à ce qu'elles puissent être utilisées pour l'analyse client, les tests de conformité, le reporting et l'analyse des risques. Oracle propose environ trente applications financières qui peuvent fonctionner avec ce modèle de données, y compris celles concernant la gestion des risques en entreprise, la gouvernance, le risque et la conformité, la gestion de la compétitivité et une meilleure connaissance du client.
Utilisable avec des solutions analytiques externes
L'entrepôt de données se présente sous forme d'une infrastructure matérielle complétée des applications de gestion financière Oracle, des bases de données et des outils ETL (Extraction, Transformation et Chargement) préinstallés. L'ensemble peut fournir aux utilisateurs des rapports à la demande et des outils de business intelligence. Des applications analytiques provenant d'autres éditeurs peuvent être également utilisées pour analyser les données stockées dans le datawarehouse. Enfin, ce dernier a été configuré pour être facilement couplé avec des serveurs de base de données Exadata conçu par Oracle et s'appuyant sur du matériel Sun.
Le Financial Services Data Warehouse est disponible, mais pour l'instant, l'entreprise n'a pas souhaité en communiquer le prix.
Illustration : L'offre Financial Services Data Warehouse inclut un modèle de référence du domaine des services financiers, le FS Logical Data Model, qui permet aux clients d'étendre les modèles physiques pour des cas spécifiques à leur métier (source : Oracle) (...)
Leo Apotheker révélera la stratégie de HP le 14 mars prochain
HP n'a pas fourni davantage de détails sur ce « March summit meeting » qui se tiendra à San Francisco, mais l'événement sera la première apparition importante, en dehors des résultats financiers du quatrième trimestre 2010, de l'ancien patron de SAP, venu remplacer Mark Hurd à la tête de HP. Ce dernier avait dû démissionner en août dernier, suite à un scandale l'impliquant.
Selon James Staten, analyste pour Forrester Research, « Mark Hurd a beaucoup contribué à réduire les coûts et à améliorer la situation financière de HP, mais il n'a pas imposé une stratégie capable de distinguer la société de ses grands rivaux comme IBM. Et c'est ce que l'entreprise attend maintenant de Leo Apotheker » explique-t-il. Compte tenu de l'expérience de l'ancien PDG de SAP, James Staten et d'autres analystes s'attendent à ce que celui-ci annonce une implication plus importante et des investissements dans les logiciels d'entreprise, via peut-être de grandes acquisitions. Il avait déjà évoqué ce point lors de la conférence sur les résultats. « Les solutions de management - Mercury et Opsware ainsi que le patrimoine logiciel de HP - doivent devenir une partie beaucoup plus intégrée et significative de l'activité » estime James Staten. Les analystes pensent aussi que la business intelligence (BI) pourrait devenir un domaine cible. Comme l'a déclaré récemment James Kobielus, analyste chez Forrester, à l'heure actuelle l'offre d'HP s'apparente à un « sandwich de BI sans rien à l'intérieur » et d'ajouter « ils ont le matériel, les services, mais sans avoir la brique logicielle. » Leo Apotheker pourrait aussi accroître l'investissement de HP dans le stockage et les réseaux, deux autres secteurs rentables et « de plus en plus stratégiques dans les datacenters d'entreprises, » selon un récent article paru dans le Wall Street Journal, citant des sources anonymes.
Des changements d'attribution en perspective
Selon le même quotidien financier, les orientations du PDG impliqueraient de nouvelles attributions pour les cadres dirigeants de HP, comme Ann Livermore, vice-présidente exécutive chargée de l'Enterprise Business et les vice-présidents David Donatelli et Tom Hogan. La société n'a pas voulu confirmer ces informations. Depuis le départ de Mark Hurd, l'entreprise a eu à faire face à de nombreuses turbulences. Et, dès sa nomination, Leo Apotheker a dû éviter une comparution devant le tribunal, suite à une plainte d'Oracle en rapport avec une affaire de propriété intellectuelle impliquant son ancien employeur, SAP. Aucune accusation n'a été retenue contre lui, mais les événements l'ont semblent-ils forcer à garder un profil bas tant que cette affaire était en cours. A l'époque, HP disait qu'il était occupé à parcourir le monde pour faire connaissance avec les clients et les employés de HP. « Heureusement, Larry Ellison a cessé de le poursuivre et de vouloir le faire citer à comparaître et HP peut tourner la page sur le passé de son nouveau patron, » a déclaré Dan Olds, analyste pour Gabriel Consulting.
Dans l'intervalle, HP prépare pour le 9 février un autre grand événement, également à San Francisco, où il sera question de la stratégie de l'entreprise pour son logiciel webOS acheté à Palm et qui sera intégré dans les smartphones, les imprimantes et d'autres produits.
Crédit Photo: D.R
(...)(20/01/2011 14:55:28)Les appliances de datawarehouse de Microsoft-HP signent-elles la fin de Neoview ?
Lancée il y a plusieurs années, du temps où Mark Hurd était à la tête de HP, la plateforme Neoview destinée à la gestion des datawarehouses (entrepôts de données) n'a jamais réussi à gagner du terrain de manière marquante sur ce marché. Les appliances Microsoft-HP annoncées mercredi, viennent s'ajouter à la gamme de produits HP Enterprise Data Warehouse pour SQL Server commercialisés depuis novembre 2010. Les nouveaux matériels combinent les logiciels de Microsoft avec le hardware HP. Notamment un Data Warehouse Entreprise destiné aux petites et moyennes entreprises, un Business Decision Appliance for BI (business intelligence) et une plate-forme de messagerie pour Microsoft Exchange. Un autre matériel destiné à la consolidation des bases de données est également en cours de finalisation.
Même si HP n'a manifestement pas renoncé aux appliances dans sa stratégie produits, il semble que Neoview « appartienne déjà au passé, » selon James Kobielus, analyste chez Forrester Research. Il estime que cette solution a connu plusieurs difficultés. D'une part, les prix de HP sont restés « beaucoup trop élevés » ces dernières années, explique-t-il. De même, si Neoview n'est pas une plate-forme mal architecturée, « celle-ci n'a pas été vraiment conçue avec une technologie différente », estime le consultant. Des produits concurrents comme Oracle Exadata apportaient certaines innovations telles qu'un système de cache reposant sur de la mémoire flash. HP n'a pas non plus vraiment présenté Neoview comme ne solution sur laquelle ses partenaires pourraient développer des applications dédiées, complète le consultant.
Un produit voué à disparaître
Pour Curt Monash, analyste chez Monash Research, Neoview n'est rien d'autre qu'un lamentable échec. « Il est évident que le produit n'a jamais bien fonctionné », explique-t-il. « Une fois placé dans le monde entier au sein du premier cercle de clients fidèles à HP, qui ont accepté d'essayer le produit, il n'y a plus eu de signe visible dans l'évolution des ventes, et voilà un certain temps que d'autres vendeurs n'identifient plus Neoview parmi leurs concurrents. » Dans le secteur des bases de données analytiques, « les nouveaux produits ne se distinguent par rien d'autre que le prix et la performance, » ajoute Curt Monash. « Les vrais éléments de différenciation se bonifient avec la maturité du produit. Donc, lorsqu'un produit est lancé, s'il n'est pas au bon prix et pas assez performant, il n'apporte rien de plus. » « Je serais étonné de voir de nouvelles ventes ou des campagnes de marketing pour Neoview » soupçonne le consultant. Le porte-parole d'HP n'a pas souhaité commenter ces analyses. (...)
SAP réorganise ses directions opérationnelles au niveau mondial
L'éditeur allemand SAP vient d'annoncer plusieurs promotions au sein de son encadrement global pour, dit-il, simplifier la structure de sa société et accélérer sa vitesse d'innovation. Ainsi José Duarte (en photo), qui était jusque-là président de SAP pour la zone EMEA (Europe, Moyen-Orient, Afrique), devient président de l'activité Services à l'échelle mondiale. Ses responsabilités englobent les entités SAP Consulting, SAP Education, SAP Custon Development et SAP Maintenance Go-to-Market.
Prenant la suite de José Duarte, c'est désormais Franck Cohen qui présidera SAP EMEA. Il assurait jusqu'à cette date la direction des opérations de cette zone géographique.
Franck Cohen, président de SAP EMEA
Eric Duffaut est nommé président des réseaux de distribution et de l'écosystème, au niveau mondial (Global Ecosystem & Channels). A ce poste, il est chargé des relations avec l'ensemble des partenaires, intégrateurs, éditeurs de logiciels, revendeurs et OEM. Ses attributions incluent la place de marché EcoHub, ainsi que l'équipe chargée de commercialiser l'offre Business ByDesign (solution de gestion « dans le cloud » pour PME) qui doit renforcer son réseau de partenaires revendeurs.
Les équipes d'Eric Duffaut (ci-dessus) se concentreront notamment sur le développement de la co-innovation avec les partenaires et l'extension des approches de vente multicanales sur tous les segments de clientèle (des PME aux grandes entreprises). SAP entend améliorer sa couverture du marché.
La responsabilité des ventes mondiales est confiée à Robert Enslin, qui était jusqu'alors président de SAP Amérique du Nord. Il est remplacé à la tête des activités américaines par Robert Courteau. Enfin, Sanjay Poonen devient président de Global Solutions Go-To-Market ce qui couvre notamment les solutions analytiques et d'optimisation des performances, de la Business Intelligence et de l'EIM (Enterprise Information Management), de la gestion du risque et des solutions par industries A ce poste, il rendra compte conjointement aux deux co-PDG, Bill McDermott et Jim Hagemann-Snabe.
Illustration : José Duarte, désormais président de l'activité Services de SAP au niveau mondial (crédit photo : SAP) (...)
Les bons résultats de SAP vont être affectés par la sentence du procès Oracle
L'éditeur allemand d'applications de gestion SAP a enregistré une hausse de 27% sur ses ventes de logiciels et de services associés, à 3,26 milliards d'euros, au 4e trimestre 2010, sur un chiffre d'affaires total de 4,04 Md€ (+27% également) sur la période. L'augmentation est encore plus sensible sur les seules ventes de licences : +34% à taux de change courant (environ 24% à taux de change constant), pour un chiffre d'affaires de 1,5 Md€. Il s'agit « des meilleures ventes trimestrielles de logiciels de l'histoire de SAP », a souligné dans un communiqué le co-PDG Bill McDermott (en photo) en pointant une progression sur l'ensemble des régions et des segments de clientèle.
La marge opérationnelle (non-IFRS) du 4e trimestre atteint 39% du chiffre d'affaires, contre 35,5% l'an dernier (il est vrai aussi que l'éditeur avait procédé fin 2009 à des dépenses de restructuration). Mais, il ne s'agit encore que de résultats préliminaires, la présentation définitive de ces chiffres ayant lieu dans deux semaines.
La marge sera entamée par les conséquences du procès
Sur l'année entière, les ventes de licences logicielles ont augmenté de 25%, à 3,26 Md€. En y ajoutant les contrats de maintenance, le chiffre d'affaires « Software & software related » progresse de 19%, à 9,78 milliards d'euros par rapport au 4e trimestre 2009. L'acquisition de Sybase en mai 2010 a contribué pour une part notable à ces résultats, sans que SAP précise dans quelles proportions. Sur l'année, le chiffre d'affaires total de SAP a augmenté de 17%, à 12,45 milliards d'euros. Quant à la marge opérationnelle non-IFRS, elle atteint 31,5%.
Le groupe allemand avait initialement provisionné 160 millions de dollars pour les coûts liés au procès qu'Oracle lui a intenté (pour les vols de logiciels perpétrés par son ancienne filiale TomorrowNow). Mais en novembre dernier, à l'issue des délibérations, le jury a condamné SAP à verser 1,3 milliard de dollars à la société de Larry Ellison.
SAP n'a pas encore réévalué l'incidence de cette condamnation sur la provision et la remise à niveau appropriée qu'il lui faut opérer. L'éditeur s'attend à ce que cette réévaluation affecte de façon significative la marge opérationnelle de son quatrième trimestre et, par conséquent l'ensemble de son exercice. La société a prévu de livrer le 26 janvier prochain les résultats financiers détaillés de l'année 2010, ainsi que ses perspectives pour 2011.
Illustration : Bill McDermott, co-PDG de SAP (aux côtés de Jim Hagemann Snabe) - Crédit photo : SAP (...)
D'ici deux ans, un tiers des fonctions de BI seront exploitées sur mobiles
« D'ici 2014, le modèle actuel de la BI gérée par les départements informatiques, basé sur la publication de rapports, sera en voie de disparition dans un grand nombre d'entreprises, considère Neil Chandler (en photo), directeur de recherche chez Gartner. Celles-ci vont changer les outils de BI et décisionnels qu'elles utilisent ainsi que la manière dont elle se les procurent et les exploitent ». Pour aider les entreprises à évoluer vers ce nouveau type d'usage, Gartner donne quatre grandes prévisions.
En 2013, 33% des fonctionnalités de la Business Intelligence seront accessibles depuis des terminaux portables. Dans un premier temps, la BI mobile va essentiellement consister à porter des rapports et des tableaux de bord préexistants sur des appareils mobiles. Mais d'ici 2012, Gartner prévoit que les entreprises et les éditeurs développent des applications décisionnelles mobiles pour des tâches ou des domaines spécifiques. Cette évolution devrait considérablement élargir la population des utilisateurs de BI et attirer ainsi des investissements importants sur le marché.
Des environnements décisionnels collaboratifs
En 2013 également, 15% des déploiements de projets de Business Intelligence combineront des outils de collaboration, des applications de BI et des logiciels de réseaux sociaux pour créer des environnements décisionnels collaboratifs. D'ailleurs, les entreprises commencent déjà à évoluer vers cette approche. Au cours des 12 à 18 prochains mois, ces efforts vont se poursuivre à mesure que les entreprises commencent à gérer leurs activités de manière plus proactive, à capturer et à optimiser les processus de décision. Les environnements collaboratifs stimuleront les investissements dans la nouvelle BI et les applications décisionnelles, en particulier dans celles liées aux fonctions collaboratives et aux réseaux sociaux. Gartner a déjà noté qu'un certain nombre d'éditeurs de logiciels ont commencé à relever ce défi.
En 2014, 30% des applications d'analyse utiliseront les fonctions « In memory » pour améliorer la vitesse de calcul. Elles utiliseront également des capacités proactives, prévisionnelles et prédictives. La même année, 40% des dépenses consacrées aux outils d'analyse de l'activité seront orientées vers les intégrateurs de systèmes, et non pas vers les éditeurs de logiciels.Traditionnellement, les entreprises achetaient les produits presque exclusivement chez les fournisseurs de logiciels. De leur côté, les intégrateurs de système aidaient les acquéreurs à les mettre en place. Cependant, l'augmentation du nombre de projets tournés vers les utilisateurs, les sources d'information externes et l'intégration de contenu non structuré rendent cette approche traditionnelle de plus en plus risquée et potentiellement non compétitive. Les acheteurs peuvent désormais évaluer les solutions - pour l'efficacité des campagnes marketing dans les services financiers par exemple - comme des packages complets, et sélectionner un fournisseur de contacts commerciaux, souvent prestataire de services, pour les mettre en place.
Illustration : Neil Chandler, directeur de recherche chez Gartner (crédit : Gartner) (...)
Oracle sort un logiciel de BI pour les clients de SAP
Sur le terrain des solutions décisionnelles, Oracle empiète sur les plates-bandes de son principal concurrent avec la dernière née d'une série d'applications analytiques, conçue cette fois pour explorer les données financières gérées dans l'ERP de SAP. La solution Financial Analytics for SAP inclut un adaptateur compatible avec le langage Abap, plus de 200 rapports, et la possibilité de fournir des informations ciblées en fonction du profil de l'utilisateur.
Pour extraire les données financières de l'ERP, le produit peut recourir à l'outil d'ETL Data Integrator d'Oracle. Bien entendu, SAP propose déjà ce type d'applications analytiques au sein d'un catalogue décisionnel principalement issu du rachat de Business Objects. Cela ne freine pas la société de Larry Ellison qui vise des incursions parmi les plus grands clients de l'éditeur allemand qui recourent déjà à des produits vendus par Oracle : logiciels de Business Intelligence (BI) ou de gestion de la performance (EPM) comme Hyperion, ainsi que le souligne Paul Rodwick, vice-président, responsable produit. Ce dernier reconnaît néanmoins que les entreprises les plus intéressées seront celles qui ne disposent pas déjà d'une solution de BI entièrement intégrée au-dessus de SAP. Ou encore, les clients qui utilisent la partie gestion financière de l'ERP mais se sont tournés vers des éditeurs différents pour les autres modules.
En fait, il semble qu'Oracle cible surtout sa propre base installée BI avec cette application analytique, puisque des outils comme Data Integrator, ou encore BI Foundation Suite sont pré-requis.
Les entreprises qui n'exploitent pas de bases Oracle ne pourront pas retenir cette application dans l'immédiat, seul le support d'Oracle étant fourni avec la première édition. Généralement, les applications BI de l'éditeur californien disposent du support pour les bases Oracle, Teradata, SQL Server et DB/2, rappelle par ailleurs Paul Rodwick.
Illustration : Paul Rodwick, vice-président, responsable produit Business Intelligence d'Oracle lors d'une conférence de presse (crédit photo : Oracle)
Dassault Systèmes pointe à la 22e place des acteurs mondiaux du logiciel
L'industrie du logiciel représente un marché mondial de 250 milliards de dollars, dans lequel le continent américain représente 44%, l'Europe 36% et l'Asie, 20%. Sur l'échiquier des acteurs qui l'alimentent, la prépondérance des Etats-Unis est toujours écrasante. C'est ce que montre le Global Software Leaders, établi par PricewaterhouseCoopers, avec PAC et le soutien d'associations d'éditeurs comme l'Afdel et l'ESA. Outre un classement global, PwC liste les cent premiers éditeurs mondiaux aux Etats-Unis, en Allemagne, au Royaume-Uni et en France, mais aussi en Chine et en Inde, soulignant ainsi l'ascension des fournisseurs asiatiques sur ce secteur.
Il apparaît vite que les cent premiers éditeurs originaires des Etats-Unis pèsent près de 60% des éditeurs mondiaux, bien loin devant tous les autres. Pour calculer ces estimations, PAC a pris en compte les revenus 2009 issus des ventes de licences logicielles et de contrats de maintenance et de support associés (exprimés en euros). Derrière les Américains, seul le Top100 allemand parvient à réunir 6% du total grâce au poids de SAP et de Software AG. Le Top100 anglais atteint 3%, avec Sage en tête, et le Top100 français arrache 2%, tiré par Dassault Systèmes. Quant aux Top100 chinois et indien, ils représentent chacun 1%.
Un logiciel chinois local, contrairement à l'Inde
Sur le podium des éditeurs chinois figurent les sociétés Neusoft Corporation, Ufida Software et Shanghai Baosight, avec des chiffres d'affaires sur le logiciel allant de 222 millions d'euros à 102 millions d'euros (M€), mais pour des ventes essentiellement locales. En Inde, à l'inverse, l'activité internationale des acteurs est importante. Sans surprise, on retrouve des noms déjà bien connus au niveau global : Tata Consultancy Services, Infosys et 3i Infotech, avec des revenus logiciels respectifs autour de 140, 137 et 117 millions d'euros. Les revenus logiciels des autres pays rassemblés représentent 28% du tout, parmi lesquels figurent des acteurs japonais comme les géants Fujitsu, Nec et Hitachi (12e, 17e et 18e du classement mondial des fournisseurs de logiciels).
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Au classement général, les Etats-Unis, champions toutes catégories, réunissent dix sociétés parmi les onze premiers générateurs de chiffre d'affaires sur le marché du logiciel. En 2009, Microsoft, IBM et Oracle ont réuni à eux seuls 61 milliards d'euros (Md€) sur leurs revenus de licences, de maintenance et de support, à comparer aux 89 milliards d'euros réalisés par le Top11 mondial. Selon les critères retenus par PAC, les revenus logiciels de Microsoft se sont élevés à 32,7 Md€, soit 77% de son chiffre d'affaires (CA), ceux d'IBM à 14,4 Md€ (21% de son CA) et ceux d'Oracle à 13,8 Md€ (83% de son CA).
Le revenu logiciel d'Apple le hisse à la 11e place
Après l'éditeur allemand de solutions de gestion SAP, à la quatrième place, EMC est le cinquième générateur de revenus logiciels au niveau mondial, avec 4,24 Md€ en 2009, soit 42% de son chiffre d'affaires total, selon les estimations de PAC. N'oublions pas que le spécialiste du stockage a successivement absorbé les éditeurs Documentum (solutions de gestion de contenus et de documents), VMware (virtualisation), Data Domain (déduplication de données) et RSA (sécurité). Il a récidivé cette année avec Greenplum (datawarehouse). L'éditeur d'antivirus Symantec arrive juste derrière lui, avec près de 4 Md€ de revenus logiciels (94% de son CA total). On trouve ensuite le numéro 1 mondial de l'informatique, le constructeur et fournisseur de services HP. Situé en septième position, il ne génère que 4% de son chiffre d'affaires avec le logiciel, soit 3 Md€, mais il compte bien augmenter cette proportion, ainsi que l'a annoncé son nouveau PDG, Léo Apotheker, l'ancien dirigeant de SAP.
Dassault Systèmes : 90% du revenu à l'international [[page]]
En huitième position figure Computer Associates (2,8 Md€, 92% de son revenu total), puis Intuit (logiciels de gestion pour TPE et particuliers) et Adobe (logiciels multimédias et de création numérique). A la 11e place, on trouve encore un constructeur, Apple. Le fabricant du Mac, de l'iPhone et de l'iPad n'a pourtant généré que 6% de son chiffre d'affaires en logiciels, mais cette part atteint 1,5 Md€. Le Japonais Fujitsu est 12e. Son revenu logiciel ne représente, là aussi, que 4% des 35,6 Md€ qu'il a engrangé en 2009.
Viennent ensuite le Britannique Sage (logiciels de gestion, 13e), puis les Américains SAS (décisionnel), BMC Software (administration de systèmes) et Cisco Systems (réseaux et visioconférence). Suivent deux autres Japonais, les constructeurs NEC et Hitachi, tandis que la 19e et la 20e place sont occupées par Autodesk et McAfee. Ce dernier fait actuellement l'objet d'une procédure de rachat de la part du fabricant de processeurs Intel, ce qui prouve, s'il en était encore besoin, l'importance prise par le logiciel dans l'industrie IT.
Dassault Systèmes : 90% du revenu à l'international
Dans ce classement mondial, le premier éditeur français, Dassault Systèmes, arrive à la 22e place, derrière l'éditeur d'ERP Infor Global Solutions présidé depuis novembre par Charles Phillips, ex-président d'Oracle. Dassault Systèmes, spécialisé sur les solutions de conception et de gestion du cycle de vie des produits (CAO, PLM, usine numérique) présente une particularité, saluée de longue date : il réalise près de 90% de son chiffre d'affaires logiciel 1,1 Md€ (sur 1,25 Md€) à l'international. Ses ventes de logiciels en France ont avoisiné les 110 M€ en 2009. La semaine dernière, à Paris, Bernard Charlès, PDG du groupe français et membre de l'Afdel, réaffirmait avec force, lors d'une conférence de l'association française des éditeurs de logiciels, que « le logiciel est un élément majeur de transformation de l'économie et des processus d'innovation ».
Entre la 23e et la 25e place, signalons encore des éditeurs comme Citrix (virtualisation), Salesforce.com (plateforme cloud de CRM), mais aussi Synopsys qui développe des logiciels pour l'industrie des semiconducteurs et qui génère 780 M€ de revenus logiciels (78% de son CA). Sur la base des chiffres 2009, Sun Microsystems (acquis depuis par Oracle) figure encore à la 26e position dans le classement. Les places suivantes sont occupées par des acteurs des solutions de sécurité : TrendMicro (dont le siège social est installé au Japon depuis 1992), SunGuard et Check Point Software (31e). NetApp est 32e et le quatrième éditeur européen de ce classement mondial n'arrive qu'à la 33e place. Il s'agit de l'Allemand Software AG qui a racheté l'Américain webMethods en 2007.
PwC souligne trois tendances sur ce marché, qui vont amener les éditeurs à repenser leur modèle économique et à collaborer plus étroitement encore qu'ils ne le faisaient, entre eux et avec les fournisseurs de matériel, de services et de télécommunications. Ces trois tendances sont déjà bien identifiées puisqu'il s'agit du cloud computing, des terminaux mobiles et de la généralisation des technologies IT dans le grand public. Les utilisateurs réclament une synergie entre les outils qu'ils exploitent chez eux et ceux dont ils disposent au bureau. Cette évolution contraint les éditeurs à en tenir compte dans leurs produits, rappelle PwC en soulignant combien la R&D, l'innovation, le développement durable et la protection de la propriété intellectuelle vont devenir plus que jamais des domaines cruciaux.
Un classement séparé pour les acteurs des jeux
Dans son classement, PricewaterhouseCoopers réserve une place à part aux jeux vidéos, une industrie qui repose aussi sur le logiciel. « En fait, si le Global Software 100 incluait les fournisseurs de jeux, trois d'entre eux figureraient dans le Top10 mondial et 21 entreraient dans le Top100 », fait remarquer PwC. Ainsi le Japonais Nintendo a réalisé en 2009 un chiffre d'affaires de 4,35 Md€, le Français Activision Blizzard a engrangé 3,06 Md€ et l'Américain Electronics Arts, 3,02 Md€. A noter qu'un deuxième français, Ubisoft, se trouve parmi les dix premiers acteurs du jeu dans le monde.
Bilan BI 2010 : L'analyse de données a le vent en poupe
Les éditeurs de solutions décisionnelles cherchent à les rendre de plus en plus accessibles pour les mettre entre les mains du plus grand nombre d'utilisateurs, sans devoir recourir systématiquement aux équipes informatiques. Les interfaces se font plus intuitives ou s'appuient sur des outils familiers, comme Excel. Les analyses se font 'en mémoire' pour accélérer les temps de réponse.
Au printemps dernier, Gartner évaluait que les solutions décisionnelles avaient représenté en 2009 un marché mondial de 9,3 milliards de dollars, en progression de 4,2% par rapport à l'année précédente. Un marché qui regroupe d'une part les plateformes de BI (business intelligence) comprenant les outils de requête sur les données, de reporting et d'analyse (soit plus de 64% du marché selon le cabinet d'études), et d'autre part les suites de gestion de la performance (CPM) et les applications analytiques.
IDC, de son côté, vient de livrer une étude qui évalue à 7,5 milliards de dollars en 2010 le seul marché des outils de BI. Selon l'analyste Dan Vesset, celui-ci a crû de 13,9% sur le premier semestre de l'année, à 3,9 milliards de dollars (logiciels de requête, de reporting et d'analyse). Certains marchés, l'Inde en particulier (+44%, 23,6 millions de dollars sur ce premier semestre) ont contribué à cette forte augmentation. Dans les cinq prochaines années, IDC voit l'Amérique latine progresser au rythme moyen de 14% sur ces solutions.
Analyse sémantique et prédictive
Les principaux offreurs de solutions restent SAP/Business Objects, SAS, Oracle, IBM/Cognos et Microstrategy, suivis d'acteurs tels qu'Actuate, Tibco/Spotfire et Qliktech, notamment. Dans le domaine du datawarehouse figurent des spécialistes comme Teradata. Dans cette catégorie, IBM et EMC se sont offerts cette année deux 'pure-players' du secteur des entrepôts de données. Le premier a racheté Netezza et le deuxième, Greenplum. Quant aux acteurs de la BI en Open Source, ils poursuivent leur percée. Un acteur comme Pentaho vient d'ouvrir un bureau en France.
Les analyses se font sur des volumes de données de plus en plus importants. Les grands fournisseurs renforcent donc leurs réponses dans cette direction. SAP qui travaille depuis plusieurs années sur les technologies « In Memory » a livré au début de ce mois sa solution HANA, qui permet d'interroger en quasi temps réel ses données de production. Parmi les évolutions pressenties, l'analyse sémantique et l'analyse prédictive continuent également à se développer, entre autres pour tirer parti des énormes quantités de données non structurées stockées sur le web (dans les réseaux sociaux notamment, pour des applications de gestion de la relation clients). Enfin, la BI n'échappe pas à la loi de la mobilité. L'arrivée de l'iPhone et, désormais, de l'iPad, amène la plupart des acteurs à proposer des offres pour consulter ses rapports ou explorer ses données depuis ces terminaux mobiles.
Les articles publiés en 2010 sur le sujet :
- Le 25 février 2010 : SAP lance des outils de BI en ligne pour les utilisateurs occasionnels
- Le 26 février 2010 : R&D - Un algorithme pour doper l'analyse de données
- Le 12 mars 2010 : Accéder aux rapports BIRT depuis son iPhone
- Le 21 avril 2010 : Le loueur de voitures Avis recourt à l'analyse prédictive
- Le 23 avril 2010 : Le marché de la BI a crû de 4,2% en 2009
- Le 23 avril 2010 : Microsoft lance PowerPivot et hisse le décisionnel dans Excel avec SQL Server
- Le 20 mai 2010 : SAP promet l'analyse en temps réel pour tous ses clients
- Le 28 mai 2010 : IBM prépare des offres analytiques basées sur Apache Hadoop
- Le 22 juin 2010 : Applications de BI : des outils spécifiques perdurent, montre Forrester
- Le 7 juillet 2010 : EMC acquiert Greenplum
- Le 7 juillet 2010 : Oracle lance sa suite décisionnelle OBIEE 11 g
- Le 23 août 2010 : Appliances analytiques - Teradata, en forme, reprend les actifs de Kickfire
- Le 6 septembre 2010 : BI en Open Source - Des écarts entre versions gratuites et premium
- Le 7 septembre 2010 : SAS simplifie l'utilisation de l'analyse prédictive
- Le 9 septembre 2010 : DOSSIER Business Intelligence - L'avenir s'annonce sans nuages
- Le 16 septembre 2010 : La suite BI d'Actuate en route vers le cloud
- Le 20 septembre 2010 : IBM rachète Netezza pour 1,7 milliard de dollars
- Le 24 septembre 2010 : Teradata et Cloudera s'associent
- Le 8 octobre 2010 : SAP montre un prototype mêlant BI et réalité augmentée sur iPad
- Le 25 novembre 2010 : HP en quête d'acquisitions dans la BI ?
- Le 1er décembre 2010 : SAP lance HANA, sa solution d'analyse haute performance
- Le 7 décembre 2010 : BI en Open Source - Pentaho ouvre un bureau en France
- Le 20 décembre 2010 : Le développement de la BI nécessite une transformation culturelle selon le Gartner
- Le 21 décembre 2010 : Microsoft propose Dryad, outils de traitement des 'Big Data'
- Le 22 décembre 2010 : Teradata s'offre l'éditeur de logiciels marketing Aprimo
Illustration : QlikView sur iPad (crédit photo : QlikTech) (...)
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