Flux RSS
Décisionnel
626 documents trouvés, affichage des résultats 131 à 140.
< Les 10 documents précédents | Les 10 documents suivants > |
(22/02/2011 15:07:46)
SAP se renforce dans le Retail en nouant des partenariats
Les leaders de la distribution de détail (Retail) doivent relever d'importants défis pour réduire le coût de leur chaîne d'approvisionnement, alors même que leur modèle économique change, en particulier la façon dont ils s'adressent aux clients. Ils doivent gérer leur croissance tout en s'adaptant aux contraintes sans cesse changeantes (saisonnalité, produits assortis, emballages, fournisseurs, réglementation...). Le modèle économique du Retail est, de plus, en pleine transition à un moment où le commerce électronique et les achats via les mobiles imposent de nouvelles priorités et de nouvelles pratiques.
En 2010, le commerce électronique a montré clairement qu'il constituait un canal en forte croissance pour les retailers. Il est donc temps de repenser et de reconcevoir les réseaux de livraison à un niveau global. Confronté à ces différentes problématiques, le fabricant de produits de luxe italien Salvatore Ferragamo a choisi de s'équiper de la solution SAP for Retail (voir encadré). « Avec l'avènement d'Internet et des applications mobiles, les comportements des consommateurs ont changé, a récemment souligné Stefan Gruler (en photo), responsable de l'activité Trading Industries chez SAP au niveau mondial. 40% des clients achètent leurs produits en ligne, depuis leur PC ou leur téléphone portable, surtout en Asie où, dans des villes comme Singapour, la majorité de la population est équipée de terminaux mobiles. Nous devons être en phase avec cette révolution mobile ».
Trois axes pour répondre aux exigences du marché
La vente au détail est considérée comme une industrie stratégique pour SAP qui entend capter une part du gâteau sur un marché estimé à 2 milliards de dollars annuels en termes de ventes de licences. Sa stratégie est donc en ligne avec les exigences d'un marché où il est déjà très présent (4 800 retailers utilisent les logiciels SAP dans le monde, selon l'éditeur). Il définit notamment trois axes liés pour y parvenir : être capable de mettre en place une chaîne d'approvisionnement tirée par la demande, pouvoir contacter le client sur son mobile et lui faire des offres personnalisées grâce à l'analyse des données déjà recueillies. Il développe des applications mobiles et des solutions analytiques permettant de réagir aux comportements des clients, si besoin en temps réel. Ce positionnement tire profit de rachats d'acteurs comme Business Objects pour les outils décisionnels et Sybase pour la technologie mobile.
Travailler à l'avenir sur les services cloud
Stefan Gruler a aussi rappelé que, selon Goldman Sachs, les achats effectués sur Internet et via les applications mobiles surpasseraient ceux réalisés dans les boutiques traditionnelles d'ici les cinq prochaines années. IDC, de son côté, note que les consommateurs multi-canaux dépensent, en moyenne, entre 15 à 30% de plus avec un vendeur que ceux qui utilisent un seul canal. « SAP recherche activement des retailers pour en faire des co-partenaires innovants avec lesquels l'entreprise développera des offres en travaillant sur des scénarios spécifiques », a ajouté Stefan Gruler.
Sur ce terrain, SAP travaille en particulier avec le groupe de commerce alimentaire Casino sur un projet de système de consommation mobile utilisant le marketing one-to-one, des offres spéciales personnalisées et la suggestion des listes de courses réalisées d'après les habitudes de consommation du client. En plus des projets de e-commerce et les applications mobiles, comme celui mis à l'essai avec Casino, SAP est également bien positionné pour basculer, dans l'avenir, vers des services cloud. Le cloud computing n'est certes pas un modèle vers lequel les détaillants traditionnels se précipitent, a estimé Stefan Gruler, mais nous sommes convaincus qu'il sera utilisé plus largement dans d'autres pays qui souhaiteraient rattraper la région Asie-Pacifique où il existe déjà des avancées concrètes, en particulier en Chine et au Japon où certains détaillants utilisent des ERP en mode cloud.
Illustration : Stefan Gruler, responsable de l'activité Trading Industries chez SAP au niveau mondial (crédit : photo)
En savoir plus :
- sur le projet mené avec Casino - Interview de Franck Cohen, président de SAP EMEA
Capgemini recrute 400 informaticiens à Toulouse
Capgemini souhaite renforcer ses équipes toulousaines. Pour accompagner la croissance de sa division Applications Services, la SSII prévoit d'intégrer 400 nouveaux collaborateurs : 100 offres concernent des jeunes diplômés (moins de 3 ans d'expérience), 150 sont réservées à des profils intermédiaires (entre 3 à 7 ans) et une proportion équivalente visent des profils expérimentés (au-delà de 7 ans). La palette des postes est assez variée : il s'agit d'architectes (d'entreprise, logiciel .Net et J2EE, Netweaver, Weblogic, PLM, sécurité, etc.), d'ingénieurs (.Net, Java, Drupal, Sharepoint...), de business développeurs, de chefs de projet et de directeurs de projet, de responsables qualité, de consultants (BI, PLM, SAP, supply chain, conduite applicative Oracle, Unix et Java), de responsables du domaine applicatif, et enfin d'experts techniques Java/J2EE. Les nouvelles recrues interviendront auprès de clients nationaux et internationaux de l'aéronautique, du spatial, de la défense et de la navigation aérienne mais également du voyage et du transport, de l'industrie, de la santé ou du social
Cinq journées portes ouvertes
Ce programme de recrutement s'inscrit dans le cadre d'une campagne nationale baptisée « Mon job, Ma vie ». A travers elle, Application Services France envisage, en 2011, de se renforcer pour planifier, concevoir, diriger et développer des projets d'intégration de systèmes d'information. Du 21 au 25 mars, Capgemini organise une semaine du recrutement dans la ville rose. Elle se déroulera dans les locaux toulousains du groupe, siège de la division Aérospatiale et Défense. Lors de cet événement, les postulants pourront découvrir les projets pour lesquels Capgemini recrute, les métiers proposés et les secteurs d'activité. Ils seront accueillis au sein du centre Accelerated Solution Environment (ASE) conçu pour accélérer les projets de transformation des entreprises.
Le centre ASE et les locaux de Capgemini seront spécialement organisés en mode portes ouvertes à l'heure du déjeuner puis en soirée. Cinq espaces, consacrés aux RH (carrières, formation), aux métiers du groupe, aux secteurs et également aux échanges (sur les projets, les postes à pourvoir) seront ouverts au public. L'entrée est libre, sur présentation d'un curriculum vitae.
Illustration: le site de Capgemini à Toulouse. Crédit photo: Capgemini
(...)(17/02/2011 09:29:29)Osiatis se muscle dans la BI avec le rachat d'Alcion
Avec le retour de la croissance et celui de la rentabilité, Osiatis renoue avec la croissance externe. Au mois d'août dernier, il rachetait la partie Ile-de-France d'Astek, cette fois, il reprend la totalité de la société Alcion Group. Astek concernait la partie « historique » d'Osiatis, les infrastructures, qui représentent plus de 85% de son chiffre d'affaires (CA), Alcion concerne la partie ingénierie applicative.
Alcion intéresse Osiatis pour ses compétences (Java, JEE, DotNet et BI) et surtout son parc installé dans le secteur banque-finances. L'intégration des équipes sera rapide, elles rejoignent Osiatis Ingénierie, la filiale d'Osiatis spécialisée dans l'ingénierie applicative. Juridiquement, ce sera un peu plus long. Alcion est côté en bourse, au Marché Libre, Osiatis contrôle déjà 95,4% des actions Alcion, et souhaite racheter le solde. Dans ce cas, le titre sera retiré.
Alcion : un CA en chute régulière
Alcion présente un résultat positif en 2010. Pourtant la société a vu son chiffre d'affaires baisser d'année en année, passant de 12,12 millions d'euros en 2007, à 11,16 ME en 2008, 9 ME en 2009, 8 ME en 2010. Explication, cette activité applicative a souffert chez tous les acteurs du marché du fait de la crise économique et de la massification des commandes qui écartent les « petits » acteurs comme Alcion. Les recrutements ont également plus difficiles lorsque la croissance revient, plus difficiles que dans les « infra ». C'est la raison des difficultés rencontrées par Alcion.
Pour sa part, Osiatis renforce une activité, qui a débuté pour elle en 2005 avec le rachat de Focal. Cette dernière effectuait la moitié de son CA dans l'applicatif et l'autre dans les infrastructures. Aujourd'hui, l'ingénierie applicative représente 30 ME de CA pour Osiatis qui en a réalisé 243,6 en 2010, en croissance de 4,6%, supérieure à la moyenne du marché (1% selon Syntec Numérique).
HP entame ses achats dans l'analytique avec Vertica
Hewlett-Packard va racheter Vertica, une société spécialisée dans les solutions de datawarehouse et qui prône le stockage des données en colonnes. Le montant proposé pour le rachat n'a pas été communiqué. Cette initiative intervient peu de temps après de HP ait décidé d'arrêter progressivement la plateforme d'entrepôt de données Neoview qui n'a pas réussi à gagner des parts de marché suffisantes depuis son lancement en 2007.
La technologie de Vertica va permettre à HP de proposer « des solutions analytiques avancées, en temps réel, portant sur d'importants jeux de données sur des environnements physiques, virtuels et dans le cloud », a déclaré dans un communiqué le numéro 1 mondial de l'informatique.
Cette acquisition est probablement à mettre au crédit du tout récent PDG, Léo Apotheker, qui a pris ses fonctions le 1er novembre en expliquant d'emblée qu'il comptait étendre la part du logiciel dans le chiffre d'affaires du groupe. Un rachat sur le marché du décisionnel semblait dès lors le choix le plus probable pour celui qui était quelques mois plus tôt le PDG de l'éditeur SAP. A ce poste, il avait directement participé au rachat fort judicieux du Français Business Objects et de ses logiciels de BI (Business Intelligence). Il est prévu que Léo Apotheker détaille ses projets pour HP, lors d'une conférence programmée pour le 14 mars prochain. On s'attend en particulier à ce qu'il y aborde les investissements qu'il projette dans le domaine des logiciels.
Créée par Mike Stonebraker, architecte d'Ingres et Postgres
Installée à Billerica, dans le Massachusetts, la société Vertica a été co-fondée en 2005 par Mike Stonebraker, une figure du monde des bases de données et l'un des principaux architectes d'Ingres et PostgreSQL. Parmi les concurrents qu'on lui trouve encore (plusieurs spécialistes des datawarehouses ont déjà été rachetés, notamment DATAllegro par Microsoft, Netezza par IBM et Greenplum par EMC) figurent des sociétés comme Infobright et Aster Data Systems, qui sont également perçues comme des cibles de rachat potentielles. Sur ce marché évolue aussi l'éditeur Kognitio (fondé comme Vertica en 2005), sans oublier un éditeur renommé et bien installé comme Teradata, qui a pris son indépendance de NCR en 2007.
« Vertica se présente comme un innovateur dans le domaine du traitement parallèle tout autant que sur les technologies de base de données et HP doit le penser également, a commenté Curt Monash, du cabinet Monash Research, interrogé par nos confrères d'IDG News Service. Toutefois, je ne vois pas Vertica aller, avant longtemps, au-delà des bases de données et des technologies associées, par exemple les solutions analytiques avancées. Mais même en se bornant à cela, il s'agit déjà d'un plan de croissance très agressif pour cette société ». Les développements engagés par Vertica sont solides et cet éditeur a rencontré un succès commercial plus rapidement que certains de ces concurrents, a ajouté Curt Monash.
Un prochain rachat dans le CEP ?
HP mène en ce moment une vaste stratégie sur le terrain de l'analytique, notamment avec le lancement d'appliances en collaboration avec Microsoft. Quoi qu'il en soit, la direction prise par le groupe dirigé par Léo Apotheker ne surprend pas, non seulement à cause du background de ce dernier, mais aussi parce que les ventes de solutions BI sont restées soutenues, même pendant la récession économique.
Pour Curt Monash, HP serait sans doute bien servi s'il complétait le rachat de Vertica par une acquisition dans les technologies de gestion des événements complexes (CEP, complex event processing), par exemple en s'offrant StreamBase. Une société qui a été également fondée par Mike Stonebraker. C'est une option qu'a en tout cas retenu SAP. L'éditeur allemand s'apprête à lancer la version 4.0 de sa plateforme décisionnelle Business Objects BI qui, justement, s'intègre avec les fonctions de CEP développées par sa dernière conquête d'importance, Sybase.
Oracle, IBM et Microsoft disposent eux aussi de leurs fonctionnalités de CEP.
Illustration : La technologie Vertica présentée par son éditeur.
Mise à jour majeure, Business Objects BI 4.0 est en vue
SAP se prépare à lancer très officiellement son offre décisionnelle Business Objects 4.0, le 23 février prochain à New-York, lors d'une présentation retransmise en webconférence. Cette version importante, qui sort trois ans après la précédente, est également la première solution de Business Intelligence ayant été réalisée en collaboration par les équipes de SAP et de l'éditeur français BO depuis le rachat de ce dernier en octobre 2007. L'éditeur allemand en a détaillé les futurs apports depuis l'automne dernier mois, à différentes occasions, sur son TechEd 2010 à Berlin, mais également à Paris, en novembre dernier.
« Cette mise à jour est énorme, confirme Dave Weisbeck, senior vice-président sur les solutions BI et EIM chez SAP. Chaque outil dispose d'améliorations majeures. Il n'y a pas un seul endroit que nous n'avons pas touché. » Toutefois, cette arrivée marque aussi la « mise à la retraite » d'un composant longtemps très apprécié, Desktop Intelligence, également connu sous le nom de Deski (ou DeskI). Une décision qui n'est pas du goût de tous les utilisateurs. Cela dit, Business Objects BI 4.0 dispose de nombreuses améliorations. Les entreprises qui migreront vers cette version bénéficieront d'une meilleure intégration des outils BI de SAP avec sa gamme de produits EIM (Enterprise information management). L'objectif est de réduire le temps et les efforts déployés pour assembler, transformer, modéliser et diffuser des informations aux utilisateurs, indique Dave Weisbeck. Dans BI 4.0, le module Information Steward, par exemple, permettra à ceux qui se focalisent sur certaines catégories d'informations (au hasard, un commercial qui scrute ses données clients) de surveiller et d'évaluer au fur et à mesure la qualité des données en question.
Relié à l'outil de CEP de Sybase
Autre nouveauté, le module Event Insight, tire parti de la technologie CEP (complex event processing) que SAP a récupérée avec le rachat de Sybase l'an dernier. Les logiciels de CEP examine, au fil de l'eau, les flux de données qui transitent par le système d'information d'une entreprise afin d'y repérer des comportements inhabituels ou des corrélations particulières. L'objectif étant de déclencher dans la foulée des alertes ou des actions. Ce sont des outils généralement utilisés pour la détection de fraude ou pour la négociation rapide de titres, mais également dans d'autres domaines, la logistique notamment. Event Insight permettra aux entreprises de construire des modèles CEP et de livrer l'information par le biais d'alertes et de tableaux de bord.
Parmi les autres apports notables de Business Objects BI 4.0 figure la capacité d'effectuer des requêtes sur les données à partir de la même interface, quelle que soit la source et la base interrogée. SAP souligne aussi une meilleure évolutivité du produit, un support 64 bit natif et un accès facilité aux données non structurées.
Illustration 1 : L'utilisateur accède à diverses représentations graphiques des données (source SAP)
Illustration 2 : Business Objects BI 4.0 (dont on voit ici le détail de ses composants) peut puiser ses données à différentes sources.
[[page]]
Cliquer ici pour agrandir l'image
Pour bénéficier de ces innovations, les entreprises qui utilisent Desktop Intelligence devront donc migrer leurs existant vers l'outil Web Intelligence. Bien sûr, le destin de DeskI a ému les familiers du site (non officiel) Business Objects Board, où l'on trouve un certain nombre de « posts » se plaignant de cet arrêt. On peut même y lire que cet abandon a contribué à la décision d'une entreprise de laisser tomber Business Objects, rapportent nos confrères d'IDG News Service. « C'est avec grand regret que nous avons décidé d'abandonner SAP BO », dit l'un des messages postés la semaine dernière. « J'en suis particulièrement attristé dans la mesure où je faisais partie du comité de sélection de cet outil », relate son auteur en déplorant la perte « du meilleur outil OLAP DeskI, la promotion de l'ancien outil Crystal, toutes les promesses non tenues, les plantages et l'utilisation malaisée. Nous avons décidé de redéfinir notre Business Intelligence en allant vers une autre direction. »
WebI supporte la couche sémantique multidimensionnelle
L'outil Web Intelligence a été livré par Business Objects il y a plus de dix ans et il a toujours été question qu'il supplante un jour Desktop Intelligence dont l'utilisation a diminué, a déclaré pour sa part SAP. Pour lui, Web Intelligence assure désormais la majorité des fonctions de DeskI et dispose d'une profusion de fonctions dans les domaines de la mobilité, de l'interopérabilité avec les autres logiciels clients (Crystal Reports, Explorer, Live Office), ou encore, dans le support de la couche sémantique multidimensionnelle. De fait, sur le Business Objects Board, un autre participant confirme ces éléments : « J'ai utilisé WebI de façon assez intensive pendant les quatre dernières années et, franchement, je n'aimerais pas revenir à DeskI. Certaines fonctions m'ont manqué, mais maintenant, elles sont pour la plupart toutes disponibles dans la dernière version de WebI ». D'ailleurs, les utilisateurs de DeskI ne vont pas être complètement abandonnés puisque le produit va disposer, jusqu'en 2015, du support le plus couramment assuré dans le cadre de Business Objects XI 3.1 et du support Priority One jusqu'en 2017, selon SAP. (...)
Le Club des utilisateurs de Business Objects se fond dans l'USF
(Mise à jour le 15/02/2011) Depuis le rachat de Business Objects par SAP, et surtout l'intégration d'une offre décisionnelle globale par l'éditeur allemand, l'avenir du club des utilisateurs de Business Objects était pour le moins en suspens. Le souhait de l'USF (Utilisateurs de SAP Francophones) de constituer son propre pôle de commissions sur le décisionnel (consacré à l'ensemble des modules décisionnels de SAP, dont BO) allait aussi dans ce sens. Dernier coup du sort, la société assurant la délégation générale du Club BO a souhaité cesser ce service. Créé en 1993, le Club Business Objects France a donc réuni une assemblée générale pour se dissoudre le 10 février 2011.
Au fil du temps, 2000 personnes sont passées par cette association qui réunissait des représentants de 150 à 200 entreprises. Les membres seront invités à rejoindre l'USF. Le club BO a négocié avec cette dernière association son ralliement pour lui apporter non seulement ses membres mais aussi son expérience et ses savoirs. Claude Molly-Miton, président de l'USF, a spécifié : « L'idée était que les membres du Club BO ne perdent rien de leurs méthodes et expériences mais gagnent les apports propres de l'USF, notamment en termes d'influence sur l'éditeur et en compétence sur les autres modules ».
Une intégration des dirigeants du club BO dans l'USF
Deux nouveaux administrateurs issus du Club BO vont ainsi rejoindre la direction de l'USF (Damien Poulard, du CEA, et Anthony Girard, du Musée du Louvre). De plus, la direction de la commission BO de l'USF va revenir aux anciens du Club BO. La nouvelle commission va ainsi calquer son fonctionnement sur celui du Club BO, avec réunions plénières et ateliers restreints selon un calendrier défini par sa direction propre. La commission BO de l'USF va prendre place dans un « pôle décisionnel » aux côtés des autres commissions consacrées à des modules de ce type.
Olivier Le Moing, président du Club BO, indique : « plusieurs personnes de SAP nous avaient contacté plusieurs fois pour nous inciter à nous rallier à l'USF. Un tel rapprochement avait du sens mais pas d'urgence, donc nous avons pris notre temps pour discuter avec l'USF qui souhaitait aussi cette union. Cependant, il n'y a jamais eu de prise de position officielle de l'éditeur. » Une telle prise de position aurait été pour le moins malvenue.
Cotisations moins chères mais plus aucun prestataire adhérent
Ce ralliement se fait au prix de la perte d'une dizaine de membres, des prestataires. Seuls les utilisateurs peuvent en effet adhérer à l'USF. « Mais chaque commission peut inviter des prestataires à ses travaux, nos anciens membres ayant toujours joué le jeu en apportant une vraie valeur ajoutée » souligne Olivier Le Moing, président du Club BO. Salarié de Sopra Group, il est concerné au premier chef par la question. Mais, pour son cas personnel, une solution a été trouvée : « je vais devenir membre honoraire à titre personnel et non plus au nom de mon employeur ». Les prestataires pourront donc continuer d'apporter leur propre expérience au sein de la nouvelle commission de l'USF. « La réflexion sur l'adhésion des prestataires a été faite avant l'idée d'un rapprochement avec le Club BO et nous ne les acceptons qu'en tant qu'utilisateurs de SAP pour eux-mêmes et donc sous réserve de n'être représentés que par ceux qui gèrent SAP en interne chez eux » ajoute Claude Molly-Mitton.
[[page]]
Beaucoup d'utilisateurs de BO ne sont pas utilisateurs d'autres produits de SAP voire utilisent un autre PGI. A l'inverse, de nombreux clients du PGI de SAP utilisent d'autres outils que BO pour leur décisionnel. Les membres qui utilisent les deux produits et adhéraient déjà aux deux associations vont donc économiser une cotisation. Les adhérents du Club BO bénéficiaient d'une cotisation individuelle de 560 euros/an et sont donc, s'ils souhaitent conserver le même mode de fonctionnement, invités à choisir la cotisation de l'USF pour un individu participant à une seule commission d'un montant de 400 euros/an. Pour 200 euros de plus, un individu donné peut adhérer à une deuxième commission.
Pas de fusion juridique mais de grands projets
Sur le plan juridique, il s'agit bien d'une dissolution avec incitation des membres à adhérer chacun individuellement à l'USF et pas d'une fusion. « Recourir à une fusion aurait été très compliqué pour pas grand chose » plaide Olivier Le Moing.
Le Club BO n'acceptait plus de nouveaux adhérents depuis six mois, dans l'attente d'une décision finale sur son devenir, et ne disposait pas d'actifs non-financiers ayant une valeur économique. Sa trésorerie a été asséchée par un apéritif final d'assemblée générale. Il n'est donc même pas nécessaire de recourir à une dévolution des actifs au profit de l'USF.
Profiter de la proximité géographique
Ce rapprochement « pour être plus forts ensemble », selon le mot de Claude Molly-Mitton, va cependant permettre de ressortir du placard un vieux projet prenant en compte la situation propre de la France. En effet, les équipes de développement de SAP consacrées aux différents outils décisionnels de l'éditeur se situent pour l'essentiel en France. Claude Molly-Mitton espère pouvoir profiter de la proximité géographique et culturelle entre les membres de l'USF et ces développeurs.
« L'idée serait de faire se rencontrer ou discuter les chefs de projets produits chez SAP et les responsables des commissions consacrées à ces produits pour faire converger le plus en amont possible les attentes des utilisateurs et la feuille de route de l'éditeur, même si l'on attend toujours de l'éditeur qu'il innove et nous surprenne » explique Claude Molly-Mitton.
Logiciels d'entreprise : 5 tendances clefs pour les années à venir
Dans les prochaines années, le Gartner a identifié cinq tendances clefs affectant le marché des logiciels d'entreprise.
La mondialisation : Gartner prédit la consolidation des fournisseurs au cours des prochaines années. Durant cette période de perturbation, les marchés des logiciels très fragmentés deviendront plus structurés et marqués par une réduction importante des fournisseurs. Même si pour les fournisseurs concurrents au niveau mondial, les exigences de localisation - y compris les langues, les cultures et les lois - doivent être prises en charge.
La mise en oeuvre : La manière dont les entreprises se procurent et fournissent les logiciels est remise en question avec le cloud computing, Plate-forme en tant que service (PaaS) et Software en tant que service (SaaS), couplé avec l'accès généralisé et mobile. La demande de solutions de cloud computing se poursuivra au cours des prochaines années.
La modernisation : Les entreprises continuent de migrer vers les logiciels Open Source et la SOA puisque les anciennes applications et les anciens systèmes deviennent plus coûteux à améliorer et à entretenir. Alignés avec la tendance à la modernisation, l'automatisation des affaires d'entreprises et la rationalisation des opérations continuent de gagner du terrain. Les entreprises s'attendent à investir de façon significative en 2011 pour mettre à jour tous les systèmes et logiciels, allant des outils de productivité personnelle, de construction-exécution-gestion des logiciels, aux applications axées sur l'utilisateur. La virtualisation est un facteur clé de la modernisation.
La socialisation : L'utilisation des médias et des réseaux sociaux continue de s'intensifier. Cette tendance inclut la personnalisation, la collaboration et le contenu dans le cadre d'activités définies par l'utilisateur, Gartner prévoit que les communications coordonnées et la collaboration verra son adoption croitre en 2012.
La verticalisation : Cette tendance implique un cycle d'applications logicielles horizontales de plus en plus personnalisées. En déployant de nouvelles technologies logicielles, il est fréquent pour des fournisseurs de fournir une technologie initialement généralisée qui, au fil du temps, peut donner lieu à plus de fonctions spécifiques dans l'industrie et les entreprises.
EMC fournit une version gratuite de Greenplum aux développeurs
Le logiciel, qui est disponible au téléchargement sur le site web de l'entreprise, élimine la barrière du coût d'accès à ces technologies. Il donne aux développeurs la capacité de travailler sur les futurs outils, selon un communiqué. La Greenplum Community Edition comprend l'outil MPP (traitement massivement parallèle) pour les bases de données, Madlib, une bibliothèque Open Source d'algorithmes d'analyse et un outil de modélisation de données appelé Alpine Miner. Les développeurs qui utiliseront cette édition pourront construire un environnement d'analyse de données leur permettant de visualiser, de modifier et d'améliorer les fichiers de démonstrations proposés », a indiqué EMC. Ils peuvent également participer à différents forums communautaires sur le sujet.
Le logiciel est uniquement destiné à la recherche, au développement et aux tests. Cela implique l'achat de licences en cas d'utilisation commerciale. « Ce projet donne aux développeurs la capacité de programmer en utilisant les outils les plus populaires. ils disposent d'un lieu pour contribuer à l'extension de la brique Open Source », a précisé Luc Lonergan, CTO et vice-président de la division Data Products d'EMC.
Fédérer autour de son projet
Cette mise à disposition peut également être considérée comme une étape nécessaire étant donné la position Greenplum dans un marché où la concurrence est de plus en plus agressive. On y retrouve à la fois des startups comme Aster Data, des acteurs historiques comme Teradata et ceux qui attaquent ce marché avec le développement de leur propre plateforme, tels qu'Oracle avec Exadata et SAP avec HANA. Toutes ces entreprises ont besoin de développer des communautés actives autour de leurs technologies et la délivrance des versions gratuites du logiciel est un moyen naturel à cette fin.
Chaque fournisseur de datawarehouse positionne leur produit comme une brique unifiée pour la recherche analytique avancée, a commenté James Kobielus, analyste chez Forrester Research. « Le simple fait d'avoir la capacité de gérer d'énormes volumes de données n'est pas un facteur de différenciation. Le véritable avantage concurrentiel réside dans la capillarité des outils d'analyses mis à disposition par les fournisseurs d'entreposage de données et la création d'un écosystème de partenaires. » À cette fin, Greenplum a besoin de construire une communauté forte afin de susciter l'intérêt des éditeurs de logiciels, conclut James Koebelius.
< Les 10 documents précédents | Les 10 documents suivants > |