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(04/03/2011 14:31:57)

Teradata absorbe Aster Data pour analyser les Big Data

Après avoir acquis 11% du capital d'Aster Data l'an dernier, le spécialiste du datawarehousing Teradata a décidé d'acheter entièrement cette start-up de la Silicon Valley qui propose des appliances d'entrepôts de données. La société, co-fondée en 2005 par Mayank Bawa et Tasso Argyros, a développé des fonctions analytiques adaptées pour de très importants volumes de données, couramment appelés « Big Data ». Teradata déboursera 263 millions de dollars pour acquérir la totalité de l'entreprise. La transaction devrait être finalisée au deuxième trimestre.

Le terme « Big data » ne désigne pas uniquement le flux d'information qui s'accroît constamment, mais aussi la juxtaposition de données structurées et non structurées, ce qui induit des interrelations complexes qui ne peuvent pas s'analyser avec les techniques traditionnelles. En rachetant Aster Data,  Teradata, qui est lui-même l'un des principaux acteurs du datawarehouse, s'attaque donc au défi posé par ces nouveaux traitements. Cette acquisition est la deuxième en trois mois pour l'éditeur californien, ancienne filiale de NCR. En décembre, pour étendre son périmètre fonctionnel, il avait déboursé 525 M$ pour mettre la main sur l'éditeur de logiciels de marketing Aprimo.

Juxtaposer données structurées et non structurées

James Kobielus, analyste pour Forrester Research, voit d'un bon oeil l'absorption d'Aster Data, une société qui a remporté des clients et qui, d'une façon générale, tourne bien. Il rappelle que l'architecture technique qu'elle a développée peut prendre en charge en même temps, sur différents noeuds, des données venant d'environnements analytiques et d'environnements transactionnels. Cela apporte à Teradata une technologie clé à exploiter dans la bataille qui s'engage, notamment face à Oracle et sa plateforme Exadata, estime James Kobielius. Oracle a en effet insisté sur la capacité de son offre à prendre en compte indifféremment ces deux types de traitement.

SAP et IBM ne sont pas en reste sur ce terrain. Le premier a sorti fin 2010 l'appliance HANA pour exploiter d'importants volumes transactionnels en temps réel, et ce mois-ci il a lancé sa suite BI 4.0 qui peut s'utiliser en frontal de HANA et analyse à la fois les données structurées et non structurées. IBM travaille aussi sur la manipulation des Big Data et développe des offres analytiques basées sur Apache Hadoop et le framework MapReduce.

Réduire les temps d'apprentissage de MapReduce

Dans ce domaine, Teradata va bénéficier du travail réalisé par Aster Data pour supporter le framework MapReduce et traiter les gros volumes de données, souligne James Kobielus, de Forrester. Développer avec ce framework requiert des compétences spécialisées et Aster a conçu des outils qui réduisent de façon significative le temps d'apprentissage en rapprochant MapReduce du standard SQL, peut-on lire sur le site web de la start-up. Ces outils aideront Teradata à diffuser plus largement les capacités de MapReduce, a déclaré Darryl McDonald, vice-président exécutif des applications et directeur marketing, lors d'une conférence téléphonique.

La plateforme d'Aster Data peut aussi être déployée dans le cloud, sur Amazon Web Services, AppNexus, Data Cloud de Dell et Terremark. Jusqu'à présent, l'éditeur vendait son offre sous la forme de licences perpétuelles. Teradata envisage aussi de proposer une offre par abonnement, a indiqué l'un de ses porte-parole. Petit à petit, les spécialistes indépendants des technologies de datawarehouse et de fonctions analytiques avancées ont donc été rachetés par de grands acteurs. La dernière absorption en date remonte à deux semaines lorsque HP a mis la main sur Vertica. Mais les mois précédents, IBM avait acquis Netezza et EMC, Greenplum. Parmi les sociétés pouvant encore être rachetées, on trouve des éditeurs comme ParAccel, indique James Kobielus. Il reste aussi Infobright et Kognitio.

Illustration : L'appliance de datawarehouse MapReduce d'Aster Data permet d'exploiter des technologies massivement parallèles sur du matériel Dell peu coûteux.
(...)

(03/03/2011 16:41:27)

Annuels Cegid : la mutation se poursuit vers le SaaS

Si l'éditeur lyonnais Cegid a réalisé une hausse modérée sur son chiffre d'affaires global en 2010 (+0,4% à 249,6 M€), il poursuit efficacement son évolution structurelle vers un modèle centré sur l'édition de logiciels (solutions de gestion). Ses ventes de licences ont augmenté de 12% l'an dernier, à 40,7 M€, et son activité Software as a service (SaaS) de 23%, à 16,3 M€. Cette dernière se répartit à parts égales entre TPE, d'un côté, et moyennes et grandes entreprises de l'autre. Les ventes à l'international, qui reposent sur les solutions Retail, ont également progressé sensiblement (+35%). Pour Jean-Michel Aulas (en photo), PDG et fondateur de la société, il s'agit de bons résultats, « plutôt très bons même dans ce contexte post-crise ». Il reconnaît néanmoins que « le métier reste difficile ».

Sur le plan capitalistique, le schéma reste stable avec la présence de Groupama au capital, et sur le plan stratégique, « nous sommes dans un modèle éditeur mis en oeuvre au cours des cinq dernières années, sous l'impulsion de Patrick Bertrand [directeur général], souligne Jean-Michel Aulas. Ce modèle s'est affiné et continue à produire des résultats positifs et récurrents, mais il y a eu vraiment un important travail au sein de la société ».

Jean-Michel Aulas, PDG de Cegid
Jean-Michel Aulas, PDG de Cegid, lors de la présentation des résultats, le 3 mars 2011 à Paris.

Avant l'an 2000, les ventes de matériel représentaient encore 50% du chiffre d'affaires de Cegid, contre seulement 13% aujourd'hui. Entre 2009 et 2010, le CA de l'activité édition a progressé de 6% et augmenté son poids de 61 à 64% du CA total (87% en incluant les services associés). Ces mutations ont requis des investissements importants. Entre R&D, développements sur le SaaS et à l'international, organisation et croissance externe, Cegid a engagé 38 M€.

Son activité SaaS compte 40 000 utilisateurs, parmi lesquels 12 000 TPE et 350 moyens et grands comptes. « Cela représente notamment 220 000 bulletins de paie par mois, 120 000 connexions par mois dans le Retail [points de vente] et 240 000 télédéclarations », donne en exemple Patrick Bertrand. Il ajoute que ces solutions intéressent de plus en plus les collectivités et établissements publics.

Patrick Bertrand, DG de Cegid
Patrick Bertrand, DG de Cegid

Cegid se développe dans le secteur public

Pour 2011, Patrick Bertrand ne souhaite pas donner de prévisions de résultats. « Le dirigeant d'entreprise que je suis sent bien que la confiance n'est pas revenue. On sent une incroyable volatilité, on se raccroche au carnet de commandes ». Les deux premiers mois ont été bons néanmoins et jusqu'à présent, les éditeurs de logiciels ont en général plutôt bien traversé la crise.

Parmi les activités qui devraient soutenir la croissance de Cegid cette année, Patrick Bertrand cite les solutions de paie et de GRH (gestion des ressources humaines). « Il y a une prise de conscience des groupes qu'il n'est pas nécessaire d'aller chercher des produits trop lourds ». Le directeur général pense aussi que sa société va « faire un beau parcours sur la partie industrie, tous secteurs confondus » (en septembre, un recrutement a été effectué pour piloter la stratégie du marché manufacturing). Avec l'offre SaaS, il y a par ailleurs une forte progression en perspective sur la partie comptable, notamment dans le monde agricole (l'éditeur a conquis 25% des utilisateurs dans ce secteur). Enfin, Cegid devrait se renforcer dans le secteur public. Dans ce domaine, il a racheté Visa Informatique en décembre et réalisé 12 à 14% de croissance sur l'année. Il vise un chiffre d'affaires de 20 M€. « Nous espérons aussi une croissance sur le marché des TPE où les experts comptables sont prescripteurs », complète Jean-Michel Aulas. La profession comptable représente 25 à 30% du CA de l'éditeur.

En 2010, outre Visa Informatique, Cegid a racheté deux équipes de trois personnes, l'une spécialisée sur la gestion des services professionnels, l'autre sur les produits destinés aux associations (Innov'Adhoc/Atalante). Ces trois acquisitions représentent un chiffre d'affaires de 7 M€. En matière de croissance externe, l'éditeur examine actuellement une dizaine de dossiers. Il s'intéresse notamment à des sociétés engagées dans le Retail, plutôt pour soutenir son développement à l'international. Mais il étudie aussi des dossiers dans l'industrie, la profession comptable, la finance, la RH et la paie.

En 2010, le résultat net (part du groupe) de Cegid s'est élevé à 19,3 M€ (+7,9%). Le résultat avant impôts a augmenté de 22,2% et le résultat opérationnel de 16,1%, à 30,8 M€.

Illustration : Jean-Michel Aulas, PDG de Cegid, le 3 mars à Paris lors de la présentation des résultats à la presse (crédit : MG)
CA : Chiffre d'affaires
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(28/02/2011 09:45:52)

Le Cebit 2011 ouvre ses portes ce soir

En 2010, 4 150 exposants en provenance de 68 pays et plus de 330.000 visiteurs se sont rendus au Cebit d'Hanovre. A la grande époque, l'expo pouvait attirer jusqu'à 700 000 visiteurs, mais c'est du passé. Cependant, avec ses 450 000 m2 d'exposition, le Cebit reste l'un des événements clés dans le domaine des télécommunications numériques de l'IT et éclipse même le Computex, le CES et le Sitex de par sa superficie. En 2011, la foire se divisera en quatre parties: Cebit pro pour les professionnels, Cebit gov pour le secteur public, Cebit lab pour la recherche et Cebit life pour les dernières tendances en matière d'électronique grand public.

http://www.cebit.de/homepage

Illustration principale :  Les allées du salon en 2010, crédit photo Deutsch Messe AG (...)

(24/02/2011 17:20:22)

BusinessObjects 4.0 : SAP mise sur le «in-memory» et la mobilité

L'année s'annonce particulièrement propice à la Business Intelligence (BI). Ce n'est pas vraiment une surprise et, s'il était nécessaire, le cabinet Gartner vient encore de le confirmer. SAP, chef de file de ce marché depuis le rachat de Business Objects, compte bien en profiter pour y accroître son influence. Hier, il a présenté officiellement une suite qui met l'accent sur la mobilité et l'analyse des données en temps réel.

BusinessObjects 4.0 est actuellement en mode « ramp up », ce qui signifie, dans le lexique propre à SAP, qu'elle est en phase de mise en place auprès d'un nombre restreint de clients. Elle devrait être largement diffusée à partir de mai, a précisé hier Dave Weisbeck, senior vice président des solutions BI et EIM chez SAP, lors de la conférence de lancement de l'offre, à New-York, hier (retransmise sur le web). Selon lui, l'offre suscite un fort intérêt de la part des clients existants.
Dave Weisbeck, senior VP solutions BI et EIM chez SAP
Dave Weisbeck, SAP

Mais il est vrai aussi que l'éditeur en parle depuis un moment (elle a notamment été présentée en France lors d'un événement européen qui s'est tenu le 16 novembre 2010). Dès 2009, cette version, alors présentée sous le nom de code Aurora, était annoncée pour le 4e trimestre 2010. Ce décalage dans la livraison ne résulte d'aucun problème critique, assure Dave Weisbeck. Au contraire, si le calendrier a été repoussé, c'est bien pour élargir le périmètre de l'offre, SAP ayant décidé de la relier aux technologies de traitement des données en mémoire et à gestion d'événements complexes (CEP, complex event processing).

Des applications spécialisées exploitant HANA

Une démonstration du produit HANA (High Performance Analytic Appliance), commercialisé fin 2010, a montré l'amélioration sensible des performances obtenues avec l'outil de BI (comparé à un datawarehouse traditionnel) pour analyser, dans le cas présenté hier à New York, les taux de retour d'un constructeur automobile. SAP mise gros sur HANA. L'éditeur allemand va lancer une série d'applications spécialisées au-dessus de cette offre qui permet de placer les données en mémoire vive pour doper les performances d'analyse (par rapport aux temps de réponse obtenus lorsque les données restent sur les disques durs). Pour l'instant, SAP ne positionne pas HANA comme solution de remplacement de bases de données comme celle d'Oracle (sur laquelle reposent de très nombreuses installations SAP), mais cela pourrait évoluer à l'avenir, lorsque le produit aura gagné en maturité.

Une « killer app », selon Steve Lucas

La mobilité constituant l'une des préoccupations majeures de SAP, la présentation de BusinessObjects 4.0 a abordé son utilisation sur des tablettes numériques comme l'iPad d'Apple (l'une des vedettes récurrentes des shows de SAP), mais aussi la PlayBook de RIM et la Galaxy Tab de Samsung (cf en encadré l'annonce Samsung/SAP sur le Mobile World Congress de Barcelone). De nombreux observateurs estiment que les tablettes vont jouer un rôle majeur dans l'adoption de la BI mobile, la taille de l'affichage favorisant l'utilisation et la manipulation de ces applications graphiques.


En combinant la technologie In-Memory à l'usage mobile, SAP dispose d'une « killer app », considère Steve Lucas, responsable de l'activité analytique au niveau mondial chez SAP.

Illustration : Business Objects 4.0
[[page]]Support du 64 bits et des environnements virtualisés

Parmi les autres composants de BO 4.0 figurent Data Services, pour l'intégration et l'agrégation des données, Information Steward, pour gérer la qualité des données, et Event Insight, l'application de CEP. Au nombre des améliorations apportées à la suite, SAP a également souligné sa capacité à monter en puissance lorsque les applications prennent de l'ampleur, ainsi que le support natif des environnements 64 bit et des technologies de virtualisation.

Du point de vue de l'utilisation, BusinessObjects 4.0 fournit un « look and feel » commun à ses différents modules, fait remarquer Boris Evelson, analyste de Forrester Research, contacté par nos confrères d'IDG News Service. Cette nouvelle version a reçu en tout cas un accueil enthousiaste de l'un des clients présents à la conférence new-yorkaise.
SAP Business Objects 4.0
Cliquer ici pour agrandir l'image

Le distributeur de films Lionsgate, qui connaît en ce moment une profonde mutation de son marché, avec le développement de la vidéo numérique et d'acteurs tels que Netflix. Il a expliqué qu'il réfléchissait activement à la façon d'appréhender cette évolution et  ajouté qu'un outil tel que BO 4.0 était particulièrement mis à profit dans ces circonstances.

SAP, Oracle et IBM concurrents sur toute la palette BI

BO 4.0 succède à deux mises à jour majeures livrées en 2010 par les principaux concurrents de SAP dans la BI que sont IBM et Oracle. Les éditeurs s'activent pour renforcer leur portefeuille BI, d'autant plus que ces solutions ont continué à se vendre en 2009 et 2010 en dépit de la récession économique. Les entreprises ayant besoin d'analyser en profondeur leurs activités afin de développer leurs avantages concurrentiels.

Les grands fournisseurs que sont SAP, Oracle et IBM, sont en compétition sur tous les aspects de la palette BI, depuis les outils d'extraction et de transformation des données (ETL) et de gestion de la qualité jusqu'aux logiciels de reporting et d'analyse, rappelle Boris Evelson. « Evidemment, tout le monde ne peut pas tout faire ». Cela dit, les entreprises qui ont déjà fortement standardisé leurs applications et leurs bases de données autour de vendeurs comme SAP et Oracle « ont peu de raisons » de vouloir chercher d'autres fournisseurs pour acquérir leurs outils de BI, estime l'analyste de Forrester. En revanche, pour les entreprises utilisant des systèmes d'informations hétérogènes ou qui veulent mettre en place des fonctionnalités avancées telles que la modélisation prédictive, « le choix est très, très large », complète Boris Evelson.

Les clients de BO qui souhaiteront évoluer vers 4.0 ne devraient pas voir de changement du côté des licences, a indiqué Dave Weisbeck lors de la session de questions/réponses, à l'issue de la conférence. Hier, SAP a également annoncé six nouvelles applications analytiques ciblées pour des industries spécifiques, toujours basées sur l'actuelle version 3.1 de la suite BI. La prochaine vague d'applications adaptées à des secteurs d'activité sera créée sur la version 4.0.

(...)

(23/02/2011 09:43:46)

Gartner : le marché de la BI a un bel avenir devant lui

Le marché mondial de la BI reste durablement sur une tendance positive. Toutefois, note le Gartner, après la frénésie de consolidation de 2007 et 2008, l'année 2010 a été frustrante. Les entreprises ont continué à rénover et agrandir leurs investissements en BI mais elles sont « tiraillées » entre deux tendances : la facilité d'utilisation et la flexibilité de la BI d'une part, et les besoins de normes et de contrôle qu'elle réclame de l'autre.

Pour 2011, le Gartner prévoit  une croissance de 9,7%, pour atteindre un revenu de 10,8 milliards de dollars. Cette prévision est d'autant plus intéressante que le marché du logiciel dans son ensemble ne présente pas des perspectives aussi brillantes. La BI est donc un îlot de prospérité. «Les entreprises continuent de se tourner vers la BI, qui est vue comme un outil essentiel, leur donnant agilité et efficacité », relève Ian Bertram, directeur chez Gartner. La BI est d'ailleurs classée au cinquième rang des priorités des DSI pour 2011, selon une autre enquête du Gartner.

Le cabinet a identifié trois principaux facteurs, qui continuent de stimuler la croissance de la BI, du côté des clients :

1) La « consumérisation » de la BI

Un outil de BI doit être simple, mobile et même « fun » de manière à étendre son utilisation et sa valeur. Les utilisateurs professionnels ont en effet la même exigence  pour leurs outils de BI que pour leurs outils personnels. Ils les veulent plus intuitifs, plus interactifs et souhaitent  que les  applications s'étendent aux utilisateurs en déplacement. La grande majorité des entreprises n'en sont toutefois pas encore à embrasser la BI mobile. C'est est en train de changer très vite avec la « prolifération » de l'iPhone et des tablettes.

2) L'appui aux performances sur les données extrêmes

L'intérêt de la BI est de permettre l'analyse de données volumineuses, volatiles et diversifiées. Cette capacité d'analyse peut s'ouvrir à une large gamme de nouvelles applications. Cela comprend la technologie de mémoire, l'analyse sociale et celle des contenus. La combinaison de ces capacités avec le support des volumes de données extrêmes sera un autre moteur de la croissance.

3) La BI comme plateforme de décision

Les enquêtes menées auprès des utilisateurs par le Gartner montrent que les achats de BI sont guidés par la volonté de prendre de meilleures décisions. La BI va donc évoluer, passer d'un système de diffusion de l'information à une plate-forme de décision qui permettra d'augmenter la valeur de la BI et d'alimenter sa croissance.

(...)

(23/02/2011 11:18:25)

Avec Liberty, Coheris réconcilie les métiers et la IT autour de la BI

Pour présenter la solution décisionnelle Coheris Liberty, tout juste annoncée, Tom Pertsekos, directeur marketing et stratégie produits de Coheris, expose en préambule ce qui a motivé l'évolution de l'offre. Il rappelle que la BI classique n'a pas été un franc succès à l'échelle de l'utilisateur. « Le taux d'adoption reste bas, constate-t-il. Le problème de fond, c'est généralement la relation entre l'informatique et les utilisateurs métiers. L'IT attend des spécifications détaillées et raisonne en termes de ressources, tandis que de l'autre côté, les utilisateurs veulent pouvoir expérimenter différents scénarios ». Certains outils ont apporté un premier niveau de réponse en permettant de travailler sur des extraits de base, mais cela pose le problème de la validité des données et de leur fraîcheur. « L'informatique n'aime pas trop cela, mais elle n'a rien à proposer d'autre. Ce genre de constatations nous a amené à repenser notre offre », poursuit Tom Pertsekos.

Le directeur de la stratégie produits nous remémore les trois profils d'utilisateurs de la BI. D'abord, le consommateur de rapports et de tableaux de bord. Passif, même s'il navigue dans les données, il n'a pas de compétences informatiques particulières. Ensuite, les analystes métiers qui peuvent être des managers commerciaux, marketing ou RH. « Il ont par définition le besoin d'expliquer l'évolution de leurs activités, leurs résultats. Ce ne sont pas des techniciens, mais ils ont besoin d'outils visuels rapides. » Enfin, le troisième profil est l'utilisateur avancé. « C'est un profil mixte qui comprend à la fois le métier et les modèles de données, qui sait construire un rapport, créer un dictionnaire métier, etc. », définit Tom Pertsekos. Ce sont souvent des contrôleurs de gestion, mais ils peuvent venir d'autres horizons, de l'administration des ventes par exemple. Ce sont parfois des transfuges de l'informatique. « Notre offre BI doit répondre à ces différentes catégories ».

Impliquer les utilisateurs puis passer le témoin à la IT

Coheris Liberty se compose de plusieurs logiciels. Liberty Insight s'adresse aux analystes, aux responsables métiers. Il doit leur permettre de faire de l'analyse rapide. Liberty Studio vise l'utilisateur avancé qui peut être amené à créer des rapports, sans être un informaticien. Ces deux outils seront mis entre les mains de ceux qui produisent indicateurs, tableaux de bord et rapports mis à la disposition des « consommateurs d'information » qui représentent 80 à 90% des utilisateurs de la BI et auxquels il faut donner des applications packagées. Ce mode de fonctionnement qui peut conduire à tirer un trait sur les hommes de la IT a pourtant des inconvénients, pointe Tom Pertsekos. Outre les problèmes de sécurité et le risque de voir se multiplier les données, il reste que l'expertise métier demeure liée à une ou plusieurs personnes et lorsqu'elles ne sont plus là, tout est perdu.

« L'idée essentielle dans l'offre Liberty, c'est qu'il y a dans les entreprises des utilisateurs actifs qui savent ce qui est nécessaire pour eux et pour leurs collègues et qui produisent les bons indicateurs. Ce qu'ils font va pouvoir être récupéré par les équipes informatiques qui vont l'industrialiser et assembler les composants réalisés avec Insight et Studio afin de construire des applications analytiques que la IT va ensuite déployer. » Une démarche qui permet à l'informatique de se réapproprier les outils, sans contraindre l'utilisateur à rédiger un cahier des charges, « ce qu'il ne fera jamais ». Il y a plusieurs avantages à la clé, souligne Tom Pertsekos. En premier lieu, « l'application répond aux besoins et elle n'est pas rejetée car c'est l'utilisateur qui l'a faite. Ensuite, elle apporte toute la sécurité nécessaire, la solidité, la fiabilité, des performances optimisées et ces garanties-là ne sont pas négligeables. »

Offre décisionnelle Coheris Liberty
Capture d'écran de Liberty Insight (cliquer ici pour agrandir l'image)

Enfin, c'est avec la troisième partie de l'offre, Liberty Enterprise, que le département informatique pourra construire des applications à déployer ensuite à l'échelle de l'entreprise. « La IT programme, définit des traitements, des contrôles, des enchaînements, la logique organisationnelle, etc. Elle assemble les différents composants analytiques ou construit une nouvelle application par assemblage. » Cette dernière peut ensuite s'installer sur un serveur web spécialisé et s'interfacer avec les annuaires d'entreprise LDAP, avec mise en place de droits d'utilisateur.
Les composants BI réalisés peuvent également être intégrés dans des applications transactionnelles, ou bien être présentés via des interfaces standards de type web services ou portlets. « Nous travaillons aussi sur les mash-up, même si ces technologies ne sont pas encore standardisées ».

Le problème principal n'est pas technique mais relationnel

L'objectif de Coheris, c'est bien de dépasser la première étape, constituée des logiciels Insight et Studio. « Ce dont les utilisateurs ont le plus besoin, c'est de reboucler sur Liberty Enterprise », considère Tom Pertsekos qui tient à souligner l'approche « agile » qui sous-tend l'offre Coheris Liberty « On implique l'utilisateur dès le départ et il peut corriger à chaque étape. On n'est pas loin d'une démarche agile de développement, mais il faut que les deux parties [utilisateurs d'un côté, IT de l'autre] acceptent de jouer le jeu. Le problème principal n'est pas technique, mais relationnel », rappelle-t-il encore.

Sur le marché français du décisionnel, Coheris dit entrer en concurrence avec les acteurs traditionnels du secteur. Son offre comprend également le logiciel Spad conçu pour les applications de datamining et d'analyse prédictive. L'activité principale de l'éditeur reste la gestion de la relation client où 20% de son activité se fait à l'international, la société équipant les filiales de certains de ses gros clients.

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(22/02/2011 15:15:13)

Salvatore Ferragamo choisit SAP pour harmoniser son développement mondial

Le Florentin Salvatore Ferragamo, un fabricant de produits de luxe italien comptant 2 600 employés et plus de 550 boutiques dans le monde, a été  victime de son succès, particulièrement en Asie-Pacifique. Dans cette région, sa croissance à deux chiffres sur plusieurs trimestres consécutifs a dévoilé les limites d'une informatique principalement locale, qui ne pouvait faire face à la dynamique du marché de la haute couture.  C'est ce qui a conduit la maison de luxe fondée en 1927 à s'équiper de solutions SAP, à savoir SAP for Retail, SAP Netweaver Process Integration et SAP Netweaver Business Warehouse. « Les systèmes d'information existants n'étaient pas en mesure de supporter cette rapide progression », a exposé Walter Carmagnini, DSI de Salvatore Ferragamo, lors d'une présentation du projet.

Créer des processus de gestion normalisés

En effet, les ventes réalisées en Asie-Pacfique représentent désormais plus de 50% du chiffre d'affaires annuel du fabricant. Une dizaine de nouvelles boutiques ont récemment été ouvertes en Chine, pays qui regroupe actuellement 45 magasins. Pour le président directeur général de Salvatore Ferragamo, Michele Norsa, la Chine risque de devenir prochainement le premier marché. « En 2010, la Chine n'était pas très loin des Etats-Unis, a t-il rappelé. Et même si le pays n'occupe pour l'instant que le second rang, il nous semble évident que sa croissance devrait avoisiner les 30%. » Le couturier a donc considéré qu'il lui fallait créer des processus de gestion normalisés pour gérer ces nouveaux établissements et les mettre en conformité avec son développement au niveau mondial. Sans la capacité d'accéder aux données précises, une incohérence imprévue dans la chaîne d'approvisionnement pourrait entraîner une rupture de stock sur un produit qui se vend bien. En harmonisant ses processus métiers globaux sur une plate-forme informatique intégrée SAP, Salvatore Ferragamo obtiendra des données cohérentes sur l'ensemble des systèmes d'informations dans les différents pays, du fournisseur jusqu'au consommateur.

Des solutions pour gagner en visibilité

Ainsi, le spécialiste italien des produits de luxe sera en mesure de prendre des décisions commerciales sur la base d'informations les plus récentes et les plus précises : le bon produit sera disponible au bon moment via de multiples canaux, là où le besoin est le plus grand. Le nouveau système permettra à la société de gagner en visibilité sur ses opérations pour mieux connaître ses clients et son activité. Les solutions SAP implémentées devraient permettre à Salvatore Ferragamo d'accroître son efficacité opérationnelle, de maximiser ses profits et d'anticiper les opportunités à venir au travers de plusieurs applications. SAP for Retail, une solution à destination du secteur de la distribution apportera un contrôle centralisé de la gestion  des stocks et de la distribution. SAP Netweaver Process Integration permet la jonction entre les anciens systèmes informatiques et les nouvelles solutions SAP. Enfin, NetWeaver Business Warehouse offre des fonctionnalités en vue de créer d'importantes bases de données à analyser.

Salvatore Ferragamo

Illustrations : Le musée de la chaussure de Salvatore Ferragome à Florence (crédit : D.R.)

Ferrucio Ferragamo et Walter Carmagnini
De gauche à droite : Ferrucio Ferragamo, président de Salvatore Ferragamo, et Walter Carmagnini, DSI de la société, lors de la présentation du projet SAP.
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