Dean Hachamovich fait également valoir que cette seconde mouture possède un moteur JavaScript environ 20% plus rapide que l'édition présenté en mars dernier, et 36% plus véloce que Firefox 3.6. Le code de Microsoft reste cependant toujours derrière les leaders : Apple Safari, Google Chrome et Opera Software qui ont réalisé les scores de référence avec SunSpider. Opera, par exemple, a été une fois et demie plus vite que IE9 Preview 2.

L'éditeur met également an avant les progrès accomplis avec l'outil de référence du marché, le benchmark Acid3, qui vérifie à quel point un navigateur suit certaines normes, notamment les spécifications relatives à DOM (Document Object Model), CSS2 (Cascading Style Sheets 2) et SVG (Scalable Vector Graphics). Dean Hachamovich explique encore qu'IE9 Preview 2 a obtenu un score de 68 sur un total de 100 avec Acid3, une amélioration puisque la précédente version, la Preview 1, n'obtenait qu'une note de 55.

Si Microsoft n'a encore communiqué sur ses objectifs concernant l'adoption d'IE9, l'éditeur semble être préoccupé par la diminution progressive de la part de marché d'Internet Explorer. La tendance est à la baisse depuis plusieurs années et rien n'indique que cette décroissance pourrait être inversée. Les plus récents chiffres de NetApplications attribuent un peu moins de 60% de visites à Internet Explorer. Et IE8 n'a pas été en mesure de renverser la situation. Lors du lancement de ce dernier en mars 2009, Microsoft a perdu 7,8 % de la part d'utilisation, à peine moins que les 9,2 points qu'il a perdu au cours des 12 mois précédant l'introduction d'IE8.