Pour faire face à ces risques, il s'agira donc de verrouiller les procédures de vérification faites sur les propositions d'extensions. « Il ne peut pas y avoir de libération sans régulation », reconnaît de son côté Sam Syamak Bavafa, de Domaine.fr, plutôt favorable à cette démarche. « Cela permettra de mieux identifier la catégorie à laquelle appartient le nom de domaine. Toutefois, module-t-il, il faudra que les propositions d'extension soient justifiées par un réel besoin. » Evoquant les procédures de contrôle, il rappelle que l'Icann a commandé le développement d'un logiciel qui doit permettre de vérifier de façon avancée qu'une nouvelle extension proposée ne vas pas à l'encontre d'une marque, ne constitue pas une insulte ou un doublon par rapport à quelque chose qui existe déjà. « Ce qui va primer sur toute nouvelle extension, c'est sa légitimité », conclut-il. L'hébergeur français et bureau d'enregistrement OVH suit de près ce dossier. « Nous allons certainement déposer une demande pour proposer l'extension .ovh qui serait gratuite », explique Octave Klaba, directeur général. « Cela permettrait à chaque client d'avoir un nom de domaine gratuit avec lequel il pourra développer ses propres services, l'email, le web, la radio, etc. ». (*) En partenariat avec l'Icann, le site Domaine.info, également géré par Sam Syamak Bavafa, diffusera un résumé vidéo des ateliers qui se déroulent actuellement à Paris dans le cadre de cette 32e réunion publique (accessible aussi sur le site de l'Icann).
L'Icann et le monde Internet planchent sur la diversification des noms de domaine
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