Mais, déjà, les couloirs de la réunion parisienne bruissent de discussions autour de la libération des extensions de noms de domaine, dévoilée notamment par le président de l'Icann, Paul Twoney, à nos confrères des Echos. Cette démarche « permettrait à toute entité, de déposer un dossier pour proposer une extension de type géographique ou thématique comme .sport », explique Sam Syamak Bavafa, gérant du fournisseur d'identité Internet Domaine.fr.(*) Une question qui, même si elle ne figure pas spécifiquement au programme d'un atelier, sera très certainement abordée, confirme Loïc Damilaville. « C'est une direction que l'Icann veut prendre dans les prochaines années, mais cela ne me paraît pas réaliste pour l'instant », estime le représentant de l'Afnic qui rappelle que des documents de travail ont déjà été publiés sur le site de l'Icann. « C'est un processus qui risque d'être relativement long, poursuit-il. Il demande des compétences techniques et une assise financière importantes. Dans cinq ans peut-être ». Une option qu'il juge pourtant « riche d'opportunités » malgré les risques qu'elle comporte. « Cela permettra de diversifier la communication sur Internet, mais il ne faut pas que ce processus d'extension apporte plus de confusion que de sens. » Au chapitre des craintes figure par exemple la protection des noms de marques. « Plus il y a d'extensions, plus le cybersquatting risque de se propager ». « Mais il ne peut pas y avoir de libération sans régulation »