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Windows
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(20/10/2009 16:07:34)
Les entreprises sont-elles prêtes à passer à Windows 7 ?
Si Microsoft se prépare à lancer jeudi prochain son OS phare auprès du grand public, 51 millions de clients en entreprises ont déjà eu accès à Windows 7 depuis août dernier. Et selon une étude financée par le revendeur informatique canadien Softchoice, 88 % des ordinateurs de bureau et portables existant en entreprise peuvent supporter Windows 7, mais bon nombre de ces PC sont vieillissants et très peu adopteront effectivement le nouveau système d'exploitation de Microsoft. Les entreprises doivent en effet bien sous-peser les coûts potentiels associés à la maintenance de machines âgées et ceux d'une migration vers de nouveaux matériels/logiciels et de la mise à jour de certaines applications existantes. "Avec une durée de vie moyenne de 42 mois, le coût de support d'un micro-ordinateur grimpe rapidement" avance Dean Williams, responsable du développement des services chez Softchoice. Ce vendeur canadien a financé une étude compilant les données de 450 000 PC appartenant à 284 organisations nord-américaines entre novembre 2008 et aout 2009. "À ce niveau, le gain financier que vous réalisez en gardant votre matériel archaïque est largement dépassé par les pertes de productivité engendrées par le coût du support et les problèmes d'ergonomie." Un parc micro Windows 7 ready L'étude de Softchoice montre toutefois qu'en Amérique du Nord 88% des PC d'entreprises moyennes répondaient aux critères minimum exigés par Windows 7. On peut comparer ce pourcentage au 50% des PC qui pouvaient supporter Vista, il y a trois ans. Williams explique que c'est l'une des principales raisons qui ont freiné les mises à niveau vers Vista. Ce système d'exploitation était beaucoup trop gourmand en ressources pour les PC d'entrée et de moyenne gamme de l'époque (le 30 novembre 2006 pour les entreprises et le 30 janvier 2007 pour les particuliers). Mais disposer de machines capables de passer à un nouveau système d'exploitation n'est pas forcément une évidence. "Nous ne recommandons pas à nos clients de conserver les ordinateurs de plus de 60 mois" précise Dean Williams. "Si vous possédez des ordinateurs de 5 ans d'âge, vous aurez de plus gros problèmes en déployant Windows 7." La crise a ralenti le renouvellement des parcs micro Si l'étude de Softchoice n'a pas rassemblé de données sur les tranches d'âges des PC en entreprise capable de faire tourner Windows 7, Dean Williams explique que les réductions de coûts réalisées ces 12 derniers mois dans les entreprises ont ralenti le renouvellement des parcs d'ordinateurs. Il signale également qu'une partie de ces machines ont pu être achetées ces deux dernières années et que les utilisateurs ont pu rétrograder leur PC de Vista vers XP. Dans ce cas, beaucoup de PC répertoriés dans l'étude de Softchoice devraient être considérés comme des machines âgées flirtant avec la date de péremption de 42 mois."Pour les ordinateurs qui ne sont pas assez vieux pour être remplacés, mais qui ne peuvent pas fonctionner avec Windows 7. Il y a la possibilité, pour un coût minime d'ajouter une barrette de mémoire vive et de mettre un nouveau disque dur en ouvrant le capot ", explique Williams. 12% des PC sondés nécessiteraient ce type de mise à jour hardware. Un déploiement accéléré par la fin du support de Windows XP "Les gens sont impatients à l'idée de vérifier quel sera l'effet d'un déploiement de Windows 7." La bonne nouvelle est que l'impact sur le matériel serait plutôt faible. Il n'en demeure pas moins qu'il faut s'atteler à la planification. En outre, le cycle de planification des migrations oblige les responsables informatiques à quantifier le temps nécessaire pour la migration d'un parc Windows XP vers Seven avant la fin programmée du support de XP ou avant que les éditeurs ne délaissent XP dans les mises à niveau de leurs logiciels. À moins d'un nouveau report comme pour Windows 2000 précédemment, tous les supports étendus de Windows XP prendront fin le 8 avril 2014. Le support principal a déjà cessé en avril 2009. Dans cette optique, le cabinet d'études Gartner conseille aux utilisateurs d'abandonner XP avant 2012. Ce conseil pourrait se traduire par une migration accélérée pour les utilisateurs, comme le montre le sondage de Softchoice avec 93% d'ordinateurs de bureau et portables fonctionnant toujours sous XP alors que seulement 3% embarquent Vista. (...)
(19/10/2009 15:42:41)Windows 7: n'attendez pas le SP1 pour commencer les tests alerte le Gartner
Pendant que certaines entreprises peaufinent le calendrier de déploiement de Windows 7, nombre de vieux briscards de l'informatique jouent la prudence et préfèrent attendre le premier Service Pack pour migrer vers la dernière mouture de cet OS. Microsoft a toutefois déjà annoncé qu'il ne sera disponible que dans 12 mois, soit pas avant octobre 2010. Mais les experts estiment que la situation semble désormais différente avec les mises à jour automatiques du système d'exploitation. "Comme les mises à jour corrigent Windows régulièrement, les entreprises devraient résister à l'envie d'attendre le premier Service Pack pour commencer les déploiements de Windows 7", affirme Steven Kleynhans vice-président du cabinet d'études Gartner. "Attendre les Services Packs avaient du sens dans le passé, car c'était la seule possibilité pour bénéficier de correctifs. Ce n'est plus le cas aujourd'hui". Un Service Pack Microsoft se compose d'une collection de mises à jour, de correctifs et, éventuellement, de nouvelles fonctionnalités livrées en un seul lot. Pour les administrateurs, le travail est un peu plus simple puisqu'un SP installe plus d'amélioration qu'une série de mises à jour individuelles, en particulier avec une batterie d'ordinateurs sur réseau. «La plupart des corrections rassemblées dans le premier Service Pack de Windows 7 auront déjà été installées par les utilisateurs via le système de mises à jour Windows" prédit Steven Kleynans. En fait, le Gartner recommande aux entreprises de planifier rapidement le passage à Windows 7. Le cabinet prédit toutefois que la majorité des sociétés déploieront Windows 7, 12 à 18 mois après le lancement officiel. A ce moment-là, le SP1 sera de toute façon intégré à l'OS. SP1, un argument de vente pour les constructeurs de PC Les Services Packs sont très appréciés par les fabricants d'ordinateurs, explique-t-il encore, car ils peuvent vendre leurs PC avec un OS SP fraichement mis à jour. " Quelques mois après la sortie d'un Service Pack, les utilisateurs ne doivent télécharger qu'une ou deux mises à niveau" précise Steven Kleymans. Pour le microcosme informatique, il est donc raisonnable d'attendre 1 an pour bénéficier d'un ensemble de mises à jour et de correctifs regroupés dans un package. «Ce point est ancré dans leurs têtes comme une marque dans le temps. C'est pourtant une simple installation à faire», dit Steven Kleynhans. Mais, il ajoute que les Services Packs peuvent également devenir une excuse pour l'informatique. Pour éviter d'être accusés de faire trainer les tests de validation de Windows 7, les responsables informatiques peuvent toujours arguer qu'ils attendent la disponibilité d'un Service Pack pour limiter les risques. "Mais cette fois, l'excuse ne tient plus", avance Steven Kleynhans. Pour chaque version de Windows, le Gartner estime que les utilisateurs peuvent compter sur cinq ans de support principal suivi de cinq ans de support étendu. Le support standard est gratuit, offre une assistance totale et corrige tous les bugs alors que le support étendu s'avère payant, et inclut en supplément les correctifs de sécurité. Le support de Windows XP, la version la plus distribuée de Windows, est en fin de vie. Le support principal d'un XP acheté en avril 2009 et son support étendu prendront fin en avril 2014. Si cette période semble longue, Gartner avertit toutefois que les éditeurs de logiciels abandonneront progressivement le support de XP à la fin de 2011. C'est pourquoi la plupart des entreprises souhaiteront déployer Windows 7 bien avant. Pour le cabinet d'analyse, la zone de danger de XP arrivera en 2012. "Si vous attendez le SP1 pour commencer à tester Windows 7, vous serez vraiment très en retard », souligne Steven Kleynhans. (...)
(13/10/2009 13:47:48)Pour améliorer la sécurité, le CEA déploie progressivement Windows 7
Si Windows 7 ne sera disponible que le 22 octobre pour le grand public, les entreprises ont déjà commencé à tester et, le cas échéant, à déployer le nouveau système d'exploitation de Microsoft. A la différence de Vista, boudé par les entreprises, Seven semble bien parti pour conquérir progressivement les entreprises. Architecte IT au Commissariat à l'Energie Atomique, Dominique Schmit nous a expliqué, lors d'un déjeuner organisé par Microsoft, le programme de migration vers Seven mis en place au CEA. "Depuis 2007, nous n'avons pas installé de nouveau système d'exploitation. Sur les 18 000 postes de travail en service, 80% sont équipés de Windows 2000 et XP, les 20% restant se partagent entre MacOS et Linux en fonction des besoins spécifiques des utilisateurs". Pour moderniser son parc informatique, le CEA a donc lancé un appel d'offre remporté cette fois pas Lenovo. "En avril dernier, nous avons commencé à évaluer Windows 7. Il s'agissait encore de la version bêta qui s'était avérée très intéressante avec son ergonomie soignée et son moteur de recherche intégré. Nous avons donc lancé un appel au volontariat pour déployer 80 postes de travail équipés de Windows 7, de Windows XP et d'Office 2010". 80 postes sur un total de 18 000, c'est encore peu mais Dominique Schmit précise que le programme va rapidement passer à 200 postes pour atteindre une masse critique. Quatre à cinq ans seront encore nécessaires pour remplacer une bonne partie des postes du CEA. Migrer pour renforcer la sécurité " L'installation de ce nouveau système d'exploitation répond également à des questions de sécurité : "sous Windows XP, on arrive aux limites en terme de patchs de sécurité. Le passage à Windows 7 va nous permettre d'améliorer la sécurité de nos postes de travail les plus exposés. IE8 nous semble par exemple mieux protégé contre les tentatives d'intrusions ActiveX. De plus en plus de gens travaillent en dehors de l'entreprise et les technologies d'accès distant intégré à Windows 7 sont très intéressantes et offrent une meilleure sécurité par défaut". Si le CEA utilise bien sûr des modes "terminal serveur" pour utiliser des environnements sécurisés ou un peu ancien, il n'est pas encore prévu de déployer des solutions de virtualisation sur les postes de travail. L'émulation de Windows XP dans Windows 7 est encore en cours d'évaluation avant d'envisager toute application. "Nos chercheurs ont toutefois une grande liberté pour installer et utiliser les logiciels de leur choix sur leurs PC". Encore modeste, le programme de migration du CEA va progressivement grossir dans les prochains mois. Comme partout les contraintes budgétaires et la maitrise opérationnelle imposent un calendrier étendu. Le coût de migration de ces 80 postes a été évalué à 60 jours/homme. Beaucoup d'entreprises qui ont freiné le déploiement de Windows Vista envisagent plus sereinement le passage à Seven. Les pilotes 32 bits pour Windows 7 sont désormais disponibles pour la majorité des périphériques et des composants matériels; et pour cause, ce sont les mêmes que pour Windows Vista, signature numérique obligatoire en sus. (...)
(07/10/2009 14:37:37)Intel économise 250 millions en divisant par 2 ses datacenters
Plus encore en temps de crise, la réduction des coûts et la consolidation de serveurs font partie des objectifs de toutes les entreprises de taille internationale. Intel n'échappe pas à la règle avec l'annonce d'un ambitieux plan de quatre ans pour renouveler et réduire le nombre de serveurs dans ses datacenters. A la clef, une économie estimée à 250 millions de dollars dans la gestion de ses centres de calcul sur une période de huit ans, a expliqué hier Diane Bryant, CIO d'Intel. "Notre société a déjà réduit de moitié le nombre de ses datacenters et nous cherchons toujours à regrouper les serveurs", a déclaré Diane Bryant lors d'un point presse le mardi 6 octobre. À son apogée, Intel comptait 147 centres de calcul contre 70 aujourd'hui. Avec la poursuite de ce programme, Intel entend réduire les coûts des systèmes de refroidissement, de la maintenance et du support. "Démarré en 2007, un précédent cycle de quatre ans a déjà aidé l'entreprise à réduire ses systèmes en activité et donc ses dépenses explique Diane Bryant. La société a ainsi économisé 45 millions de dollars en 2008 sur les coûts de fonctionnement de ses centres, mais cette année nous avons réalisé un audit beaucoup plus précis sur nos dépenses informatiques". La compagnie de Santa Clara a donc décidé de lancer un autre un cycle de quatre ans pour remplacer les serveurs les plus âgés et les plus onéreux en terme de maintenance. Avec le choix de processeurs plus rapides, la consolidation du parc et davantage d'applications dans des environnements virtualisés, Intel espèce réduire significativement les coûts de maintenance de ses datacenters, précise encore Diane Bryant. La consolidation de serveurs passe par le remplacement de 10 processeurs monocoeur Xeon Nehalem par un quadcore Xeon. Au final, cela contribue à réduire le matériel présent dans les centres de calcul tout en augmentant les performances globales des systèmes indique Diane Bryant. Avec ce programme, la société réduit les coûts d'acquisition matérielle (moins de serveurs) et les frais généraux connexes comme la consommation d'énergie et la maintenance. Un grand datacenters implique des dépenses importantes en refroidissement souligne la CIO d'Intel. Si la mise en service de serveurs plus puissants et moins nombreux contribue bien à réduire les dépenses en énergie, Intel éprouve toutefois des difficultés pour identifier "un centre de calcul vraiment efficace". "Les coûts de refroidissement rapportés à l'efficacité énergétique des serveurs restent une métrique très difficile à calculer», dit-elle. Pour améliorer ce point, Intel travaille avec les agences du gouvernement US, comme l'Agence américaine de protection de l'environnement (EPA) pour mesurer la signature énergétique d'un serveur de la veille jusqu'à la pleine charge, rapporte Diane Bryant. En mai dernier, l'EPA a publié un outil de mesure Energy Star spécialement conçu pour les serveurs avec comme principaux critères le rendement de l'alimentation électrique et la puissance consommée durant une phase inactive. Intel travaille également à l'optimisation des performances serveurs en charge maximale et au maintien d'une plage d'utilisation élevée. Sur 100 000 machines en service, Intel en possède 80 000 en conditions HPC, calcul hautes performance. La compagnie cherche à atteindre un taux d'utilisation de 85% en environnement HPC sans surcharger les serveurs, précise Diane Bryant. Pour les tâches courantes, l'entreprise compte 20.000 petits serveurs avec un taux d'utilisation moyen de 65% pour tendre vers une efficacité maximale. Porter les applications sur du matériel dédié et dans les environnements virtualisés est une des solutions d'Intel pour maintenir des taux d'utilisation élevés, explique Diane Bryant. Dans le même temps, Intel surveille et équilibre l'activité de ses machines pour éviter d'atteindre le point de surcharge. Un pic aux conséquences très négatives pour l'activité des différents services de l'entreprise. « Il y a encore deux ou trois ans, quand la virtualisation est devenue le principal centre d'intérêt, les centres de calcul n'utilisaient que 5, 10 ou 15% de leurs capacités, la tendance... a été d'accroitre leurs charges de travail grâce à la consolidation et la virtualisation, ajoute Diane Bryant. Si Intel a déjà éprouvé de nombreuses solutions pour réduire les coûts énergétiques, l'an dernier la compagnie a réussi à réduire au minimum l'air conditionné utilisé dans un datacenter. Enfin pour mettre en oeuvre les meilleures techniques pour refroidir les équipements dans les centres de calcul, Intel travaille de concert avec les milieux universitaires, les entreprises et les constructeurs comme Hewlett-Packard et IBM. Une belle carte de visite pour vendre toujours plus de serveurs et donc de processeurs. (...)
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