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Urbanisation et SOA

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(10/02/2006 17:04:33)

Sun complète son offre SOA avec les outils SeeBeyond

Sun porte enfin la dernière touche à l'intégration des technologies de SeeBeyond, société spécialisée dans l'intégration d'applications rachetée en août 2005. Les actifs SeeBeyond, tels que les outils de gestion de processus métier, de workflow et de contrôle d'activité métier - rassemblée au sein de Integrated Composite Application Network (ICAN) - seront ainsi associés à Java Enterprise System (JES), suite logicielle d'infrastructure de Sun. L'ensemble sera baptisé Sun Java Composite Application Platform Suite (CAPS). Avec pour objectif: fournir une solution clé en main de développement et de déploiement d'applications composites et SOA, multi-plateformes. CAPS repose ainsi sur une série de quatre briques applicatives, dont deux directement puisées dans le portefeuille SeeBeyond : Sun Java B2B Suite pour l'intégration métier, et Sun Java ESB Suite, un bus d'entreprise offrant une panoplie d'outil de gestion de processus métier (BPM) et de contrôle d'activité métier (BAM) -deux briques manquantes chez Sun dans son offre SOA-. Ces dernières sont alors couplées à Sun Java Application Platform Suite, middleware de gestion SOA, et enfin Sun Java Web Infrastructure Suite pour l'identification et la sécurité web. Toutes deux extraites de Java Enterprise System. Les quatre composantes de CAPS seront disponibles dès mars, soit sous forme packagée à 100$ par employé et par an, pour le support. Soit séparément, à 50$ par employé et par an. (...)

(24/01/2006 17:41:53)

Lotusphere 2006 : IBM met à jour Workplace

IBM a profité de Lotusphere 2006 pour annoncer la disponibilité des versions 2.6 des produits de sa suite collaborative Workplace. Big Blue a notamment mis à jour Workplace Collaboration Services, son serveur collaboratif sur architecture J2EE, Workplace Managed Client, son client riche Java, Workplace Forms, son outil de conception de formulaires, et Workplace Designer son outil de développement de services et de portlets. Pour cette version 2.6, IBM met notamment l'accent sur le support des architectures SOA et sur le support des standards, avec notamment la compatibilité des outils bureautiques du client Workplace avec le format OpenDocument Format (ODF), mais aussi le support du standard iCal (agenda) et de Xforms. Le support des architectures de services web permet désormais d'assembler des applications composites avec l'outils Workplace Designer et de les consommer dans Workplace client. Parmi les nouveautés clés de la version 2.6 des services de collaboration, figurent des amélioration en terme d'interopérabilité entre Workplace et les autres applications Lotus. Le support d'iCal permet par exemple de partager des agenda avec les utilisateurs de Notes. De même, une nouvelle passerelle de messagerie instantannée permet aux services d'IM de Workplace d'interopérer avec ceux de Sametime. IBM annonce aussi des optimisations de performances sur l'ensemble du produit avec des gains pouvant atteindre 400% sur certaines applications. Le client riche Workplace profite aussi de nombreuses améliorations, mais la principale s'adresse aux utilisateurs de bureaux Linux. Ceux-ci peuvent désormais accéder directement à des applications Notes au travers du plug-in adéquat depuis leur navigateur web Linux. Jusqu'alors le plug-in de compatibilité Notes du client Workplace était considéré comme une technologie expérimentale IBM Workplace Collaboration Services v2.6 et , IBM Workplace Managed Client v2.6 sont disponibles immédiatement aux prix respectifs de 90000 $ par processeur et de 69 $ par utilisateur. Le serveur Workplace forms sera disponible au second trimestre au prix de 25 000$, tandis que le client sera facturé 188 $. (...)

(23/01/2006 18:29:10)

Lotusphere 2006 : Lotus débute l'année avec une pluie d'annonces

A l'occasion de sa conférence LotusPhere 2006 qui s'est ouverte ce lundi 23 janvier à Orlando devant une affluence record (plus de 6000 participants), Lotus a multiplié les annonces et présenté un prototype de son futur client notes, nom de code "Hannover". Hannover, attendu pour le courant 2007, sera couplé à une nouvelle version de Domino, attendue elle aussi pour 2007. S'appuyant sur le portefeuille technologique d'IBM, Lotus continue son adoption des standards et devrait intégrer à Hannover et au prochain Domino le support des architectures SOA, un accès en mode client riche aux applications de Websphere portal, de nouvelles fonctions de travail de groupe et d'espaces de travail partagés ("Team Spaces" en langage lotus, le pendant de Sharepoint chez Microsoft)... Pour Mike Rhodin, le directeur général des portails et des outils collaboratifs chez IBM, et à ce titre le directeur de la marque Lotus, le couple Domino/Notes continue plus que jamais de devancer Exchange sur le marché de la messagerie et des outils collaboratifs. Lotus aurait connu une croissance de plus de 10% en 2005 (hors CA portail), un chiffre qui contredit les données récemment publiées par Radicati, selon lequel les ventes de Lotus seraient en recul. En fait, Lotus conteste chaque année les chiffres de Radicati, qui sortent chaque année avant Lotusphere et que Lotus accuse de favoriser Microsoft. Un support étendu de Notes sur Mac et un programme de migration vers Linux pour Domino Parmi les annonces fortes de ce Lotusphere figure le réengagement de Lotus vis à vis de la communauté Macintosh. A compter de la version 7.0, attendue pour le troisième trimestre, Lotus va livrer Lotus Notes 7 sur Mac OS X 10.4 et intégrer au client Mac le support de Sametime. Le nouveau client sera disponible sous la forme d'une applicaiton "universelle" compatible PowerPC et Intel. Lotus devrait aussi ajouter aux Mac le support de Domino Web Access, l'outil de webmail maison. Domino Web Access ne sera toutefois pas supporté sur Safari, le navigateur d'Apple, mais sur Firefox. Lotus a aussi annoncé pour le premier semestre 2006, une nouvelle mouture de Lotus Notes Suite pour SAP, un module qui simplifie l'intégration de processus collaboratifs basés sur Notes dans les processus SAP. L'intégration du calendrier de la gestion de contact et des workflow sera notamment améliorée. Lotus entend également promouvoir l'adoption de Linux grâce au programme "Move2Lotus on Linux" cette année déjà les ventes de Domino sur Linux on bondi de 200%. IBM entend encore accélérer cette adoption, une façon d'inciter ses clients a couper définitivement le cordon avec Microsoft. Nouvelle version de Sametime Séparément, Lotus a dévoilé la version 7.5 de son outil de messagerie instantanée Lotus Sametime. Le pionnier des communications instantanées professionnelles, qui embarque des fonctions de chat, de téléphonie IP, de webconférence et de visioconférence, hérite d'une nouvelle interface graphique, plus proche de celles des clients de messagerie instantanée grand public et s'interface gratuitement avec les services IM de Yahoo et AOL, en attendant prochainement l'ajout de Google Talk. L'occasion pour Ken Bisconti, en charge du développement de Lotus de rappeler que ces fonctions d'interopérabilité sont payantes dans les outils de communications instantanées de Microsoft. Comme le géant de Redmond, IBM insiste aussi sur l'intégration possible de Sametime (qui repose sur SIP) avec les nouveaux outils de téléphonie et de communications IP des grands de la téléphonie dont Avaya, Nortel, Polycom, Siemens ou Tandberg. (...)

(20/01/2006 17:34:06)

Oracle détaille la roadmap de Fusion

Profitant d'une allocution devant un parterre d'un millier de clients, partenaires et journalistes, Charles Phillips, président d'Oracle a pris une demi-heure pour faire le point sur Fusion. Tout d'abord, Fusion consistera en une nouvelle suite applicative capitalisant sur les points forts des actuels produits d'Oracle et des sociétés récemment rachetées, pas d'une simple consolidation de produits existants. Néanmoins, Fusion reprendra des éléments de code des produits existants tout en y associant d'importantes quantités de code nouveau ou réécrit. Notamment, Fusion doit permettre la gestion des processus métier en temps réel, en s'appuyant sur une architecture SOA dans laquelle les applications seront conçues comme des services métier modulaires. Charles Phillips assure qu'Oracle est à mi-parcours dans le développement de Fusion et maintient sa prévision de lancement pour 2008, date à laquelle les utilisateurs d'applications JD Edwards et PeopleSoft pourront migrer. D'ici là, une mise à jour majeure de JD Edwards World est prévue pour 2007. Charles Phillips n'a cependant pas évoqué le sort des utilisateurs d'applications Siebel. (...)

(13/01/2006 17:56:56)

Oracle compacte une série de produits Fusion dans Oracle Suite SOA

Oracle décide de faire du tout en un en réunissant plusieurs produits Fusion dans une suite pour architectures orientées services (SOA). Selon Oracle, les utilisateurs auront ainsi un ensemble logique et cohérent plutôt que des outils disparates qu'il faut rendre interopérables. La suite comprend Oracle BPEL Process Manager, Oracle Enterprise Service Bus pour la connexion des différents systèmes et qui est pour la première fois différencié des applications serveurs ; Oracle Web Services Manager ; Oracle Business Rules Engine ; Oracle Business Activity Monitoring ; Oracle Enterprise et Oracle JDeveloper 10g pour le développement Java. Utilisée avec un serveur Oracle, la suite SOA est proposée à 50 000 $ par microprocesseur - contre 65 000 $ si le serveur est équipé par les concurrents. Avec cette suite, Oracle espère que les utilisateurs seront tenté par une certaine forme de facilité, à savoir, un ensemble tout en un plutôt que des applications éparses. Oracle suit ainsi les traces de ses concurrents du secteur tels qu'IBM, BEA ou Microsoft. Reste que les entreprises choisiront peut-être des solutions mixtes mais répondant parfaitement à leurs besoins plutôt qu'un package tout venant, même si quelques difficultés techniques d'interopérabilité existent... (...)

(27/02/2006 17:47:45)

Mercury rachète Systinet (gouvernance SOA)

Mercury Interactive vient d'annoncer le rachat de Systinet pour 105 M$ en numéraire. Le nouveau PDG de Mercury, Tony Zingale estime que cette action permettra de positionner Mercury dans le peloton de tête sur le marché porteur des architectures orientées services. Selon Dennis Gaughan du cabinet AMR Research, les SOA sont en passe de devenir un secteur clé. L'année 2006 devrait voir leur entrée en force dans de nombreuses entreprises. Mercury anticipe le mouvement et espère pouvoir largement se féliciter de son choix. Les outils de Systinet pour la gouvernance et la gestion du cycle de vie des SOA - création, direction, renforcement de la politique d'entreprise ou encore développement de services web - seront intégrés, à terme, aux solutions de Mercury. Dans l'immédiat, Systinet fonctionnera néanmoins comme une filiale à 100 % de Mercury. Thomas Erickson, PDG et fondateur de Systinet, conservera sa position. Le rachat devrait être finalisé dans le courant du premier trimestre 2006. Récemment, les actions de Mercury Interactive se sont faites éliminer du Nasdaq. L'éditeur a été ainsi sanctionné pour n'avoir pas publié ses résultats financiers dans les délais impartis. En août dernier, Mercury a indiqué devoir réévaluer plusieurs années de résultats financier, pour se conformer aux obligations fixées par la SEC, le gendarme des bourses américain.L'éditeur avait jusqu'au 3 janvier. L'enquête menée par l'éditeur a notamment mis à jour des malversations comptables et a conduit à la démission, en novembre dernier, de son PDG, son directeur financier et son conseiller général. Mercury Interactive entend poursuivre son travail comptable et postuler pour revenir au Nasdaq, une fois ce travail achevé. (...)

(21/12/2005 18:11:44)

Prévisions pour 2006

Nos experts se sont prêtés au jeu des prédictions. Que nous réserve l'année 2006 ? Les services Web bien digérés, les SOA bien martelées, les architectures orientées services vont entrer dans une phase de rationalisation. Les éditeurs proposent des solutions censées encapsuler la complexité. L'industrialisation des développements prend son envol. L'offre de Microsoft Visual Studio Team System prend enfin forme et commence à entrer dans les entreprises, en évaluation. Mathieu Poujol, consultant chez Pierre Audoin, ajoute en outre que « Les développements logiciels vont de plus en plus être encadrés par les méthodes formelles telles que CMMI ou ITIL. MDA (Model Driven Architecture) va de plus en plus apparaître comme l'IDE des SOA. Un ERP du projet informatique, fusion des approches PPM et IT Gouvernance devrait apparaître, pour que finalement la DSI cesse d'être l'entité la moins bien pourvue en outils de gestion. » Avec la généralisation des SOA et la poussée de l'offshore, la demande de profils haut de gamme va s'accentuer. Des compétences qui vont se faire de plus en plus rares, car comme le fait remarquer Jean-Louis Bénard « en délocalisant le développement, on enclenche inévitablement la paupérisation des compétences d'architecture et de pilotage : on ne devient pas un bon architecte en pilotant des prestataires à l'autre bout du monde, mais en commençant par coder. » Pour Didier Girard, directeur technique d'Improve, « le retour de l'analyste programmeur se fait plus pressant les entreprises veulent de plus en plus oublier la technologie pour faire du métier. » Ajax fait bien sûr partie des concepts prometteurs pour 2006. Mais pour Didier Girard, « Ajax a suscité trop d'espoir, les premières déceptions et contre références arrivent, le passage sur des frameworks est devenu indispensable, Rialto s'impose comme une des technologies de référence sur ce marché. Le navigateur comme socle de déploiement commence a être remis en cause dans l'entreprise, des solutions basées sur des technologies standalone voit le jour, Eclipse RCP commence son décollage, les Microsofties attendent Avalon. » Sami Jaber, consultant Valtech, mentionne encore dans les technos prometteuses mais qui ont du mal à percer faute d'outils : JSF, AOP et l'orchestration de services Web (encore un marché de niche). (...)

(21/12/2005 18:11:08)

2005, une année de transition

En ces périodes de fin d'année, l'heure des traditionnels bilans a sonné. Nous avons demandé à nos experts leur avis sur cette année écoulée dans le domaine du développement. Certaines tendances se dégagent très nettement : l'avènement des SOA, les débuts de l'industrialisation des développements, montée en puissance des logiciels libres, le client riche et le Web 2.0. 2005, c'est le vrai départ de l'industrialisation du développement logiciel. L'objectif est maintenant de gérer de bout en bout le cycle de vie du logiciel : gestion des exigences, conception, développement, tests, déploiement, maintenance. L'outillage arrive à maturité avec les offres du trio IBM, Borland et Microsoft. Cette année, Microsoft a fait son entrée dans ce marché avec la sortie de Visual Studio 2005 Team System. Une sortie tardive, en novembre, qui a donc laissé un certain répit à la concurrence. D'autant que pour exploiter totalement cette solution, il faudra encore attendre la sortie de Team System Foundation, la partie serveur de Team System, prévue pour le premier semestre 2006. Mais si l'offre des éditeurs est aboutie, le plus gros obstacle reste l'investissement humain. « Le passage à une solution d'industrialisation est encore repoussé par nombre de clients et d'intégrateurs qui refusent les investissements nécessaires (les outils ne sont que la partie émergée de l'iceberg). La politique du court terme, de l'investissement minimal continue de faire des ravages » fait remarquer Jean-Louis Bénard, fondateur de Brainsonic. Le buzzword de l'année 2005 est sans conteste SOA. Les architectures orientées services ont envahi les présentations marketing, les communiqués de presse et les salons branchés. Les éditeurs de middlewares, d'EAI, de BPM, d'outils de workflow ou de messaging ont tous des solutions miracles pour mettre en place la SOA. Les éditeurs n'osent plus parler d'EAI, « un terme tellement devenu en un an quasiment ringard tellement il est signe d'usine à gaz » nous confie Sami Jaber, consultant chez Valtech. Pour Jean-Louis Bénard, « 2005 a été pour les SOA une année paradoxale. Si clients et prestataires s'accordent désormais sur la nécessaire mise en oeuvre d'architectures à couplage faible et à base de services web, l'exaspération face à l'explosion des WS-* ne fait que croître. La complexité sous-jacente que les éditeurs sont en train d'établir, comme toujours «pour le bien du client» pousse les entreprises à travailler sur la base de services web simples et pragmatiques. Des solutions censées encapsuler la complexité suffiront-elles à rendre les choses plus faciles ? Il est encore trop tôt pour le dire. En tout cas nul doute que les SOA vont avoir le vent en poupe pour un moment. » Selon Mathieu Poujol, consultant Pierre Audoin, les tendances de 2005 sont la montée en puissance du logiciel libre, les débuts de l'industrialisation, l'avènement des SOA, la standardisation et la consolidation du marché. « Ceci a provoqué un accroissement des externalisations (centres de compétences, nearshore, offshore, infogérance...) ». Ce que confirme Jean-Louis Bénard : « Les grands intégrateurs présents en France se sont réorganisés en «centres de développement» régionaux et se rôdent sur un modèle de «nearshore» dont on ne peut dire s'il est le prélude à un mouvement plus important. Même si la croissance du marché est repartie à la hausse, elle est en partie absorbée par l'offshore ». Pour Matthieu Poujol et Jean-Louis Bénard, la généralisation des SOA et la poussée de l'offshore conduisent tous deux à une nouvelle tendance, une demande de profils haut de gamme, des moutons à cinq pattes : « architecture, compétences mixtes (techniques & fonctionnelles), experts technologiques et experts fonctionnels. Cela va engendrer des tensions sur le marché du travail, d'autant plus que le "papy boom" commence à se faire sentir » observe Mathieu Poujol. La montée en puissance des logiciels libres s'est encore confirmée en 2005 et se traduit par un phénomène de « commoditisation ». Le middleware qui jadis était vendu très cher par des éditeurs, en passant dans l'Open Source banalise son usage. C'est flagrant dans le domaine des serveurs d'applications avec l'arrivée de JBoss dans les entreprises. Didier Girard, directeur technique d'Improve, constate que « ce serveur bouleverse la donne et transforme le serveur d'applications en une véritable commodité. Au point qu'IBM a réagit à la menace JBoss en se lançant dans l'expérience Geronimo ». Le phénomène de commoditisation atteint aussi les ESB avec des projets Open Source d'IONA et d'ObjectWeb. Industrialisation laborieuse, virtualisation des développements, menace de l'offshore... le tableau pourrait sembler bien sombre. Et pourtant dans cette morosité ambiante, des hommes et des entreprises peuvent encore faire preuve d'imagination, innover et créer de la valeur : Yahoo!, Google... Cette mouvance, que l'on appelle le Web 2.0, révolutionne l'usage du Web. Ce qui est nouveau, c'est que des développeurs Web se sont emparés de technologies qui existaient déjà depuis cinq ou dix ans (les blogs, la syndication RSS, Ajax... ) pour les combiner entre elles et pour créer une nouvelle ergonomie, un nouvel usage social. Pour certains, « l'informatique ne sert pas qu'à réduire les coûts, mais bien à créer de la valeur (120 Milliards de dollars pour Google !!!). Elles prouvent que l'imagination débridée peut créer la différence face à ses concurrents. » indique Jean-Louis Bénard, qui s'emballe pour cette nouvelle aventure : « Oui, pour réduire ses coûts, optimiser ses processus, l'informatique industrialisée avec ses armées de développeurs délocalisés, CMMisés, à la créativité bridée, bien propres derrière les oreilles, est certainement la voie tracée pour les années à venir. Mais pour écrire la formidable histoire, l'épopée de la convergence de l'Internet, de la vidéo et du téléphone, il faut à la fois beaucoup moins et beaucoup plus que cela : une poignée de guerriers du code doublés d'une imagination et d'une passion débordantes, bref des chercheurs d'or... » L'année 2005 n'aura pas connu de bouleversements technologiques. Le grand lancement de l'année, Visual Studio, à la fois très attendu par la communauté et très redouté par la concurrence, est arrivé tardivement, laissant ainsi le champ libre quasiment toute l'année. Java, PHP en ont profité pour se développer tranquillement. Le grand gagnant de cette année semble être IBM, tablant sur Java et sur Eclipse, flirtant avec PHP, présent sur tous les fronts : industrialisation, Java, Open Source et même .NET. Pour Sami Jaber, « l'année 2005 a été une année de transition. De nombreuses technologies ont été incubées pendant cette année (en fait, elles avaient débuté courant 2004) et il faudra attendre encore quelques mois pour juger de leur capacité à conquérir le terrain (client riche, Indigo/Avalon). Microsoft a non seulement pris une avance sur Java dans certains domaines (Web, C#, Indigo) mais sa crédibilité devient de plus en plus importante aidé par les gains de part de marché sur le serveur (Windows devant Unix pour la première fois depuis très longtemps). » (...)

(16/11/2005 12:51:36)

JBoss World 2005 : JBoss veut imposer JEMS dans les SOA

JBoss, spécialiste du middleware java open source, a annoncé, à l'occasion de sa première conférence utilisateur européenne JBoss World 2005 à Barcelone, l'intégration du projet Drools (moteur de règle) à sa plate-forme JEMS ainsi qu'une mise à jour de jBPM, moteur de gestion de processus métier de la marque. Son objectif : imposer JEMS comme seule plate-forme open source pour le SOA. Pour au final, se présenter comme un sérieux concurrent open source, face aux autres acteurs du middleware IBM, BEA ou Oracle.

Le moteur de règles Drools qui devrait début 2006 être rebaptisé Java Business Rules, rejoint ainsi JBoss. Et devrait être intégré au middleware-maison JEMS (JBoss Enterprise Middleware System - qui regroupe un serveur d'application, un portail et un moteur de gestion de processus métier). Drools permet notamment le partage des règles métiers entre services et applications dans une architecture SOA. Il repose sur l'algorithme Rete développé par Charles Forgy, qui fournit une interface autorisant alors l'utilisation de langage naturel pour décrire les règles. Drools est développé en Java, mais fonctionne également sur .Net.
Autre brique JEMS, la version 3.0 de jBPM, moteur de gestion de processus métier open source, supporte quant à elle, les standards BPEL 1.1 et 2.0 pour l'orchestration des services web, et permet le développement de workflows taillés selon les besoins métiers.

« Sans ESB, l'offre SOA de JBoss reste pourtant incomplète», commente le cabinet d'étude Gartner. C'est bien dans cette perspective que l'éditeur a également annoncé son arrivée sur le marché des bus de services d'entreprise, dès 2006. Selon JBoss, l'ESB open source sera baptisé JBoss Entreprise Service Bus et reposera sur le prochain JBoss Messaging, bâti sur la spécification Java Message Service.

Enfin rappelons que l'éditeur a récemment fait les yeux doux aux clients WebLogic (BEA), et noué un partenariat d'interopérabilité avec Microsoft.


Du sang neuf pour les ventes EMEA
Toujours à l'occasion de JBoss World 2005, JBoss annonce la nomination de Michel Goossens au poste de vice-président EMEA des ventes et marketing. (...)

(28/09/2005 19:18:02)

BEA : nous sommes les leaders SOA

Mardi se tenait la conférence BEAWorld à Santa Clara en Californie. Le président directeur Alfred Chung a déclaré que BEA était le leader mondial du SOA.
« Nous sommes la compagnie qui a permis à SOA d'arriver dans le monde réel. BEA est le seul éditeur d'infrastructure à fournir une plate-forme complète SOA ». Curieusement, c'est sensiblement le même discours que tient IBM avec son IBM SOA Foundation et Oracle avec son Oracle Fusion Architecture.

BEA à cette occasion a annoncé BEA WebLogic Real Time Edition, un produit attendu en fin d'année, qui fera le lien entre le serveur d'application WebLogic et une version de la JVM JRockit. Ce produit n'aura pas besoin d'être arrêter pour effectuer le ramasse-miettes des objets logiciels.
BEA a également amélioré le support pour l'utilisation de frameworks Open Source tels que Spring avec le middleware de BEA. La plate-forme WebLogic supporte les frameworks Apache Beehive et XMLBeans, Spring, Tomcat et Eclipse Web Tools Platform. (...)

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