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Urbanisation et SOA

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(14/03/2008 16:40:58)

IBM offre à l'alliance OpenAjax de sécuriser les mashups

IBM a fait don à l'OpenAjax Alliance d'une technologie destinée à sécuriser les mashups, ces services applicatifs composables par les utilisateurs eux-mêmes. La technologie, qu'IBM a nommée Smash, pour Secure mashup, vise à empêcher la fuite de données, afin de rendre les mashups compatibles avec les règles de sécurité du développement en entreprise. Selon IBM, Smash parvient à isoler le code des données, et à ouvrir une sorte de tunnel de communication sécurisé entre les deux applications à combiner. IBM explique que sa technologie est directement accessible aux utilisateurs. Jeffrey Hammond, analyste chez Forrester, tempère toutefois cet enthousiasme : pour lui, les développeurs ont un rôle certain à jouer avant que la technologie Smash ne soit vraiment adaptée aux non-développeurs. Des éditeurs comme BEA, Software AG ou Tibco sont déjà engagés dans la façon de donner du pouvoir à l'utilisateur tout en maintenant des règles de sécurité. Le fait, pour IBM, de donner ce code à l'alliance OpenAjax, consortium dont le rôle est de promouvoir les technologies liées au Web 2.0, est un moyen d'établir un standard de facto dans ce domaine. (...)

(26/02/2008 15:45:18)

Les dépenses en SOA augmentent, les risques aussi, note AMR Research

Bonne nouvelle pour les architectures orientées services : le nombre d'entreprises ayant investi en SOA a doublé en un an, d'après AMR Research. Le cabinet souligne qu'à fin 2007, 53% des grandes entreprises (comptant plus de 500 personnes) étaient engagées dans des projets SOA, pour une dépense moyenne de 1,4 M$ par an. La mauvaise nouvelle, c'est qu'une grande part de cet argent sera dépensée en vain, juge AMR Research. L'étude, intitulée "The SOA Spending Report 2007-2008", a été réalisée auprès de 405 entreprises, aux Etats-Unis, en Allemagne et en Chine. Elle montre une adoption relativement large des SOA dans plusieurs secteurs d'activité. Les acteurs du commerce de détail auraient à 59% adopté les SOA pour au moins un projet, ceux des télécoms à 54% et ceux de la finance à 42%, ces derniers dépensant toutefois plus. Alors que 45% des entreprises ayant un projet de SOA auraient dépensé plus de 500 000 dollars en logiciels et services pour ce projet en 2007, 63% des acteurs de la finance ont eux dépensé plus d'un million de dollars pour leur projet SOA. Le problème, souligne Ian Findley, directeur de recherches chez AMR, est que cet argent risque d'être gâché. Interrogées sur les critères décisifs pour adopter les architectures orientées services, les entreprises ont fourni de multiples raisons, comme si chaque porteur de projet se servait des SOA comme d'une ombrelle pour justifier des dépenses supplémentaires. Auquel cas, il faudrait prendre ce ralliement autour du concept des SOA avec des pincettes, avertit Ian Findley. [[page]] En effet, d'après l'étude d'AMR Research, 16% des entreprises adoptent les SOA afin de développer une nouvelle compétence technologique, 18% parce que ce serait le meilleur moyen pour répondre aux besoins d'un projet en particulier, 17% dans le but de diminuer les coûts grâce à la réutilisation, 22% pour gagner en agilité et 14% pour moderniser leur architecture. Pour Ian Findley, cela signifie que les bénéfices liés aux architectures orientées services ne sont pas clairs et, partant, que les SOA pourraient ne pas dépasser le cadre des 'early adopters', les entreprises pionnières. « D'autres suivraient si on pouvait cristalliser les bénéfices clés », estime-t-il. Conscient que ces bénéfices pourraient être très différents selon le point de vue (du DSI, du directeur financier, du développeur, etc.), il explique : « il ne faut pas nécessairement un bénéfice commun, mais il faut que les avantages individuels soient reliés entre eux. » Autre risque de désillusion, l'enquête montre que le principal bénéfice vendu par les fournisseurs, la réutilisabilité des services applicatifs, n'est pas celui que les pionniers ont obtenu, le code écrit pour un projet n'étant pas forcément pertinent pour un autre. Du coup, les métriques utilisées pour mesurer le retour sur investissement ne seraient pas les bonnes. Le bénéfice clé, beaucoup plus délicat à mesurer, poursuit Ian Findley, est lié à l'agilité, à la capacité de répondre plus rapidement aux exigences du métier. Mais, conclut-il, la plupart constatent un gain certain, et « très peu estiment que cela n'en valait pas la peine ». (...)

(22/02/2008 14:12:24)

L'adoption des SOA en France va bon train, pas leur financement

Qui a dit que les entreprises françaises étaient en retard, ou hésitantes, face aux architectures orientées services (SOA) ? Selon les résultats d'une enquête menée par le pôle SOA de la SSII Solucom, « 82% des entreprises ont entamé une démarche SOA ». Pour être plus précis, sur ce nombre, 39% répondent que le sujet est encore à l'étude, mais cela laisse 16% en phase pilote, et 27% en phase de déploiement. L'étude, réalisée fin 2007 « auprès d'un échantillon de 100 décideurs du Top 500 des entreprises françaises », réjouit Mariano Boni, directeur technique de Dreamsoft qui constitue, avec Vistali, le pôle SOA du groupe Solucom. « Le résultat est très positif, dit-il. On est dans le sens de l'histoire, les gens ont bien compris la valeur et les concepts. [...] Je ne pensais pas que ce serait aussi positif. Des fois, les DSI nous surprennent, même, car certains sont très ambitieux : ils estiment que dans deux ans, 50% de leur SI sera conforme aux principes de la SOA. » Parmi les principaux facteurs amenant les entreprises à penser aux SOA, on peut citer : « aider les métiers à réagir plus rapidement aux demandes du marché », « réduire les coûts de fonctionnement », ou encore « offrir des nouvelles fonctionnalités aux métiers ». Mais visiblement, les métiers ne semblent pas vouloir payer ces intentions de retour. Car initier des projets SOA coûte cher, dans la mesure où il faut concevoir les nouvelles applications de façon à ce qu'elles soient réutilisables, et les processus réorchestrables, « et les métiers ne sont pas prêts à payer pour une réutilisabilité dont ils ne profiteront pas », commente Mariano Boni. Du coup, les DSI se financent un peu comme ils peuvent. [[page]]Une majorité estime que le financement devrait être mixte (métiers et IT), mais dans les faits, c'est le cas pour 37%, tandis que le reste se répartit diversement : 19% indiquent que les fonds viennent de budgets IT transverses, 17% de budgets dévolus aux applications métier, 17% de fonds alloués directement par la direction générale, et 10% sont en auto-financement (le premier projet devant alors générer suffisamment d'économies pour financer la suite). Du côté des difficultés - hors le sujet du financement - les décideurs interrogés nomment aussi le manque de compétences des équipes internes ainsi que le manque de support de la part des métiers ou de la direction générale. Beaucoup passent donc par un premier projet pilote, « une approche pragmatique par l'exemple », qui servira à démontrer les bénéfices. Néanmoins, précise l'étude, ils sont conscients de l'intérêt primordial d'une modélisation des processus métiers. Pour 52%, il s'agit d'une étape « préalable et nécessaire ». Pour 26%, c'est complémentaire et nécessaire. Quant à l'approche technologique retenue, les décideurs interrogés se divisent en deux camps - ce qui n'est pas sans évoquer la vision des SOA au sein de l'entreprise concernée : 40% y voient une évolution technologique des composants du SI, 53% une évolution stratégique dans la conception du SI. L'approche bottom-up, qui consiste à rationaliser les composants du SI, l'emporte avec 48% des réponses, sur l'approche top-down (31%) qui cherche plutôt à décliner les processus métiers sur l'IT. Seuls 17% des répondants indiquent vouloir mixer les deux approches, ce qui, selon Mariano Boni (voir son interview), est pourtant la seule façon de ne pas courir à la désillusion. Enfin, 4% disent ne pas avoir de stratégie. (...)

(14/02/2008 15:21:13)

JBoss World : Red Hat expose de grandes ambitions dans le middleware

Pour son premier discours public depuis son investiture, après le remplacement de Matthew Szulik en décembre dernier, Jim Whitehurst a tenu à marquer les esprits. Le CEO de Red Hat a profité de JBoss World à Orlando, la conférence annuelle des utilisateurs de son offre middleware JBoss, pour exposer de grandes ambitions. D'ici sept ans, a indiqué Jim Whitehurst, 50% des déploiements de middleware dans le monde devront se faire avec du JBoss. Craig Muzilla, vice-président de Red Hat en charge de l'offre middleware, estime que le ratio est actuellement de 30%. JBoss, racheté en avril 2006, apparaît donc comme un levier important dans la stratégie de Jim Whitehurst, qui a annoncé la semaine dernière vouloir atteindre la barre du milliard de dollars d'ici trois ans. Le défi pour Red Hat est de doubler son chiffre d'affaires. Le CA annuel publié en mars dernier était de 401 M$, en hausse de 44%. Si l'on cumule les trois premiers trimestres de l'exercice 2008, Red Hat atteint déjà 382 M$, mais la croissance est moins importante.[[page]] Aucune offre produit ne vient enrichir en particulier l'offre JBoss. Craig Muzilla a expliqué qu'il s'agissait surtout pour Red Hat de mieux faire connaître l'étendue de son offre middleware : serveur d'applications, bien sûr, mais aussi BPM, ESB, portail ou encore intégration de données grâce au rachat de Metamatrix. Au lendemain de ce rachat, Red Hat avait d'ailleurs regroupé l'offre middleware JBoss sous une bannière SOA (architectures orientées services). Deuxième volet de la stratégie de Craig Muzilla : agir afin d'augmenter le degré de confiance que les clients et les partenaires peuvent avoir en JBoss, car lorsqu'il faut déployer une solution dans un grand compte, le côté Open Source peut encore paraître comme un handicap. Pour renforcer cette confiance, Red Hat annonce l'ouverture d'un « centre de ressources » dit « Enterprise Acceleration Center » qui sera ouvert aux clients et éditeurs partenaires désirant évaluer l'offre JBoss, tester l'interopérabilité avec leurs solutions, certifier leurs propres produits, etc. (...)

(13/02/2008 15:35:33)

Tibco regroupe son offre SOA autour de la v2 d'ActiveMatrix

Il y a autant d'approches des SOA (architectures orientées services) que d'entreprises intéressées. Avec l'évolution d'ActiveMatrix, Tibco s'adresse à une catégorie particulière d'entreprises, celles qui ont commencé à exposer des services issus d'applications diverses à l'aide de technologies hétérogènes. ActiveMatrix intervient alors pour intégrer ces services, composer de nouvelles applications et les superviser. Au besoin en s'appuyant sur d'autres outils middleware de Tibco, comme le bus BusinessWorks. ActiveMatrix devient donc de fait la plateforme SOA de Tibco. Le concept d'ActiveMatrix est de fournir des conteneurs pour héberger les services et des outils techniques pour les exploiter. Cela peut être comparé à une couche de virtualisation, masquant l'origine et la nature des services applicatifs, et permettant de les orchestrer. Un des buts est donc de masquer la complexité. Ainsi, ActiveMatrix supporte SCA (Service component architecture), modèle de référence pour écrire des services (essentiellement en Java), commun aux principaux acteurs du secteur. Il est vrai, précise Rob Meyer, directeur marketing de Tibco, que l'implémentation de SCA ne constitue pas une demande spécifique de la part des clients. Néanmoins, la simplification du développement apportée par SCA est essentielle. Pour lui, « les clients en ont besoin, mais ne doivent pas avoir à s'en préoccuper ». La première version d'ActiveMatrix date de décembre 2006. Rob Meyer compte moins d'une centaine de clients pour cette offre - contre 1300 pour l'offre BusinessWorks (le nom de la plateforme d'intégration « historique » de Tibco) - dont des grands comptes, comme Delta Airlines. (...)

(08/02/2008 17:02:01)

Microsoft attend 10 000 personnes à ses TechDays

Les TechDays organisés par Microsoft France à Paris de lundi à mercredi prochains s'annoncent encore plus imposants que ceux de 2007. Avec plus de 15 000 inscrits ce vendredi, les organisateurs attendent plus de 10 000 visiteurs uniques sur les trois jours, en se référant au succès de l'an dernier. Marc Jalabert, responsable de la division Plateforme et Ecosystème de Microsoft France, cite ainsi les statistiques de la première édition : « 8 000 visiteurs uniques pour 13 000 inscrits ». Le nombre de sessions passe à près de 300, dont près de la moitié seront animées par des experts travaillant pour des laboratoires ou des partenaires de Microsoft. Cette deuxième édition de l'événement, qui fait jeu égal avec les conférences européennes - payantes et en anglais - reste gratuite pour les visiteurs. Selon Marc Jalabert, le financement vient pour la moitié environ des partenaires, dont le nombre a été augmenté. Il y en a une centaine cette année, à tel point que l'événement tient désormais salon sur deux étages du Palais des congrès de la Porte Maillot. Parmi les partenaires, on note la présence de « coopétiteurs » comme Sun, IBM ou EMC, et dans l'Open Source celle de Talend, récemment admis dans le laboratoire Open Source de Microsoft, mais pas celle de JBoss, pourtant lié à Microsoft par un accord spécifique - dont on voit décidément mal la concrétisation sur le terrain. Fait étonnant pour un événement parisien, d'autant que toutes les sessions seront disponibles en vidéo, « 35 à 40% des inscrits viennent de province », précise Marc Jalabert. Toutefois, même si la tournée en province des DevDays n'existe plus, Marc Jalabert promet qu'il y aura « des sessions TechNet et MSDN avec des partenaires dans cinq ou six grandes villes ». (...)

(01/02/2008 10:45:06)

Premières assises du développement de SI durables

Le Marriott des Champs-Elysées a accueilli hier les premières Assises des systèmes d'information durables. Initiée par Pierre Bonnet, Dominique Vauquier et Jean-Michel Detavernier, auteurs de l'ouvrage « Le système d'information durable », la communauté Sustainable IT Architecture (S-IT-A) vise à réfléchir aux moyens et aux étapes de refondre les systèmes d'information pour les rendre à la fois agiles et pérennes. Plus de deux cents personnes ont répondu à l'appel, décideurs en entreprise, consultants et éditeurs. (LeMondeInformatique.fr avait lui aussi choisi de s'associer à cet événement.) Les membres de S-IT-A ont pu exposer leur vision de l'évolution des SI, vers une architecture orientée services (SOA) étendue. En effet, si les SOA sont explicitement citées comme l'architecture de référence, S-IT-A distingue plusieurs étapes dans l'application de ses concepts (voir l'illustration). De la SOA de surface à la SOA de refonte Le premier niveau serait la SOA de surface, autrement dit l'ajout de technologies estampillées SOA au-dessus de l'existant. Pour Pierre Bonnet, directeur du conseil chez Orchestra Networks, il s'agit d'une étape nécessaire pour une évolution progressive, mais pas durable. Des témoignages utilisateurs ont confirmé cette vision des choses : à plus ou moins long terme, il faut envisager une refonte. Mais pour que cette SOA de refonte ne soit pas chaotique, les promoteurs de S-IT-A préconisent la mise en oeuvre d'« une chaîne d'agilité » (ACMS, Agility chain management system), extériorisant les données de référence dans un MDM (Master data management), les règles métier dans un BRMS (Business rules management system) et les processus dans un BPMS (Business process management system). Plusieurs éditeurs du secteur, sponsors de cette communauté qui prend à rebrousse-poil le discours des éditeurs majeurs du secteur, étaient là pour confirmer cette vision. Ilog, fournisseur d'un outil de BRMS et cofondateur de cette communauté, a expliqué notamment [[page]] qu'il faut identifier les règles susceptibles d'évoluer le plus rapidement, voire d'être gérées directement par les gens du métier, et choisir d'extérioriser celles-ci pour « créer des points de flexibilité ». Mais quelle que soit l'importance des ces technologies, a insisté de son côté Mario Moreno, responsable qualité et méthodes chez Generali Assurances, le plus important est de gérer le changement du sein de l'entreprise, en sensibilisant et en formant les gens. Autre élément essentiel selon lui, il faut mettre en place une gouvernance opérationnelle, et s'appuyer sur un cadre méthodologique rigoureux, « tel que Praxeme ; d'ailleurs je n'en connais pas d'autre à ce niveau ». Pour lui, la modélisation sémantique en amont, préconisée par Praxeme, la méthode publique initiée par Dominique Vauquier, est essentielle. D'abord pour guider les investissements en SOA dans les métiers qui en ont besoin, et ensuite pour éviter de se retrouver avec des systèmes jetables car mal conçus au départ. Obtenir des financements pour refondre l'architecture Les autres témoignages utilisateurs ont aussi mis en évidence des menaces qui guettent les projets SOA, en-dehors des « SOA de surface ». Pour Jean-Pierre Latour, qui travaille sur le portail de la sécurité sociale belge, il faut par exemple faire attention à n'introduire de la flexibilité que là où c'est nécessaire, car ces technologies offrant de l'agilité augmentent les coûts de développement, induisent de la fragilité de par leur complexité, et posent éventuellement des problèmes de performance. Autre question abordée lors de cette conférence, la façon d'obtenir des financements, ou au minimum du soutien, de la part de sa direction générale pour des projets de refonte qui, dans un premier temps pour la plupart, n'apportent rien en termes de fonctionnalités. De la même façon qu'il est impossible de déterminer une stratégie unique pour commencer un projet SOA, ce type de relation avec la direction générale dépend trop du contexte pour qu'on puisse établir une tactique gagnante à tous les coups. Restent quelques exemples. Ainsi, Jean-Michel Detavernier, DSI adjoint de SMABTP, a financé ses nouveaux projets grâce aux économies réalisées avec la suppression des anciens systèmes. Jean-Pierre Latour a lancé un fonds de roulement qui sert à financer des développements réutilisables, et s'alimente en facturant des équipes projet réutilisant des composants existants. (...)

(24/01/2008 17:28:05)

Mainframes et SOA, couple idéal aux dires d'IBM

Pour IBM et, semble-t-il, ses clients, les grands systèmes pourraient bien être la plateforme idéale pour déployer une architecture orientée services. Selon le Share, qui se présente comme le plus important groupe d'utilisateurs indépendants de produits IBM, 70% des applications les plus critiques seraient encore hébergées sur grands systèmes. De plus, pour un tiers des répondants qui travaillent dans des entreprises de plus de 10 000 salariés, 51% à 75% des données sont hébergées sur ces systèmes. Le Share constate aussi que les grands systèmes sont toujours de grands solitaires. Parmi la moitié des 431 entreprises interrogées, la plupart des efforts d'intégration se traduisent par des scripts écrits à la main. On comprend alors pourquoi les données hébergées sur mainframes restent difficiles à partager. Les sociétés ayant répondu à l'enquête expriment le souhait de résoudre ce paradoxe par l'adoption d'architectures orientées services. Plus de 20% d'entre elles ont entamé une démarche SOA et un autre tiers conduiraient une réflexion dans ce sens. Bien que les SOA n'en soient pas encore à la phase opérationnelle, 40% visent des déploiements sur des architectures temps réel. Autre bémol à relever pour finir un tableau aux messages ambigus : si, parmi celles conduisant un projet d'architecture orientée services, seulement 37% des personnes interrogés déclarent conduire un projet SOA de l'ampleur de leur entreprise, la plupart le font sur des domaines bien plus restreints : une ligne d'activité, une division de l'entreprise ou au sein même d'applications. Pour conclure, les résultats de cette enquête sont suffisamment ambivalents pour être interprétés dans un sens favorable ou non au déploiement de projets SOA sur grands systèmes. (...)

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