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(20/02/2012 11:53:16)
Les Anonymous veulent bloquer les serveurs racines DNS le 31 mars
Dans un avertissement publié sur Pastebin la semaine dernière, les Anonymous veulent lancer le 31 mars prochain des attaques qui viseraient les serveurs racines DNS. Cette action fait partie de l'opération « Global Blackout » menée en représailles des projets américains de loi pour lutter contre le piratage (SOPA et PIPA) ou la fermeture de Megaupload par le FBI. Dans leur revendication, le groupe de pirates explique que « l'attaque a été planifiée comme une protestation contre nos dirigeants irresponsables et nos banquiers adorés qui ont affamé le monde pour leurs propres besoins égoïstes et pour un simple plaisir sadique ».
Le DNS convertit un nom de site web, tels que www.lemondeinformatique.fr, en une adresse IP numérique (97.160.10.15), qui est utilisé par les ordinateurs pour trouver le site. Il existe 13 serveurs racines DNS qui répondent aux requêtes dites de premier niveau et les redirigent ensuite vers des serveurs qui gèrent les .com, .org ou .fr. Anonymous a précisé dans son avertissement qu'il avait « construit un outil baptisé RAMP « Reflective DNS Amplification DDOS » (attaques par saturation en mode distribué) qui utilise une faille dans le protocole UDP pour modifier l'adresse IP de la requête. En augmentant considérablement le nombre de requêtes, les pirates veulent faire tomber les serveurs racines.
Des raisons de ne pas s'inquiéter
Robert Graham, PDG de Errata Security, reste prudent sur la portée d'une telle attaque « ils pourraient affecter quelques-uns des serveurs racines DNS, mais il est peu probable qu'il puisse tout faire tomber dans une courte période » et d'ajouter, « le fait de donner le jour de l'attaque en relativise la portée ». Le spécialiste en sécurité précise aussi que s'il existe 13 serveurs racines, une attaque sur l'un n'affectera pas les 12 autres. Cela s'explique par la technologie de routage « anycasting » permettant de déléguer des requêtes à un autre serveur qui intègre une réplique des données des serveurs racines. Il existe aujourd'hui des centaines de serveurs de ce type à travers le monde pour augmenter la résilience des DNS, confirme Robert Graham.
Les fournisseurs d'accès à Internet ont également tendance à mettre en cache les données DNS pendant un certain temps souligne Mr Graham. Quelques jours avant l'attaque, il leur suffit de mettre en cache suffisamment de données sur des serveurs nommés « time to live ». Ainsi, si un serveur racine a une baisse d'activité, il n'y aura pas d'incidence immédiate sur les clients des FAI.
Enfin, les serveurs DNS racines sont étroitement surveillés. Dès que des problèmes seront visibles, le trafic malveillant vers les serveurs racine sera certainement bloqué, avec des perturbations qui ne dureront que quelques minutes. Robert Graham conclut en disant que « dans ce court laps de temps, des centaines d'experts en sécurité travailleront pour résoudre le problème ».
90 000 comptes du laboratoire Roche vont passer sur Google Apps
Le Groupe Roche est un laboratoire pharmaceutique présent dans 140 pays avec 90 000 collaborateurs. Or, les systèmes de messagerie et de calendrier partagés devenaient réellement obsolètes, bloquant une collaboration efficace depuis deux ans. Le comité exécutif réfléchissait aux différentes solutions possibles.
Finalement, la société a choisi Google Apps. Roche a notamment apprécié l'intégration des services de messagerie e-mail avec anti-spam intégré, de messagerie instantanée, de conversation vidéo, de calendrier, etc. De plus, la délégation d'infrastructure administrable en ligne propre au SaaS a été aussi un élément important.
Le déploiement de GoogleApps va se faire à partir de début 2012.
Le coût du projet n'a pas été précisé.
Le supercalculateur Bull Curie désormais opérationnel au GENCI
Le GENCI (Grand Equipement National de Calcul Intensif) est une société civile détenue à 49 % par l'Etat, 20 % par le CEA, 20 % par le CNRS, 10 % par les Universités et 1 % par l'INRIA. Il vient de démarrer le supercalculateur Curie, conçu par le Français Bull, qui accumule les records : 2 Pflop/s grâce à 92000 coeurs, 15 Po de stockage avec une vitesse de transfert de 250 Go/s... Le supercalculateur est doté de processeurs Intel Xeon Sandy Bridge et du logiciel de gestion de simulation QMC=Chem.
« Avec une architecture équilibrée, unique en Europe, qui combine une puissance de calcul élevée et une capacité très grande de traitement des données, Curie va donner les moyens aux chercheurs français et européens de relever les plus grands défis scientifiques dans des domaines tels que la climatologie, les sciences de la vie ou encore l'astrophysique », souligne Catherine Rivière, PDG du GENCI. Dans les travaux qui vont être prochainement traités sur ce supercalculateur, on trouve de nombreuses disciplines : simulation des interactions chimiques à l'oeuvre dans la maladie d'Alzheimer, analyse de l'effet de la « matière noire » du Big Bang à nos jours, travaux du CEA dans la fusion nucléaire en lien avec ITER, modélisations climatologiques...
Curie est hébergé au Très Grand Centre de Calcul (TGCC) du CEA à Bruyères-le-Châtel. Il a été construit en deux phases entre fin 2010 et fin 2011. Son ouverture aux chercheurs se fera le 1er mars 2012 après une période de tests. Sa création, qui s'inscrit dans un plan d'investissement de 100 millions d'euros sur cinq ans, constitue la contribution française au programme européen PRACE (Partnership for Advanced Computing in Europe) qui regroupe 24 pays. Ce programme va permettre de créer un réseau de quatre supercalculateurs pétaflopiques européens.
Découverte d'une faille dans le cryptage RSA
Selon une étude d'une équipe dirigée par le Professeur Arjen Lenstra de l'EPFL, il existe une faille dans le système de cryptage RSA. Ce dernier est celui utilisé pour garantir la sécurité des transactions sur Internet. Les chercheurs suisses et américains, Dan Auerbach et Peter Eckersley, ont testé plusieurs millions de clés RSA publiques. Si le système fonctionne correctement dans la grande majorité des cas, il n'offre aucune sécurité dans 0,2% des cas.
Même si l'exploitation de cette vulnérabilité semble difficile dans la mesure où elle nécessite de trouver la clé publique avec laquelle sont cryptées les informations, deux membres de l'Electronic Frontier Foundation (EFF), Dan Auerbach et Peter Eckersley ont estimé sur un blog que «les conséquences de ces failles [étaient] extrêmement sérieuses. Dans tous les cas, une clé faible pourrait permettre à un espion présent sur Internet d'apprendre des informations confidentielles, comme des mots de passe ou le contenu de messages échangés avec un serveur vulnérable.» L'EFF a précisé qu'elle travaillait actuellement avec l'EPFL pour alerter les opérateurs de serveurs utilisant des systèmes de cryptage vulnérables.
(...)(20/02/2012 10:18:23)Annuels Acer : Rebond en fin d'année sur fonds de crise
Le groupe Acer finit l'année 2011 sur une petite note d'optimisme. Lors du quatrième trimestre de son exercice 2011, son résultat d'exploitation affiche un sursaut à 2,4 millions de dollars après avoir été négatif sur l'ensemble de l'année. Les bonne nouvelles s'arrêtent là. D'une part, parce que ce résultat d'exploitation trimestriel est en régression de 98% comparé au quatrième trimestre 2010. D'autre part parce que le chiffre d'affaires du même trimestre est en baisse de 14,3% à 4,2 milliards de dollars sur un an. Acer y trouve toutefois une source de satisfaction puisque sur un mois, les revenus progressent de 8,3%.
Au final, Acer aura réalisé un exercice 2011 calamiteux. Son chiffre d'affaires s'est en effet replié de 24,4% à 15,7 milliards de dollars comparé à 2010. Un recul que le fabricant explique en bonne partie par une sortie de bilan exceptionnel dans la zone EMEA au second trimestre. Au niveau mondial, le résultat d'exploitation annuel du groupe taïwanais a chuté, passant de 601 millions de dollars en 2010 à -212 millions de dollars cette année. Son résultat net s'affiche également dans rouge à -219 millions de dollars alors qu'il s'élevait à 499 millions de dollars un an plus tôt.
La console PS Vita de Sony arrive chez SFR avec des forfaits 3G
Opérateur officiel de la console portable de Sony, la PS Vita, SFR a dévoilé les tarifs pour bénéficier de son réseau 3G+ sur la machine. A l'image des téléphones portables, la PS Vita pourra être achetée moins chère, associée à un abonnement mensuel. Les prix démarreront à 1€ pour une formule à 37€ par mois, donnant accès à 3 Go de données.
En souscrivant à la Formule tablette 3 Go, disponible à 37€ par mois, les joueurs pourront se procurer la PS Vita pour seulement 1€, en comptant un remboursement de 100€. Une offre similaire, limitée à 1 Go de données, sera également disponible à 27€ par mois, sans dépassement possible. Avec cet abonnement, la console nomade sera accessible à 29€, déduction faite.
La version 3G de la PS Vita pourra se connecter au réseau de SFR sans engagement, via un forfait internet 3G+ illimité pendant 24 heures pour 6€, ou pendant 48 heures pour 9€. Des recharges prépayées seront également disponibles, vendues entre 3€ (50 Mo de données) et 35€ (1 Go).
La console de Sony pourra être préréservée chez SFR dès le vendredi 17 février, et sera officiellement lancée le 22 février prochain. Sans abonnement, la machine sera vendue à 299€ dans sa version 3G.
Une autre tablette 10 pouces chez Samsung
Selon le site américain The Verge, Samsung évoque un étonnant "Galaxy Note 10.1" dans son programme pour la journée des développeurs, qui se tiendra lors du Mobile World Congress à Barcelone, du 27 février au 1er mars. Il s'agirait d'une déclinaison en tablette de son smartphone Galaxy Note de 5,3 pouces. Officiellement, Samsung ne doit pourtant présenter aucune nouveauté au prochain MWC.
Comme si cela ne suffisait pas, Engadget rapporte que le constructeur aurait passé une annonce pour recruter un commercial afin de faire la démonstration en public d'un Galaxy Note 10.1 dédié à l'éducation, à la finance ou encore à l'art.
Le Galaxy Note est, à l'origine, un téléphone qui se distingue de la concurrence par son format hybride (5,3 pouces, soit 13,5 cm environ), entre le smartphone classique et la petite tablette, avec son stylet. La stratégie de Samsung est un peu confuse puisque le constructeur coréen propose déjà une ardoise Galaxy Tab 10 pouces.
(...)(17/02/2012 15:54:37)Twitter s'associe à AmEx pour lancer une plateforme publicitaire
Twitter a noué un partenariat avec American Express pour proposer aux utilisateurs de la carte de paiement - membres et commerçants affiliés- un pré-accès à la plateforme publicitaire en ligne et en self-service qu'il lancera fin mars. L'offre s'adresse aux petites entreprises qui utilisent le site de microblogging pour diffuser des informations à ceux qui les suivent et qui y sont actifs via des mentions, retweets et réponses. Les 10 000 premières entreprises qui s'enregistreront au programme proposé par Twitter et AmEx recevront un crédit de 100 dollars qu'ils pourront utiliser en annonces publicitaires sur la plateforme. Pour être éligible à cette offre, il faut disposer d'une adresse de facturation américaine et n'avoir pas encore fait de publicité sur Twitter.
Une version bêta du service est actuellement testée avec quelques annonceurs utilisant certains programmes de Twitter comme les tweets sponsorisés (promoted tweets). Ceux-ci sont facturés uniquement lorsqu'un utilisateur retweete un message sponsorisé, y répond, le met en favori ou clique sur l'information. Les comptes sponsorisés figurent dans les recherches de Twitter et dans les recommandations « Qui suivre ? »
Le mois dernier, Twitter a acquis la société Dasient, spécialisée dans les solutions de sécurité sur Internet. Celle-ci a lancé en 2010 un service pour protéger les réseaux publicitaires des malwares. Ce rachat cadrait avec la volonté de Twitter d'étendre ses revenus provenant de la publicité.
Canalyze : un service performant dédié à la surveillance des prix en ligne
Les sites d'e-commerce se sont multipliés et la course aux meilleurs prix est devenue un sport national dans beaucoup de pays. Mais les consommateurs ne sont pas les seuls à scruter les évolutions des prix au moyen d'un comparateur en ligne. Les professionnels de la vente en ligne comme les constructeurs suivent de très près les variations de tarifs pour débusquer les promotions sauvages, détecter les écarts ou tout simplement suivre les prix en Europe. Si plusieurs plates-formes en ligne - comme WorkIT ou NetVeille - proposent des solutions de veille tarifaire, elles se limitent à des familles ou à des panels de produits : le stockage ou la télévision par exemple. La société Canalyze, fondée en 2005 par François Fourrier, propose une autre approche avec une sélection précise des produits selon la marque et la référence commerciale : un smartphone, un réfrigérateur, un PC portable ou une imprimante XYZ. Une fois la fiche produit créée, on peut sélectionner les sites marchands à surveiller.
L'agent robot de Canalyze va ensuite scanner toutes les 24 heures, par défaut, les bases des enseignes web, mais les prix peuvent être rafraichis en temps réel si besoin. « Pour échapper aux tentatives de blocage, nous changeons d'adresses IP plusieurs milliers de fois par jour », nous a expliqué François Fourrier, et « en cas de difficultés particulières avec une enseigne, nous pouvons réaliser des développements spécifiques pour contourner les barrières ». Le forfait de base démarre à 250 € HT avec 5000 connexions par jour pour une enseigne, auxquels il faut ajouter de 40 à 80 € pour écarter les blocages.
Parades et contre-parades
Certains sites web, qui ont renoncé à tenter de bloquer le bot, de filtrer les adresses IP ou de présenter des pages bidons (cloaking), tentent d'afficher certains prix promotionnels sur des images en Flash. Une solution particulièrement lourde qui ralentit les sites et rebute bon nombre de clients. En Flash, car Canalyze utilise un système d'OCR pour lire les prix des produits sur les images. D'autres cherchent encore à indiquer de fausses valeurs au bot ou de faire croire que les produits ne sont plus référencés sur le site. Le combat se joue ici entre les fournisseurs qui tentent d'imposer un prix de vente, même si c'est illégal, et les sites marchands qui sont à la recherche d'opérations promotionnelles sauvages limitées dans le temps.
François Fournier se montre confiant quant aux tentatives de tromper son robot. Casio, Siemens Gigaset ou encore Roland utilisent déjà ses services pour surveiller les prix de leurs produits. Avec le service Canalyze qui peut fournir un état précis des variations de prix sur un jour, une semaine ou un mois, les fournisseurs sont bien armés pour surveiller leurs distributeurs en ligne. Les tarifs des produits et des sites marchands sélectionnés s'affichent sur un tableau de bord avec un bandeau qui peut défiler pour présenter les écarts de prix sur le marché. On peut bien sûr récupérer des rapports ou afficher des camemberts pour étudier les évolutions de manière plus graphique. Alors plutôt que de chercher à camoufler leurs prix, certains sites marchands seraient bien avisés de travailler avec leurs fournisseurs pour réaliser des promotions ponctuelles.
(...)(17/02/2012 15:20:42)Les critiques contre Free Mobile se multiplient
Le petit nouveau se doutait bien que la partie n'allait pas être facile, mais la réaction a été brutale. A peine lancé, Free Mobile a été la cible de rumeurs concernant la couverture de son réseau et surtout de l'allumage de ses antennes. Certains opérateurs concurrents comme SFR ont mandaté des huissiers pour faire des vérifications. Un syndicat, le CFE-CGC & UNSA Télécoms, a saisi le régulateur sur la couverture réseau. Afin de calmer le jeu, l'ARCEP a proposé avec l'accord du ministre de l'Industrie et de l'Economie Numérique de réaliser de nouveaux tests de couverture de Free Mobile. Le régulateur a décidé d'auditionner Bouygues, SFR et Orange sur ce sujet et tiendra une conférence de presse début mars sur la téléphonie mobile et l'impact de l'arrivée de Free Mobile. Par contre, on notera qu'aucun des concurrents n'a pour l'instant porter plainte directement contre Free Mobile sur cette question de couverture.
L'opérateur historique sera également entendu par le régulateur sur son accord d'itinérance. En effet dans une lettre adressée à Maxime Lombardini, DG de Free, Orange souligne un grave incident lié à un trop grand nombre de communications de Free Mobile sur le réseau Orange. Une discussion entre les deux partenaires a levé les ambiguïtés et Stéphane Richard a calmé le jeu dans un entretien accordé au Point « si chacune des deux parties respecte ses engagements, il n'y aura pas de problème ». Il s'est même laissé aller à la confidence que Free Mobile disposerait de 1,5 millions d'abonnés.
MVNO en colère et petits soucis au démarrage
Autre contestation, celle des MVNO qui jugent trop cher les offres de gros proposée par Free Mobile. Dans la licence de ce dernier, il était indiqué qu'il pourrait accueillir sur son réseau des opérateurs mobiles privés virtuels. L'association Alternative Mobile regroupant plusieurs MVNO a indiqué « que les tarifs proposés sont un camouflet infligé à l'ARCEP ». Ils demandent au régulateur et à l'Autorité de la concurrence de se saisir de la question.
Du côté de Free Mobile, les critiques des abonnés s'estompent. Les problèmes de retard dans la livraison de cartes SIM ou dans la portabilité du numéro sont en train d'être résolus. Le GIE en charge de la portabilité du numéro a augmenté le volume des traitements des demandes (80 000 numéros par jour). Pendant ce temps-là, les autres opérateurs et MVNO ont modifié les tarifs de leur forfait pour tenter de s'aligner sur ceux de Free Mobile. Qui a dit que la concurrence n'existait pas ?
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