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(17/04/2012 16:12:05)
Avec my-Channels, Software AG acquiert la plateforme MOM Nirvana
Software AG a annoncé hier l'acquisition de l'éditeur britannique my-Channel qui développe, sous le nom de Nirvana, des logiciels de messagerie interapplicative à faible latence. Ceux-ci seront utilisés pour étendre l'offre de solutions middleware du groupe allemand. Ce dernier n'a communiqué aucun détail financier sur la transaction, indiquant simplement que le prix du rachat se situait dans la fourchette basse d'un montant à deux chiffres en millions d'euros...
La plateforme Nirvana, solution de middleware orienté message (MOM), permet d'échanger des données entre n'importe quelle combinaison de systèmes informatiques internes et externes ou clients. Elle est capable de diffuser des centaines de milliers de messages vers plusieurs milliers de systèmes clients en l'espace de micro-secondes, souligne son acquéreur.
Compatible JMS, MQTT, HTML5/webSockets
Nirvana est compatible avec les standards de messagerie interapplicative tels que JMS (Java Message Service), MQTT (Message Queue Telemetry Transport) et HTML5/webSockets. Software AG considère qu'elle convient parfaitement aux prochaines générations d'applications cloud et mobiles, ainsi qu'à celles déployées sur le terrain des réseaux sociaux ou des big data. L'éditeur allemand prévoit de certifier l'interopérabilité de Nirvana avec sa suite d'intégration webMethods de façon à ce que sa disponibilité coïncide avec la sortie de la version 7 de la plateforme de my-Channels, dans le courant de ce deuxième trimestre.
La première version intégrée des offres est planifiée pour le quatrième trimestre de cette année. Cela offrira entreprises utilisatrices des solutions de Software AG un choix d'options de messagerie au sein de leur projets webMethods, pointe l'éditeur. Dans un communiqué FAQ, il précise qu'il continuera à investir dans la plateforme de my-Channels. Le développement de l'actuelle messagerie applicative de Software AG, webMethods Broker, sera également poursuivi et sa maintenance assurée puisqu'il s'agit de la technologie intégrée à la suite webMethods, est-il par ailleurs rappelé. (...)
D'autres chevaux de Troie, moins graves que Flashback, ont visé Mac OS X
Après avoir découvert le Cheval de Troie Flashback sur Mac, les chercheurs en sécurité ont repéré vendredi 13 avril deux autres malwares ciblant le système d'exploitation Mac OS X.
La bonne nouvelle, c'est que la plupart des utilisateurs n'ont pas de raison de s'inquiéter des effets de ces logiciels malveillants. Tous deux sont des variantes du Cheval de Troie connu sous le nom de SabPub. Celui-ci figure déjà sur la liste de sécurité Securelist tenue à jour par l'expert de Kaspersky Lab Costin Raiu.
La première variante est connue sous le nom Backdoor.OSX.SabPub.a. Comme Flashback, cette menace a vraisemblablement été répandue par des failles Java exploitées à l'intérieur des sites Web et permet un contrôle à distance des systèmes affectés. Cette variante a été créée il y a un mois environ. Selon Graham Cluley, consultant technologique chez Sophos, « le malware est un classique Trojan de backdoor. Il se connecte à un serveur de contrôle via le protocole HTTP, il est commandé et contrôlé à distance par les pirates. Ils peuvent par exemple effectuer des captures d'écran sur les Mac infectés, télécharger ou prendre des fichiers, et exécuter des commandes à distance ».
Des attaques ciblées sans doute
Heureusement, selon Costin Raiu, ce malware n'est plus une menace pour la plupart des utilisateurs, pour différentes raisons. D'une part, il a probablement été utilisé uniquement dans des attaques ciblées. Dans ce cas, elles ont été précédées de l'envoi, par e-mail, de liens vers des sites malveillants. Mais entre-temps, le domaine utilisé pour aller chercher des instructions et infecter le Mac connecté a été bloqué.
Ensuite, la mise à jour de sécurité livrée par Apple pour contrer Flashback fait que toutes attaques basées sur Java sont désormais inoffensives. Non seulement la mise à jour éradique le code malveillant éventuellement introduit par Flashback, mais elle désactive automatiquement les plug-ins Java et Java Web Start des navigateurs, s'ils sont inutilisés pendant une période de 35 jours. Les utilisateurs doivent alors réactiver manuellement Java quand ils rencontrent des applets sur une page Web ou une application Web Start.
Des modes d'action plus anciens
Par rapport à son frère jumeau, la seconde variante SabPub semble utiliser des modes d'actions plus anciens. Au lieu de mener son attaque à partir de sites web malveillants, il utilise comme vecteur des documents Microsoft Word infectés, préalablement distribués par e-mail. Comme la première variante de SabPub, celle-ci n'a été utilisée que dans des attaques ciblées, peut-être contre des militants tibétains.
Alors, sauf si vous travaillez pour une organisation pro-Tibet - et si vous avez tendance à ouvrir des documents Word suspects - il y a peu de raisons de s'alarmer. Tout au plus, SabPub prouve que les Mac ne sont pas immunisés contre les attaques - un fait que Flashback a déjà parfaitement clarifié. Les utilisateurs Mac doivent néanmoins s'assurer qu'ils ont bien appliqué la dernière mise à jour de Java livrée par Apple. Il est aussi recommandé d'installer un logiciel antivirus (la plupart protègent contre SabPub) et de le maintenir à jour.
Flashback aurait infecté 500 000 Mac dans le monde
Selon certains rapports, Flashback aurait infecté plus d'un demi million de Macs dans le monde et aurait même réussi à toucher certains systèmes de Cupertino, siège d'Apple. Le constructeur californien a été critiqué pour avoir un peu « traîné des pieds » avant de réagir pour réparer cette vulnérabilité. Ce bug dans Java aurait été connu plus de six semaines avant la découverte de Flashback. Apple a livré un utilitaire pour supprimer le code de Flashback, qui fonctionne uniquement sur les variantes les plus courantes du cheval de Troie.
Plusieurs entreprises de sécurité ont également publié un outil pour supprimer Flashback des systèmes Mac OS X. Mais Kaspersky Lab a dû retirer le sien après avoir constaté qu'il effaçait aussi certains paramètres utilisateur.
Rackspace prépare la mise en production d'OpenStack
Ainsi, à compter du 1er mai, les clients de Rackspace auront accès par défaut aux serveurs de l'opérateur de cloud via l'API OpenStack, ou par le biais d'une console qui utilise l'API de Rackspace, comme ce dernier l'a annoncé hier. Jusque là, l'accès aux fichiers sur Rackspace se faisait uniquement par le biais d'OpenStack. L'entreprise a aussi développé un certain nombre d'autres services hébergés basés sur OpenStack, pour le stockage, le réseau et les bases de données. Ces services vont être commercialisés sous la dénomination générique de Rackspace Cloud. L'API OpenStack est « plus extensible et plus robuste » que l'interface précédemment proposée jusque-là par Rackspace, a déclaré Mark Interrante, vice-président produits chez l'hébergeur.
Ce déploiement arrive à un moment crucial pour le projet OpenStack. Les responsables du projet viennent de créer une fondation à but non but lucratif pour gérer le développement de la pile logicielle Open Source. On devrait d'ailleurs en savoir plus à ce sujet cette semaine au cours de la conférence OpenStack qui se tient à San Francisco (16 - 20 Avril 2012). La Fondation vient de livrer la cinquième version de la pile logicielle, baptisée Essex, qui sera utilisée comme base pour l'offre de Rackspace.
Un temps de mise en service et de maintenance divisé par deux
La mise en place de cette interface ne changera pas le prix du service Cloud Servers. Le tarif de base reste à 0,015 dollar de l'heure pour un serveur virtuel Linux avec 10 Go d'espace disque et 256 Mo de RAM. Le prix des serveurs Microsoft Windows démarre à 0,08 dollar de l'heure. Selon Mark Interrante, le fait d'utiliser OpenStack pourrait diviser par deux le temps que les administrateurs consacrent à la mise en service et à la maintenance des serveurs de Rackspace. Celui-ci a aussi reconnu que sa société n'avait pas réalisé d'étude pour mesurer la performance « sur toute la chaîne» parce que le service n'est pas encore en production. Mais le potentiel existe. « Il est beaucoup plus facile de changer un paramètre sur quelques centaines de serveurs avec l'API OpenStack », a t-il déclaré.
Avec la console Rackspace, les administrateurs peuvent marquer certains ensembles de serveurs - pour distinguer des serveurs de production et des serveurs de développement par exemple - et appliquer ensuite des actions spécifiques en fonction de ce classement. L'interface est mise à jour de manière dynamique, si bien que les administrateurs n'ont pas besoin de rafraîchir les pages de la console quand ils font des modifications. Pour les clients qui réalisent leurs propres panneaux de contrôle, l'API OpenStack propose une interface standard qu'ils peuvent utiliser pour tous les services OpenStack. « L'API OpenStack offre beaucoup plus d'options pour la programmabilité », explique encore Mark Interrante. « Le client peut naviguer entre les fournisseurs de services OpenStack, ou entre Rackspace et un cloud interne, en pointant simplement vers le service approprié. Les nouveaux services devraient offrir une flexibilité similaire », a-t-il ajouté.
Accès à des bases MySQL en juillet, stockées sur SAN ou SSD
A partir du mois de juillet, Rackspace permettra d'accéder à une base de données relationnelle MySQL via l'API OpenStack. Les utilisateurs pourront alors créer, alimenter et gérer une base MySQL complète par l'intermédiaire du service Cloud Database de Rackspace. Ces bases seront sauvegardées dans un SAN (Storage Area Networks) redondant pour plus de fiabilité. Un autre service, Cloud Block Storage, permettra le stockage brut de données, soit de l'entreposage en blocs via un SAN, soit du stockage sur disques SSD, une option plus rapide, mais plus chère. Avec OpenStack, le client pourra aussi réserver un bloc de stockage indépendant de tout serveur déjà géré par l'entreprise. Enfin, avec le service Cloud Networks, les clients vont pouvoir mettre en place des réseaux virtuels sur leurs serveurs Rackspace réservés. Les utilisateurs pourront configurer plusieurs réseaux autonomes, et affecter à chaque réseau virtuel sa propre politique de sécurité et d'usage.
Rackspace n'a pas dévoilé les prix de ces services de base de données, de stockage et de réseaux. Mais, selon Mark Interrante, ils seront très concurrentiels, comparés à d'autres offres de cloud computing, comme celles d'Amazon. Les services de stockage et de réseaux seront gratuits pendant la période de test.
Fondée en 1998, Rackspace propose des services d'hébergement de serveurs dédiés, de messagerie, et des installations en colocalisation. L'entreprise compte environ 172 000 clients. C'est elle qui a dirigé le développement initial d'OpenStack, à partir d'une fonctionnalité centrale développée par la NASA.
Gartner revient sur les dix tendances qui vont influer sur la IT d'ici à 2022
Le cabinet Gartner a identifié dix grandes tendances de consommation qui auront un impact sur les entreprises technologiques au cours des dix prochaines années. Pour quoi les consommateurs sont-ils prêts à payer, comment les valeurs auxquelles ils s'identifient évoluent et comment les fournisseurs technologiques peuvent répondre à ces évolutions de manière à augmenter leurs ventes et leurs marges.
Les tendances identifiées par le cabinet d'analyse se résument comme suit:
1. La Grande dépression revisitée: Confiance des consommateurs et nouvelle normalité, qui reflète une évolution des attentes des consommateurs au vu des tensions économiques ambiantes. Selon Gartner, les consommateurs tendent à prioriser les produits de communication en cas de récession, et à renoncer à d'autres outils plus onéreux, signifiant que les vendeurs de produits technologiques doivent adapter leur discours et proposer un nombre croissant de produits à prix abordables.
2. Impact de l'accélération / décélération: une fracture numérique temporelle toujours plus profonde, qui reflète le fait que si l'accès aux technologies de base s'est démocratisé, il n'en va pas de même pour l'hyberconnectivité. Celle-ci, note Gartner, est néanmoins très gourmande en temps, raison pour laquelle les produits et services qui aident les consommateurs à augmenter leur productivité connaissent et connaîtront un succès croissant.
3. Où sont les femmes: vers de nouvelles opportunités de marché, qui reflète une tendance croissante à produire des outils technologiques s'adressant en priorité aux femmes, engendrant la nécessité pour les entreprises technologiques de recruter des talents féminins à même d'appréhender ces questions.
4. Le «power consumer» remplace le «consumer power», qui reflète l'accès accru du consommateur à l'information, et l'évolution dans les relations clients que cela implique, nécessitant de la part des marques de développer de nouveaux types de relations avec leurs clients.
5. La ligne de vie des informations sociales, qui reflète la tendance croissante des consommateurs à utiliser les réseaux sociaux comme source de base pour accéder à des flux d'informations. Selon Gartner, les médias et les fournisseurs de contenus devront par conséquent s'adapter à une distribution multi-canaux comprenant des outils sociaux, mobiles et interactifs.[[page]] 6. Humanity 2.0: le consommateur en tant que «killer app» du PC, qui reflète le poids croissant de la technologie dans la vie et pour la bourse du consommateur. Gartner relève toutefois que deux tiers du marché adoptent tardivement les nouvelles technologies, et que les entreprises technologiques devront donc créer des produits et services permettant à cette grande population de suivre l'évolution technologique à son rythme.
7. Renégociation de la confiance du consommateur, qui reflète le fait que le consommateur cherche actuellement de nouvelles institutions, marques et valeur en lesquelles accorder sa confiance.
8. Nouveaux canaux: les marques à la chasse du consommateur, qui revient sur les aspirations du consommateur à bénéficier d'un service multichannel de la part des marques, d'où la nécessité pour les marques de se maintenir à flot sur différents canaux, offline et online.
9. La fin programmée de la complexité, qui revient sur l'intolérance croissance du consommateur vis-à-vis de la complexité, et sur la nécessité pour les entreprises technologiques de fournir des interfaces attrayantes et intuitives, apportant un message et une interaction simplifiées.
10. Démographie et émergence d'une nouvelle classe moyenne, qui reflète le poids croissant des économies émergentes dans l'innovation et la consommation. Des évolutions démographiques qui, selon Gartner, influenceront fortement les modes de consommation, ce qui rend pour les entreprises technologiques nécessaire le fait d'augmenter leur présence et leur engagement sur les marchés émergents.
www.ictjournal.ch (...)
La SSDI Computerland est à la recherche d'un repreneur
Computerland est en fâcheuse posture. Le 12 avril, la société de services et de distribution informatique a déposé le bilan au tribunal de commerce de Nanterre (92). Ce dernier l'a placée dans la foulée en liquidation judiciaire sans même accepter la mise en oeuvre d'un plan de continuation. « Il semble que les tribunaux de commerce aient désormais pour instruction de ne plus mettre une société en redressement judiciaire, si cette solution risque de créer un nouveau passif », explique Paul-Louis Cordier, le directeur général de Computerland. Pour ce dernier, la meilleure issue à la procédure dans laquelle l'entreprise se trouve serait désormais de trouver un repreneur pour son fonds de commerce. Une perspective que le dirigeant pense possible si au moins l'un des contacts avancés qu'il a pris avec quatre repreneurs potentiels se concrétise.
A en croire, le directeur général, la descente aux enfers de la société s'est produite en deux temps, le premier s'étant déroulé en 2008. Comme bon nombre de revendeurs IT, l'entreprise voit cette année-là ses encours baisser à la SFAC. Heureusement, les dispositifs gouvernementaux que sont CAP puis CAP+ sont venus pallier cette défaillance de l'assurance crédit et ont alors permis à Computerland de reprendre un fonctionnement normal. Las, pour la société, ces deux dispositifs ont pris fin en décembre 2010. « A compter du début 2011, nous avons donc de nouveau pâti d'une baisse d'encours que nous avons réussi à gérer jusqu'au mois de novembre. Mais c'est à ce moment-là que nos banques nous ont retiré leur concours en ne nous laissant plus que quelques semaines pour leur rembourser toutes nos lignes de crédit », relate Paul-Louis Cordier. Menant à ce moment-là des négociations avec un fonds d'investissement pour réinjecter des liquidités dans Computerland, Paul-Louis Cordier obtient alors un délai des banques jusqu'en mars en faisant valoir la présence future de ce partenaire aux côtés de Computerland. Malheureusement, le fonds d'investissement n'ira finalement pas jusqu'au bout de sa démarche, rendu craintif par un marché de la distribution et des services informatiques devenu plus risqué.
Un rachat qui tourne mal
« Suite à cette défection, nous ne pouvions plus que déposer le bilan », regrette Paul-Louis Cordier. L'entreprise a, certes, pâti de la frilosité des établissements financiers et des investisseurs. Mais elle a elle-même commis des erreurs qui expliquent qu'elle fut par la suite davantage dépendante d'un soutien extérieur. En 2006 et 2007, Computerland a en effet enregistré de fortes pertes (950 K€ sur deux ans) liées au rachat « mal géré » de la société lyonnaise Codifor en 2003. Arrivé dans la société en 2008, Paul-Louis Cordier s'est alors attelé à sa restructuration, faisant passer son effectif de 60 personnes à 35 aujourd'hui. « En 2009 et 2010, nous sommes parvenus à dégager un résultat d'exploitation positif et un résultat net à l'équilibre. En 2011, nous étions également positifs en exploitation mais dans le rouge au niveau du bénéfice net à cause des coûts de notre restructuration », détaille le dirigeant. Pour lui, ces difficultés auraient pu être dépassées si les problèmes d'encours fournisseurs et de désolidarisation des banques n'étaient pas intervenus.
Mais désormais, les difficultés sont bien là. Computerland reste donc suspendu à son sauvetage par un repreneur. Débarrassée de son passif, l'entreprise devient peut-être un parti plus intéressant. D'autant que la SSDI dispose d'une autre filiale spécialisée dans la location évolutive. Celle-ci coule des jours beaucoup plus paisibles et n'est pas concernée actuellement par sa mise en liquidation judiciaire. De quoi attirer un peu plus un repreneur dans le cadre d'un rachat global. (...)
Philippe Starck rencontre la famille Jobs, mais ne travaille pas avec Apple
"Un projet, initialement avec Steve Jobs, se poursuit avec la femme de Steve, Laurene, mais il s'agit d'un projet de nature privée sur lequel Philippe Starck ne souhaite pas divulguer davantage de détails", a indiqué son service de presse à l'AFP.
Vendredi, sur France Info, Philippe Starck avait relaté qu'il collaborait avec Apple à un projet "révolutionnaire" qui verrait le jour dans huit mois. Invoquant le "culte du secret religieux" de la firme californienne, il s'était alors refusé à tout autre détail. Le groupe californien Apple, contacté par l'AFP, avait démenti en soirée ces propos qui avaient suscité un fort "buzz" sur internet.
Philippe Starck avait révélé sur la radio avoir régulièrement rencontré en Californie Steve Jobs, le légendaire fondateur d'Apple décédé en octobre dernier. "Pendant sept ans, je suis venu le voir une fois par mois à Palo Alto et d'ailleurs j'y vais lundi, parce que même s'il est mort, maintenant je vais voir sa femme. On aimait bien parler ensemble de choses intéressantes", avait-il confié.
Selon le site du quotidien économique les Echos, M. Starck aurait en fait travaillé avec M. Jobs sur la construction d'un yacht.
Intel destine aussi ses puces basées sur Ivy Bridge aux tablettes sous Windows 8
Si l'on en croit une diapositive aperçue lors de l'Intel Developer Forum, qui s'est tenu la semaine dernière à Beijing, en Chine, Intel espère que ses puces Core-i, reposant sur l'architecture Ivy Bridge, trouveront aussi leur place dans les tablettes. La diapo en question montre une tablette reliée à des manettes de jeu et une autre connectée à un clavier, et le texte l'accompagnant indique que ces tablettes fourniront « des performances de pointe. » Celles-ci pourraient intégrer des processeurs comportant un maximum de quatre coeurs, une mémoire basse-énergie et d'autres spécificités qui permettent d'économiser l'énergie et de prolonger la vie de la batterie.
Jusqu'à présent, la stratégie d'Intel dans le domaine des tablettes tournait autour des puces Atom basse consommation. Mais l'entreprise prévoit de livrer de nouvelles puces pour tablettes, nom de code Clover Trail, plus tard cette année, qui seront en mesure d'offrir une autonomie de neuf heures aux terminaux tournant sous Windows 8.
Les prochains processeurs pour terminaux mobiles basés sur Ivy Bridge d'Intel étaient principalement destinés à équiper une nouvelle génération d'ordinateurs portables fins et légers. Intel a fait la promotion de ces ultrabooks, notamment pour pallier à sa faible présence sur le marché des tablettes. Pour le fondeur, les ultrabooks sont une alternative à ces dernières, d'autant que ces ordinateurs portables légers permettent aux utilisateurs de consommer et de créer du contenu. Intel a aussi mis en oeuvre sur ces ultrabooks « Ivy Bridge » certaines fonctionnalités que l'on trouve couramment sur les ardoises numériques. Par exemple, certains modèles seront équipés d'écrans tactiles, et bénéficieront de fonctions de démarrage rapide et de la connectivité instantanée. Pour l'instant, Intel n'a pas indiqué si des fabricants allaient commercialiser ce type de terminal.
Nom de code Chief River, comme pour la plateforme Ultrabook
Intel a donné à sa plate-forme Ivy Bridge pour tablette le nom de code Chief River, le même que celui de la future plateforme pour ultrabook. Chief River prend en charge l'USB 3.0 et pourrait également supporter la norme Thunderbolt, avec donc la possibilité de voir apparaître ces ports sur tablette. « Les spécifications des tablettes Ivy Bridge pourraient être très proches de celles des ultrabooks, le clavier en moins », a déclaré Dean McCarron, analyste principal chez Mercury Research. Selon lui, Intel pourrait pousser en avant les tablettes haute-performance pour tester de nouveaux types d'utilisation pour les terminaux x86. « C'est une étape intermédiaire », a déclaré l'analyste. « Particulièrement dans le domaine du x86, l'évolution va vers un design modulable où le clavier devient optionnel », a ajouté Dean McCarron. « La tablette peut séduire les utilisateurs qui ont besoin de la performance d'un processeur Core, mais qui ont aussi besoin d'une plate-forme ultra-portable plus performante que celle offerte par les ordinateurs actuels », a déclaré l'analyste. L'usage de la tablette augmente dans les entreprises, et les utilisateurs ont peut-être envie d'un terminal performant qui ressemble à une tablette, mais avec un clavier séparé.
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Les processeurs Core comportent des fonctionnalités spécifiques directement intégrées dans la puce qui leur confèrent une performance et une sécurité que les puces Atom pour tablette ne possèdent pas. De plus, mis à part Windows 8, les tablettes équipées de processeurs Core offriront un meilleur rendu graphique avec DirectX 11 qui est pris en charge par la puce Ivy Bridge. Dean McCarron ne sait pas quelle version spécifique de processeur Intel destine aux tablettes, mais selon lui, la série 7 des puces Ivy Bridge pourrait être adaptée pour les tablettes. « Les entreprises sont une meilleure cible pour les tablettes Ivy Bridge que les gamers, qui recherchent plutôt un affichage haute résolution, des taux de rafraîchissement élevés et des performances graphiques », a estimé l'analyste.
Contrecarrer la domination d'ARM
La plupart des tablettes actuelles intègrent des processeurs ARM. Les fabricants de puces à base de technologie ARM comme Nvidia et Qualcomm envisagent de mettre des puces quad-core plus rapides dans les tablettes. Selon les analystes, les processeurs ARM disposent d'un avantage en matière de consommation d'énergie, alors qu'Intel est meilleur sur les performances brutes. « Intel met la pression sur ses puces Atom et son architecture Ivy Bridge pour voir s'il peut prendre des parts de marché à son rival ARM », estime Jim McGregor, analyste indépendant spécialisé dans le secteur des processeurs. « Il s'attaque au marché de toutes les façons possibles pour y mettre un pied », ajoute-t-il tout en rappellant que, jusqu'à présent, les efforts d'Intel ont eu un effet limité. « Il y a maintenant sur le marché des tablettes pour joueurs à base de processeurs ARM, et il se peut qu'Intel essaye aussi d'introduire ses puces Ivy Bridge sur ce marché afin de contrecarrer la domination d'ARM », envisage encore l'analyste.
« Intel travaille en partenariat avec Microsoft sur des tablettes sous Windows 8, mais également avec Google sur Android, de sorte qu'il devra prendre soin de jouer finement sa partie », considère Jim McGregor. Le gain de performance apporté par les puces Ivy Bridge d'Intel pourrait être pertinent pour faire tourner des applications de productivité spécifiques sur les deux systèmes d'exploitation, comparé à ARM. « Si les performances sont meilleures, alors Intel pourrait avoir l'avantage », conclut Jim McGregor.
Navigateurs web : Chrome talonne Firefox en France, IE toujours en tête
Chrome enregistre la plus forte percée des navigateurs internet en France, selon les chiffres que vient de communiquer Médiamétrie-eStat. Avec près d'un quart des visites des sites web en France (24,4% exactement, soit neuf points de plus en un an), Google Chrome talonne désormais Firefox, de la fondation Mozilla, en légère baisse continue depuis un an (-2,6 points) et qui plafonne maintenant à 27,8% de parts de marché. Quant à Internet Explorer (IE), de Microsoft, s'il domine toujours le classement, à 33,8%, il accuse une forte baisse sur un an avec un recul de 10,7 points.
Outre Chrome, le navigateur d'Apple, Safari, connaît lui aussi une belle progression, à 11,8% de parts de marché (+3,8 points en un an), bien aidé par les ventes d'iPhone et d'iPad, où il est le navigateur par défaut.
Le périmètre étudié concerne les 14 groupes et 53 sites du classement CybereStat, du mois de mars 2011 à mars 2012.
Truffle 100 France 2012 : un CA en hausse de 10% mais des petits éditeurs pénalisés
Truffle Capital a livré son Top 100 des éditeurs français pour 2011, commenté par Eric Besson, ministre chargé de l'industrie, de l'énergie et de l'économie numérique. Le classement fait apparaître une progression de 10,6% du chiffre d'affaires "édition" des sociétés qui le compose, par rapport à 2010, à 5,2 milliards d'euros, sur un chiffre d'affaires total en hausse de 16,6%, à 7,7 milliards d'euros. On note aussi un léger recul de la part des emplois R&D dans l'effectif total. Celle-ci est passée de 20% en 2010 à 19% l'an dernier, soit 12 210 postes sur 64 830 au total. Malgré tout, l'édition de logiciels reste un secteur créateur d'emplois (+13% en un an au total) et d'innovation qui a compté 750 emplois de R&D de plus sur un an, avec des investissements en hausse de 6,5% dans ce domaine. « Un peu plus de 800 millions d'euros ont été investis en R&D en 2011, soit davantage que les profits réalisés [761,7 M€] », souligne à cet égard Bernard-Louis Roques, co-fondateur de Truffle Capital, chargé des technologies de l'information.
Sur le classement des éditeurs, il ne s'agit pas d'une année révolutionnaire en termes de changements, note par ailleurs Bernard-Louis Roques. Dans le peloton de tête, néanmoins, on remarque derrière le n°1 Dassault Systèmes, la permutation des éditeurs de logiciels bancaires que sont Sopra Group et Murex, ce dernier grimpant en 2e position. Cegid reste 4e et derrière lui, on retrouve Axway, la filiale de Sopra Group axée sur les échanges B-to-B, qui a pris son indépendance l'an dernier. Bernard-Louis Roques évoque l'excellent début d'année de Sopra et le dynamisme de l'éditeur pour se reconstituer un pôle édition dans le domaine bancaire après le détachement d'Axway. Il rappelle son acquisition de Delta Informatique en septembre 2011 suivi, plus récemment, de plusieurs autres opérations en Belgique et au Royaume-Uni.
Les rachats ont pesé 40 M€ contre 55 M€ en 2010
En 2011, le Truffle 100 France n'aura perdu aucun de ses fleurons, alors que les cinq années précédentes avaient été marquées par l'absorption de 14 éditeurs français par des sociétés étrangères. L'an dernier, le poids des rachats n'a pesé que 40 millions d'euros dans le Truffle 100 France contre 45,3 millions en 2010, 55 M€ en 2009 et 371 M€ en 2008. Parmi les acquisitions du deuxième semestre, par exemple, Keynectis a racheté OpenTrust (sur les logiciels sécurisés d'échanges numériques) et RFlex s'est rapproché de Talentsoft (dans les logiciels de RH).
Dans l'ensemble, les sociétés les moins importantes rencontrent davantage de difficultés. Les cinquante premiers éditeurs du Truffle 100 France ont un chiffre d'affaires supérieur à 19 millions d'euros. « Ces sociétés-là s'en sortent bien et génèrent plus de profit que la moyenne », pointe Bernard-Louis Roques. La profitabilité globale du Top 100 est passée de 6,6% du chiffre d'affaires en 2010 à 10% en 2011. Dans cette perspective globale, le constat est plus nuancé pour les sociétés classées de la 51e à la 100e place. « Elles sont plus représentatives de l'industrie économique française et sont pénalisées », estime le co-fondateur de Truffle Capital. La modification du statut de la jeune entreprise innovante (qui a réduit le montant des aides sur les salaires des emplois de R&D), de même que les nouvelles modalités de calcul du crédit emploi recherche (CIR) « ne favorisent pas du tout les petites entreprises », rappelle-t-il. « Beaucoup de PME ont augmenté leurs investissements en R&D et obtenu moins de CIR », constate-t-il sur le terrain.
La chaîne alimentaire de l'industrie du logiciel fonctionne mal
Bernard-Louis Roques insiste aussi sur la raréfaction du financement. Les FCPI, fonds de capital risque abondés par réduction d'impôts, ont vu leurs avantages rabotés. « La collecte a baissé de 10% par an, ce qui a contribué à réduire les investissements dans les sociétés du logiciel. » [[page]]En 2010, des contraintes portant sur les FCPI ont amené à devoir investir rapidement. En 2011, les nouveaux FCPI disposaient de moins d'argent pour un besoin qui va croissant. « La chaîne alimentaire de l'industrie du logiciel ne fonctionne plus comme elle devrait le faire », estime Bernard-Louis Roques. « Donc, les sociétés réalisant moins de 19 millions d'euros de chiffres d'affaires peinent et ne peuvent pas s'internationaliser ».
Les petits éditeurs de logiciels commencent souvent par se financer avec les fonds propres des fondateurs et de leurs proches et quelquefois avec l'aide de leurs premiers clients, rappelle le fondateur de Truffle Capital. Ils réunissent quelques millions d'euros. « Puis il faut commencer à industrialiser, investir dans le marketing et embaucher. Ces étapes sont difficiles et c'est là qu'interviennent les fonds, entre 500 000 euros et 5 millions d'euros. Cette partie de la chaîne est rompue et la régénérescence du Truffle 100 pose aujourd'hui problème », avertit Bernard-Louis Roques. Il rappelle qu'auparavant, les petites sociétés se développaient plus vite que les grosses. « La tendance s'est inversée ». Les gros rachètent les petits qui, eux, ne peuvent pas prendre de poids.
Disposer d'une industrie du logiciel indépendante
Ce n'est pas à cause de la crise de 2008 car le marché s'est assaini. « C'est vraiment un problème de financement », pointe le responsable. « Cela a été raboté à un point très pénalisant pour ces sociétés. Tout est arrivé en même temps. C'est même inquiétant ».
Quelles solutions ? Il faut prendre conscience des vertus de l'industrie du logiciel en France et de l'importance de disposer d'une industrie nationale pour être indépendant et ne pas dépendre des logiciels créés ailleurs. « Et nous créons aussi les emplois de demain », insiste Bernard-Louis Roques. « Il faut favoriser l'éclosion de nouvelles sociétés. Il y a des mesures simples à prendre, dont le SBA (Small Business Act) demandé par les petites sociétés ». Aujourd'hui, certains candidats à la présidentielle en parlent, mais ce sont des promesses électorales. Il faudrait, estime-t-il, un décideur qui alloue ces questions à un ministère particulier avec des objectifs à réaliser. Il s'agit juste de réallouer des commandes aux PME et les donneurs d'ordre y gagneront. « Sinon, on casse l'outil en rabotant. Et on se retrouve paradoxalement avec des incitations fiscales plus intéressantes pour l'Outre-Mer que pour l'innovation. On ne peut pas se satisfaire de chiffres engageants à regarder. » Le secteur du logiciel est une industrie dynamique qui doit croître. « La France est au 5e rang dans le monde en matière de logiciel », rappelle le responsable de Truffle Capital. « On ne peut pas s'en satisfaire. Nous devrions être au 3e rang. Dans les industries de demain, nous tenons à peine notre rang au regard du nombre d'ingénieurs que nous avons ».
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