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(02/05/2012 11:04:48)
Apple Inside : le culte du secret avant tout
Que nous apprend Adam Lashinsky ? Qu'Apple fonctionne à l'inverse des autres. Les exemples abondent.
Le recrutement sinueux où le candidat ne sait pas pour quel poste on le rencontre, il le découvrira parfois après des semaines d'intégration. « Malgré les multiples entretiens éprouvants auxquels ils ont survécu, de nombreux salariés sont engagés pour des postes factices, des fonctions qui ne leur sont jamais clairement explicitées avant leur arrivée. »
Le climat fermé. Chez Apple, nul n'a le droit de parler à l'extérieur sous peine de sanctions. La cantine est payante, c'est l'inverse de chez Google, l'ambiance est tendue chez Apple plus décontractée chez Google (même si au final dans chacune d'elle on travaille come des brutes).
La pression interne est particulièrement forte. Chaque jour est un combat décisif, on ne peut se déconcentrer un instant, ce serait ralentir l'équipe. Parallèlement, on ne vient pas pour gagner beaucoup d'argent ni pour s'amuser. De plus, Apple offre peu de mobilité interne et ne favorise pas d'activité extra professionnelle. Le cimat paranoïaque ne favorise rien de tel. Résultat : « Quelqu'un qui quitte Apple, c'est comme s'il sort de prison, il ne connaît plus personne. «
Pas d'amis. Les gens d'Internet se connaissent tous dans la Silicon Valley, mais Apple vit dans son monde, ses salariés ont peur de parler à l'extérieur. « Etre renvoyé pour bavardage est une réelle inquiétude pour les salariés ».
Le secret d'abord. Apple cultive le secret à une époque où la tendance dans les affaires est à la transparence. Loin d'être autonomes, les salariés opèrent dans un spectre très étroit de responsabilités. Pour participer à une réunion interne par exemple, il faut être affranchi, par un process contraignant, c'est-à-dire autorisé à parler du sujet ou à entendre d'autres en parler. Les employés d'Apple sont tenus de suivre les ordres et non d'émettre des opinions. Mais certains, à l'intérieur d'Apple, avouent que le culte du secret et la paranoïa internes sont aussi un jeu, une manière de les maintenir sous pression. Un petit groupe d'ingénieurs a toutefois un statut à part, des vieux compagnons de Jobs qui l'ont suivi depuis ses débuts : on les appelle les DEST, Distinguished engineer scientist technologist.
Autre effet du culte du secret, l'attente à l'extérieur est très forte pour les sorties produits. Le secret tient en haleine le monde de l'IT et les consommateurs. C'est le buzz. Il évite à Apple de dépenser des fortunes en publicité !
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Chacun dans son couloir
Tout le monde travaille dans un couloir fermé, vers un seul objectif, sans contact avec d'autres unités. Chacun reporte à son chef de projet, mais reste rivé sur son développement, son objectif produit. Les chefs de projets sont soumis à une concurrence terrible entre eux.
Le plus étonnant, c'est l'absence de responsabilité budgétaire ou marketing des cadres intermédiaires. Contrairement à toutes les autres grandes entreprises. Chaque cadre doit se concentrer sur son projet, ses collaborateurs aussi, il ne peut être distrait par des considérations budgétaires ou autres. Les responsables financiers s'occupent de finances, les responsables techniques des produits, le marketing du marketing. Chacun dans son couloir, comme un sprinter en athlétisme. C'est le concept de DRI Directly responsible individual. Chaque personne est affectée à une tâche et à une seule.
Au sommet de l'entreprise, le schéma est là encore inédit, Tim Cook est au centre d'une toile avec des vice-présidents en étoile qui lui rendent des comptes. Pas de notion très pyramidale donc, mais une extrême centralisation et spécialisation à tous les niveaux et au sommet.
Apple est une machine entièrement vouée à l'innovation technique et design. Derrière, c'est une machine à exécuter. C'est l'une des raisons de l'ascension de Tim Cook (passé chez IBM et Compaq) l'homme de la logistique et des sous-traitants, qui a ainsi gagné ses galons, en déchargeant Steve Jobs du back office pour qu'il se concentre sur les produits. Apple est une formidable entreprise de mise sur le marché de produits innovants, mais derrière, l'exigence de gestion est aussi implacable.
Pour la sortie des produits, l'organisation et le climat sont quasi militaires. Concentration totale vers l'objectif produit, tout est testé de multiples fois, avec une attention extrême aux détails, inoculée par Steve Jobs, lui-même obsessionnel et dictatorial. Un manuel interne, le Apple new product process, ANPP, établit par étape le processus (c'est le même chez Xerox et HP). « Apple est obsédé par l'expérience utilisateur, pas par l'optimisation des revenus ».
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Apple veut ignorer Wall Street
Ne pas se comparer. Apple évite soigneusement d'être mis en parallèle avec les autres géants de l'IT. Elle ne participe pas aux classements des magazines technologiques et économiques, alors que ses résultats lui permettraient d'y bien figurer. Apple veut ignorer Wall Street, ses jugements et sa pression. Si Apple avait pour habitude de conserver ses bénéfices, Cook vient de commencer à distribuer du dividende. Une première brèche dans l'héritage. Il s'est également rendu en Chine surveiller les pratiques des sous-traitants. Tim Cook semble être attentif à l'image de l'entreprise.
Notre avis : Ce livre démonte la machine Apple et met en valeur d'autres personnalités fortes, écrasées par l'aura et la poigne de fer de Steve Jobs comme Scott Forstal, patron des logiciels pour mobiles ou Jonathan Ive, designer en chef. Adam Lashinsky appelle un chat un chat, avant lui, Apple intimidait tellement et bénéficiait d'une telle aura que les observateurs surveillaient leurs propos.
C'est un livre de management, mais valable pour un cas unique, celui d'Apple et encore, l'Apple de Steve Jobs. On le lit avec avidité, sans savoir quelles leçons en tirer pour d'autres entreprises et en attendant la suite avec impatience. Tim Cook et son équipe arriveront-ils à prolonger la destinée hors normes d'Apple ?
(*) Adam Lashinsky est journaliste à Fortune, le magazine économique américain, il est basé à San Francisco depuis 1997, anime des conférences et tient un blog : http://tech.fortune.cnn.com/author/adamlashinsky/
(...)(02/05/2012 10:49:43)
L'hopital de Saint-Quentin choisit PRTG Network Monitor pour veiller sur ses infrastructures
Le centre hospitalier de Saint-Quentin dispose de 976 lits accueillant 53 000 hospitalisés chaque année grâce à ses 2 500 collaborateurs. Son activité nécessite de disposer en permanence d'infrastructures opérationnelles. Celles-ci sont réparties dans de petits locaux techniques dispersés qui doivent être surveillées également sous l'angle de la température.
Son réseau est divisé en deux : d'un côté le réseau professionnel et de l'autre un réseau moins sensible pour les accès Internet des patients et du public. Tous les matériels de réseau (switch, etc.) sont installés dans des locaux techniques de 9 m² dispersés et donc sans surveillance humaine. Par ailleurs, les salles serveurs hébergent de multiples applications sur de nombreuses machines.
Pour éviter les crashs du matériel pour des raisons physiques, il faut que la température reste constante dans une plage donnée. Cette température doit donc être surveillée en même temps que l'activité réseau au sens strict. Pour le faire, 6 080 capteurs ont été installés. L'ensemble, y compris les capteurs de température, est surveillé par une solution unique, PRTG Network Monitor. Le tableau de bord est affiché en permanence sur un grand écran dans la salle informatique, visible de tous les informaticiens, permettant ainsi une réactivité forte des équipes. De plus, une application pour iPhone permet également un monitoring à distance pour les techniciens d'astreinte. Le coût du projet n'a pas été dévoilé. (...)
Une solution SaaS pour assurer le partage des documents techniques chez l'Urbaine de Travaux
Partie du Groupe Fayat (18 000 collaborateurs, 3 milliards d'euros de CA), l'Urbaine de Travaux génère un chiffre d'affaires annuel de 170 millions d'euros à 60% dans les travaux publics et à 40% dans la construction de bâtiments sur tous les continents au travers de 120 filiales autonomes. Pour ses chantiers, l'entreprise doit échanger et partager de grandes quantités de documents volumineux, techniques (plans AutoCAD, notices, plannings...) ou non (photographies d'avancement de chantier, bordereaux...). Beaucoup de ces documents sont, de plus, confidentiels. Enfin, les responsables de chantiers ne sont pas des informaticiens et doivent disposer des informations utiles de la manière la plus simple possible.
Pour atteindre ses objectifs de façon plus efficace qu'avec des échanges de supports physiques, la société a eu recours à une solution de stockage, partage et collaboration en ligne en SaaS, iExtranet d'Oodrive. Cette solution propose un viewer en ligne pour les principaux formats utilisés (AutoCAD, PDF, OpenDocument, OpenXML...) et facilite les mises-à-jour, les copier-coller, etc. Chaque document peut, de plus, être protégé par un cryptage et partagé selon les désirs de son administrateur propre. Le coût du projet n'a pas été révélé. (...)
Piloter, bientôt, sa xBox avec les yeux grâce à Kinect
La prochaine évolution de Kinect pourrait comprendre la détection des mouvements des yeux en plus de ceux du corps des joueurs, selon le site GameBlog. Le périphérique est attendu avec la prochaine console de jeu de Microsoft, nom de code "Xbox 720".
Pour asseoir sa projection, Gameblog évoque une collaboration entre Microsoft et la société Tobii, spécialisée dans la commande oculaire. Des tests auraient ainsi déjà été menés sur smartphones et tablettes équipés du futur système d'exploitation Windows 8. En ce qui concerne sa future console, Microsoft se heurterait à un problème lié à la distance séparant Kinect de l'utilisateur.
Pour le moment, ce projet n'en est qu'au stade de rumeur, Microsoft n'ayant pas confirmé l'information.
(...)(02/05/2012 10:13:50)Suivre en direct sur Internet le débat Hollande/Sarkozy
Le grand match télévisé du second tour de la Présidentielle 2012, qui va opposer François Hollande (PS) à Nicolas Sarkozy (UMP), est programmé le mercredi 2 mai, de 21h à 23h, en simultané sur TF1, LCI, France 2, LCP, Public Sénat, BFM TV, i>Télé et TV5Monde. Les internautes pourront également suivre, en direct ou en différé, ce débat, via les sites des chaînes concernées.
Certaines chaînes proposent de suivre leurs programmes, et par conséquent ce débat, en direct sur le Web. Voici une liste de site sur lesquels l'émission opposant François Hollande à Nicolas Sarkozy sera diffusée en streaming :
- TF1 : www.tf1.fr/live;
- LCP : www.lcp.fr;
- Public Sénat : www.publicsenat.fr;
- BFM TV : www.bfmtv.com/direct;
- i>Télé : www.itele.fr/direct.
Pour les retardataires, les services de rattrapages de ces mêmes chaînes permettront de (re)voir le débat ultérieurement, comme sur MYTF1 ou Pluzz (France Télévisions), par exemple.
Google convie ses développeurs à sa grande messe annuelle
Google I/O est un événement organisé du 27 au 29 juin par la firme de Mountain View au Moscone Center de San Francisco. Ces trois jours sont dédiés au développement pour Android, Google Chrome, avec mise en avant des dernières API de Google et des technologies Open Web. En 2012, le colloque comprendra 110 conférences sur Android, Chrome, Google+ et App Engine, ainsi que des ateliers Code Labs, le Hackathon et les Developer Hangouts (chats vidéo en direct).
La totalité des places ont été écoulées en à peine 20 minutes mais Google prévoit de retransmettre la conférence d'ouverture ainsi que toutes les principales sessions techniques en direct sur internet. Des vidéos de la conférence I/O seront aussi mises en ligne 24 heures après l'événement. D'autres événements similaires sont organisés par Apple (WWDC), BlackBerry (BB World) et Nokia (Nokia World).
Impact2012 : IBM se construit une plateforme de développement mobile
Il n'aura fallu que trois mois à IBM pour rebondir sur le rachat, fin janvier, de la société Worklight. Cette petite structure israélienne d'une trentaine de personnes, fondée en 2006, a mis au point une plateforme de conception d'applications mobiles. Celle-ci se distingue notamment par sa capacité à prendre en compte différentes approches de développement, allant des apps web (utilisant HTML5) aux solutions conçues pour un type de terminal (basées sur du code natif), en passant par les options hybrides prenant en compte divers paramètres (budget, délai, cible visée).
Sur sa conférence Impact2012 (à Las Vegas, du 29 avril au 4 mai), Marie Wieck, directrice générale, responsable des solutions d'intégration de l'entité Logiciels d'IBM, a annoncé avec la version 5.0 une première mise à jour de l'offre Worklight. Celle-ci s'ajoute à un ensemble de logiciels et de services destinés à fournir aux clients une plateforme couvrant la mise au point d'applications mobiles, l'intégration avec l'existant, ainsi que les aspects de sécurité et de gestion des apps. IBM regroupe ces différents éléments sous le nom de Mobile Foundation V5.0 dont la disponibilité est prévue pour le 15 juin 2012 au format électronique.
L'éditeur Worklight était connu pour ses compétences sur les apps mobiles hybrides.
Gérer jusqu'à 250 000 équipements avec Endpoint Manager
L'IDE Worklight Studio repose sur Eclipse. L'environnement permet de développer des applications pour différents smartphones et tablettes (BlackBerry, terminaux sous iOS, Android ou Windows Phone). La gestion des applications se fait sur une console centralisée. Sur son site DeveloperWorks, IBM propose aux développeurs différentes ressources autour de Worklight (la version 4.2.1 peut actuellement être téléchargée et testée gratuitement pendant trente jours). On trouve également des informations nécessaires pour commencer à construire des solutions mobiles sécurisées.
Worklight permet de réutiliser le code au maximum entre deux applications.
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Outre Worklight, la Mobile Foundation comprend le logiciel Endpoint Manager for Mobile Devices, reposant sur la technologie BigFix et destiné à gérer un parc de terminaux mobiles dans le cadre d'une stratégie BYOD (bring your own device). Ce logiciel permettra notamment aux entreprises de supprimer leurs données et applications sur différents équipements. Des fonctions qui peuvent être mises en oeuvre sur des tablettes et des smartphones sous iOS, Android, Symbian and Windows Phone. « Endpoint Manager peut gérer jusqu'à 250 000 équipements à partir d'un seul serveur, ce qui en fait une solution très rentable », a souligné Marie Wieck.
Un projet pilote en dix semaines
Pour accompagner ses clients dans leurs déploiements mobiles, IBM propose l'offre de services Quick Win Pilot. Celle-ci prévoit qu'à l'issue d'un projet pilote de dix semaines, les entreprises soient en mesure de mettre en oeuvre un cas d'application « avec des résultats tangibles », assure Big Blue. Par ailleurs, les appliances SOA DataPower ont été complétées pour permettre aux entreprises d'exposer des données et des services vers des terminaux mobiles, de façon sécurisée, à partir de WebSphere Cast Iron.
La conférence Impact2012 constitue une opportunité pour l'écosystème de monter en compétences sur les nouveautés du catalogue IBM, en particulier cette année sur la plateforme de développement mobile. Les partenaires français qui y ont participé se sont notamment certifiés sur Worklight et Mobile Foundation a confié Rémy Mandon, responsable WebSphere France, IBM Software Group.
BlackBerry World, la conférence développeurs de RIM a démarré à Orlando
Le rendez-vous annuel BlackBerry Wireless Enterprise Symposium (WES) fait désormais partie de BlackBerry World, un congrès dédié aux terminaux mobiles (smartphones et tablette) Blackberry de Research In Motion (RIM). On peut s'attendre à y entendre des annonces sur des prochains logiciels et technologies, notamment l'arrivée de la plate-forme Blackberry 10 (OS et terminaux), ainsi que des discussions sur les perspectives d'améliorations des solutions mobiles de la firme canadienne. BlackBerry World espère attirer environ 5 000 personnes, et ainsi rivaliser d'importance avec la WWDC d'Apple et les sessions I/O dédiées aux développeurs par Google. Mais contrairement à la WWDC et à Google I/O, BlackBerry World n'est pas réservé aux seuls développeurs. Au programme : démonstrations de produits, sessions de formation à l'univers BlackBerry, laboratoires en action et keynotes par de grands dirigeants de l'industrie mobile. (...)
(02/05/2012 09:26:11)Impact2012 : IBM fournit des clés pour adopter ses PureSystems
Trois semaines après les avoir annoncés, IBM a exposé ses appliances PureSystems à Las Vegas, lors de sa conférence Impact2012 consacrée à sa gamme de solutions middleware WebSphere (du 29 avril au 4 mai, 8 500 personnes sont attendues). Déclinées en solutions de cloud privé IaaS (PureFlex) et PaaS (PureApplication) sur serveurs PowerPC ou Intel, ces appliances associent les savoir-faire combinés d'IBM sur la gestion d'infrastructure à des modules d'expertise pré-intégrés, afin d'automatiser et d'optimiser la gestion de l'environnement informatique.
Sur Impact2012, la dernière-née d'IBM a joué les stars, poussée sur scène sous les feux des projecteurs, lors du keynote d'ouverture de Marie Wieck, directrice générale, responsable des solutions d'intégration de l'entité Logiciels d'IBM (voir photo principale). A sa suite, Jason McGee, Chief Architect sur l'offre WebSphere Cloud Computing, a vanté la rapidité d'installation des PureSystems, appuyé par une courte vidéo déroulant comment, en 4 heures chrono, le système, connecté et initialisé, était prêt à l'emploi.
Une appliance qui s'installe en 4 heures chrono, assure IBM (crédit : M.G.)
Développer ses propres modules d'expertise
Lors de l'annonce, IBM avait précisé que plus de 125 éditeurs et constructeurs avaient déjà ajouté leurs solutions et modules d'expertise aux siens pour exploiter la famille PureSystems de façon optimisée avec leurs solutions. Plus de 150 d'entre eux sont déjà répertoriés dans le catalogue PureSystems Center. Les modules d'expertise (qu'IBM désigne en anglais sous le nom de patterns) se répartissent en trois catégories selon qu'ils s'appliquent aux ressources d'infrastructure (serveurs, stockage, réseau, virtualisation), à celles de la plateforme (bases de données et logiciels de middleware) ou encore, aux applications.
Parmi ceux d'IBM figurent, par exemple, un module de migration qui facilite les déploiements dans un environnement PureApplication et un autre visant à simplifier la maintenance. On y trouve aussi un module destiné au déploiement de bases de données (pour des traitements OLTP ou la mise en place de datamarts) et un autre conçu pour la mise en oeuvre d'applications de Business Intelligence. Il en existe également un qui automatise la vingtaine d'étapes nécessaire au déploiement d'applications web.
Une Sandbox gratuite pendant trois mois dans SmartCloud
Ces modules d'expertise constituent des éléments essentiels aux bénéfices d'optimisation apportés par les PureSystems. IBM a donc poussé cette logique en permettant aux entreprises de développer elles-mêmes leurs propres « patterns ». Sur Impact2012, Marie Wieck a ainsi annoncé l'arrivée d'un Virtual Pattern Kit, gratuit, qui aidera à convertir une expertise technologique en composante réutilisable pour automatiser certaines tâches informatiques. Le toolkit aidera les entreprises à préparer leur développement qui sera finalisé en collaboration avec IBM. Les « patterns » ainsi créés pourront ensuite être directement intégrés dans les appliances PureSystems.
Pour bâtir et tester ces modules, IBM propose à ses clients et partenaires d'accéder à des environnements PureSystems en passant par son service IaaS SmartCloud. L'utilisation de cette Sandbox est disponible à l'essai gratuitement pendant trois mois. Les développeurs pourront y concevoir des applications qui s'exploiteront ensuite indifféremment sur l'appliance PureApplication ou dans SmartCloud. L'essai gratuit inclut des fonctions de gestion du cycle de développement logiciel qui permettront à des équipes de travailler de façon collaborative.
Les applications conçues dans SmartCloud tourneront indifféremment sur un système PureApplication (cliquer ici pour agrandir l'image).
Faire croître l'écosystème
Sur Impact2012, l'exemple de SugarCRM a été évoqué. Cet éditeur de solutions de CRM en Open Source fait partie des 125 sociétés qui ont développé un « plug-in » pour PureSystems, avec Infor, Esri, Coheris, Sopra (pour Evolan), Sab, EnterpriseDB, SAS, ou Saba, entre autres. Dans un document publié sur son site, IBM relate sa démarche. « SugarCRM est une application PHP nécessitant une pile LAMP (Linux, Apache, MySQL, PHP) qui n'est pas supportée de base par les PureSystems ». L'équipe a donc élaboré un module d'expertise et un jeu de plug-in qui supportent la modélisation, le déploiement et l'exploitation d'une application au-dessus de la base Linux ou de l'image AIX.
En fournissant la sandbox et les outils pour faciliter la mise au point de modules d'expertise et de plug-in, IBM espère susciter une émulation et faire grossir l'écosystème autour de sa famille PureSystems.
Sur Impact2012, trente-cinq clients et partenaires français d'IBM ont fait le déplacement, la plupart ayant manifesté leur intérêt pour la famille PureSystems. Sur la vingtaine de clients figurent de grandes banques, des opérateurs de télécommunications, des fournisseurs d'énergie, mutuelles... « Les grands clients s'intéressent à PureApplication System », confirme Rémy Mandon, responsable WebSphere France, IBM Software Group, en ajoutant que l'offre PaaS devrait être disponible en trois versions, proposant différentes tailles de configurations.
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