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(24/01/2012 09:54:30)
Les budgets IT vont stagner en 2012 selon IDC
Pour 2012, l'heure est à la stagnation budgétaire. 43% des CIO interrogés sont sur ce registre, 40% optent quand même pour une hausse, ils ne sont que 17% à parler de baisse. Pas de catastrophisme donc, pas d'euphorie non plus, le quart de ceux qui prévoient une hausse la situent à 5% ou plus.
Si l'on regarde dans le rétroviseur, sur 2011, les CIO étaient 43% à augmenter leurs budgets IT (contre 40% à l'envisager pour 2012) et 20% à parler de baisse (contre 17% sur l'année à venir), c'est donc bien vers une stagnation que se dirige le monde IT, par rapport à 2011. Plus finement encore, IDC remarque que si 43% des CIO ont augmenté leurs budgets en 2011, 46% avaient prévu de le faire, une baisse de 3 points entre les intentions et la réalité. En revanche, si 20% ont réduit leurs dépenses, 14% avaient prévu de le faire, signe que la crise les a obligé à se serrer la ceinture, plus que prévu, sans que le phénomène ne prenne des proportions trop importantes.
Des augmentations très faibles
IDC s'interroge même sur l'importance des budgets à la hausse. Pour la relativiser : « ils peuvent paraître optimistes à première vue, étant donné l'environnement économique, mais en fait les augmentations sont très faibles par rapport aux budgets équivalents de 2011 », selon Douglas Hayward qui a piloté cette étude. « Ce sera une année conservatrice dans laquelle les dépenses discrétionnaires seront à minima. L'impact n'est pas nécessairement dramatique en termes réels ...2012 s'annonce comme le prolongement de 2011, en plus négatif ».
Selon un autre analyste d'IDC, Thomas Meyer, vice-président Europe chargé des solutions d'infrastructure, « notre interprétation est que les organisations estiment qu'elles ont réduit leurs dépensent suffisamment au cours de 2011, en réponse à l'aggravation des conditions. Elles espèrent obtenir cette année des niveaux de dépenses relativement proches de celles de 2011. Il existe tout simplement moins de possibilités pour réduire les dépenses, les CIO peuvent être enfermés dans des contrats qui limitent leur marge de manoeuvre pour réduire leurs dépenses informatiques. Les budgets actuels pourraient, cependant, être considérablement revus à la baisse en 2012, si les conditions économiques devaient se détériorer de façon spectaculaire. »
(...)
Le Gartner pointe les priorités IT des entreprises en 2012
L'institut Gartner a sondée plus de 2'000 CIO dans 45 pays pour connaître leurs priorités business et technologiques en 2012 (voir tableau ci-dessous). Dans un contexte de budgets réduits en Amérique du Nord et en Europe, les responsables IT devront une fois encore concilier efficacité opérationnelle et croissance, avertit Gartner. Mark McDonald, Vice-président de l'institut juge que les stratégies IT gagnantes seront dès lors celles focalisées sur le client: «Les CIO qui se concentrent sur l'IT en tant que vecteur d'automatisation, d'intégration et de contrôle opérationnel perdent du terrain par rapport à ceux qui emploient la technologie comme amplificateur du business et comme source d'innovation. Les directeurs IT efficaces usent de la technologie pour renforcer l'expérience client et éliminer les distorsions internes coûteuses.»
Analyse de données et mobilitéEn tête des priorités technologiques, on trouve l'analyse de données. Pour Gartner, cette technologie va devenir omniprésente et combinée avec d'autres domaines, avec la chaîne d'approvisionnement pour l'amélioration des processus, avec la mobilité pour les vendeurs ou avec les outils sociaux pour l'acquisition et la relation clients.
Les technologies mobiles arrivent en seconde position, 61% des entreprises sondées indiquant qu'elles vont améliorer leur capacité mobile ces trois prochaines années. La majorité d'entre elles souhaitent même occuper la place de leader dans leur secteur en matière de technologies mobiles.
Pour Gartner, ces priorités technologiques illustrent le fait que les responsables IT se concentrent sur le client. «La mobilité, les média sociaux, l'information et l'analyse de données peuvent être utilisés pour réimaginer l'expérience client ainsi que les canaux de vente et de services. Ces technologies font plus qu'automatiser ou gérer des processus: elles sont les processus et les sources de valeur», conclut Mark McDonald.
ICTJournal.ch
Closer IT, le spécialiste marocain du nearshore créé une filiale en France
Basée à Casablanca, créée au mois de juillet 2011, la société Closer IT ouvre une filiale à Paris pour démarcher des clients. Au Maroc, elle va assurer des prestations d'assistance technique. Ce centre de développement sera spécialisé sur quatre technologies : java, .Net, SharePoint et les technologies de test. Closer IT promet des prestations 40% moins cher et aligne une équipe de jeunes ingénieurs, soit issus des écoles marocaines, soit venus de France avec une expérience de l'assistance technique déjà éprouvée.
La société compte deux partenaires opérationnels : Oceane Consulting et Integritis. Elle a été créée par deux associés, un ancien de Cap Gemini, Christophe Maleuvre, un autre de Logica, Khalid Solh.
(...)
La SSII Eolen acquiert la société AS+
AS+ est spécialisée dans les télécoms et l'aéronautique avec une présence de 40 ingénieurs à Toulouse. Avec le rachat par Eolen, AS+ est filialisée à 100% comme l'était Amundis, acquise en septembre dernier. D'autres opérations de croissance externe devraient suivre chez Eolen.
« C'est dans la période actuelle de crise et de nervosité, qu'il est intéressant d'apporter aux sociétés de nouvelles orientations, note Pascal Leblanc, PDG de Groupe Eolen. « Je compte bien avoir des appels de dirigeants de sociétés situées entre 50 et 200 salariés souhaitant s'adosser à un groupe qui préservera leur ADN. Je cherche avant tout des niches d'expertises, des sociétés positionnées dans le conseil et l'ingénierie ».
La société compte ainsi toujours réaliser 80 millions d'euros (ME) de chiffre d'affaires (CA) en 2015. Sur 2011, la croissance organique fut supérieure à 15% avec 22 ME de CA. En 2012, ce CA devrait passer à 27 ME. L'été prochain un fonds d'investissement pourrait faire son entrée au capital, mais Pascal Leblanc semble totalement allergique à l'idée d'une entrée en bourse.
(...)
La SSII CIS Valley dévoile son plan d'action 2012-2014
La société de services CIS Valley travaille depuis juin dernier sur son plan d'orientation stratégique 2012-2014, qui doit l'amener à réaliser 51 millions d'euros de chiffre d'affaires d'ici trois ans contre 29,6 millions d'euros en 2011. Cet objectif chiffré était déjà connu. Michel Rouvellat, le président de cette filiale de la holding Aquitaine Valley l'avait déjà expliqué à nos confrères de Distributique. Peu disert, à l'époque, sur les détails de ce plan d'actions, l'homme est en revanche en mesure de les dévoiler aujourd'hui. On apprend ainsi que la réalisation de l'objectif de l'entreprise devra passer par la progression l'ensemble de ses pôles d'activité : Intégration, lnfogérance, Etudes et Projets. Les revenus de ce dernier pôle, qui ont atteint 2,8 millions d'euros en 2011, devraient progresser de 82% d'ici trois ans pour atteindre alors 5,1 millions d'euros. Le chiffre d'affaires tiré des prestations d'infogérance devrait passer de son côté de 4,3 M€ environ l'an dernier à 7,4 M€ en 2014, soit une hausse de 72%. Enfin, la croissance de l'activité d'intégration, la plus grosse contributrice à l'activité globale de CIS Valley, devrait s'établir à +25% pour 27,5 M€ lors de la dernière année de son plan d'orientation. « Nous devrions y parvenir aisément puisque c'était le niveau d'activité que dégageait cette branche avant la fusion entre CIS et Aquitaine Valley », précise Michel Rouvellat.
L'atteinte de ces objectifs passe notamment par une réorganisation des forces de vente de l'entreprise. La SSII a décidé de rompre avec son approche précédente qui consistait à dédier une équipe de commerciaux à chacun de ses métiers et d'opter aujourd'hui pour une force de vente capable de commercialiser l'ensemble des produits et services de son catalogue. Une approche qui évite une forte augmentation de la masse salariale mais qui n'est pas sans occasionner des coûts supplémentaires. « Nous avons prévu une hausse de notre budget formation de 5% par an jusqu'en 2014, explique Michel Rouvellat. En 2011, il atteignait déjà 150 K€. » Les recrutements de la SSII seront donc ainsi maîtrisés puisque le nombre de ses collaborateurs ne passera "que" de 118 aujourd'hui à 160 en 2014. En outre, « nous allons faire beaucoup plus appel à la sous-traitance,répond Michel Rouvellat. Sur notre seule activité Etudes et Projets, la moitié de la croissance sera assurée par ce biais cette année. »
Un développement important des offres d'infogérance et du pôle Etudes et Projets
L'élargissement de son offre et de sa clientèle est le second grand pilier sur lequel repose le plan d'orientation 2012-2014 de CIS Valley. Pour délivrer une partie de ses prestations dans le domaine de l'infogérance, la SSII dispose de son propre centre de données à Bruges (33), près de son siège de Bordeaux(*). Ce dernier va faire l'objet d'investissements qui vont améliorer son taux de disponibilité sur les moyens généraux et lui permettre ainsi d'accueillir d'avantage de clients en 2012. A termes, cela ne sera toutefois pas suffisant pour éviter la saturation annoncé du centre de données de Bruges. En prévision, CIS Valley est en passe de conclure un accord avec un groupe bancaire qui doit prochainement ouvrir son centre de données doté d'un taux de disponibilité de 99,999%, dans lequel la SSII va pouvoir louer de l'espace pour de nouveaux clients. L'offre de son pôle infogérance en matière de SaaS va également être étoffée.
[[page]]Jusqu'ici, CIS Valley ne diffuse de cette façon que son logiciel maison CAP Valley qui cible principalement les organismes consulaires en quête d'un outil de gestion de leurs relations avec leurs adhérents. « Demain, nous nous ouvrirons aussi au monde de la santé grâce à l'agrément d'hébergeur des données santé à caractère personnel que nous a délivré le ministère de la Santé », indique Michel Rouvellat. En outre, la SSII a entamé des discussions avec des éditeurs dont il compte héberger et diffuser les offres en mode SaaS, quel que soit le type d'applications concerné.
La croissance de l'activité Etudes et projets devrait se nourrir quant à elle d'une ouverture à une cible de clientèle plus large que celle des organismes consulaires. « Notre pôle Etudes et Projets commercialise notre applications CAP Valley en mode licence et propose des développements d'applications collaborative sur le base des technologies Microsoft, principalement aux organismes consulaires. Depuis le second trimestre 2011, nous ouvrons progressivement notre catalogue à toutes les PME et PMI ». Ces dernières représentent actuellement 20% de l'activité du pôle Etudes et Projets contre 80% pour les organismes consulaires. En 2014, la part des revenus générés par ces deux types de clients devrait être équilibrée. Si CIS Valley mise en partie sur la sous-traitance pour mieux répondre aux besoins de ces entreprises et organismes consulaires, la SSII a également recruté quatre collaborateurs maîtrisant les domaines du travail collaboratif et des technologies web cet été. La SSII veut aussi développer l'activité de son pôle Etudes et Projets dans le domaines du décisionnel, sur les technologies Business Objects et SQL Server 2012 qui sera livrée dans le courant du premier semestre de cette année.
A la lecture de l'ensemble des dispositions prises par CIS Valley et des objectifs qu'elle s'est fixé, il semble évident que la SSII a bien balisé sa route. Mais, en dépit des jalons qu'elle a posés, un incident de parcours peut toujours arriver puisqu'il ne lui a pas échappé que la France, en autres, subit les effets d'une crise économique qui pourrait s'aggraver de surcroît. « Nous avons mis en place des indicateurs que nous allons suivre tous les mois. Si un changement important du contexte économique intervenait, nous modifierons notre plan d'actions », conclut Michel Rouvellat.
(*) CIS Valley dispose également d'agences à Nantes, Orléans, Toulouse et Montpellier.
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Altersis rachète Scopteam, spécialiste des tests de performance
La SSII d'Aix en Provence a acquis la société lyonnaise, Scopteam, spécialisée dans les tests de performance. Créée en 2008, Altersis réalise en 2011 5,8 millions d'euros (ME) de chiffre d'affaires (CA). « Nous nous sommes créés et nous restons sur une philosophie particulière liée aux contacts humains, c'est notre axe de recrutement, il se ressent chez nos clients, qui apprécient notre approche comme nos prestations » souligne Guy Puech, PDG d'Altersis.
La société compte actuellement 78 salariés, elle va procéder à une quarantaine de recrutements en 2012. « J'avais annoncé que nous serions une centaine fin 2012, annonce faite mi 2010, ce sera le cas » note Guy Puech, sans triomphalisme. Pas le genre de la maison, mais l'ancien judoka a mis en pratique ses principes. Et vise 10 ME de CA en 2013.
Le rachat de Scopteam apporte une autre compétence, sur les tests, une implantation à Lyon et une autre à Paris. Une société rentable, avec un CA de 2,7 ME en 2011 avec 27 collaborateurs.
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Spie Communications décline trois offres d'infogérance en PME
Pour adapter ses services d'infogérance aux demandes des PME et à la taille de leur parc, Spie Communications a monté une offre de prestations en trois volets. Baptisée Evolution, elle fait suite à l'offre Corteo proposée depuis quelques années par la SSII. Elle comprend deux services packagés, Evol'Duo et Evol'Proxim, plutôt destinés aux entreprises ayant moins de cent postes de travail, et un service sur mesure, pour des parcs plus importants. « Certaines PME gérant un parc inférieur à cent postes peuvent néanmoins être intéressées par l'offre sur mesure », pointe Sylvie Marchaland, responsable d'offres services chez Spie Communications.
Principalement constituée de prestations réalisées à distance, Evol'Duo comporte un helpdesk (le Point de contact service), qui apporte aux utilisateurs une assistance téléphonique sur une plage horaire standard, associé à des services d'exploitation déportés (sauvegarde des données, activations des connexions réseaux, etc.). Ces derniers englobent l'ensemble du périmètre de l'infrastructure du client, ce qui couvre non seulement l'informatique, la sécurité et le réseau, mais également les télécommunications. Evol'Duo se complète d'une assistance sur site réalisée ponctuellement, suivant les besoins de la PME (par exemple, lors d'un déménagement qui nécessite de reconfigurer les environnements de travail). Cette offre inclut également une brique de conseil, « Progrès et soutien », qui recouvre la prestation d'initialisation du projet, destinée à cadrer le périmètre d'intervention de Spie Communications, ainsi qu'une phase de suivi qui conduira à dégager avec le client des axes d'amélioration du service. Le tarif de l'offre Evol'Duo démarre à 25 euros HT par mois et par utilisateur.
Un service d'exploitation réalisé in situ
L'offre Evol'Proxim s'adresse à des entreprises qui souhaitent que les prestations d'infogérance s'effectuent dans l'entreprise. Comme la précédente, elle inclut la brique helpdesk « Point de contact service » et la brique de conseil et suivi « Progrès et soutien ». En revanche, cette fois, les prestations d'exploitation sont réalisées sur site. Pour cette formule, il est plus difficile pour Spie Communications de communiquer un tarif d'entrée standard. Quoi qu'il en soit, Evol'Duo et Evol'Proxim sont deux offres packagées dont le prix varie suivant le nombre de postes de travail gérés dans l'entreprise.
Avec la troisième offre, Evol'Sur mesure, « la prestation est dimensionnée en fonction des besoins du client », indique Sylvie Marchaland. Les services de proximité sont proposés par la SSII sous forme de demi-journées. Sur les deux premières offres, un certain nombre de demi-journées sera déterminé en fonction du nombre de postes de travail de la PME. Sur la troisième, ces interventions sont évaluées de façon plus ajustée et le Point de contact service est accessible sur une plage horaire plus étendue.
« Evol'Sur mesure » comporte également un service supplémentaire de supervision présenté par Spie Communications comme une offre de gestion complète du système d'information. « Nous anticipons les dysfonctionnements sur l'infrastructure du client », explique Sylvie Marchaland. Dès qu'une alarme est remontée, la SSII vérifie sa pertinence, puis l'identifie pour y remédier. « Dans ce cadre, nous intervenons sur trois types de plages horaires : normale, étendue, 24/24 », précise la responsable d'offres.
Atos acquiert le groupe MSL, spécialiste de l'informatique des évènements sportifs
Atos a annoncé l'acquisition d'une participation de 50% dans MSL, fournisseur de résultats en temps réel et de systèmes d'information pour les grands évènements sportifs. Le groupe espagnol a affiché un chiffre d'affaires annuel de 15 millions d'euros, mais le montant de la transaction n'a pas été publié. Elle doit être finalisée avant le 31 mars 2012. Le contrat prévoit par ailleurs une option pour qu'Atos puisse détenir la totalité des actions. Le groupe MSL et la filiale Atos Major Events se connaissent depuis longtemps avec un partenariat qui a débuté en 1992 pour les Jeux Olympiques de Barcelone. Les deux entités disposent d'un portefeuille riche, tournois internationaux de tennis, jeux régionaux, Jeux Olympique, etc. Par ce rapprochement, 500 ingénieurs spécialisés de MSL vont intégrer les équipes d'Atos pour proposer lors de grandes manifestations sportives jusqu'à 5 000 experts. Ils pourront fournir une gamme de services informatiques, allant de l'intégration de systèmes à la gestion des performances de distribution auprès des médias internationaux.
(...)(23/12/2011 09:42:13)Défi H : Tremplin accorde handicap et études supérieures
L'association Tremplin Entreprises a vocation à guider les étudiants handicapés vers leur insertion professionnelle. Elle est soutenue par un réseau de près de 180 partenaires et administrée par cinq d'entre eux, dont IBM et Capgemini (*). « Nous avons, en fait, un double rôle qui consiste à accompagner les étudiants vers les entreprises, mais aussi à aider celles-ci à accueillir les jeunes », explique Christian Grapin, directeur de Tremplin. L'objet de notre création, avant même de parler de l'intégration dans l'emploi, c'est l'accès aux études. Il faut que les personnes acquièrent les niveaux de qualification demandés ».
Pour que les entreprises puissent répondre à l'obligation d'emploi qui leur est faite, elles doivent pouvoir trouver les profils qu'elles recherchent, souligne le responsable. Or, le manque de qualification les pénalise et notamment dans le secteur IT, en quête de diplômés de niveau Bac+2 et au-delà. « Tremplin veut y remédier en encourageant les jeunes à aller vers les études supérieures », pointe Christian Grapin.
S'orienter, communiquer, se former
L'association Tremplin est, avec l'Adapt, partenaire du Défi H, élaboré par Sogeti avec Le Monde Informatique. Dans le cadre de ce 1er Trophée des Grandes Ecoles et Universités au service du handicap, sept équipes d'étudiants concourent autour d'innovations technologiques facilitant l'insertion professionnelle des personnes handicapées. Chaque groupe est accompagné par un coach Sogeti et par une association. Tremplin soutient le dossier SimpaH, présenté par l'équipe de la MIAGE de Grenoble (**). L'objectif est ici de développer une application pour tablette qui aidera les étudiants en situation de handicap moteur et visuel à disposer des informations pour s'orienter, communiquer et se former (supports de cours, suggestion d'itinéraires adaptés ...).
Dans ce projet, « il ne s'agit pas de maintien dans l'emploi mais d'accès aux études supérieures. Une solution informatisée pour le faciliter, c'est excessivement utile », apprécie Christian Grapin. « Les étudiants utilisent beaucoup l'ordinateur. Encore faut-il qu'ils aient accès aux discours du professeur, s'ils ont une déficience auditive par exemple, ou à ce qui est projeté, s'ils ont une déficience visuelle, ou encore aux bâtiments. »
Le déficit de qualifications parmi les personnes handicapées s'explique non seulement par la difficulté à disposer d'équipements adaptés (le coût des outils représente un obstacle majeur pour certains), mais aussi parce que les jeunes s'autocensurent. Il arrive également que leurs proches les découragent en craignant que les études supérieures ne représentent un parcours trop difficile à surmonter, regrette le directeur de Tremplin. Il rappelle qu'environ 80% des personnes handicapées en âge de travailler, en poste ou à la recherche d'un emploi, ont un niveau inférieur au baccalauréat.
Jusqu'au niveau Bac+5
Sur une année, Tremplin accompagne durablement de 300 à 350 jeunes dans leur cursus d'étude et suit leur entrée dans le monde professionnel. Cela se traduit par plus de 760 actions menées en entreprise : parfois de simples rencontres ou des stages, des jobs d'étudiants, de l'alternance et jusqu'au premier emploi. « Nous les aidons à développer leur niveau de qualification si un métier les intéresse et que leur handicap ne représente pas un obstacle rédhibitoire pour l'exercer. Il arrive que ce ne soit pas possible », indique Christian Grapin. Parmi les jeunes suivis par Tremplin ayant un bac ou allant le passer, « certains ressortent définitivement de l'accompagnement avec un niveau Bac+5 ». Le dirigeant évoque le cas récent d'un jeune homme, détenteur d'un bac S, qui a choisi les carrières de l'informatique à dominante scientifique, un handicap moteur l'empêchant, d'après ses expériences, de s'orienter vers des métiers en laboratoire. « Il s'agit là d'une stratégie professionnelle orientée par le handicap ».
Tremplin a un double rôle. Il lui faut aussi mobiliser les acteurs de l'entreprise (managers, tuteurs, équipes de travail) pour qu'ils accueillent les jeunes et mettent le handicap à sa juste place. Les métiers évoluent techniquement. Ce qui pouvait être pour les personnes handicapées une réelle limite à leur pratique ne l'est parfois plus grâce à l'avancée de la technologie, comme en médecine, avec les capacités d'intervention à distance et de visualisation avancées. Au passage, le dirigeant évoque aussi d'autres solutions informatiques adaptées au monde de l'entreprise, présentées notamment par IBM, telles qu'un clavier pour les personnes ne pouvant utiliser qu'une seule main. Ou encore la plateforme Tadeo qui met en relation collaborateurs sourds ou malentendants avec des interlocuteurs qui entendent, notamment par l'intermédiaire d'un opérateur connaissant le langage des signes.
Utiliser l'informatique pour les études supérieures, puis accéder au système d'information avec des outils adaptés, peut faire évoluer l'insertion professionnelle des personnes handicapées. « Souvent, s'intéresser à l'amont permet de régler, voire d'éliminer, les problèmes en aval », rappelle Christian Grapin.
L'affaire MAIF/IBM modère la protection absolue des contrats au forfait
L'affaire opposant la MAIF et IBM ne cesse pas de livrer des enseignements pertinents pour tous les DSI, notamment pour la gestion des contrats au forfait. Rappelons que cette affaire oppose depuis plusieurs années l'assureur et le prestataire au sujet d'une refonte du système d'information du premier ayant échoué. En 2009, un jugement de première instance avait retenu la faute d'IBM, en l'occurrence un dol (tromperie ayant vicié le consentement du client au contrat initial), ce qu'un appel vient récemment d'infirmer.
Avocat associé du cabinet Féral-Schuhl / Sainte-Marie, Etienne Papin vient de publier une analyse de l'affaire. Les enseignements que l'on peut en tirer sont nombreux.
Du risque connu d'un projet informatique
Le tout premier est que l'explosion en vol d'un projet n'est intéressante pour personne, surtout quand cela se termine sur la place publique. Le client ne voit pas déboucher son projet et le prestataire perd du chiffre d'affaires et en réputation.
Le point le plus intéressant est l'argumentation soulevée par la Cour d'Appel pour relever l'absence de faute d'IBM. La Cour insiste ainsi sur la compétence des équipes internes de la MAIF à se rendre compte d'une dérive mais aussi des risques initiaux d'un tel projet. La MAIF, insiste la Cour, a ainsi accepté plusieurs avenants, marquant ainsi son accord à de telles dérives. Ce n'est qu'au bout de plusieurs reports et augmentations de budget que l'assureur a décidé de réagir et d'entrer en conflit avec son fournisseur.
Le plus important est sans doute que la Cour condamne implicitement le forfait global incluant à la fois l'analyse-conception et la réalisation. En effet, un tel projet ne peut qu'être sujet à dérive, le cahier des charges étant réalisé en cour de route. Le risque ne pouvait être ignoré de la MAIF et IBM n'est donc pas fautif.
Ne jamais recourir au forfait global
Un forfait ne protège une entreprise cliente des dérives de son fournisseur que si le cahier des charges est précis, par conséquent s'il est conclu soit sur une analyse-conception, où le produit fini est le cahier des charges, soit sur un contrat de réalisation, où le cahier des charges précis est connu. Mais surtout pas sur un contrat global couvrant tout le projet.
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