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(20/01/2011 09:59:20)
Arès : une reprise casse-tête
Le rachat d'Arès se révèle plus complexe que prévu. Distributique.com annonçait début janvier 2011 que les candidats à la reprise avaient jusqu'au 6 de ce mois pour se déclarer au tribunal de commerce d'Evry. C'est chose faite et huit entreprises sont en lice. Parmi elles, on peut notamment citer GFI, Alterup, Devoteam, Micropole, Osiatis ou Acti Group.
Dans le même temps, GFI a officialisé devant son comité central d'entreprise que l'ancien Pdg d'Arès, Michel Berjamin, allait devenir le numéro 3 du groupe GFI, que sa candidature à la reprise d'Arès soit retenue ou non. A cette occasion, le CCE de GFI s'est exprimé au sujet du projet de rachat d'Arès et a voté « contre ». S'agissant d'un vote consultatif, cela ne peut empêcher l'opération. « La direction de GFI nous a présenté ce rachat comme une bonne affaire, mais nous n'avons pas obtenu toutes les réponses aux questions que nous avons posées dans un document de quatre pages », explique Catherine Lintignat, déléguée syndicale CFDT élue au CCE de GFI. Chez Arès, la suspicion est donc que Michel Berjamin pèse de tout son poids pour convaincre les cadres d'Arès de déclarer leur préférence pour un rachat par GFI.
Alterup se montre confiant
Cela étant dit, la première proposition de GFI n'est pas la meilleure, ni en termes de prix (1,7 M€), ni en termes d'emplois (358 personnes). Alterup fait mieux avec 2 M€ et 388 salariés repris, sur 457. « Il faut garder à l'esprit que le tribunal est seul souverain pour prendre la décision et qu'il le fera sur des critères objectifs », estime Nicolas Ros de Lochounoff, conseiller juridique d'Alterup et de son patron Georges Cohen (pour mémoire, il fut l'un des fondateurs de Transiciel, vendu à Capgemini).
Et l'avocat de rappeler que l'engagement d'Altarup est réel et que le candidat surenchérira s'il le faut, puisqu'il est possible de le faire jusqu'à 48 heures avant l'audience, qui devrait avoir lieu début février. « Alterup s'est porté candidat avec la volonté d'apporter la meilleure proposition », ajoute Nicolas Ros de Lochounoff. « Le comité d'entreprise d'Arès n'est opposé à aucune candidature : nous voulons simplement que chacun puisse faire valoir ses arguments et que le meilleur gagne », conclut Mina Chichib-Deydier, déléguée syndicale CFDT d'Arès.
Crédit Photo: D.R
(...)(19/01/2011 16:07:02)Annuels IBM : un bénéfice net en hausse de 10%
IBM termine l'année en grande forme. Pour son quatrième trimestre 2010 (clôt le 31 décembre dernier), Big Blue a dégagé un bénéfice net à 5,3 milliards de dollars en hausse de 9% par rapport à l'année précédente. Sur cette période, le chiffre d'affaires a crû de 7% pour s'établir à 29 milliards de dollars. La rentabilité du groupe s'est également améliorée sur l'ensemble de l'exercice 2010 : le bénéfice net ressort à 14,8 milliards de dollars, en hausse de 10%, et les revenus annuels, en augmentation de 4% atteignent les 99,9 milliards de dollars. « Nous avons terminé une année exceptionnelle avec des bénéfices et des flux de liquidités records qui dépassent le haut de la fourchette d'objectifs des résultats du groupe », s'est réjoui le PDG d'IBM Samuel Palmisano dans un communiqué. Le dirigeant a également précisé que Big Blue avait été couronné par une réorientation, au cours des dix précédentes années, de son business vers des activités à forte valeur ajoutée, et par ses 60 milliards de dollars investis dans la recherche et le développement. Il a ajouté que l'acquisition, par Big Blue de 116 entreprises avait aidé la firme a tripler son bénéfice par action, et à verser 100 milliards de dollars aux actionnaires.
Forte progression dans les pays émergents
Par zones géographiques, le chiffre d'affaires réalisé au cours du dernier trimestre 2010 est mitigé : il a augmenté de 9% en Amérique du Nord à 12,2 milliards de dollars, mais il a diminué de 2% en Europe, au Moyen-Orient et en Afrique pour atteindre 9,5 milliards de dollars. En Asie-Pacifique, les revenus ont grimpé de 14% à 6,6 milliards de dollars. Le géant informatique s'attend, par ailleurs, à une forte croissance dans les marchés émergents (BRIC) : selon lui, les recettes provenant du Brésil, de la Russie, de l'Inde et de la Chine ont augmenté de 19%, tandis qu'une cinquantaine d'autres pays ont enregistré une croissance à deux chiffres.
Au cours du quatrième trimestre, les revenus générés par la division logicielle ont augmenté de 7% à 7 milliards de dollars. Dans ce segment, les ventes du middleware WebSphere ont augmenté de 32%, alors que, de leur côté, les livraisons de logiciels Lotus ont chuté de 3%, ce qui, pour IBM, résulterait de sa difficulté à concurrencer des outils de collaboration tels que ceux développés par Microsoft. Le chiffre d'affaires de la partie décisionnelle reste solide (+19%) que ce soit sur les activités logiciels ou services. La firme d'Armonk avait récemment acquis Netezza, pour sa technologie de datawarehouse concurrente des systèmes Exadata d'Oracle. D'après Mark Loughridge, directeur financier d'IBM, cette technologie a connu un important démarrage au cours du quatrième trimestre.
+69% pour les ventes de System Z
De son côté, la branche systèmes et technologies a progressé de 21% pour totaliser 6,3 milliards de dollars de chiffre d'affaires. L'activité systèmes a été en partie stimulée par les fortes ventes du mainframe System z, qui ont bondi de 69% sur un an. Ce quatrième trimestre a également été marqué par un redémarrage des contrats de services (+18%) dont la valeur s'est établie à 22,1 milliards de dollars. La firme espère que le premier trimestre de 2011 sera à nouveau tiré par les ventes de matériel et de logiciels, estime son directeur financier. Ce dernier s' attend à ce que les recettes de l'activité services insufflent une nouvelle impulsion à l'entreprise.
Illustration : Sam Palmisano, PDG d'IBM (crédit photo : IBM)
(...)
Tunisie : des centres d'appels s'organisent pour maintenir la qualité de service
L'activité des plateformes de centres d'appels tunisiens, dont certaines assurent la hotline de clients français, a été perturbée ces derniers jours par les événements politiques que vit le pays. Le couvre-feu mis en place a contraint le personnel de ces sociétés à quitter plus tôt leur lieu de travail et remis certains donneurs d'ordre sur le pont (chez France Télécom, par exemple). Sur place aussi, les prestataires tunisiens ont déployé des mesures afin de maintenir la qualité du service fourni à leurs clients. Contactée par courriel, la société Advancia (SPG Group) explique qu'elle a d'abord donné la priorité, pour l'essentiel de ses opérations, aux appels entrants, les campagnes d'appels sortants pouvant être plus facilement différées.
Son centre tunisien compte 300 positions intervenant pour l'international (parmi ses clients figurent des groupes comme 3Suisses International, Packard Bell ou Microsoft). « Nous ne pouvons pas prétendre à l'absence d'impacts », reconnaît Sahbi Gargouri, CEO de la société. En revanche, il trouve que certaines informations, faisant part de l'impossibilité d'assurer les prestations des centres d'appels à partir de la Tunisie, ont été disproportionnées par rapport à la réalité. « Il y va de notre économie et de notre crédibilité face à la confiance de donneurs d'ordre qui, pour certains, ont nécessité plusieurs années à convaincre de la fiabilité des prestations assurées en Tunisie », rappelle ce chef d'entreprise. Il assure que ses engagements de qualité de service ont toujours été respectés et évoque les plans de contingence, mis en place de concert avec ses partenaires.
Veiller à la sécurité du personnel
« Notre entreprise se mobilise pour assurer la continuité des services de clients prestigieux qui nous font confiance, dont des opérateurs télécoms. Leur qualité de service n'a nullement été impactée à notre niveau ». Sahbi Gargouri explique que, pour la maintenir, des équipes sont restées la nuit dans le centre d'appels (« avec toutes les commodités : restaurant d'entreprise, lits et équipements de sport), en veillant à la sécurité des collaborateurs et en demandant même la protection des forces de l'ordre. Certaines opérations en appels entrants se terminent en effet à 21 heures, et il n'est pas possible de sortir après le couvre-feu. De même, le Back Office s'effectue à 4 heures du matin. « Nous sommes responsables vis-à-vis de nos collaborateurs, de nos familles et de nous-mêmes : en restant sur le site, par exemplarité, nous n'avons jamais mis en cause la sécurité de quiconque », assure le dirigeant d'Advancia.
Pour lui, c'est l'implication des patrons tunisiens qui sont restés avec leur personnel qui a fait la différence. De futurs grands donneurs d'ordre européens pourraient tirer de ces événements des choix décisifs, estime-t-il, en n'excluant plus des grandes opérations des acteurs locaux qui sont peut-être plus engagés que de grands prestataires internationaux et qui ont, de surcroît, les mêmes certifications et accréditations que ces derniers. Sahbi Gargouri ajoute avoir terminé la soirée, lundi dernier, avec une qualité de service de 95% pour 90% demandés sur l'ensemble des opérations (« et ce depuis le début des événements »).
Sahbi Gargouri, CEO d'Advancia
Illustration : plateforme de centre d'appels d'Advancia / Bee Call (crédit photo : Advancia) (...)
Défaillances d'entreprises IT, résultats contrastés pour 2010
En 2010, l'amélioration de la conjoncture économique se traduit également par une diminution du nombre de défaillances d'entreprises. Le cabinet Altares a en effet comptabilisé 5% de défaillances de moins qu'en 2009 pour l'ensemble de la France. Il s'agit clairement d'une inversion de tendances, car les trois années précédentes avaient été marquées par une augmentation du nombre de procédures (liquidations, redressements ou plans de sauvegarde). Malgré cette amélioration, le total des procédures reste d'environ 60 000.
Tous secteurs d'activité confondus, Altares constate que l'amélioration concerne tout d'abord les PME, qui avaient été les plus touchées au cours des trois années précédentes. Pour les entreprises de 100 à 199 salariés, la baisse du nombre de défaillances frôle ainsi 40%.
Les surprises des filières IT
En ce qui concerne le secteur informatique et télécoms, les situations restent très différentes, mais les principales victimes ne sont plus les mêmes. Les dégradations les plus fortes concernent en effet les services (notamment avec 10% de défaillances supplémentaires par rapport à 2009 pour les activités liées à la programmation). A l'inverse, les entreprises de négoce de produits IT sont quasiment les meilleurs élèves : 30% de défaillances en moins que l'année précédente. Ces évolutions demandent bien sûr à être modérées, dans la mesure où le nombre de défaillances dans la distribution IT avait atteint un niveau record en 2009, tandis que les entreprises de services avaient été comparativement épargnées. « Au-delà de ces chiffres, on peut considérer qu'il y a eu « deux » années 2010, explique Thierry Million, Responsable des Etudes chez Altares. Autant le premier semestre est resté médiocre, autant l'amélioration a été de plus en plus marquée durant la seconde moitié de l'année, et la diminution du nombre de défaillances a même dépassé 9% au dernier trimestre 2010 », conclut-il.
Spécialisation en systèmes embarqués Linux pour Eurogiciel à Rennes
Rennes. Elle se distingue toutefois en remplissant un double rôle. D'action auprès des clients, comme toute autre agence, dans l'informatique de gestion (avec des technologies Java, J2EE, Dot.net et majoritairement avec des méthodes agiles). De développement en informatique industrielle, et particulièrement sur systèmes embarqués Linux, un pôle national Eurogiciel basé à Rennes.
L'agence est ambitieuse, elle compte 4 personnes, en recrutera 10 cette année et se voit à terme aux alentours de 100 collaborateurs.
SAP réorganise ses directions opérationnelles au niveau mondial
L'éditeur allemand SAP vient d'annoncer plusieurs promotions au sein de son encadrement global pour, dit-il, simplifier la structure de sa société et accélérer sa vitesse d'innovation. Ainsi José Duarte (en photo), qui était jusque-là président de SAP pour la zone EMEA (Europe, Moyen-Orient, Afrique), devient président de l'activité Services à l'échelle mondiale. Ses responsabilités englobent les entités SAP Consulting, SAP Education, SAP Custon Development et SAP Maintenance Go-to-Market.
Prenant la suite de José Duarte, c'est désormais Franck Cohen qui présidera SAP EMEA. Il assurait jusqu'à cette date la direction des opérations de cette zone géographique.
Franck Cohen, président de SAP EMEA
Eric Duffaut est nommé président des réseaux de distribution et de l'écosystème, au niveau mondial (Global Ecosystem & Channels). A ce poste, il est chargé des relations avec l'ensemble des partenaires, intégrateurs, éditeurs de logiciels, revendeurs et OEM. Ses attributions incluent la place de marché EcoHub, ainsi que l'équipe chargée de commercialiser l'offre Business ByDesign (solution de gestion « dans le cloud » pour PME) qui doit renforcer son réseau de partenaires revendeurs.
Les équipes d'Eric Duffaut (ci-dessus) se concentreront notamment sur le développement de la co-innovation avec les partenaires et l'extension des approches de vente multicanales sur tous les segments de clientèle (des PME aux grandes entreprises). SAP entend améliorer sa couverture du marché.
La responsabilité des ventes mondiales est confiée à Robert Enslin, qui était jusqu'alors président de SAP Amérique du Nord. Il est remplacé à la tête des activités américaines par Robert Courteau. Enfin, Sanjay Poonen devient président de Global Solutions Go-To-Market ce qui couvre notamment les solutions analytiques et d'optimisation des performances, de la Business Intelligence et de l'EIM (Enterprise Information Management), de la gestion du risque et des solutions par industries A ce poste, il rendra compte conjointement aux deux co-PDG, Bill McDermott et Jim Hagemann-Snabe.
Illustration : José Duarte, désormais président de l'activité Services de SAP au niveau mondial (crédit photo : SAP) (...)
Syntec Numérique n'est pas écouté, selon Guy Mamou-Mani
Optimiste pour l'année 2011 en annonçant une croissance de son marché de 3% alors que le gouvernement table sur une progression globale de 1,5%, Guy Mamou-Mani, président de Syntec Numérique, précise que « le 1% que nous avions indiqué début 2010 est totalement confirmé. Aujourd'hui, nous sommes en train de repartir, de trouver un nouveau dynamisme, nos indicateurs sont confiants. Le 3% me paraît solide et sérieux» assure Guy Mamou-Mani. « Une fois qu'on a dit ça, on peut ajouter que nous avons aujourd'hui 550 éditeurs avec un président du comité éditeur qui est Bruno Vanryb. Nous avions déjà des éditeurs au Syntec mais ils ne savaient pas s'identifier à cette politique. Là, avec Syntec Numérique, des collèges et des présidents de collèges qui sont vraiment porteurs, ils arrivent à avoir leur place au niveau qu'ils méritent. On a également tous les membres du G7 avec nous, donc le Syntec qui était considéré - mais je ne partage pas cet avis - comme un club de SSII vieillissantes reprend une toute autre dimension grâce à ce projet de Syntec Numérique. »
Une dispersion des forces
Interrogé sur la rivalité entre l'Afdel et Syntec Numérique, Guy Mamou-Mani n'élude pas la question et explique que « c'est une association presque soeur avec les mêmes objectifs. Bruno Vanryb va à l'Afdel pour dialoguer et pousser des projets communs. Et sans que l'Afdel nous rejoigne, nous pouvons tout à fait avoir des actions communes. [...] Je ne veux pas faire d'OPA sur toutes les associations, mais il faut que nous trouvions la bonne forme pour que le numérique parle d'une seule voix », notamment dans le champ politique. C'est un des constats négatifs du président : « Syntec Numérique n'est pas écouté par le monde politique. Je le constatais avant, je le constate depuis que je suis élu. Il y a une très mauvaise compréhension de nos enjeux. Quand le président de la République veut parler du numérique, il invite 7 blogueurs. C'est une faute majeure. Quel est l'outil de transformation majeur du pays, c'est notre industrie [numérique, NDLR]. Il faut que l'on comprenne en France qu'il faut se préoccuper de notre industrie ». Un lobbyiste, Damien Loubet, vient d'ailleurs d'être recruté par Syntec Numérique pour informer et influencer les décideurs politiques. 2012 va vite arriver après 2011 et je vais rencontrer un maximum d'hommes politiques avec des diners réguliers pour faire passer nos messages. Jean-François Copé et Hervé Morin sont déjà venus et chaque fois que je fais mon speech à des hommes politiques, j'ai droit au vous avez raison et ensuite ils oublient ».
Coordonner les initiatives européennes
Au niveau européen, Guy Mamou-Mani entend bien réinitialiser une coordination des fédérations de métiers. « J'ai commencé à reprendre quelques contacts, ce sont les mêmes enjeux que pour la France. Pour être écouté, il faut établir un rapport de force. Le Syntec qu'est ce que c'est par rapport à l'IUMM. Dans mon esprit, il faudrait créer un pôle de services numériques pendant de l'IUMM. Aussi puissant que ce dernier. Il faut que toutes les associations qui ont les mêmes enjeux que nous se réunissent pour peser de tout leur poids. Le BitCom allemand a réussi à réunir beaucoup de pans de l'économie numérique. Leur influence est disproportionnée par rapport à la nôtre ».
Logica et Microsoft renforcent leur partenariat autour d'Azure
Pour s'imposer comme l'un des acteurs majeurs sur le terrain du cloud, privé et public, Microsoft doit renforcer rapidement la notoriété de sa plateforme Azure. Il lui faut s'appuyer sur des alliés convaincus et expérimentés. Il vient ainsi de renforcer ses liens avec Logica en nouant, autour des solutions Windows Azure, Hyper-V Cloud et Office 365, un partenariat couvrant l'Europe, le Moyen Orient et l'Afrique. Sur ce terrain, la SSII s'est déjà engagée sur plusieurs projets de déploiement Azure en France avec des sociétés telles que Talentsoft, Backelite et Ventadis (voir encadré).
« Le cloud qui représente entre 2 et 3% du marché IT global va doubler dans les trois à quatre ans, et lorsque nous discutons avec nos clients, nous voyons que ces technologies répondent à leurs attentes », expose José Lopez (en photo), membre du comité exécutif de Logica France, responsable de l'activité conseil. Si la réduction des coûts apportée par le cloud est l'un de ses atouts, ce n'est pas le plus important, estime-t-il en soulignant qu'il constitue surtout une solution flexible. « Les clients sont en perpétuelle mutation. Ils reprochent toujours au système d'information d'être un frein, notamment lorsqu'ils doivent se séparer d'une de leurs activités ou qu'ils procèdent à une fusion. »
Etre en avance de phase sur les technologies Azure
En 2010, il y a eu une adoption très rapide des solutions de communication, de collaboration et de gestion de contenus dans le cloud, rappelle José Lopez. Cette tendance se confirme sur d'autres applications comme la gestion de la relation client (CRM) : « L'année dernière, dans ce domaine, nous n'avons signé que des projets portant sur des solutions en ligne ». Mieux encore, il indique que dans l'industrie, six ou sept gros clients de Logica, « des sociétés du CAC 40 », réfléchissent actuellement à mettre dans le cloud leurs applications de messagerie et de collaboration.
Dans ce contexte, face à des technologies qui avancent très vite, il est vital de tester les dernières évolutions avant leur disponibilité sur le marché. « Le partenariat avec Microsoft va, d'une part, permettre à nos experts d'être en avance de phase, explique José Lopez. D'autre part, il permettra à nos ingénieurs de disposer de la même formation que le personnel de l'éditeur et de présenter aux clients des roadmaps sur les produits ». La SSII prend des engagements vis-à-vis de Microsoft sur un nombre d'ingénieurs formés et d'experts de niveau international. Cet accord s'accompagne d'une campagne de publicité commune au niveau européen sous le slogan « Cloud Power ».
Pour appuyer le choix d'Azure, José Lopez rappelle aussi que, contrairement à Amazon et son cloud EC2 qui offre un environnement IaaS (Infrastructure as a service), Microsoft propose une solution qui propose aussi des outils de développement et des applications dans le cloud.
(*) Au niveau du groupe Logica, le chiffre d'affaires lié au cloud est évalué entre 5 et 10% du CA global.
Illustration : José Lopez, responsable de Logica Business Consulting en France et membre du comité exécutif de Logica France (crédit photo : Logica). (...)
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