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SSII
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(05/07/2011 16:37:13)
Ulysse, la co-entreprise SNCF/IBM, déraille
La Fédération Syndicale des Cheminots (regroupant CGT, UNSA, Sud Rail et la CFDT) avait manifesté le 1er avril dernier contre le choix fait par la direction d'une co-entreprise avec IBM, imposé comme contrepartie du contrat SNCF-Geodis. Baptisé Ulysse, le projet consiste à livrer la gestion de la sous-traitance des prestations informatiques de la SNCF à IBM pour un montant de 1,6 milliards d'euros sur 6 ans. Or le 30 juin dernier, la même fédération a renouvelé son appel à la grève en estimant que cette entreprise commune ne fonctionne pas et ne réalise pas les économies escomptées. La rationalisation des relations entre les informaticiens de la SNCF et les différents sous-traitants devait aboutir à des économies estimées à 290 millions d'euros en 6 ans.
Les syndicats s'inquiètent de ce que la rentabilité du projet repose sur l'offshore dans des pays à bas coût et donc de l'impact sur la disparition des sous-traitant SSII de la SNCF avec son impact sur l'emploi. Les syndicats ont indiqué que deux options étaient possibles soit une rupture de contrat, soit une révision de ce dernier. Un article de nos confrères des Echos, daté du 4 juillet, indique que ce contrat « bat de l'aile » et que la rupture de contrat a été envisagée avec des indemnités onéreuses (45 millions d'euros selon la CGT Cheminot) à la charge de l'établissement public. Les causes sont, selon le quotidien économique, à chercher à la fois dans les mauvaises estimations des volumes de sous-traitance (avec 50% de différence) et un ralentissement sur le plan décisionnel (les deux responsables de l'entreprise commune ont été remplacés rapidement).
Tous les scénarios en débat
Interrogé sur France Inter le 5 juillet, Guillaume Pépy, PDG de la SNCF s'est voulu consensuel « on est en train de débattre. On en discutera le 27 ou le 28 juillet (NDLR : date du prochain conseil d'administration). L'enjeu est de faire des économies sur notre sous-traitance informatique, sachant que les cheminots qui sont à l'informatique, qui font le travail pour le compte de la SNCF ne sont pas en cause. » Car le dirigeant sait qu'il avance en terrain miné sur le plan social, il a rappelé la volonté de l'entreprise « de garder à la SNCF des informaticiens qui sont des cheminots, et qui ont le statut de cheminots ».
Il n'est pas sûr que les propos du président de la SNCF rassurent les syndicats. Il faudra donc attendre le conseil d'administration de la fin juillet pour observer la position de l'établissement public. Interpellés, les deux protagonistes n'ont pour l'instant pas donné suite à nos demandes d'informations complémentaires.
Illustration: Guillaume Pepy, PDG de la SNCF
Crédit Photo: France Inter
(...)
Une filiale de Cegid pour le secteur public
Cegid a pris l'habitude de sectoriser ses produits et ses offres, auprès des comptables évidemment, mais aussi des secteurs comme l'hôtellerie ou le retail. Le secteur public est désormais développé dans une filiale à part entière : Cegid Public. Elle est issue de deux rachats, celui de Civitas en 2008 et, plus récemment, de Visa Informatique au mois de février dernier. Au total, Cegid regroupe ainsi 200 collaborateurs et un chiffre d'affaires de 22 millions d'euros. C'est Hélène Barrios qui devient directrice générale de Cegid Public.
Cegid Public va diffuser Yourcegid Secteur Public, avec trois versions : Finances, RH, citoyen (relation entre le citoyen et son administration). 400 mairies utilisent déjà cette offre en SaaS.
Une 4ème agence Devoteam à Niort
Comme annoncé il y a trois ans, la SSII Devoteam installe un réseau d'agences en région. Dans de grandes capitales comme Lyon et Toulouse , mais aussi dans le grand ouest, une région particulièrement choyée. Après Lannion, Rennes et Nantes (ouvert il y a six ans), Devoteam installe une agence à Niort. Elle compte 20 collaborateurs au départ, dont 5 venus de Nantes en mission sur place. Dans deux ans, la SII devrait passer à 50 collaborateurs.
(...)(01/07/2011 09:52:03)
Plus de dépenses IT en 2011 selon Gartner
Selon le cabinet Gartner, les dépenses IT dans le monde augmenteraient de 7,1% en 2011. Initialement, les analystes du Gartner prévoyaient une hausse de 5,6%. Autre remarque, le tremblement de terre au Japon n'a pas eu d'impact significatif sur ces prévisions, « malgré les inquiétudes répandues au sujet des perturbations en approvisionnement de composants critiques » note Richard Gordon, vice-président chargé de la recherche au Gartner. Il s'attend même à une croissance positive au Japon pour le second semestre de cette année.
Les dépenses IT globales devraient donc atteindre 3,6 milles milliards de dollars en 2011, le matériel (419 milliards de dollars) augmentant de 11,7%, les logiciels d'entreprise (268 milliards de dollars)de 9,5%, les services IT (846 milliards de dollars) en hausse de 6,6%, les télécoms (2,140 milles milliards de dollars) en progression de 6,9%.
Dans cet ensemble, les dépenses liées au cloud computing augmentent quatre fois plus rapidement que les autres et représenteront 89 milliards de dollars en 2011. Ce marché devrait atteindre 177 milliards de dollars en 2015.
Crédit photo : D.R.
Sogeti recrute 900 informaticiens en région parisienne
Sogeti organise, le 7 juillet prochain, dans ses locaux d'Issy-Les-Moulineaux, une soirée nationale dédiée au recrutement. La filiale de Capgemini prévoit d'ouvrir 1 500 postes d'ici la fin de l'année, dont 900 situés en Ile-de-France. 60 % des offres seront réservées aux profils expérimentés, dont 20% d'experts, la part restante à des candidats juniors. Les profils recherchés sont variés : il s'agit de concepteurs et de développeurs NTIC, d'administrateurs et d'ingénieurs systèmes réseaux et sécurité, de chefs de projet, de consultants en système d'information et de compétences spécialisées dans l'assistance à la maîtrise d'ouvrage.
Une fois intégrés, les nouvelles recrues travailleront dans les secteurs banque/finance/assurance, dans l'industrie et la distribution, dans l'électronique et la défense, dans l'énergie, les télécoms et également les secteurs publics.
Au cours la soirée qui se déroulera de 18h30 à 22h, les postulants pourront échanger avec des experts de Sogeti en innovation technologique avant le face à face propre au speed recruiting.
(...)
Le système d'information du CNES infogéré par Thales et Osiatis
Le CNES (Centre National d'Etudes Spatiales) a annoncé avoir confié l'infogérance de son SI à un consortium composé de Thales et Osiatis. Le contrat est d'une durée de six ans et d'un montant global de 100 millions d'euros.
Le contrat concerne les quatre centres du CNES, les 40 systèmes applicatifs, les infrastructures (dont 700 serveurs), les réseaux et télécommunications (10 000 équipements), le service d'assistance utilisateurs (100 000 demandes), le support de proximité (5 500 postes de travail) et l'infrastructure d'édition (1 000 imprimantes).
Thales sera plus particulièrement en charge du coeur de l'infrastructure informatique, des télécommunications et des réseaux. De son côté, Osiatis se chargera de la supervision des infrastructures, du support de proximité et du service utilisateur.
L'objectif de ce contrat est une double optimisation : efficacité opérationnelle et coûts. Le tout devra s'effectuer avec des contraintes de forte disponibilité et de non moins forte sécurité.
Infodis acquiert IT COM
« Créée il y a 25 ans, notre société aligne 25 exercices bénéficiaires consécutifs » glisse Vighen Papazian, PDG du Groupe Infodis. La société a réalisé 17,6 millions d'euros (ME) de chiffre d'affaires (CA) en 2010 (avec un résultat courant avant impôts de 6% du CA) et va se rapprocher des 27 ME en 2011 avec le rachat de IT COM.
Le groupe Infodis est constitué de deux sociétés, une SSII, Infodis IT , et une spécialisée dans la vidéo sur IP : Visualdis. Infodis IT comprend elle-même deux divisions, l'une pour l'infogérance du poste de travail (assistance forfaitaire), avec 220 personnes, l'autre pour l'expertise et l'ingénierie avec 30 personnes. C'est cette dernière activité que viendra renforcer IT COM avec ses 55 salariés.
Deux des quatre dirigeants de IT COM souhaitaient se retirer
IT COM est une société spécialisée en ingénierie du poste de travail et des serveurs, en virtualisation Citrix, et en stockage. Franck Doulliet, son directeur général devient le directeur de la division expertise et ingénierie de Infodis IT. Un rapprochement qui ne doit rien au hasard. Depuis quatre ans, les deux sociétés collaboraient ensemble. Mais deux des quatre dirigeants de IT COM souhaitant se retirer, Groupe Infodis a proposé de reprendre la société.
Le rachat se fait sur fonds propres. « On n'a jamais vécu au-dessus de nos moyens, on assure l'autonomie financière de la société par nos bénéfices, ce qui nous permet d'engager ce type de projets » nous explique Vighen Papazian. Actuellement, Infodis IT représente 14,5 ME de CA, Visualdis 3,5, IT COM 7,6 ME. En 2011, cet ensemble devrait atteindre 27 ME de CA pour Groupe Infodis.
Son groupe compte atteindre 40 à 50 ME de CA d'ici deux ans. Sans précipitation. La croissance externe devrait être au rendez-vous. Groupe Infodis l'avait pratiqué dans le passé, En 2007, il rachetait coup sur coup deux entreprises, l'une dans le pôle Visualdis : CIS, l'autre pour Infodis IT : RASinfo.
USI 2011 : En route vers les prochains modèles économiques
« Il y a cinq ans, le terme de business model n'existait pas », a rappelé Nicolas Kachaner, directeur général du Boston Consulting Group lors de l'Université des SI (USI) qui se déroule aujourd'hui et demain à Paris. « Depuis, ce concept a pris beaucoup de place. Mais il existe encore peu de définition pour expliquer la notion de business model. On peut toutefois la désigner comme la combinaison d'un modèle de valeur et d'un mode opératoire permettant de créer une chaîne de valeur qui se décline autour de différents modèles : le low cost, pratique la plus fréquemment utilisée dans les entreprises, l'évolution d'une vente de produits vers un modèle axé sur les services, la distribution directe des produits, le modèle gratuit, le modèle ouvert et les plate-formes de transaction de type e-commerce ».
Un monde des affaires marqué par la mondialisation
Selon Nicolas Kachaner, la position de leadership sur un marché n'est plus un gage de durabilité. «La valeur durable du leadership a tendance à disparaître, conséquence des trois vagues qui ont secoué récemment le monde des affaires », assure t-il. « D'abord la globalisation, avec l'entrée sur le marché mondial des pays émergents comme le Brésil ou l'Inde, ensuite la redéfinition des secteurs où l'on a vu intervenir des acteurs issus de domaines très différents. A titre d'exemple, dans la téléphonie, un acteur comme Nokia a vite été challengé par des concurrents venus d'ailleurs, comme RIM, Apple ou encore Google ». Les règles du jeu concurrentielle se sont donc déconstruites. Paradoxalement, dans un secteur comme la musique, qui a décru de 7% par an depuis 10 ans, les cinq majors sont toujours là. « Pourquoi ? », s'est alors interrogé le dirigeant. « Parce que l'industrie du disque s'est tournée vers d'autres sources de revenus plus rentables que les ventes de CD, telles que le online, le publishing, les concerts et le sponsoring. Apple a également transformé son modèle économique en créant des services de très grande valeur dans la musique grâce à ses iPod et à iTunes. Napster s'y est essayé en 1997, mais n'a pas réussi à construire un modèle économique rentable ».
Un modèle qui se gère comme une activité de R & D
La firme co-fondée par Steve Jobs tire également d'importants revenus sur ses ventes d'équipements. Reste à savoir si l'entreprise saura se renouveler. « On peut également changer de business model en décidant de vendre des services directement au consommateur, comme c'est le cas de Xerox qui ne vend plus de machines mais qui fait payer la page utilisée », considère Nicolas Kachaner. Cela permet de passer de la notion de coût fixe à un coût variable. Le dirigeant du Boston Consulting Group conseille également de ne pas abandonner son business model pour un autre. «Un modèle économique se gère comme une activité de R & D », estime Nicolas Kachaner On doit y mettre des ressources dédiées. Un récent entrant va essayer de cibler un certain segment, c'est alors que vont émerger des business models originaux. Un leader sur un marché peut innover et ne doit pas abandonner son modèle économique, il doit le faire évoluer. Il faut avant tout veiller à innover, à créer de la valeur, comme c'est le cas lorsqu'on procède à une incubation. »
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Trophées CIO 2011 : Les meilleures pratiques en management IT
Dans la foulée de la Matinée Stratégique « soutenir les nouveaux modèles économiques des entreprises », CIO mettront en avant les meilleures pratiques des managers IT mises en oeuvre au cours de l'année écoulée en remettant les Trophées CIO 2011. La manifestation aura lieu au Pavillon Dauphine, Porte Dauphine à Paris, le mardi 28 juin 2011 à partir de 8 h 30 pour la Matinée Stratégique « soutenir les nouveaux modèles économiques des entreprises » et à 11 h30 pour la remise des Trophées.
Des professionnels désignent les meilleures pratiques des professionnels
Sélectionnées par un jury associant des DSI, des spécialistes du recrutement par approche directe, des consultants en organisation et des journalistes, ces meilleures pratiques peuvent en effet utilement inspirer tous les homologues des lauréats.
Le jury a ainsi réuni Pascal Buffard, Directeur général d'Axa Group Solutions ; Georges Epinette, DG de la Stime et DSI du Groupement des Mousquetaires ; Michel Foulon, DSI du Courrier au sein du groupe La Poste ; Jean-Marc Lagoutte, DSI du groupe Danone, Caroline Apffel, Partner chez Heidrick & Struggles ; Carine Guillemette, DG de Now Consulting ; Antoine Gourevitch, Directeur Associé du BCG et Michel Jaubert, Directeur associé chez AT Kearney.
Le Trophée de l'Excellence Opérationnelle est destiné au DSI, ou au manager IT, qui a délivré le bon service à la bonne qualité, à la bonne personne, au bon moment et au bon prix.
Le Trophée de l'Innovateur récompense celui qui a délivré un projet usant de manière inédite d'une (éventuellement nouvelle) technologie IT pour créer de la valeur métier.
Le Trophée du Stratège distingue celui qui a élaboré une vision du SI pour bâtir l'entreprise numérique des années à venir.
Le Trophée de la Valeur Métier met en avant celui qui a permis la transformation des processus métier pour délivrer toujours plus de valeur ajoutée (au moindre coût, avec la plus grande flexibilité, etc.).
Enfin, le Grand Prix permet de récompenser celui qui réunit au mieux toutes les qualités requises pour les autres Trophées.
Chaque lauréat s'exprimera à cette occasion sur le plus gros défi relevé, les enseignements à tirer des projets menés et sur les prochains défis.
Une matinée aussi consacrée à l'innovation
Cette mise en lumière des meilleurs projets réussis en 2011 et des managers qui les ont menés sera l'occasion de se projeter dans le futur et des nouveaux services proposés par les entreprises à l'heure du numérique. La conférence débutera à 8 h 30 par les interventions des meilleurs experts et dirigeants d'entreprise en matière d'usage des nouvelles technologies issues d'internet, des réseaux sociaux, du Cloud et de la mobilité, afin de créer de nouveaux services à destination des entreprises ou des particuliers.
La révolution des nouveaux services à l'heure du numérique, réunira ainsi :
- Albert Asséraf, directeur de la stratégie, du marketing et des études de JCDecaux,
- Philippe Bourquin, directeur des projets innovation et développement chez France Télévisions,
- Philippe Delaide, Directeur Général de Kiala France,
- Jean Gondé, CTO de Lagardère,
- Antoine Jove, DGA de BCA Expertise,
- Cédric Naux, Directeur Développement Numérique de Bayard Jeunesse et Milan Jeunesse,
- Pascal Thomas, directeur du marketing Audience de PagesJaunes (...)
La SSII Ausy acquiert Elan
En août 2009, les deux sociétés créaient une joint-venture (Elan-Ausy) pour développer des solutions communes. Ils travaillaient déjà depuis trois ans ensemble. Aujourd'hui, ce rapprochement passe à la vitesse supérieure, Ausy rachetant, par l 'intermédiaire de sa filiale allemande, 51% des parts de la société Elan. Ausy renforce ainsi son pôle aéronautique qui pèse déjà 30% de son chiffre d'affaires (197,7 ME en 2010).
Elan est basé à Hambourg, mais dispose également d'une structure à Toulouse et d'une présence en Espagne. Cette société compte 200 ingénieurs et réalise 25 millions d'euros de chiffre d'affaires (exercice 2010). Elan est la division aéronautique du groupe Edag, groupe industriel allemand fondé en 1949 qui travaille principalement pour l'industrie automobile.
2 français et 1 allemand
C'est la troisième acquisition d'Ausy en six mois. Au mois de mai dernier, elle annonçait la reprise d'une partie d'APX : les services applicatifs. Une entité représentant 144 salariés et 10 ME de CA. En début d'année, Ausy rachetait la société Aptus, une SSII spécialisée en aéronautique et en télécoms. Aptus représente 700 collaborateurs avec 9 implantations régionales en France, deux filiales, une en Espagne, l'autre en Tunisie. Le CA 2009 (sur 15 mois) d'Aptus se montait à 79,6 ME.
En six mois, Ausy s'est donc renforcé par trois acquisitions, représentant plus de 100 ME de CA annuel cumulé. Sur l'exercice 2010, Ausy a réalisé un CA de 197,7 ME, en croissance organique de 28,5% par rapport à son exercice 2009. La SSII souhaitait atteindre les 100 ME de CA avant fin 2012, manifestement cet objectif sera réalisé beaucoup plus vite.
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