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(11/02/2009 12:23:20)

La saisine électronique du Conseil d'Etat désormais possible, mais uniquement sur logiciels propriétaires

Le Conseil d'Etat vient d'être autorisé par le ministère de la Justice à être saisi de manière dématérialisée dans certains litiges relatifs aux militaires. Le domaine de cette extension de la e-administration est certes restreint mais marque le progrès des procédures dématérialisées en matière judiciaire. Cependant, deux articles de cet arrêté provoqueront indubitablement l'ire de ceux qui tiennent au respect des standards ouverts pour garantir l'indépendance de l'administration vis-à-vis des fournisseurs, ainsi que des juristes pointilleux. L'article 6 dispose ainsi que l'utilisateur du service doit disposer « d'un navigateur Internet Explorer, version 5.5 ou supérieure, ou bien Netscape, version 7 ou supérieure, ainsi que du logiciel Adobe Reader, version 6 ou ultérieure ». En principe, il est donc interdit d'utiliser Mozilla Firefox, Opera ou un lecteur de fichiers PDF non réalisé par Adobe, alors même que le format PDF est aujourd'hui une norme internationale reconnue par l'ISO. Le plus extraordinaire reste l'article suivant. L'usage du fichier PDF est globalement imposé, ce qui est conforme au principe de respect des standards ouverts non liés à un fournisseur donné. Mais les fichiers produits par Microsoft Word « .doc » sont également, sous réserve de ne pas comporter de macros, acceptés... et transformés en PDF par les services du Conseil d'Etat. Autrement dit : d'un côté les formats OpenXML et OpenDocument des suites bureautiques récentes ne sont pas acceptés, de l'autre le Conseil d'Etat modifie les pièces qui lui sont remises et c'est cette version modifiée qui fera foi. Le moindre bogue dans le processus de conversion risque d'entrainer quelques litiges. Ce genre d'errements techniques aurait été évité par le respect des règles prévues dans le projet de Référentiel Général d'Interopérabilité (RGI), mis au réfrigérateur depuis deux ans. (...)

(05/02/2009 14:14:05)

La Cour des comptes dresse un bilan accablant du chantier du DMP

Carton rouge pour le dossier médical personnel. Dans son rapport annuel 2009, la Cour des comptes étrille l'échec de la mise en place du DMP. Hormis ce sujet, le volumineux document ne fait que peu de cas des questions relatives à l'informatique en général, et de la refonte des systèmes d'information de l'Etat en particulier (voir l'encadré ci-dessous sur Chorus). Le dossier médical personnel doit permettre un accès informatisé et généralisé aux données médicales de n'importe quel patient. Ce chantier accumule les retards, et est même au point mort. La faute au groupement d'intérêt public (GIP) DMP, créé en 2005 pour en piloter la mise en place, estime la Cour. L'organisme a ainsi failli dans bien des cas, notamment en n'utilisant pas toutes les ressources mises à sa disposition par l'Assurance maladie. Sur l'enveloppe de 242 M€ allouée pour la période 2005-2008, le GIP n'a en effet dépensé que 64 M€, soit moins du tiers. Pourtant, des signaux d'alerte avaient été lancés « sur les conditions juridiques et financières dans lesquelles était mené le projet ». Mais « les cabinets des ministres successifs chargés de la santé ont exercé la surveillance directe du GIP en méconnaissant tant les bonnes pratiques que [ces] mises en gardes. » Quatre directeurs et trois secrétaires généraux en trois ans pour le GIP DMP La Cour des comptes dénonce, pêle-mêle, l'absence de schéma directeur informatique Internet, d'indicateur de performance et de charte de déontologie. Elle déplore également que l'Etat ait « largement court-circuité » le conseil d'administration - au sein duquel il détient quatre des onze sièges - « au point d'en limiter, le plus souvent par des instructions orales, la fréquence des réunions ». Il convient d'ajouter à ce tableau la valse des dirigeants : le GIP a connu quatre directeurs et trois secrétaires généraux en trois ans. De plus, le recrutement des salariés du groupement a été trop tardif, restant systématiquement inférieur à ce que les ressources autorisaient. Par ailleurs, les agents n'ont pas bénéficié des formations nécessaires à l'accomplissement du projet. Ces « ressources humaines mal calibrées [...] ont obéré la bonne conduite du projet. » Une mise en place promise pour 2009 Un exemple édifiant illustre les défaillances du GIP. En 2006, celui-ci a acquis une nomenclature médicale « sans étude de faisabilité technique et budgétaire ». La facture s'élevait à 1,3 M€ pour cet outil dont la version acquise « datait de 1998 et était abandonnée par neuf des principales administrations à travers le monde ». Au final, « le GIP n'en a eu aucun usage et n'a pas les moyens de la faire vivre ». Dans son prochain rapport annuel, la Cour des comptes ne pourra plus dénoncer les errements du GIP DMP. Le groupement va en effet être remplacé par un Conseil national des systèmes d'information de santé, comme l'a annoncé Roselyne Bachelot en juin 2008. La ministre de la Santé croit toujours au dossier médical personnel et tente de redonner du souffle au projet en réorganisant les équipes chargées de son pilotage. Selon la ministre, un premier socle de services devrait être disponible dans le courant de l'année. Le rapport public annuel 2009 de la Cour des comptes peut être consulté ici. (...)

(23/01/2009 11:27:28)

Sopra choisi pour déployer Chorus dans l'enseignement public

Après les affres du projet Accord 2, l'Etat a mis en oeuvre un progiciel de gestion budgétaire unique baptisé Chorus et basé sur SAP. Le projet est piloté par l'AIFE (Agence pour l'Informatique Financière de l'Etat) mais doit être déployé dans l'ensemble de l'administration d'Etat (à la différence d'Accord 1 réservé à l'administration centrale). Sopra vient de remporter le marché de ce déploiement pour les ministères de l'Education Nationale, de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche au niveau de l'assistance opérationnelle, de la formation et de l'assistance au démarrage. La SSII a noué pour l'occasion un partenariat avec le cabinet Bearing Point. Chorus succède à Accord « 1bis », baptisé « Palier 2006 », qui n'appliquait que les normes comptables basiques de la LOLF (Loi Organique sur les Lois de Finances). Le nouveau progiciel permettra d'appliquer « l'esprit » de la LOLF en matière de contrôle de gestion publique. Le déploiement de Chorus est particulièrement complexe dans les administrations concernées puisqu'elles sont très décentralisées, avec des implantations géographiques nombreuses, y compris outre-mer pour 3 000 utilisateurs. Le contrat porte sur un montant compris entre 6 et 10 millions d'euros et une durée de 18 mois. (...)

(14/01/2009 12:45:11)

La fonction publique continue de recruter des informaticiens

Crise oblige, les campagnes de recrutement, auparavant massives, ont tendance à se raréfier dans les entreprises informatiques du privé. En revanche, le secteur public, lui continue de recruter, pour répondre aux enjeux de la réforme de la modernisation de l'Etat. C'est le cas du ministère de l'Intérieur, de l'outre-mer et des collectivités territoriales, qui annonce l'ouverture, pour 2009, de ses concours d'ingénieur des systèmes d'information et de communication. Plus d'une centaine de postes à pourvoir aux Finances Les candidats devront retirer leurs formulaires d'inscription avant le 27 février pour participer aux épreuves, dont la date a été arrêtée au 6 avril. Ils pourront s'inscrire en se connectant sur le site Internet du ministère de l'intérieur, ou bien par voie postale. Le nombre de postes ouverts pour chacun des concours sera fixé par arrêté, ultérieurement. Autre concours pour les informaticiens qui souhaitent intégrer la fonction publique, celui de la direction générale des finances, qui cherche à recruter un peu plus d'une centaine d'informaticiens, des analystes et des programmeurs. La date de retrait des candidatures a été fixée entre le 22 janvier et le 11 février, selon les catégories professionnelles recherchées. (...)

(09/01/2009 17:24:35)

L'Etat publie les documents de référence de l'administration électronique

Depuis plus de deux ans, le fameux RGI (Référentiel Général d'Interopérabilité) fait couler beaucoup d'encre. Etabli par la DGME (Direction générale à la modernisation de l'Etat), ce document est censé établir les bonnes pratiques relatives aux systèmes d'information au sein des administrations, notamment en ce qui concerne les très conflictuels formats de fichiers, même si les sujets abordés sont très larges et touchent également, par exemple, les questions d'organisation. Ce document est désormais disponible sur un site de la DGME : http://www.references.modernisation.gouv.fr, ainsi que les autres référentiels établis par la DGME, comme le RGAA (Référentiel général d'accessibilité pour les administrations, qui concerne l'adaptation des SI aux handicapés), le RGS (Référentiel Général de Sécurité) et la Charte ergonomique des sites Internet publics qui détaille les bonnes pratiques en matière d'ergonomie Web, en plus des particularités propres aux sites publics, comme les conventions de nommage. Un référentiel général de sécurité très détaillé Sur le plan juridique, ces documents ne sont pas encore d'application obligatoire au sein des administrations puisque leurs différentes validations n'ont pas encore eu lieu. Le premier référentiel écrit, le RGI, est le seul à ne pas être du tout accessible sur le site au-delà d'une courte présentation. Visiblement, les conflits à son sujet ne sont donc pas éteints. A l'inverse, le RGS est quasiment finalisé et particulièrement détaillé dans ses recommandations. Pour les DSI du secteur public, commencer à se conformer aux recommandations de ces référentiels ne peut qu'être une bonne idée, pour anticiper leur application obligatoire. Et même, pour tous les DSI, appliquer ces référentiels disponibles gratuitement et issus d'une intense réflexion de spécialistes de haut niveau est tout autant une bonne idée. En effet, les cabinets de consultants en tous genres font payer fort cher des recommandations bien moins détaillées et pratiques. (...)

(19/12/2008 18:08:25)

+2,5% sur les budgets IT du secteur public en 2009, selon Markess

En 2009, les budgets informatiques des administrations françaises ne devraient augmenter que de 2,5%, en moyenne, alors qu'ils ont progressé de +6,5% entre 2007 et 2008 pour l'ensemble du secteur public. Ce sont les prévisions qu'établit Markess International dans son étude « Bilan et perspectives TIC dans l'administration française, 2008-2010 » en s'appuyant sur une centaine d'interviews réalisées avec des responsables de l'administration centrale, d'organismes sous tutelle et de collectivités locales (*). La situation, toutefois, ne sera pas homogène pour l'ensemble des acteurs publics. Pour les ministères, par exemple, le taux prévisionnel de croissance du budget informatique se maintient à +6% par rapport à 2008 (au même niveau que l'an dernier), alors que le budget IT des organismes sous tutelle devrait stagner en 2009 ou même se réduire, notamment en raison de baisses de subventions. Quant à celui des collectivités locales, il ne devrait pas progresser de plus de 3%, non seulement en raison de la conjoncture économique difficile, mais aussi à la suite de la mutualisation de certains projets. Pour ces collectivités, les perspectives sont donc moins enthousiasmantes qu'en 2008, année au cours de laquelle la croissance de leur budget informatique a atteint 8%. La part consacrée à l'externalisation devrait progresser Au sein de ces budgets, la part consacrée à l'externalisation devrait globalement progresser pour plus de la moitié (54%) des administrations centrales et locales interrogées par Markess International. Cette évolution résulte en partie de la révision générale des politiques publiques (RGPP). Une progression contrastée toutefois puisqu'elle oscillera, selon les cas, entre +1% et +10%. Un cinquième des administrations concernées prévoit une hausse supérieure à 10%, un peu moins de 2/5e la situent entre +5 et +10% et les autres prévoient +1 à +5%. Dans l'externalisation, le cabinet d'études classe tout autant l'hébergement d'infrastructures IT ou d'applications, que le recours à l'infogérance, ou encore l'accès à des logiciels utilisés en ligne comme un service, sous forme d'abonnement. L'hébergement et l'infogérance devraient surtout être choisis par les organismes sous tutelle et les intercommunalités. Markess note que les ministères et les conseils généraux évoquent également le recours à l'infogérance. En revanche, 39% des acteurs du secteur public indiquent que la part de l'externalisation stagnera dans leur budget IT. Pour les 7% restants, elle sera même réduite. (*) Pour compléter son étude, le cabinet a également interrogé une soixantaine de prestataires informatiques. (...)

(10/12/2008 14:58:50)

Comment Thales a perdu un contrat de 70 millions d'euros avec l'AP-HP

Lors de leur conférence de presse le 30 septembre 2008, les hôpitaux de Paris, ou AP-HP, ont présenté le nouvel attributaire de leur projet de système d'information dédié au dossier hospitalier patient. Il s'agit de l'imageur Agfa Healthcare associé aux sociétés Cap Gemini et à HP. Agfa hérite ainsi d'un confortable budget de 95 M€ sur cinq ans, et doit désormais convaincre sur un projet qui est au coeur de la rationalisation de la médecine hospitalière française. Ce montant considérable représente le plus gros effort financier de l'histoire de l'informatique hospitalière, sans compter l'apport des équipes internes à l'AP-HP, soit plus d'une centaine de médecins et d'experts. Mais les rebondissements auront été nombreux pour en arriver à cette attribution. Thales, premier attributaire pour 70 M€ Agfa Healthcare est en fait le second attributaire du marché. Initialement, c'est Thales, spécialiste de l'informatique sensible, du militaire et de la sécurité, associé aux sociétés Medasys et General Electric qui avait remporté l'appel d'offres. Le montant s'établissait alors aux alentours de 70 M€. Mais, premier coup de théâtre, dans les derniers jours de 2007, Thales s'est vu signifier la rupture du contrat le liant à l'AP-HP et a été écarté du projet. Comment expliquer ce revirement de situation ? Lors de la conférence de presse du 30 septembre, l'AP-HP a indiqué que « Le prestataire ne répondait ni au cahier des charges ni aux délais ». Thalès a lancé un contentieux contre l'AP-HP A présent, les deux protagonistes, Thales d'une part, et l'AP-HP de l'autre, tentent de préserver la confidentialité du dossier. Un contentieux a cependant été lancé par Thales à l'encontre de l'AP-HP. La cause du clash entre les deux entreprises n'a pas été officialisée. Au départ, tout semblait aller pour le mieux. Thales est une société française bien positionnée dans le domaine de la santé. Avec l'AP-HP, elle était aux commandes du plus grand projet du secteur, lui ouvrant l'immense ... [[page]] ... marché européen des systèmes d'information hospitaliers en plein essor. N'étant pas éditeur, Thales s'est associé au Français Medasys. A partir de là, deux interprétations des événements existent. Allant dans le sens de l'AP HP, certains évoquent une rupture à l'initiative univoque des hôpitaux. Les équipes de Thales auraient manqué de spécialistes dans le domaine de la santé, provoqué des changements de direction de projet à répétition et engendré des retards au démarrage. De plus, General Electric - associé à Thales pour la partie anesthésie et réanimation - aurait demandé un supplément budgétaire afin de réaliser certaines parties du contrat qui semblaient pourtant prévues dès l'origine. Quant à l'éditeur Medasys, il aurait été finalement de taille trop réduite pour servir un aussi gros projet destiné à équiper 37 grands hôpitaux. Des modifications trop nombreuses Mais selon d'autres sources, lors des réunions de cadrage entre l'AP-HP et Thales, l'AP-HP aurait trop modifié ses demandes, conduisant à un périmètre d'action fluctuant au gré des jours. Ce syndrome est classique : un client ne sait pas forcément ce qu'il veut et il mûrit sa vision au cours du temps. Face à trop de modifications, la gouvernance du projet doit alors savoir filtrer. Encore faut-il qu'on lui en donne les moyens. Les modifications trop nombreuses auraient déclenché une incompatibilité entre Thalès et l'AP-HP et des conflits répétés jusqu'au clash. Une nouvelle attribution complexe Quoiqu'il en soit, l'AP HP a relancé une procédure d'appels d'offres. C'est finalement Agfa Healthcare qui l'aemporté. Cependant, cette victoire voit encore le jour dans des conditions complexes. En effet, le gagnant aurait dû être, semble-t-il, la société américaine Cerner. Mais, cette dernière aurait émis des conditions ou des réserves à la réalisation du contrat voulant s'assurer - peut-être un peu trop - que l'AP-HP ferait bien sa part du travail. Problème, ces réserves ne seraient pas juridiquement admissibles dans le cadre de ce type de marché public. Résultat, après un retard conséquent dans l'annonce des résultats, l'entreprise Cerner est écartée, et c'est Agfa Healthcare qui arrive première. En ce qui concerne l'avenir, de nombreuses questions restent à régler. Agfa est d'une taille largement inférieure à celle de Cerner. L'AP-HP est désormais dans une position délicate. Elle ne peut plus se permettre d'échouer après l'accident Thales. Même si lors de la conférence de presse, l'AP-HP a déclaré : « Nous avons mis en place les mêmes mécanismes de résiliation qu'auparavant », il lui faut absolument réussir avec Agfa pour un projet qui engage l'informatique de santé hexagonale pour les 10 ans à venir. Nouveau remède prévu : l'AP-HP réfléchirait à une restructuration pouvant contribuer à minimiser les risques dans la réalisation du projet, tout en faisant attention à ne pas dériver dans le temps. Affaire à suivre en 2009. (...)

(27/11/2008 17:48:35)

Le ministre Eric Woerth assume les coûts de Copernic et Chorus

Dans une interview accordée à nos confrères de La Tribune et de BFM, le ministre du Budget et des Comptes publics Eric Woerth est revenu sur le coût de deux des grands projets informatiques de son ministère, à savoir Copernic et Chorus. Il a émis aujourd'hui un communiqué pour corriger une mauvaise impression de dérive financière. Copernic est le nouveau système d'information fiscal, c'est-à-dire un grand ensemble de logiciels spécifiques visant à traiter les recettes de l'Etat et possédant quelques fonctions connexes nécessaires au fonctionnement administratif. Copernic, par sa nature modulaire, est l'objet de livraisons régulières, comme par exemple la télé-déclaration des revenus. Chorus, pour sa part, est destiné à succéder à Accord Palier 2006 (et à une série de logiciels connexes) comme progiciel de gestion intégré unique de toutes les administrations d'Etat pour gérer les dépenses publiques. Chorus est basé sur SAP. Son déploiement était prévu dans les prochains mois. Le coût annoncé de ces deux projets était d'environ 900 M€ pour Copernic et entre 419 et 566 M€ pour Chorus. Or un rapport de la Cour des Comptes discuté à l'Assemblée Nationale en présence d'Eric Woerth mentionnait un coût de 1,8 Md€ pour Copernic et une certaine dérive pour Chorus. Ne pas confondre coût de développement et coût complet Eric Woerth a donc voulu remettre les pendules à l'heure. Selon lui, nos confrères ont confondu le coût de développement et le coût complet. Sur dix ans, le ministre confirme que le coût global de Copernic sera bien de 1,8 Md€ mais le coût d'acquisition reste de 911,5 M€. La différence inclut notamment la mise à disposition d'agents publics pour faire fonctionner Copernic. Pour Chorus, la Cour des Comptes a estimé le coût actuel d'acquisition à 552 M€, ce qui reste dans la fourchette initiale de 419 à 566 M€. Mais il reste 100 M€ par an de frais de fonctionnement à ajouter. Sur cinq ans, le coût global de Chorus sera donc d'environ 1,1 Md€. Par contre, le ministre a reconnu que le projet Chorus connaissait une dérive de délais. [Mise à jour] De source proche du dossier, il est admis que le ministre était parfaitement fondé à distinguer les coûts directs et les coûts complets. Mais, d'une part, l'estimation de ces coûts complets n'avait jamais été présentée à l'Assemblée Nationale et n'est de toutes façons pas définitive. Les principales interrogations concernent Chorus. Le projet n'est en effet pas terminé et, au delà de la fin du déploiement, il y aura la maintenance alors même que SAP a modifié récemment ses conditions. A l'inverse, la mutualisation de l'exploitation entre les différents ministères sera une source attendue d'économies par rapport à la situation actuelle, ce qui viendra amoindrir la facture finale. Le coût total final du projet ne pourra pas être estimée sérieusement avant un ou deux ans. Et il ne faut pas oublier le coût du projet Accord qui dépasse les 300 millions d'euros, « ce qui commence à faire beaucoup pour la seule fonction informatique »... (...)

(26/11/2008 11:20:10)

Peu d'acteurs TIC au salon des maires

On a connu des années plus fastes pour les TIC au Salon des Maires et des Collectivités Locales (SMCL) ! L'édition 2008 se déroule à Paris Expo, Porte de Versailles à Paris, du 25 au 27 novembre mais l'e-administration était faiblement représentée cette année en proportion des autres secteurs (des fournitures scolaires à la voirie). Et les visiteurs se pressaient moins dans les allées de cette partie du salon qu'ailleurs. Bien entendu, les acteurs traditionnels du secteur étaient présents, comme les éditeurs Berger-Levrault, Ciril et Cerig. Mais des créneaux vedettes des années antérieures sont devenus bien maigrichons, comme la dématérialisation des marchés publics (Achatpublic.com et Marches Online restant les seuls survivants). A l'inverse, les offres destinées aux communes moyennes ou petites en mode SaaS prennent désormais un certain volume sur le SMCL. Le stand de HorizOn-Line, par exemple, est comparable à ceux d'acteurs plus classiques et mieux implantés. En ces temps difficiles, les solutions de gestion et d'optimisation des achats et du patrimoine semblaient également attirer les visiteurs, comme par exemple celle de B.A.Logiciels. (...)

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