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(16/06/2010 09:53:21)

Massification des achats publics : la FEB en appel au Tribunal

La Fédération des Entreprises Bureautiques (FEB) vient de franchir une nouvelle étape dans son combat contre la massification des achats publics en lançant une procédure devant le Tribunal Administratif. Cette « procédure en référé précontractuelle » sera examinée le jeudi 17 juin et les résultats seront communiqués à la FEB le 21.
« C'était pour nous le seul moyen de bloquer la mise en place de ce nouveau processus d'achat, qui pourrait détruire plusieurs dizaines de milliers d'emplois dans les PME de la distribution bureautique », explique André Vidal, Président de la FEB. La procédure en question concerne les systèmes d'impression. Deux autres marchés couverts par la FEB pourraient ensuite être concernés : la papeterie et le mobilier de bureau. Et l'informatique ? « Elle n'est pas concernée de la même manière, dans la mesure où les marchés sont renouvelés tous les six mois, alors que l'on peut être écartés pour une durée de quatre ans dans les autres cas », précise André Vidal.

Le soutien des élus

Si le syndicat professionnel s'est lancé dans une procédure juridique, c'est notamment parce qu'il a reçu le soutien de députés, de sénateurs et d'élus des collectivités. 143 questions écrites ont ainsi été posées au gouvernement sur ce sujet. La FEB sait qu'il lui faut maintenant mettre davantage de pression sur les pouvoirs publics si elle veut obtenir des modifications de la massification des achats publics. Mercredi prochain, le 23 juin, elle officialisera le choix d'une agence de relations presse et décidera de la hauteur de ses investissements publicitaires dans la presse nationale. « Nos actions de lobbying auprès des élus ont été efficaces, il faut désormais que l'opinion publique soit plus largement informée des risques que cette supposée mesure d'économie fait peser sur l'emploi. Quelle peut-être l'économie pour la collectivité nationale quand on sait qu'elle doit consacrer 40 000 euros pour permettre à un chômeur de retrouver un emploi ? », conclut André Vidal.


Note de la rédaction : Vous êtes-vous aussi concerné par la massification des achats publics voulue par l'état ? Réagissez sur le forum de LeMondeInformatique.fr

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(31/05/2010 10:44:32)

Un plan numérique du territoire 2010-2020

Les ministères regorgent d'instances et d'acronymes qui s'inscrivent pourtant dans une certaine cohérence. En matière d'aménagement numérique du territoire, cette cohérence est orientée par un nouveau plan gouvernemental.

Le 11 mai dernier s'est tenu un CIADT, Comité interministériel d'aménagement et de développement du territoire. Le ministre de l'espace rural et de l'aménagement du territoire, Michel Mercier,  souhaite un déploiement du très haut débit, principalement en fibre optique. A partir de là, seraient satisfaits des besoins aussi bien des particuliers (réseaux sociaux, télétravail, e-éducation...) qu'en direction des entreprises (système d'information étendu, relation client...).

Ceci étant posé, Michel Mercier a chargé les préfets de région de définir, d'ici fin 2010, des stratégies de cohérence régionale en matière d'aménagement numérique du territoire.  Des  projets pilotes devraient être choisis, en liaison avec les collectivités locales et les opérateurs. Ces projets seront financés par le FANT (Fonds d'aménagement numérique du territoire), lui-même créé par la loi de décembre 2009 (sur la réduction de la fracture numérique) et alimenté par le Grand emprunt (qui devait être opérationnel depuis déjà quelques mois).

Ce dispositif devrait permettre de financer quatre projets, trois en téléphonie mobile : la couverture des zones blanches (3 300 communes concernées) d'ici fin 2011, celle des zones grises (*) de téléphonie mobile (d'ici fin 2011), la couverture 3G de 3 600 communes. Un dernier volet prévoit la résorption des zones blanches haut débit, avec le concours des fonds européen : Feader (Fonds européen agricole pour le développement rural) et Feder (Fonds européen de développement régional).

(*) Sont considérées comme zones grises, celles où n'agissent qu'un ou deux opérateurs, donc avec une concurrence très limitée voire inexistante, c'est le cas pour 2% des français et sur 15% du territoire.

 

Illustration: Crédit Photo CETE de l'Ouest

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(20/05/2010 16:24:04)

Le référentiel général de sécurité enfin acté

La DGME (direction générale de la modernisation de l'Etat) et l'ANSSI (Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information) ont enfin accouché de leur bébé commun, le Référentiel Général de Sécurité (RGS), petit frère du RGI (Référentiel Général d'Interopérabilité).

Le RGS vise à définir très précisément chaque concept (confidentialité, signature, horodatage...) et les bonnes pratiques associées pour garantir au mieux la sécurité des systèmes d'information. Il constitue une base pour toute politique de sécurité de manière obligatoire dans les administrations, ce qui n'empêche pas le secteur privé d'y recourir, ne serait-ce que pour parler un langage commun.

Ses définitions sont plus procédurales et méthodologiques que purement techniques : le RGS ne vise ainsi (au contraire du RGI) à promouvoir aucune technologie et aucun format en particulier. Il rappelle le cadre légal applicable lorsqu'un tel rappel est pertinent.

Les annexes du RGS précisent les critères et les modalités de qualification des signatures électroniques ainsi que des architectures et des organisations les délivrant. Les procédures inscrites au RGS s'imposent aux organisations délivrant des certificats de signature électronique. Cependant, il ne s'agit là, pour l'essentiel, que de rappels de dispositions déjà existantes mais dispersées.

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(20/05/2010 16:14:03)

Le DMP entre célébration et innovation

Le Dossier Médical Personnel (anciennement Partagé - DMP) poursuit sa relance sous la férule de l'Agence des systèmes d'information partagés de santé (ASIP Santé). Celle-ci se concrétise d'une part par un nouvel appel à projets, d'autre part par un événement organisé pour fêter la croissance des données traitées.

Pour faciliter la communication d'informations médicales patients entre les médecins de ville et les hôpitaux avec le DMP, un appel à projets a été lancé dans le cadre d'un programme « Bureautique Santé ». Il s'agit surtout de mettre en place des outils simples s'interfaçant avec les solutions bureautiques pour créer des documents aux bons formats. Les projets réalisés dans ce cadre sont plutôt dédiés aux zones faiblement équipées.

Par ailleurs, la relance du DMP continue de bien progresser : le Dossier Santé Picardie va ainsi prochainement célébrer son 100 000ème dossier patient. Une célébration est prévue le 26 mai en présence de Michel Gagneux, président de l'ASIP Santé et de Jean-Yves Robin, directeur de l'ASIP Santé.

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(20/05/2010 11:42:11)

Le Syntec Santé ausculte l'hôpital de demain

Depuis trois ans, le Syntec Informatique a mis sur pied une structure, Syntec Santé, chargée de baliser le chemin de ses adhérents sur le secteur informatique et santé. Trois groupes de travail fonctionnent : poste de travail, télémédecine et système d'information global.  Parallèlement, plusieurs rapports parlementaires  sortent (par exemple celui de Pierre Labordes sur la télémèdecine) suivis ou non de projets de loi. « Nous sommes là pour fédérer nos adhérents sur ces sujets, une cinquantaine actuellement travaillent sur Syntec Santé et porter nos propositions auprès des pouvoirs publics et des directions hospitalières souligne Christian Nibourel, président du comité Syntec Santé. Nous souhaitons, sur l'hôpital, sortir de l'approche strictement informatique pour aller vers les directions générales des hôpitaux ou des regroupements d'hôpitaux».

Le Syntec Informatique a donc présenté, sur l'hôpital numérique, un Livre Blanc qui balaye large. On trouve beaucoup de principes généraux. Par exemple, l'accompagnement du patient. « Il s'inscrit de plus en plus dans une chaîne de soins, dont le SI constitue la colonne vertébrale et plus dans une succession d'actes médicaux isolés » souligne Christian Nibourel. L'hôpital a besoin d'échanges sécurisés, en interne entre services, en externe en direction des ARS (les agences régionales de santé), c'est la notion d'hôpital étendu. Cet hôpital va également se porter sur des sujets bien connus au Syntec : CRM, ERP, BPM, systèmes de gestion finances et RH.  En bref, le syndicat professionnel et ses adhérents veulent se présenter avec une approche centrée sur les questions de santé plus que sur les technologies

« Un défaut de vision et de gestion globales »

Leurs  clients potentiels s'inscrivent en effet dans des logiques particulières. Orientation règlementaires, climat financier de vigilance budgétaire, mais aussi déploiements nouveaux. Le Syntec Informatique attend beaucoup du grand emprunt.

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Mais il ne cache pas au détour du Livre Blanc constater « une absence de sensibilisation et de formation des équipes, y compris de direction, aux bénéfices des systèmes d'information et de communication, qui se traduit par un défaut de vision et de gestion globales : faible intérêt accordé aux projets d'informatisation, carence du poste de maîtrise d'ouvrage, restriction des budgets dédiés au système d'information et de communication, positionnement inadapté de la DSI dans les structures de direction ». Le constat est sévère.

Pourtant, certains interlocuteurs changent.  En particulier, ils se regroupent. Peu d'hôpitaux ont la taille nécessaire pour développer des plateformes et les réalisent à plusieurs. De même, des procédures d'achat mutualisées se mettent en place.  C'est le cas de UniHA (Union  des Hôpitaux pour les Achats), créé en 2005, un regroupement de 32 CHU et 21 centres hospitaliers qui travaille sur douze filières : de l'achat de savon à celui d'ordinateurs !  Cette structure représente 45% de la dépense totale des hôpitaux français. UniHA vient d'être référencée par  Oracle discute avec Microsoft pour bénéficier de conditions particulières. Beaucoup de grands fournisseurs se positionnent ainsi sur ce marché. Les acteurs du marché français de taille moyenne vont-ils en pâtir ? Sur l'hôpital, les grands fournisseurs devraient s'entourer d'éditeurs spécialisés, ou de SSII et d'intégrateurs régionaux comme sous-traitants.

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(17/05/2010 17:03:17)

L'ADEN trace la voie des clouds communautaires locaux

La commission Infrastructures de l'ADEN a rendu ses propositions pour une stratégie alternative en matière de cloud computing dans le cadre du grand emprunt national. Pour rappel, ce plan prévoit 4,5 milliards d'euros pour le développement de la société numérique, dont quelques centaines de millions d'euros seront consacrés au cloud computing.  L'association recense les différentes orientations de l'informatique dans les nuages ; privé, public, hybride et communautaire. C'est ce dernier point qui a les faveurs de l'ADEN et plus particulièrement des clouds communautaires locaux.

Sur le plan de la définition, le modèle communautaire est constitué d'une infrastructure partagée entre plusieurs organisations supportant une communauté précise et ayant des préoccupations communes (justice, éducation, santé, industrie, culture, etc.). L'adjectif local implique la participation des collectivités territoriales à travers des partenariats Publics-Privés pour construire ce type de cloud. Ils s'appuieront sur des datacenters en France, ainsi que sur des plates-formes de services et d'infrastructures numériques mutualisés à destination des entreprises, des administrations, des établissements publics régionaux et des citoyens. L'étude souligne quelques initiatives déjà existantes, comme ITerritoires regroupant 6 territoires Dunkerque, Lyon, Osartis, la Seine et Marne, l'Yonne et Caen, qui se sont engagés à soutenir et à accompagner des projets de datacenters.

L'objectif, à terme, sera de mailler l'ensemble des clouds communautaires locaux au niveau national, pour bénéficier des avantages de la puissance de calcul combinée et de la mutualisation des applications.

Des raisons politiques et industrielles

La mise en avant de ce modèle répond également à des considérations moins technologiques. Devant la domination du continent nord-américain, le cloud communautaire local conforte la souveraineté nationale tant sur le plan des compétences, que sur la localisation des données transitant sur le réseau. La création de datacenters sur les collectivités territoriales implique également des créations d'emplois directs ou indirects, en facilitant le télétravail par exemple.

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Sur le plan industriel, ces propositions tentent de remédier à l'obsolescence du parc de datacenters français. L'étude souligne que 40% des centres existants ont des problèmes d'alimentation électrique et de climatisation. L'idée est donc de répondre à la fois à des considérations environnementales, en construisant des datacenters plus éco-responsables, mais également de productivité en proposant plus de capacité aux entreprises pour les infrastructures et les services en mode hébergé.

Une stratégie en 3 axes

L'ADEN préconise donc un plan en trois axes, le socle de base est constitué par des centrales numériques locales, qui organisent le stockage de données, l'hébergement d'applications, la gestion des flux. L'association précise que ces centrales peuvent aussi bien être des salles de 100 m² que des bâtiments de plusieurs milliers de mètres carrés. On notera que compte tenu de la rigueur budgétaire, un effort particulier sera réalisé sur la mise à niveau des infrastructures existantes et des « investissements incrémentaux » seront mis en place lorsque cela sera nécessaire.

Le deuxième axe porte sur la création de plates-formes mutualisées de services et d'infrastructures numériques  pour des activités différentes comme l' e-commerce, l'e-éducation, l'e-administration, etc. Cette agrégation nécessitera la réalisation de Schémas Directeurs de Services Numériques qui définiront les techniques, les cibles visées, les modèles économiques, l'accompagnement, ...

Enfin, le dernier axe s'adresse aux pouvoirs publics, sur les aspects réglementaires, mais également sur le type d'ingénierie juridique sur lequel les collectivités territoriales vont s'appuyer pour investir et exploiter les datatcenters : partenariat public-privé, délégation de service public, société d'économie mixte, ... C'est dans ce cadre aussi que doit être défini la politique de soutien apporté par l'Etat dans le cadre du grand emprunt.

L'ADEN milite pour que des expérimentations régionales soient menées sous forme de partenariats publics-privés dans le cadre de la consultation  publique qui sera lancée en mai ou juin 2010.

Crédit Photo: Iterritories.org

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(30/04/2010 10:57:25)

L'e-santé épouse la régionalisation en vue du DMP

L'ASIP Santé (Agence des Systèmes d'Information Partagés de Santé) vient de lancer un appel à projets dans le cadre du programme Emergence. Les dossiers de candidatures doivent être adressés à l'ASIP Santé jusqu'au 4 juin 2010, 18 heures. « Ce programme a vocation à appuyer les acteurs régionaux, en particulier les ARS, à structurer le pilotage des systèmes d'information de santé dans les territoires » indique l'ASIP Santé. Cette agence gère, entre autres missions, le DMP (dossier médical personnel) et cherche ainsi à consolider celui-ci en l'inscrivant dans les outils de e-santé développés régionalement dans le cadre de l'ENRS (Espace Numérique Régional de Santé).

Au travers du programme Emergence, l'ASIP Santé financera « une partie des dépenses d'investissement nécessaires à la préparation ou à la consolidation d'une maîtrise d'ouvrage régionale dédiée aux systèmes d'information de santé : études, audits, conseil dans les domaines stratégique, technique, organisationnel, fonctionnel, financier, juridique ... » (...)

(23/04/2010 10:15:23)

Fibre : un cadre tarifaire qui inquiète les collectivités locales

L'association craint que le très haut débit ne soit deux fois plus cher en campagne, ou dans les zones moins denses, que dans les villes. En cause ? Les principes et les règles de tarification de l'Arcep pour la tarification du très haut débit sur fibre optique. L'Autorité vient en effet, de publier son projet, soumis à consultation, de tarification pour l'usage des infrastructures de génie civil de France Télécom, qui seront utilisées pour déployer les nouveaux réseaux de fibre optique. « Le régulateur propose que le coût soit proportionnel au volume, donc à la longueur occupée » estime l'Avicca.  « or il faut évidemment d'autant plus de longueur que l'habitat est moins dense » critique l'association.

Les règles qui avaient été retenues pour l'ADSL n'ont pas été reprises. « Un opérateur public national [NDLR : France Télécom] a construit les dizaines de millions de lignes téléphoniques que nous utilisons aujourd'hui pour l'ADSL. L'ensemble du coût est réparti, quelle que soit la longueur » reprend l'organisation de collectivités locales.

Un projet discriminant pour les campagnes

Or, pour l'association, demain, c'est le principe de concurrence par les infrastructures qui va être poussé au bout. « Les opérateurs privés vont couvrir la partie la plus rentable, et faire payer de faibles longueurs de déploiement de fibre optique, et de faibles loyers de fourreaux à leurs abonnés. Et pour le reste ? » questionne l'Avicca, soucieuse du sort des citoyens situés en zone faiblement urbanisée.

Yves Rome, président d'AVICCA et du Conseil Général de l'Oise rappelle qu'aujourd'hui, on ne paye pas une ligne de 10 kms au fond de la Corrèze dix fois plus cher qu'une ligne de 1 km à Neuilly. « Quel que soit l'opérateur qui utilise cette ligne, il verse le même prix à France Télécom, que ce soit pour l'abonnement téléphonique, ou pour fournir l'accès à internet, soit environ 9 € par mois et par ligne. »  D'où l'interrogation : veut-on une France à plusieurs vitesses ? En conclusion, l'association demande à l'ARCEP d'adopter pour commencer une tarification du génie civil à la ligne, indépendante de la longueur afin de couvrir les zones non denses, et plus généralement de tenir compte des objectifs d'aménagement du territoire dans la fixation du cadre de déploiement de la fibre optique. Le message sera-t-il reçu ? (...)

(20/04/2010 09:58:22)

Les hôpitaux en phase de mutualisation des projets IT

La dépense informatique et télécoms des hôpitaux français  devrait passer de 1,3 milliards d'euros en 2009 à 1,6 en 2013 selon IDC. Elle avait progressé de plus de 3% entre 2008 et 2009 faisant fi de la crise économique. Ce secteur est donc appelé à une forte croissance. L'informatisation des hôpitaux français est globalement en retard par rapport à l'Europe du nord. Elle est donc en phase de rattrapage. Elle doit également s'engager dans la  modernisation des applications et des infrastructures tout en  portant de nouveaux projets comme le Dossier médical personnalisé. Pour les DSI concernés, c'est la quadrature du cercle.

Les besoins sont toutefois différents d 'un établissement à l'autre et l'étude prend soin de segmenter le secteur. Rien de commun entre les grands CHU et les hôpitaux de taille plus ordinaire. Il existe selon l'Insee 2 700 centres hospitaliers en France, mais avec des budgets très variables. L'hôpital de proximité peut très bien compter sur un budget annuel de 1 million d'euros alors que les grands hôpitaux se retrouvent à 10, 12, 15 ME. Les ressources sont faibles et le plan « hôpital 2012 », dont un volet seulement concerne l'informatique, ne suffit pas à combler les besoins.

« Malgré leurs manques de moyens, les hôpitaux français ont dégagé un levier d'investissement intéressant, il s'agit de la mutualisation » nous explique Cyril Meunier qui a dirigé l'étude d'IDC. 58% des établissements interrogés l'envisagent dès 2010 ou 2011.Cette mutualisation apparaît sous de multiples formes.

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Elle vient par exemple de la fusion d'établissements ou de la création de plate-formes régionales. Le partage d'infrastructures et d'applications permet également de réduire les investissements de chaque établissement, une démarche encouragée par les pouvoirs publics. Et certains hôpitaux se mettent ensemble sur un appel d'offres.

Déjà 52% des établissements sont raccordés à un réseau de santé régional

Pour les hôpitaux de taille moyenne ou petite, cette mutualisation est un passage obligé. Elle est favorisée par la mise en place des Agences régionales de santé ou des communautés hospitalières. Déjà 52% des établissements sont raccordés à un réseau de santé régional, 12% vont le faire dans les années à venir. 44% d'entre eux sont reliés à un réseau inter-hospitalier, 9% l'envisagent.  De leur côté, les établissements de taille importante pourraient adopter des rôles nouveaux, comme hébergeur d'applications, fournisseur de logiciels, ou gestionnaire d'infrastructures, bref piloter pour d'autres établissements des développements informatiques.

Cette mutualisation aura un impact sur les développements d'applications. Selon l'étude d'IDC, cinq secteurs sont concernés : les projets médico-techniques (58% des réponses), ceux de gestion médicale (50%), la gestion administrative du patient (47%), la gestion générale (financière économique et RH pour 41%, enfin celle du dossier médical (41%). Les hôpitaux, par la mutualisation, vont ainsi impacter le secteur des éditeurs spécialisés. Il en existerait 400 sur ce secteur qui est donc très fragmenté. IDC en a étudié 11 et pronostique une recomposition des éditeurs spécialisés.

(*) IDC mène tous les deux ans une étude en France sur l'informatisation des hôpitaux, elle entre dans le cadre d'une recherche européenne : EMEA IDC Health Insights. Cette dernière édition est basée sur une enquête menée auprès de 153 établissements de plus de 200 lits (dont  17 avec plus de 1 000 lits) aux mois de novembre et décembre derniers.

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(19/04/2010 10:15:51)

Acer renforce sa stratégie pour l'école numérique

Acer a l'habitude de faire partie de la short list lors des grands appels d'offres lancés par les conseils généraux pour les collèges ou par les conseils régionaux pour les lycées. Et il en a remporté beaucoup, notamment grâce à un positionnement prix très compétitif. Malgré cet atout, sa part de marché dans l'éducation n'est pas au niveau de celle qu'il a dans les entreprises ou dans le grand public.

Il a donc commencé à changer de stratégie, l'an dernier, en créant une business unit dédiée à l'éducation. Aujourd'hui, il annonce la création d'une certification spécifique - « Acer Education Center » - au niveau EMEA. Le constructeur prévoit ainsi de certifier en France de 30 à 50 partenaires avant l'été avec le but d'avoir une bonne couverture du territoire. « Ce programme n'est pas figé, explique Bertrand Mellah, Responsable Marketing Produits Acer Education pour la zone EMEA. D'une part parce qu'une étude est en cours dans six pays européens et que nous prendrons en compte ses résultats. D'autre part, parce que nous ne savons pas à l'avance si le chiffre de 50 revendeurs est un maximum ou s'il est insuffisant pour le marché français. »

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Etre au coeur des solutions

Ce faisant, Acer veut prendre place dans les solutions complètes demandées par les écoles. Au-delà des notebooks ou des netbooks et des vidéoprojecteurs - produits proposés par Acer - ces solutions intègrent du mobilier scolaire, des tableaux blancs interactifs, des logiciels, du câblage, etc.

Acer devra donc s'appuyer sur des partenaires pour préparer ces solutions, ou s'appuyer sur ses revendeurs certifiés pour qu'ils les mettent en forme. « Nous conserverons sur ce marché une politique de distribution 100% indirecte, explique Michaël Bouider, Responsable Commercial d'Acer Education France. Nous avons besoin pour cela d'un canal spécifique, qui puisse garantir une relation de proximité et une bonne connaissance du monde de l'éducation. C'est un segment en forte progression en France, pays qui n'occupe pour l'instant que la 24ème position en Europe pour le nombre d'ordinateurs par élève. Par ailleurs, c'est également un marché de renouvellement gigantesque : plus de 14 millions de portables devront être changés en Europe au cours des années qui viennent ».

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