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Secteur public
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(02/11/2010 11:08:52)
La FEB saisit Bruxelles sur la politique d'achat de l'Etat Français
Peu écoutée par les pouvoir publics français dans son combat contre la massification des achats de l'Etat, la FEB (Fédération de l'Equipement de Bureau et de la Papeterie) porte l'affaire devant la Commission Européenne. Le syndicat professionnel a déposé plainte devant l'institution le 18 octobre dernier pour aides d'Etat présumées illégales. Juridiquement, son action se fonde sur les articles 107 et 86 du traité de l'Union Européenne. Le premier prohibe « dans la mesure où elles affectent les échanges entre États membres, les aides accordées par les États ou au moyen de ressources d'État sous quelque forme que ce soit qui faussent ou qui menacent de fausser la concurrence en favorisant certaines entreprises ou certaines productions.» Quant au second, il interdit à une entreprise d'exploiter une position dominante sur le marché commun.
Dans les deux cas, la FEB vise l'action de l'Etat en faveur de l'UGAP, la centrale d'achat public. La réglementation permet en effet aux collectivités locales d'y recourir sans passer d'appel d'offres. Elles y sont d'autant plus encouragées en raison de la complexité des procédures du nouveau code des marchés publics. Le tout, au détriment des PME dont près de 2000 adhèrent à la FEB, notamment dans les secteurs de la bureautique et de l'informatique.
Objectif : gagner la bataille de l'opinion
Désormais entre les mains de la direction générale du marché intérieur à Bruxelles, la plainte a toutefois peu de chance d'aboutir à une condamnation de la France, selon la FEB. En effet, le système qu'elle conteste ne crée pas de distorsion de concurrence entre Etats membres. Conseillée par une agence de lobbying, la FEB cherche en fait à donner plus d'écho médiatique à son action et influer ainsi sur les pouvoirs publics français. Car pour l'heure, ceux-ci font la sourde oreille. C'est notamment le cas des services de François Baroin et d'Hervé Novelli dont les réponses n'ont pas satisfait la FEB.
Parallèlement à l'action qu'elle mène auprès de la Commission européenne, la FEB poursuit un travail plus discret. Il passe, par exemple, par l'organisation d'un débat à l'assemblée nationale auquel vont assister des sénateurs, des députés et des représentants des maires de France. Le syndicat professionnel tire également la sonnette d'alarme auprès de ses homologues tels que la FICOME (Fédération Interprofessionnelle de la Communication d'Entreprise). Sensibilisée elle aussi par la FEB, la CGPME devrait quant à elle organiser une réunion entre les fédérations patronales qui pourraient souffrir de la politique de massification des achats de l'Etat. « Les premiers appels d'offre nationaux lancés par le Service des Achat de l'Etat concernaient les métiers de certains de nos membres, la papeterie et la bureautique. Il est normal que nous ayons été les premiers à réagir. Aujourd'hui, d'autres professions comprennent qu'elles sont exposées », explique Delphine Cuynet, la secrétaire générale de la FEB.
Les constructeurs ont leur part de responsabilités
Le prochain marché concerné devrait être celui de l'informatique avec l'imminence d'un important appel d'offres. Le 26 novembre, la FEB a donc pris l'initiative de réunir des groupements de revendeurs informatiques dans ses locaux parisiens. « Ils adhèrent totalement à nos actions contre le SAE et l'UGAP, juge Delphine Cuynet. En outre, nous avons comparé, catalogue en main, les prix des matériels informatiques proposés par l'UGAP et ceux des revendeurs informatiques. Nous avons trouvé des tarifs jusqu'à trois fois moins importants chez l'UGAP ». Assurément, les constructeurs ont une part de responsabilité qui a courroucé les membres de la réunion au point qu'ils évoquent la possibilité de boycotter certains d'entre eux.
A force d'activisme, la FEB semble toutefois avoir marqué quelques points dans son combat. En amont du lancement de l'appel d'offres qu'il prépare dans l'informatique, le Service des Achats de l'Etat a en effet contacté les représentants de la FEB. Dans le but, peut-être, de commencer enfin à prendre en compte ses réclamations ?
Service-Public.fr fête ses 10 ans d'existence
Ouvert le 23 octobre 2000 par la Documentation Française, le portail Service-Public.fr fête donc cette année ses dix ans. Durant ces dix ans, les évolutions ont été régulières : co-marquage avec les collectivités locales pour « localiser » les informations générales, via des flux XML, avec des horaires d'ouverture par exemple (Service-Public local) ; ouverture d'un porte-document personnel sécurisé (Mon.Service-Public.fr) ; service dédié aux entreprises (depuis 2007) ; nouvelle ergonomie orientée services en 2009...
La Documentation Française a fusionné avec les Journaux Officiels pour devenir la DILA (Direction de l'Information Légale et Administrative) et c'est donc la DILA qui, aujourd'hui, édite le portail Service-Public.fr. Celui-ci comporte 517 formulaires et téléservices pour les particuliers, 866 pour les professionnels. Deux rubriques ont particulièrement du succès : l'annuaire de l'administration et les fiches pratiques de « Vos droits et démarches ».
Véritable succès, ce portail génère près de 5 millions de visiteurs uniques par mois et 193 millions de pages vues par an, le tout avec un niveau de satisfaction digne des scrutins soviétiques : 96% !
Rappelons, enfin, que Service-Public.fr a été primé lors de la première édition des Trophées Entreprises et Société de l'Information en 2001.
L'Ecole Numérique Rurale, source de croissance pour les revendeurs informatiques
Présente sur le segment de l'éducation dès 2004, cette entreprise fondée par des enseignants éditait initialement des manuels scolaires interactifs sur CD-Rom. « Nous avons rapidement réalisé que les taux d'équipements en informatique variaient beaucoup d'un établissement. Pour ceux qui ne disposaient pas d'au moins un poste pour deux élèves, l'utilisation de nos contenus perdait de son intérêt », relate Florian Depenne, le responsable commercial de Maskott. Pour proposer à ces clients une solution à ce problème, le créateur de contenu devient en 2007 distributeur d'Onfinity, un fabricant d'une solution capable de rendre un vidéoprojecteur interactif. « Par la suite, des clients nous ont demandé des solutions de tableaux blancs interactifs classiques. Nous avons alors signé un partenariat exclusif pour la France avec le fabricant portugais CLASUS. De fil en aiguille, nous avons ajouté à notre catalogue l'ensemble des matériels équipant une classe numérique, comme des ordinateurs portables et des chariots pour les transporter », détaille Florian Depenne.
Des revenus multipliés par 10 en un an
Résultat de cette stratégie : Maskott a ajouté un zéro à son chiffre d'affaires entre 2008 et 2009. Et, l'entreprise compte bien exploiter au maximum l'évolution de son positionnement. Dans cette optique, elle a recruté il y quelques jours un nouveau commercial chargé de développer ses ventes. En outre, elle conclut un partenariat avec un des poids lourds de la distribution qu'est Ingram Micro. Référencé depuis août par le grossiste généraliste, les produits que Maskott fait fabriquer par ses partenaires seront ainsi commercialisés par d'autres revendeurs. A plus long terme, la société souhaiterait également proposer aux clients d'Ingram Micro de délivrer pour leur compte des prestations d'installation et de formations à leurs clients.
CDC Arkhinéo devient le 1er prestataire habilité pour l'externalisation des archives publiques dématérialisées
L'externalisation de la conservation était pratiquement interdite jusqu'à il y a peu. Pour les documents dématérialisés, cela posait de réels problèmes. On en arrivait même parfois à des difficultés pour respecter les règles prudentielles comme un stockage de copies dans des bâtiments distants de l'endroit de stockage de l'original. Or la dématérialisation documentaire est de plus en plus importante. Un changement légal s'était donc imposé.
Un agrément qui dépend de la Culture
La règle, désormais, est que l'externalisation de l'archivage est permise sous réserve que le prestataire soit agréé par l'administration des archives nationales, qui dépend du Ministère de la Culture. Pour être agréé, il est notamment nécessaire de respecter la norme Afnor Z42-013. Le premier prestataire à obtenir cet agrément est donc CDC Arkhinéo. Parions qu'il ne restera pas longtemps seul tant le marché s'annonce juteux.
Loire Numérique se met au speed meeting
La formule du speed dating fait des émules. Le cluster Loire Numérique lance le « speed meeting du numérique » (une marque déposée) pour réunir prestataires et clients. Le principe reste le même : des rencontres de 6 minutes, avec des rendez-vous pris à l'avance. Elles sont organisées en soirée, le 12 octobre prochain à Saint Etienne, à partir de 19h.
D'un côté, Loire Numérique et ses adhérents veulent montrer ou rappeler l'étendue de leurs compétences. De l'autre, sont invités une large palette de responsables informatiques : des DSI, mais aussi des responsables d'entreprises, jusqu'aux artisans et commerçants, sans oublier des responsables associatifs. Des campagnes de presse, écrite et radio, l'utilisation des réseaux sociaux (Viadéo et facebook) ont popularisé cette première édition. (...)
Selon Markess International, l'Open Source reste un vecteur d'innovation dans le secteur public
Plus de flexibilité dans les nouveaux usages
L'Open Source permet, pas sa culture propre, de faciliter le travail collaboratif et l'organisation horizontale (par opposition à une vision hiérarchique du travail). La grande flexibilité qu'elle offre amène également à tester de nouveaux usages sans investir lourdement dans des outils propriétaires aux coûts initiaux importants (notamment via des licences onéreuses). Ainsi, la culture propre de l'Open Source est un facilitateur de la méthode itérative de création d'un outil informatique. Markess International juge ainsi : « nombreux sont les responsables d'administrations ayant tirés partie de l'Open Source pour stimuler le lancement de projets qui ne l'auraient peut-être pas été sans ce recours. » Et le cabinet cite les exemples des applications métiers dans les collectivités territoriales et des ENT (environnements numériques de travail).
Le recours au cloud encore marginal
L'autre grande innovation de ces dernières années, l'informatique en nuages, semble destinée à se combiner avec l'open-source. Si seulement 6% des répondants déclarent déjà héberger des applications open-source dans le cloud (avec une avance des collectivités locales sur les administrations centrales), c'est une possibilité qui éveille de l'intérêt chez la plupart des responsables interrogés par Markess International. Ils privilégient d'abord le SaaS open-source et seulement en second lieu l'IaaS.
L'Open Source continue sa croissance dans les budgets informatiques du secteur public avec une valeur de 16% du budget global (soit environ un milliard d'euros) et il devrait croître de 15% par an dans les prochaines années.
Le gouvernement dévoile ses projets de numérisation des contenus
Lors d'un point presse, les deux ministres ont annoncé que 141 contributions ont été émises dans le cadre d'une consultation publique sur les usages du numérique, lancée en juin dernier. Trois axes majeurs sur la numérisation des contenus culturels ont été identifiés : le développement d'une offre légale dans le domaine du numérique, la contribution à la recherche-développement et les services innovants, la promotion de nouveaux modes de valorisation du patrimoine culturel et artistique ainsi que des contenus éditoriaux.
Concrètement, plusieurs projets vont émerger de ce programme, ont indiqué Frédéric. Mitterrand et Nathalie Kosciusko-Morizet. A savoir, la création d'une plateforme de vidéo à la demande (VOD) de plus de 3 000 longs métrages, la numérisation des livres indisponibles du XXe siècle sous droits, la création d'un portail d'offre de VOD pour l'ensemble des contenus audiovisuels et cinématographiques en partenariat avec l'INA, et la création d'un kiosque numérique de la presse.
Le ministère de la Culture rappelle dans un communiqué que le Fonds national pour la société numérique dispose d'une enveloppe de 4,5 milliards d'euros, dont 750 millions seront consacrés au financement de la numérisation des contenus culturels, scientifiques et éducatifs.
(...)(13/09/2010 17:00:55)Les élus ruraux à la recherche d'un second souffle pour l'Ecole Numérique
Le plan Ecole Numérique Rurale, lancé pour la rentrée 2009 a été le premier plan d'ensemble décidé par l'Etat en matière d'équipements informatiques dans les classes rurales. Il concerne les communes de moins de 2 000 habitants. 6 700 écoles sont concernées. Un effort supplémentaire est toutefois nécessaire estime le président de l'Association des maires ruraux de France, Vanik Berberian. Celui-ci vient d'écrire au Président de la République. Il lance également une pétition en ligne pour ses adhérents.
Son raisonnement ? Le 1er plan a intéressé beaucoup plus de communes que celles qui ont été effectivement subventionnées. D'autres communes restent en attente. L'effort financier de l'Etat doit donc se poursuivre. « Les 67 millions d'euros du plan ENR n'ont représenté que 0,28% sur les 24 milliards du plan de relance. Les 250 millions nécessaires pour un plan ENR 2 couvrant l'ensemble des 25 000 écoles publiques des communes de moins de 2 000 habitants représenteraient à peine 0,4% du budget de l'Education nationale en 2010 (environ 60 milliards d'euros) ».
L'association travaille également à l'écriture d'un guide méthodologique sur l'école numérique en milieu rural. Il sera présenté début décembre. (...)
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