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(29/09/2009 10:59:19)

Xerox s'offre la société de service ACS pour 6,4 milliards de dollars

Plus fort que Dell, qui a lâché 3,9 milliards de dollars la semaine dernière pour s'offrir Perot Systems, Xerox vient de signer un chèque de 6,4 milliards de dollars pour acquérir ACS (Affiliated computer services). Cette opération va permettre au constructeur de systèmes d'impression de tripler son CA dans les services, passant de 3,5 Md$ en 2008 à 10 Md$. ACS est un spécialiste des services externalisés (BPO, business process outsourcing). Ce marché, comme le souligne Xerox, se monte à 150 milliards de dollars cette année avec une croissance de 5%. La société est implantée sur tous les continents, et compte une filiale en France. Elle annonce par ailleurs compter plus de 31 000 consultants offshore. En croissance de plus de 60% en un an, cet effectif représente désormais plus de 40% du nombre d'employés total d'ACS (74 000 personnes). Fondée il y a vingt ans, ACS est connue pour ses systèmes de gestion de paiement (par exemple pour les parkings) et de données. Elle vient compléter l'activité de service de Xerox concerne l'impression et la gestion documentaire. La société qui a réalisé 6,5 milliards de dollars de CA en 2008, est en croissance de 6%. Sa dette, que Xerox reprend, se monte à 2 milliards de dollars. Elle fonctionnera comme une filiale de Xerox, dirigée par son CEO actuel, Lynn Blodgett. (...)

(25/09/2009 16:22:15)

Avec son ColorQube 9200, Xerox annonce une nouvelle tarification de la couleur

Cette semaine, Xerox a annoncé la disponibilité française de sa dernière imprimante multifonctions (MFP) ColorQube 9200 à encre solide. Il en a profité pour présenter le nouveau mode de facturation de l'impression couleur qui sera associé à cette gamme. Selon le constructeur, le coût de l'impression d'une page couleur représente entre 8 et 10 fois celui d'une page en noir et blanc, et ce depuis longtemps. Bien qu'il ait sans nul doute tiré quelques bénéfices de cette situation, face à une désaffection croissante vis à vis de l'impression couleur, Xerox a décidé de prendre les choses en main. Il facturera désormais les documents en fonction de leur densité de couleur. Une page avec un taux de 1,2 % de couleur coûtera à peu près le prix d'une page en noir et blanc, soit 0,007c. Pour un taux de 8% (65% des documents couleur selon Xerox), le tarif monte à 0,035c et au-delà jusqu'à 0,07c. Cette tarification va de pair avec des outils d'audit de l'activité d'impression des clients de Xerox. Il dispose de logiciels en ligne ou fournis sur une clé USB qui analysent le contenu d'un document pour le client. Mais il propose aussi, en direct et au travers de son réseau de revendeurs, un logiciel d'audit. XPEA qui scrute, durant trois à quatre semaines, tous les documents en couleur produits par l'entreprise. L'analyse ainsi réalisée du profil et de la typologie des impressions couleur est ensuite renvoyée vers Xerox aux Etats-Unis qui propose au client une structure tarifaire complètement personnalisée. Ces outils font partie de l'évolution de la stratégie de Xerox qui, à l'instar de HP avec sa division IPG (Imaging and printing group), souhaite augmenter la part des services dans son activité. Le constructeur argue en particulier de l'intérêt croissant pour les entreprises de gérer leur parc d'imprimantes, mais aussi leur production de papier de façon globale. Objectif : réduire les coûts et, en prime, l'empreinte écologique. Un accent mis sur l'ergonomie et l'écologie Les machines de la nouvelle gamme ColorQube 9200 peuvent être paramétrées avec trois vitesses (entre 30 et 85 ppm suivant le modèle), tout simplement définies dans une carte SIM, pour simplifier le travail des techniciens. L'imprimante a aussi été conçue de façon plus ergonomique que les modèles précédents. Les portes et compartiments internes à ouvrir en cas de panne ne peuvent plus provoquer d'éventuelles blessures. L'écran tactile propose aussi de petites vidéos en cas de panne, fort utiles pour retrouver le « bourrage papier » dans le labyrinthe intérieur de l'imprimante. Xerox a aussi fait évoluer nombre de paramètres pour réduire l'empreinte environnementale de son offre. Pour commencer, l'encre solide génère, par nature, moins de déchets puisqu'elle n'entre pas dans une cartouche. Qui plus est, elle est désormais moins toxique car en partie fabriquée à partir de soja et elle peut même être ingérée sans danger... même si ce n'est pas son objectif premier ! Selon le constructeur, le ColorQube 9200 réduit de 90% la quantité de déchets produits par rapport aux précédents MFP laser. Sur ces modèles, le fabricant a dénombré jusqu'à treize consommables qui obligent à en remplacer jusqu'à 200 sur quatre ans. Le ColorQube ne compte qu'un seul et unique consommable, à changer a priori une seule fois en quatre ans (250 000 pages). Enfin, le label Energy Star assure une réduction de la consommation énergétique et Xerox a évalué à 9% la réduction de consommation électrique par rapport à un modèle multifonction laser de la précédente génération. (...)

(08/09/2009 13:08:10)

Microsoft affiche un optimisme prudent pour les lancements de Windows 7 et Office 2010

Microsoft n'avait (presque) aucune annonce à faire, mais quelque 120 journalistes se sont tout de même rendus à sa désormais traditionnelle conférence de presse de rentrée, hier, lundi 7 septembre. Il faut dire que ce rendez-vous de l'éditeur est devenu incontournable, tant il donne le pouls de l'année à venir : les sorties de produits Microsoft vont en effet rythmer le calendrier de toute l'industrie. Que ce soit du côté des offres purement professionnelles comme Windows 2008 Server R2, SQL Server 2010 ou Visual Studio 2010, ou des offres à la fois pour les entreprises et le grand public, comme Windows 7 ou Office 2010. Microsoft dégainera l'artillerie lourde le 6 octobre, avec la venue en France de Steve Ballmer pour le lancement de Windows Phone, la nouvelle dénomination des appareils mobiles sous Windows Mobile 6.5. L'éditeur, qui a beaucoup de retard à rattraper dans ce domaine, accompagnera son système d'une place de marché ouverte aux développeurs tiers, et d'un intéressant service, 'MyPhone', de synchronisation et de sauvegarde automatique en ligne des données du mobile. « Les problèmes de Vista sont aujourd'hui résolus » Néanmoins, le plus important pour Microsoft reste le lancement de Windows 7, disponible en version finale depuis quelques jours pour les entreprises, et qui sera officiellement commercialisé auprès du grand public le 22 octobre. Echaudé par l'échec commercial de Vista à ses débuts, Microsoft dit se montrer prudent, mais « très confiant ». Marc Jalabert, directeur du marketing et des opérations de Microsoft France, explique cet optimisme prudent de plusieurs façons. D'abord, les « problèmes de Vista au début par rapport au poids du système et à la compatibilité des applications » seraient « aujourd'hui résolus ». Il est vrai que « pour la première fois de son histoire », un système d'exploitation de Microsoft sera moins gourmand en ressources que son prédécesseur. Les machines ayant continué d'évoluer entre temps, les migrations ne devraient pas poser de souci en termes de performances. En revanche, Seven étant basé sur le même noyau que Vista, il ne faut pas s'attendre à des miracles : les matériels anciens utilisés avec XP et non supportés par Vista ne le seront pas non plus par Windows 7. D'après Marc Jalabert, cela concernerait seulement 5% des périphériques. Autre raison d'espérer pour Microsoft, « on a de bons signaux pour la mise à jour ». Les retours sur les versions bêta et RC sont très bons, le public s'est rué sur les précommandes à tarif réduit, et Marc Jalabert ne doute pas que les entreprises passeront directement de XP à Seven. Mais il se refuse à donner un objectif, arguant que « les migrations en entreprises prennent du temps ». Le système de mise à jour proposé aux entreprises devrait faciliter les choses, de même que le mode XP pour Windows 7, qui permet d'exécuter des applications conçues pour XP dans une machine virtuelle apparaissant comme une simple fenêtre sur l'écran. Pour le grand public, beaucoup d'efforts sont prévus en matière de tarification (un pack Famille proposera le système d'exploitation à 150 euros pour trois ordinateurs) et de pédagogie : 1400 journées d'animation seront organisées dans les magasins, et un « Windows Café » sera même ouvert dans Paris. Office 2010 complétée par une version en ligne, Office Web Apps [[page]] La question de la migration en entreprise se reposera au printemps 2010 avec la sortie de la nouvelle version d'Office. Qui s'accompagne enfin d'un système collaboratif, et sera complétée par une offre bureautique en ligne, Office Web Apps. Similaire, dans le concept, aux Google Apps, ces Office Web Apps, accessibles aux utilisateurs disposant d'un compte Live et d'un espace de stockage SkyDrive, reproduisent dans le navigateur l'interface à base de rubans apparue dans Office 2007. « On le fera mieux que Google » Brique de la stratégie Software plus Services (S+S) de Microsoft, Office Web Apps est bien positionné comme un complément et non comme un outil de remplacement d'Office. Aucun système n'est d'ailleurs prévu pour gérer un stockage en local en cas de déconnexion du Web, par exemple - quand bien même Microsoft dispose d'outils comme Mesh, pour synchroniser les données. Il reste donc un peu de chemin à parcourir, alors que Google dispose de Gears, et prépare son offre Wave. Cela n'entame pas l'optimisme de Marc Jalabert : « On y va, et on le fera mieux que Google. » Côté serveur, Microsoft insiste aussi sur le choix offert aux entreprises, avec d'un côté des logiciels à installer comme Windows Server 2008 R2 ou Exchange 2010, et de l'autre des offres en ligne commercialisées directement par Microsoft (comme Azure) ou vendues par ses partenaires, comme la messagerie hébergée. « Dans tous les cas, explique Marc Jalabert, l'important est le fait d'utiliser Exchange, pas la façon dont on y accède ». Un tout nouveau bâtiment de 35 000 m² pour les 1700 collaborateurs français de Microsoft En conclusion de ces présentations, Eric Boustouller, président de Microsoft France, a rappelé l'enracinement de Microsoft dans la société française et toutes les raisons qui le poussent à être optimiste. Après 25 ans de présence, Microsoft compte aujourd'hui 1 700 collaborateurs en France, épargnés par le plan de licenciement mis en place par l'éditeur au niveau mondial. Microsoft France, désigné meilleure filiale à l'issue du dernier exercice fiscal, vient d'ailleurs d'inaugurer ses tout nouveaux locaux en bord de Seine à Issy, 35 000 mètres carrés à proximité de HP France, Cisco France, Steria... La plus grosse ombre au tableau pour Microsoft pourrait être la performance de la division grand public et services en ligne. Après 1,33 Md$ perdus au niveau mondial en 2007/2008 dans les services en ligne, Microsoft y a englouti 2,2 Md$ l'année dernière. Fort de ses 27 millions d'utilisateurs de ses services Live, l'éditeur a confirmé qu'il n'entendait pas abandonner ses efforts dans ce domaine, comme le prouvent le lancement de Bing (dont la version française doit bientôt être finalisée) et l'accord conclu avec Yahoo. C'est, explique Olivier Marcheteau, responsable de la division pour la France, « une stratégie qui portera ses fruits ». (...)

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