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(11/01/2011 12:16:26)

10 projets Open Source à suivre en 2011

Pour mettre en avant les projets les plus prometteurs, Black Duck Software, une société qui fournit aux entreprises un support pour automatiser la gestion, l'administration et la sécurité des logiciels libres et Open Source, établit chaque année une liste de « Rookies of the Year ». Pour cela, elle évalue la popularité de chaque projet, parmi les milliers de nouveaux projets lancés dans l'année, leur affectant des points selon un système de notation qui tient compte des réalisations, des modifications apportées aux logiciels à l'intérieur du projet, du nombre de développeurs impliqués et du nombre de sites web qui lui sont attachés. Parmi les projets arrivés en tête en 2010, plusieurs noms semblent familiers, même pour les personnes qui ne connaissent pas le monde Open Source.

Diaspora et OpenStack, têtes de liste

Ainsi, en tête de liste, on trouve Diaspora, le réseau social Open Source, présenté comme une alternative à Facebook, qui a commencé sa phase de test alpha mi-octobre, et se voit en quelque sorte officiellement reconnu. Même si l'ordre des projets choisis par Black Duck ne suit pas de logique particulière, on trouve ensuite OpenStack, un projet de plate-forme cloud Open Source soutenu par Rackspace et la Nasa et considéré par certains comme une alternative aux plates-formes cloud propriétaires. OpenStack Nova, l'alternative de cloud public, apparaît également sur la liste en quatrième position, de même que l'environnement de développement intégré Cloud9IDE, construit sur Node.JS, à la troisième place des nominés de l'année. Enfin, le gestionnaire de packages orienté développeurs NuGet, qui fournit de nombreux outils pour la plate-forme .NET, s'affiche en cinquième position.

BPM et Cloud en augmentation

En sixième place, on trouve la plate-forme Activiti BPM, le projet Open Source de gestion des processus métier (BPM) et workflow pour les professionnels, les développeurs et les administrateurs système, tandis que la septième place revient à SparkleShare, un outil de partage de fichiers et de collaboration qui vise à rendre le partage de documents et le travail collaboratif plus facile. SparkleShare permet également aux utilisateurs de synchroniser en tâche de fond les répertoires Git partagés avec un serveur ou avec des collègues de travail. Enfin, en position 8, 9, et 10 des Rookies de l'année on trouve VoltDB, une base de données pur SQL, ACID et OLTP; RapidFTR, une application mobile qui permet au personnel soignant de collecter, trier et partager des informations sur des enfants en situation d'urgence ; et ownCloud, un cloud personnel ouvert destiné à être exécuté sur un serveur.

Comme le fait remarquer Black Duck Software, 30% des 10 premiers projets utilisent la licence AGPL, attestant du nombre croissant de projets cloud ou SaaS associés, et 40% des 10 meilleurs projets sont désormais sur GitHub, un service web d'hébergement de projets sous Git.

Une utilisation croissante des ressources du logiciel libre

Cette liste de Rookies a été établie à partir de la base de connaissances de Black Duck et de Ohloh.net, un répertoire public de logiciels gratuits et Open Source acheté en septembre dernier par Black Duck. « L'analyse des Rookies 2010 montre la progression irrésistible des projets cloud, ainsi que des applications pour la gestion des processus métiers,» a déclaré Peter Vescuso, vice-président exécutif de Black Duck Software. « Chaque projet de ce Top 10 témoigne de l'utilisation croissante de l'Open Source par la communauté des développeurs et au-delà, en particulier dans les secteurs mobiles et dans le cloud. » En effet, l'utilisation de logiciels Open Source présente de nombreux avantages, dont un avantage commercial certain. C'est aussi très intéressant de voir que les choix s'élargissent et que les projets élargissent le nombre d'options possibles. Avec de nombreuses et excellentes applications professionnelles gratuites, 2011 promet d'être une grande année et devrait inciter encore plus d'entreprises à profiter des avantages du logiciel libre.

 

(...)

(07/01/2011 10:36:57)

Alfresco s'impose comme solution GED chez Smatis

La mutuelle de santé Smatis, forte de 250 000 adhérents et de 18 agences, doit traiter quotidiennement 5 000 à 7 000 documents (courriers, décomptes, etc.). Pour faciliter les échanges entre ses collaborateurs et permettre que ceux-ci se concentrent sur des tâches à valeur ajoutée, Smatis a décidé de se doter d'un circuit documentaire totalement dématérialisé reposant sur une GED collaborative en accès full web possible à partir de n'importe quel navigateur. Il était important que l'outil permette intégration, stockage, indexation, recherche et workflow de traitement. Smatis disposait déjà d'outils de dématérialisation, notamment d'acquisition de Kodak. Plus d'un million de documents avait déjà été dématérialisé, mais sans bénéficier d'une véritable GED collaborative.

La mutuelle a finalement retenu la solution de GED Open Source d'Alfresco, intégrée par SQLI en quatre mois. Elle a notamment apprécié la possibilité de s'interfacer avec les outils Kodak autant que de gestion des clients et des contrats pré-existants ainsi que de migrer l'ensemble des documents déjà dématérialisés. De plus, l'ergonomie du système a permis de diminuer de 30 à 40% le temps d'acquisition d'un document par rapport au système antérieur de dématérialisation. Le coût du projet n'a pas été précisé.
(...)

(06/01/2011 14:35:30)

Un bug du langage PHP "plante" certains serveurs web

Les principaux développeurs spécialisés dans le langage PHP mettent les bouchées doubles afin de livrer dans les plus brefs délais un correctif destiné à résoudre un problème récemment signalé, susceptible d'empêcher les systèmes 32 bits exécutant du PHP de servir des pages web. C'est ce qu'a indiqué un développeur ce mercredi. Ce bug expose les systèmes PHP - un langage largement utilisé dans le développement Web - à une attaque par déni de service (DOS) exploitable à distance. « Il est lié à un problème de virgule flottante et touche les systèmes Linux et Windows », a précisé Andi Gutmans, le PDG de Zend Technologies, fournisseur d'outils de développement PHP.

Selon le CEO de Zend, la faille résulte d'un défaut de conception du chipset x87 intégré à une ancienne version du processeur Intel X86, dont les compilateurs ne savent pas traiter un problème spécifique de virgule flottante. « En conséquence, le traitement de la virgule flottante en PHP est affectée par ce bogue », explique-t-il en ajoutant ne pas avoir actuellement connaissance de sites PHP touchés par ce problème. « Le bug ne devrait pas affecter les systèmes PHP de grande capacité puisqu'ils tournent en 64-bits, explique Andi Gutmans. C'est lié à une mauvaise conception du hardware ».

Un problème lié à des nombres subnormaux

C'est Rick Regan, un chercheur en informatique, qui a signalé le problème, déclarant qu'il était apparu au cours d'un travail de recherche. « J'étudiais la conversion décimal/binaire des nombres dits subnormaux, ces tout petits nombres situés entre zéro et le plus petit nombre défini par le système à virgule flottante », a t-il raconté sur le blog Exploring Binary. « Le nombre particulier qui a causé le problème, 2.2250738585072011e-308, a été converti dans le plus grand des nombres subnormaux à double précision à la limite des nombres à virgule flottante normalisés et non normalisés. En observant les 17 nombres décimaux significatifs, 5 d'entre eux ont été convertis dans le plus grand nombre subnormal à virgule flottante. Pour des raisons qui me sont inconnues - et de manière tout à fait inattendue - le nombre 2.2250738585072011e-308 a entrainé le PHP dans une boucle infinie. »

Selon Andi Gutmans, les développeurs pourront proposer très vite une solution de contournement propre à chaque version PHP, provisoirement appelées PHP 5.3.5 et PHP 5.2.17. Il pense que cette solution devrait intervenir dans quelques heures et indique par ailleurs que son entreprise livrera également un correctif pour son produit Zend Server afin de résoudre le problème.

Illustration : le problème signalé par Rick Regan (source : http://www.exploringbinary.com)

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(04/01/2011 14:17:19)

JBoss 6.0, 1er serveur d'applications à exploiter Java EE 6

Avec cette version 6.0, JBoss devient l'un des premiers serveurs d'applications de classe entreprise à soutenir pleinement les spécifications de la plateforme Java Enterprise Edition 6, lequel permet de créer des applications professionnelles et des outils associés avec le langage de programmation Java. Dans une enquête en ligne menée auprès de 1000 développeurs par le vendeur d'outils Java ZeroTurnaround, 26 % ont déclaré utiliser le serveur d'application JBoss, ce qui en fait le serveur d'application le plus populaire juste derrière Tomcat, arrivé en tête des réponses avec 33 %.

L'adoption des dernières spécifications Java EE 6, dont le développement est supervisé par le Java Community Process (JCP), semble progresser lentement, alors que les éditeurs de logiciels s'intéressent à d'autres alternatives possibles. En ce qui concerne JBoss, son développement a été conduit par l'éditeur de logiciels Open Source Red Hat, mais comprend aussi des contributions de développeurs extérieurs.

Des concurrents à la traine

Chez Oracle, la version 3 de GlassFish Enterprise Server prend également en charge le Java EE 6. Sauf que l'éditeur positionne GlassFish comme un serveur léger, en fait une alternative à son propre serveur d'application phare WebLogic, lequel ne supporte pas encore le Java EE 6. De son côté, IBM travaille actuellement à mettre à jour WebSphere pour y inclure Java EE 6, mais ne prévoit pas de livrer cette nouvelle version avant plusieurs mois. SAP n'a fait pour sa part aucune annonce pour indiquer quand le Java EE 6 serait intégré à Netweaver. Quant à la version 7 de l'Open Source Apache Tomcat, actuellement en version bêta, elle ne prendra en charge qu'un sous-ensemble de spécifications de Java EE 6.

Red Hat doit commencer à vendre sous son nom, à une date qu'il n'a pas encore précisé, un abonnement pour le support de JBoss 6.0 sous la dénomination JBoss Enterprise Middleware Package. En décembre, l'entreprise avait déjà livré un certain nombre de logiciels basés sur JBoss, parmi lesquels la plate-forme JBoss Enterprise Portal 5.1, et JBoss Enterprise Middleware Business Rules Management System 5.1.

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(29/12/2010 09:44:08)

La Fondation Outercurve intègre du collaboratif avec ConferenceXP

Cette solution collaborative est disponible au sein d'un réseau local ou à distance, avec une extension d'e-learning. Elle est le fruit d'une contribution commune de Microsoft Research et de l'Université de Washington. Il a été accepté dans le département Research Accelerators Gallery nouvellement créé au sein de la Fondation. Le projet concerne des technologies audio, vidéo et réseaux utilisées pour connecter plusieurs participants en environnement immersif dans le cadre de conférences à distance, d'enseignement, et de travail collaboratif, comme l'indique la Fondation.

ConferenceXP offre aux chercheurs et aux développeurs des APIs pour construire des applications distribuées capables de tirer parti de la technologie collaborative sous-jacente. « Les institutions académiques et les chercheurs comprennent les avantages du e-learning et des logiciels de collaboration. Ils ont accompli des progrès significatifs et ont fait évoluer cette technologie,» a déclaré Paula Hunter, directeur exécutif de Outercurve, dans un communiqué publié par la fondation.

Un pont collaboratif entre les projets

« L'entrée du projet ConferenceXP au sein de la Fondation Outercurve permet de mettre les avancées de cette plate-forme d'apprentissage et de collaboration à la disposition de tous les chercheurs et de toute la communauté Open Source. » Parmi les autres projets intégrés dans le nouveau département de la Fondation Outercurve, on compte ASP.Net Open Source et Systems Infrastructure and Integration Gallery. Au total, la Fondation chapeaute neuf projets.

Créée en septembre 2009 par Microsoft sous le nom de CodePlex Foundation, elle a récemment pris le nom d'Outercurve pour se démarquer de Microsoft et affirmer sa neutralité vis à vis des plateformes. Elle a aussi commencé à rechercher des financements extérieurs. Sa mission : permettre l'échange de code et favoriser la compréhension entre les éditeurs de logiciels et les communautés Open Source.

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(27/12/2010 17:26:06)

Bilan Oracle-Sun 2010: Adoptions et abandons

En janvier 2010, Oracle obtient enfin l'autorisation de racheter Sun ainsi qu'il en avait manifesté l'intention en avril 2009. Entre ces deux dates, les autorités de régulation, tant aux Etats-Unis qu'en Europe, ont mené l'enquête afin de s'assurer que cette absorption ne risquait pas d'entraîner un déséquilibre concurrentiel, en particulier sur le marché des bases de données (avec le passage de MySQL chez Oracle). Au fil des mois, de nombreux défenseurs de l'Open Source s'étaient également inquiétés des incertitudes que ce rachat faisait peser, non seulement sur l'avenir de MySQL, mais aussi sur celui d'OpenSolaris et sur les évolutions du langage de programmation Java.

Désormais, la balle est dans le camp d'Oracle. Trêve de spéculations, la société de Larry Ellison va maintenant être jugée sur pièces. Son PDG fondateur a affirmé qu'il voulait être, comme IBM le fut dans les années soixante, un acteur global proposant une offre complète étroitement combinée, allant de l'infrastructure matérielle jusqu'aux applications. Il n'a jamais fait mystère qu'il convoitait Sun principalement pour Java et pour le système d'exploitation Solaris. En revanche, des questions se posent encore, notamment autour des processeurs Sparc. Dès février, Oracle annonce qu'il prépare une machine virtuelle Java unique. Il prévoit de fusionner son JRockit avec HotSpot, de Sun.

Jonathan Schwartz quitte le navire, d'autres suivent

Mais quelques jours à peine après le feu vert du rachat, le PDG de Sun, Jonathan Schwartz, annonce son départ de la société. Et, très vite, d'autres lui emboitent le pas. En mars, ce sera au tour de Simon Phipps, patron de l'Open Source de Sun, puis de Tim Bray, co-inventeur du langage XML, et de Martin Mickos, responsable de MySQL. En avril, James Gosling, le créateur de Java, quitte  lui aussi l'entité Oracle/Sun.

Quelques jours plus tard, ce sont les utilisateurs d'OpenSolaris, version communautaire du système d'exploitation développé par Sun, qui se font entendre. Oracle a pris du retard pour livrer la dernière version de l'OS (prévue en mars) et il reste bien silencieux à ce sujet. Certains membres du conseil de gouvernance d'OpenSolaris (l'OGB) se disent prêts à dissocier leur code source de celui d'Oracle. Les relations vont progressivement se dégrader entre les deux parties. En juillet, l'OGB envoie un ultimatum à l'éditeur. En août, ce dernier laisse entendre qu'il privilégiera la version commerciale de l'OS, ce qui entraîne la dissolution de l'OGB. Mais la fin annoncée d'OpenSolaris a suscité des projets dérivés, Illumos par exemple.

Des feuilles de route sur 5 ans pour Sparc et Solaris

S'il contrarie les partisans d'OpenSolaris, à l'inverse, Oracle rassure les utilisateurs des serveurs à base de processeurs Sparc. Il esquisse pour ces derniers et pour le système d'exploitation Solaris une feuille de route sur cinq ans, annonçant un Solaris 11 Express pour les développeurs d'ici la fin de l'année et Solaris 11 pour 2011. [[page]]La version Solaris 10 9/10 sort cet été.  John Fowler, patron de l'activité matérielle, précise par ailleurs que les lignes de serveurs x86 équipés de processeurs AMD seront arrêtées et les gammes standardisées sur les puces Intel.

Parallèlement, le groupe de Larry Ellison prépare sa grande conférence annuelle, OpenWorld, qui doit avoir lieu fin septembre à San Francisco. Il y annoncera des serveurs équipés du processeur Sparc T3 qui intègre jusqu'à 16 coeurs, une puce que l'on avait craint de voir abandonnée après le rachat de Sun.
Dans le cadre d'OpenWorld se tient aussi JavaOne, le rassemblement des développeurs Java. Cette année, Google, grand habitué du rendez-vous, n'y participera pas car Oracle vient de porter plainte contre lui. Il l'accuse d'avoir enfreint certains copyrights liés à Java lors du développement de son OS mobile Android.

Le support de MySQL démarre à 2 000 dollars

Sur JavaOne, l'acquéreur de Sun indique que les versions 7 et 8 de l'OpenJDK, le kit de développement Java, sont programmées pour 2011 et 2012. Il prévoit alors qu'elles continueront à se baser sur la version libre du langage de programmation, la communauté participant aux décisions sur les fonctionnalités à inclure à ces JDK 7 et 8. Deux mois et demi plus tard, les spécifications officielles de ces deux évolutions sont approuvées par le comité exécutif du JCP (Java Comity Process), malgré les oppositions de Google et d'Apache.

Début novembre, Oracle relève sensiblement le tarif du support de la base de données Open Source MySQL. L'abonnement à 599 dollars, que Sun pratiquait encore un an plus tôt, n'apparaît plus dans la tarification. Le support de l'éditeur démarre désormais à 2 000 dollars avec la Standard Edition. Pour débourser moins, il faudra se tourner vers des offres de services alternatives comme celles que proposent SkySQL ou Monty Program.

Mi- novembre, comme il l'avait annoncé, Oracle livre Solaris 11 Express, version du système d'exploitation destinée aux développeurs. Il présente également un aperçu de Solaris 11 qui sera livré en 2011.

En décembre, le repreneur de Sun annonce le Sparc Supercluster, une infrastructure serveur haute performance en cluster pour base de données. Cette configuration vient directement concurrencer les offres d'IBM et HP. Quelques jours plus tard, Oracle indique qu'il va porter sa distribution Enterprise Linux sur les environnements Sparc.

Un an après l'acquisition de Sun Microsystems, Oracle semble donc bien s'être engagé dans la direction annoncée par Larry Ellison (lorsqu'il se voyait en digne héritier de l'IBM de Thomas Watson) et vouloir devenir un constructeur à part entière. L'avenir nous dira s'il y parvient. Les ventes de serveurs des prochains mois fourniront un indicateur de la confiance que les entreprises accordent à la marque Oracle.

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(23/12/2010 15:40:04)

Bilan Open Source 2010 : Un réalisme économique sur fond de tension

Le rapprochement de Sun avec Oracle a peut-être sonné le glas d'une certaine idée de l'Open Source. Il a surtout montré que ce modèle était entré dans une autre phase, celle de la monétisation et de la valorisation des différentes solutions. Cet effort passe par des hausses sensibles de tarifs de maintenance et de support ou par la suppression de développement sur certaines solutions, comme avec OpenSolaris par exemple. Cette tendance est inexorable nous avait laissé entendre James Whitehurst, PDG de Red Hat, « nous investissons des millions de dollars dans le développement des solutions Open Source, il est nécessaire à un moment de vivre de notre travail ». Ce dernier a présenté des résultats pour le 3ème trimestre en hausse de 58,5%.

La résistance se fait jour


Cette orientation « capitaliste » ne fait pas que des heureux, parmi les communautés de développeurs. Très récemment, la Fondation Apache a démissionné de la Java Community Process en conflit avec Oracle sur la politique de licence sur des spécifications de Java 7 et 8. Une autre démarche est la scission, comme cela a été le cas pour le projet Libre Office, qui a refusé la démarche d'Oracle sur la suite bureautique Open Source, Open Office et a décidé de lancer son propre fork. Ce fut également le cas pour Open Solaris, où des personnes ont lancé un projet dérivé Illumnos. La résistance peut aussi se traduire par des attaques judiciaires. Ainsi, la société TurboHercules qui fournit une émulation Open Source de mainframe a porté plainte auprès de la Commission européenne, pour dénoncer la position dominante d'IBM sur le marché des grands systèmes.

Un foisonnement d'innovations


Loin des différentes querelles, le monde de l'Open Source est toujours un vivier d'innovation. La plus symbolique a été Openstack, un projet de cloud ouvert porté par Rackspace et la NASA. Cette dernière met à disposition des briques technologiques auprès des développeurs pour pouvoir créer leur propre offre de cloud. En matière de développement, certains langages commencent à intéresser les grandes sociétés, c'est le cas de Ruby on Rail. Récemment Salesforce.com a racheté Heroku, spécialiste dans ce domaine. Les grands noms de l'IT tendent la main au monde Open Source, comme le fait Microsoft à travers sa fondation Codeplex rebaptisé Outercurve. Au final, le monde Open Source poursuit sa mutation avec des avancées et quelques heurts. 2011 sera une autre année.


Sur le même sujet :

L'ancien responsable de MySQL quitte le navire Sun/Oracle

La fin proche d'Open Solaris stimule les projets dérivés

Oracle sonne le glas d'Open Solaris

Apache claque la porte de la Java Community Process

OpenOffice.org se transforme en fondation et lance en Libre Office

TurboHercules attaque IBM pour pratiques déloyales

Rackspace et la NASA s'associent dans le cloud Open Source

SalesForce.com rachète Heroku et sa plateforme PaaS Ruby

La fondation Codeplex se rebaptise Outercurve

Les autres bilans 2010 de la Rédaction :

Bilan Emploi 2010 : Une reprise de l'emploi IT en demi-teinte

Bilan Tablettes 2010 : L'an 1 du phénomène

Bilan Datacenters 2010 : Consolidation et automatisation

Bilan Sécurité 2010 : Perfectionnement des attaques et concentration des acteurs

- Bilan Oracle-Sun 2010 : Adoptions et abandons

- Bilan Supercomputers 2010 : En route vers l'exaflopique (...)

(13/12/2010 16:50:38)

Les prévisions du cloud pour 2011 (1ère partie)

L'année prochaine sera marquée par une importante accélération dans la mise en oeuvre des solutions clouds.  2011 verra donc l'arrivée à maturité d'un certain nombre de tendances et d'initiatives.

Prévision  1 : Les affaires des fournisseurs de services cloud vont exploser ... et puis imploser.


Ces prestataires vont continuer à investir dans la construction d'offres de cloud computing. Les grandes entreprises du secteur dépenseront des milliards de dollars pour construire des datacenters, acquérir des équipements, intégrer des plates-formes logicielles, ainsi que commercialiser des services de cloud computing. Les acteurs régionaux et locaux suivront cette tendance, mais sur une plus petite échelle.

Cette frénésie d'activité va concurrencer les entreprises d'hébergement ou celles qui ne proposaient que des services managés, car le cloud est plus agile à un moindre coût. Toutefois, d'ici la fin de l'année, fournir un service cloud est gourmand en capital d'investissement  et la prestation va devenir hautement concurrentielle à travers la transparence des prix  demandée par les clients.

Beaucoup de nouveaux entrants vont s'apercevoir que la bataille est difficile. Et ne croyez pas que celles qui auront des difficultés sont les plus petites sociétés. Parfois, les grandes sociétés devront s'expliquer auprès des actionnaires sur les dépenses engendrées par rapport à des profits décalés dans le temps. Fin 2011 ou début de 2012, les fonds d'investissements vont certainement animés le marché des fournisseurs de service cloud, car certaines initiatives vont échouer.

Prévision  2 : Une segmentation du marché en fonction du client final.


Beaucoup de fournisseurs et d'analystes estiment que le marché des PME est idéal pour le IaaS (Infrastructure as a Services) en raison de leur manque de personnels qualifiés en matière IT. Néanmoins, chacun verra l'année prochaine que ce modèle peut poser quelques problèmes  nouveaux. Avec l'expérience, les professionnels constateront que les  PME adopteront naturellement le SaaS et que les grandes entreprises pencheront plutôt vers le modèle IaaS. Toutefois, le SaaS ne doit en aucun cas rester cantonné à un phénomène propre au PME - loin de là. Il va devenir le choix par défaut des entreprises de toutes tailles qui souhaitent réduire les coûts sur les applications non essentielles.

Prévision 3 : OpenStack entre en piste
.

L'attrait d'une pile de logiciels Open Source dédiée au cloud computing  deviendra incontournable. L'adoption d'OpenStack dans le monde devrait s'étendre au cours de la prochaine année. Rackspace a réussi avec OpenStack à fédérer une communauté pour fournir une plate-forme cloud libre et évolutif. Pour développer des fournisseurs de cloud  dans les économies émergentes, cette solution peu coûteuse peut s'avérer essentielle. Dans les économies développées, OpenStack  fournira une plate-forme idéale pour le développement d'applications.

Prévision  4: L'essor du cloud dans les pays émergents.

Dans la majorité de ces pays-là, l'intérêt pour le cloud computing va vite devenir important. Il suffit de faire une analogie avec ce qui s'est passé dans la téléphonie.  La plupart de ces pays sont passés de la téléphonie fixe à la téléphonie mobile, plus commode, plus flexible et à moindre coût. Ce phénomène devrait se reproduire pour le cloud, car il ne nécessite pas d'importants investissements pour l'utilisateur final. Il ne faudra donc pas s'étonner si le taux de croissance du cloud dans ces pays dépasse largement celui des pays développés.

Prévision  5: L'innovation portée par les fournisseurs de cloud et les éditeurs SaaS.


Beaucoup de gens s'étonnent de la rapidité avec laquelle AWS (Amazon Web Services) continue de déployer de nouvelles fonctionnalités. Le lancement dernièrement de Route53, un service robuste et peu coûteuse de  serveur virtuel de DNS, n'est qu'un exemple de la créativité continue de la société. Toutefois, AWS n'est pas le seul en matière d'innovation. En 2011, d'autres sociétés profiteront des capacités du cloud pour fournir des services innovants. C'est le cas par exemple de Qik, qui donne la possibilité de diffuser de la vidéo depuis un téléphone mobile, mais comprend aussi des fonctionnalités supplémentaires comme les alertes twitter en temps réel. Les questions et les observations s'affichent en incrustation pendant la diffusion.

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(13/12/2010 12:37:06)

Oracle s'apprête à lancer MySQL 5.5

La disponibilité générale de MySQL en version 5.5 devrait être annoncée par Oracle le 15 décembre, à 10 heures PT (19 heures à Paris), par le biais d'une conférence web. Celle-ci sera conduite par Tomas Ulin, vice-président, responsable du développement de MySQL chez Oracle, et Rob Young, responsable produit senior, qui présenteront les dernières avancées apportées à la base de données Open Source récupérée avec le rachat de Sun.

En livrant la release candidate (RC) 5.5.6 de la version communautaire, en septembre dernier, l'éditeur avait signalé des améliorations dans les domaines de la facilité d'utilisation, de la fiabilité et des performances (illustration ci-dessus). Les résultats des tests communiqués ont indiqué, par exemple, qu'avec le nouveau moteur de stockage InnoDB, cette RC avait gagné sous Linux jusqu'à 200% de performances par rapport à la version 5.1.50 de la base, ,sur les opérations de lecture seule et jusqu'à 369% sur les opérations de lecture/écriture. Sous Windows, les améliorations atteignaient 538% en lecture seule et jusqu'à 500% sur les opérations de lecture/écriture.

Des progrès sur les capacités d'extension


Une autre RC (5.5.7) a été livrée le 10 novembre. L'éditeur indiquait alors que la disponibilité générale du produit interviendrait dès lors qu'il recevrait suffisamment de retours positifs. Outre les améliorations de performances, la version 5.5 inclut des changements importants au niveau des capacités d'extension (scalability) de la base. Ces modifications exploitent les avancées des processeurs et permettent une meilleure utilisation du matériel.

Une autre conférence web est prévue par Oracle, un jour plus tôt (mardi 14 décembre, à 18 heures, heure de Paris) pour présenter la feuille de route du moteur de stockage transactionnel InnoDB, très apprécié des utilisateurs de MySQL. Les interlocuteurs prévus sont Calvin Sun, de l'équipe InnoDB et Rebecca Hansen, responsable marketing produit de MySQL.

Un nombre croissant d'offres alternatives


Lors du rachat de Sun, Oracle avait pris l'engagement de poursuivre l'amélioration de la base de données Open Source. Notamment parce qu'on le soupçonnait alors de vouloir la mettre sous le boisseau au profit de sa propre base. La Commission Européenne avait en particulier longuement enquêté pour s'assurer que le rachat de Sun n'allait pas créer de situation anticoncurrentielle sur ce marché. De fait, Oracle fait donc évoluer MySQL. Mais, dans le même temps, il a aussi sensiblement relevé le prix des tarifs de support de base associé à cette offre Open Source. Une décision mal digérée par de nombreux utilisateurs. Oracle a justifié sa décision en affirmant que ses clients recevraient un service bien supérieur à celui que Sun offrait avec le support de base de MySQL.

Cela dit, les entreprises qui ne souhaitent pas passer sous les fourches caudines de l'éditeur peuvent désormais se retourner vers un nombre croissant d'offres concurrentes. Parmi celles-ci figure en particulier le Monty Program, proposé par Michael 'Monty' Widenius, fondateur et créateur de MySQL, qui a lancé en 2009 le projet MariaDB, une branche dérivée de MySQL. Au nombre des offres alternatives figure aussi le récent SkySQL. (...)

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